La Métropole

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s.n. 1914, 12 Janvrier. La Métropole. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j09w08xd3g/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 12 édition B ABOrflTVBMBNTS Un «s. .............fr. 16 — Six moi» ........ .....fr. 8 — Troll mots, ........... .fr. 4 60 On l'abonna i tons les bureaux de poste et aux facteur#. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le no Journal quotidien du matin le numéro G) Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de lOà 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Pa9©« CENTIMES Annonces ; la petite Chronique sportive la ligne ligne . « . . fi:. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fia ld. ■ 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville icL » 3 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES t $, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : ii3. Cheanside E. C. Lundi 12 janvier 1914 Les Colonies allemandes Il (1) fja question de la main-d'œuvre précx feupe vivement les pouvoirs: une léçis lation assez touffue sur la matière exist £éjà dans les colonies tropicales et règl le recrutement des travailleurs^ le contra travail, la manière de traiter les oi yriers. Plusieurs ordonnances dans ce prdre d'idées ont été prises dans le Suc Ouest africain et il a été établi des con jaissaires spéciaux chargés de faire obseï Ver les règlements sur l'hygiène, et 1 Etyement des salaires. Le recrutement d main-d'œuvre est, en cette colonie, e2 Ômement pénible, tant pour le trava: Égrioole que dans l'industrie minière et i èn est résulté une hausse assez consid* table des salaires II en est de même dan les mine3 de Samoa et de la Nouvelle 0uinée, où cependant l'immigration d'ou irriers chinois et malais croît rapidement J>ans les colonies tropicalés africaines les grands travaux de chemins de fer e Jes plantations étendues occupent u: grand nombre de bras. De plus, l'indi gène a une tendance de plus en plus mai quée à vouloir vivre indépendant et commercer de sa production: certes, oett tendance est louable et doit être encoi t&gée; mais il est certain qu'elle n'est pa Se nature à diminuer l'acuité de la graï question de la main-d'œuvre. La circulation monétaire dans tout* les colonies est de plus en plus active < l'indigène semble graduellement renonce &u troc pour échanger .ses produits coi ire espèces. L'organisation du crédit est loin d'êtr fcssurée. Certes le crédit purement con piercial est organisé,en Afrique au moins par des banques puissantes: Deutsch Ost afrikanische Bank, Handelsbank filr Ost Afrika, Deutsche W est-Afrikanische Ban et Afrikabank. En Océanie, cependant les grandes banques allemandes n'ont pa encore établi de filiales, malgré les in vites de l'administration. Ce qui fait dé faut jusqu'ici ce sont, principalemen dans le Sud-Ouest africain, des organis mes de crédit à long terme pour les fer miers, planteurs et habitants des centre îurbains. Il existe des sociétés à forme coo oérative pour le crédit à court terme, tell-la Deutsch Sud-West Afrikanische Genos L $enschaftbank, G. m. b> ll.t qui opère i i Wmdhoek, avec succès. Quant au crédi E à long ternie, la « commission économique permanente de l'administration colona le » (S'tandiye wirtschaftliche Komissioi der Kolonialverwaltung) dans un rap Port où elle étudiç cette question, a eon ©lu qu'il n'y a pas lieu de faire appel auj capitaux privés, mais qu'il faudra! qu'un organisme officiel soit établi dan: ce but. Il y aurait lieu également d'or ganiser le crédit agricole et le crédit fon cier pour les- centres urbains. Une caiss de ce genre existe dans le Sud-Ouest afri oain. Enfin il faudrait aussi que les pou voirs s'occupent d'établir des caisses d'( pargne et de prêts pour indigènes., Pa reilles institutions privées existent e fonctionnent avec succès au Cameroun e en Afriquo orientale. Des pourparler sont engagés pour charger, dans cette der nière colonie l'administration des poste du service de la caisse d'épargne. Les capitaux ont pris moins volontier: le chemin des colonies pendant l'exercic< 1911-1912. Les pertes éprouvées sur les va leurs diamantaires et les grosses difficul tés rencontrées par certaines sociétés mi. nières diamantifères furent la cause d( cet arrêt et de la baisse persistante er bourse des valeurs de l'espèce. Un peu plus tard dans l'année, l'intérêt des ca pitalistes sembla se porter sur les valeurs sérieuses de plantations; certains titres de plantations en Océanie eurent des cours bien soutenus pendant tout l'exer cicc. Le gouvernement encourage autant que possible les entreprises qui lui semblent viables et bien emmanchées. Les constructions de voies ferrées ont été activement poussées et les résultats de l'exploitation des lignes existantes a été très favorables. L'action de ces voies de communication sur le développement économique des régions traversées est vrai ment remarquable. Aussi la question des tarifs rationnels a-t-elle attiré l'attention des autprités. Leur principe est de les établir modérés, car en somme l'Etat peut compter, non seulement sur le rendement direct de l'exploitation de la ligne, mais encore sur des recettes indirectes, telles que l'augmentation ies droits de douane résultant du développement des transactions, rendement plus fort des impôts à la suite d'un plus grand bien-être des populations, provoqué par l'établissement do la voie ferrée, lesdites populations: ayant trouvé là des facilités plus grandes pour écouler leurs produits de culture. Ce rendement indirect sera surtout sen eible dans un pays absolument neuf, telle Une colonie, un pays que le rail réveille et appelle à l'activité, beaucoup plus sen sible certes que dans des pays à civilisa tion avancée, plus riches, plus exploités. Le gouvernement exploitant en régie tien dra donc compte de ces recettes et pourra établir en conséquence des tarifs modères; car il prendra en considération, non i intérêt exclusif du capital investi dans la construction du chemin de fer, mais les bénéfices que la colonie entière, habitante c-t gouvernement, retireront de son éta-; bassement; ces considérations semblent un tort argument en faveur de l'exploitation en régie des chemins de fer coloniaux. Les producteurs dans les colonies sont les indigènes et les colons. La statistique de la production n'envisage que la production indigène exportée. Il est certain toutefois que cette production est infiniment plus importante, la majorité des noirs travaillant surtout pour leur propre consommation ou pour le commerce intérieur et la vente sur les marchés indigènes. La production du coton par l'indigène, à peu près entièrement exportée, » notablement augmenté en Afrique oriente, ainsi que celle du coton, huile de oaeW î a01? de palme au Togo> celle du de la coprah à Samoa. Un im- Voie 4a f Métropole » du 9 janvier 1914. portant trafic de bétail s'opère entre le Nord et le Sud du Cameroun. Le cheptel indigène est également très florissant en Afrique orientale; malheureusement la peste bovine existe à l'état à peu près en-1 démique en cette colonie; l'organisatior ^ vétérinaire comprenant .7 postes d'obser vation répartis sur tout le territoire le combat par tous les moyens possibles. Les plantations européennes s'accrois sent notablement en Afrique orientale el , au Cameroun, ainsi qu'en Nouvelle-Gui-née, où de grandes étendues de terre ont e été louées ou vendues à des planteurs. e C'est surtout le caoutchouc que cultive t le planteur de l'Afrique orientale allemande, les plantations de coton n'en étant t encore guère qu'à leur stade d'essai: les i_ résultats assez médiocres obtenus semblent L_ tenir au mauvais choix des terrains et des espèces. La oulture du café, actuellement e bien établie en cette colonie, a également dû passer par une longue période de tâ-tonnements.] La production des colonies océaniennes j est encore en très grande partie due au travail des indigènes qui se livrent ac-s tivement à la récolte de la coprah. Les plantations européennes du Sud-Ouest africain méritent une mention spéciale. Tout d'abord elles sont faites par des ooIons établis à demeure, cette colonie [ pouvant être considérée comme colonie 1 de peuplement. Le nombre de fermes a augmenté très sensiblement, soit que le fermier achète, soit qu'il loue les fcer-^ rains domaniaux ou appartenant à des ^ sociétés. U y cultive les légumes, le tabac, L_ le blé, la vigne; l'élevage du bétail et du s mouton y est prospère. Des travaux d'ir-e rigation doivent en mainte occasion être entrepris. Les fermes à autruches sont ,s également nombreuses et cette industrie k semble très rémunératrice f L'examen des statistiques commerciales révèle pour les colonies allemandes la même position que pour les autres colo-e nies: les importations se composent sur-_ tout d'outillage économique et de matières alimentaires; les exportations de produits ! du sol ou du sous-sol, de culture ou d'é-. levage. Il faut cependant remarquer que, pour certaines colonies au moins, notamment le Sud-Ouest africain, les importa-3 tions de matières alimentaires diminuant, . la colonie commençant à produitre pour . elle-même. t Le commerce extérieur des diverses co-_ lonies allemandes a été de 240 millions de . mark en 1911, dont 142 millions pour les s importations et 93 millions de mark pour . les exportations. Ces dernières sont en di-, minution de 3 millions sur le cihffre atteint en 1910, et ce fait provient de la t diminution des exportations de diamants t du Sud-Ouest africain et des phosphates > de la Nouvelle-Guinée. La part prise par . l'Allemagne à ce mouvement commercial , est croissante d'année en année, sauf clans . certaines colonies: par exemple pour les . importations au Togo et à Samoa; dans : cette dernière colonie les marchandises : importées viennent à peu près en totalité j d'Australie, ce qui s'explique aisément - par suite de la proximité des deux ré-. gions. î Dans un article ultérieur noua nous; - proposons d'étudier avec plus de détails - la situation du Sud-Ouest africain et celle de l'Afrique orientale allemande: ces deux - colonies offrent de nombreux points de t contact, la première avec le Kata.nga, t l'autre avec la partie tropicale du Congo s belge et nous croyons qu'à ce titre elles . méritent une étude plus approfondie. 5 M. S. -V-j» e «a^—i— L'Actualité ! ■ )0( L'acquittement du colonel ^ L'issue du procès intenté au colonel ReUtter et au lieutenant Schadt de ijPfX la garnison de Saverne a été teLie qtl la prévoyait: les deux officiers ont été acquittés. Le Conseil de guerre est arrivé en offert; à cette conviction que le colonel n'avait pas dépassé sas droits, que les arrestations avaient été justifiées et que dès le début de l'affaire les pouvoirs civids ont fait parfaitement défaut. En présence de témoignages des avocats et procureurs de Saverne on trouvera cela un peu étrange mais il paraît que le6 oonseils de guerre sont plus disposés que les tribunaux oivills à ténia* compte des éléments subjectifs de la cause et que l'affirmation du coloneil suivant laquelle il se crovait en droit de faire ce qu'il a fait a été d'un grand poids auprès de ses juges. Il conviendra dans tous ies cas d'attendre pour se taire une idée exacte de ce jugement que les raisons qui le motivei.t plais particulièrement aient été rendues publiques. On se demandera en effet si chez les juges l'élément subjectif n'a pas joué un certaôui rôle et si les dispositions que l'on devait leur attribuer à 11'égard de ia population civile n'ont pas influencé plius que cfe raison les décisions du Conseil de guerre. Nous ne voûtions pas dire qu'iil y ait eu déni de justice.Cela n'est guère admissible, mais les circonstances même du procès ont été telles que l'influence de l'élément militaire a lu prévaloir nécessairement sur l'influence de-s témoins civiiLs. Chez ces derniers on ne peut guère admettre non plus qu'ils aient ^ciemmeait dit des choses inexactes, et_ l'on se trouve un peu perplexe devant ce fait de la contradiction absollue des témoignages civils et militaires. Lesquels des deux sont conformes h la vérité ? Voilà ce qui serait difficile à décider. Le jugement essaie de donner < des explications à ce sujet mais il n'y réussit > guère. U ne peut cependant pas y avoir trente six manières d'apprécier des faits qui se sont < passés dans une petite ville et auxquels toir i ceux qui sont venus témoigner ont assisté sou- ; vent même comme victimes des procédés du colonel et de ses lieutenants. D'ailMeurs ces discussions ne sont plus d'une I bien gra-nde valeur. Ou se demandera certai- ■ ï^-nit quelles conséquences politiques les incidents de Saverne et leur épilogue devant le i Conseil de guerre vont avoir. Tout d'abord i 1 est certain qu'en Alsace-Lorraine même pn va i s'occuper beaucoup de ces affaires. Le parlement alsacien est réuni en ce moment et oetr- s t-.inement le jugement de Strasbourg va pro- c voquer des incidents très violents. Les esprits ^ sont surexcités et l'on n'a oesré de reprocher i au gouvernement de ne pas avoir pu défendre p les droits de 2a population civile dans cette s circonstance. Il y a quelques jours, au par-L'ir ^ut alsacien,on dosait au secretaire d'Etat, e Zorn von Bulach pendant qu'il parlait : oïl n'y S a pas de gouvernement en Alsace-Lorraine ». r Il y a évidemment un gouvernement à d Strasbourg seulement ce gouvernement se trouve dans une sit .ation plutôt fâcheuse.Son V autorité ne peut prévaloir contre celle des a chefs de l'armée qui peuvent entrer en rap- k P**rt direct avec l'Empereur commandant en chef de l'armée fliUamando. I4 gouvernement n alsacien cependant à la tête duquel se troui le Sta/tthalter est beaucoup moins libre dai ses mouvements sous ce rapport et tandis qi les commandants supérieurs sont au nomlw de cinq en Alsace-Lorraine le Stattlialter e seuil et son influence ne peut guère dtre cob parée à ceClo des généraux commandants.Su vaut le prince de Hoiionlolie-Scli iililiiTigsfuers ancien Statthalter d'Alsace-Lorraine et chaj calier do l'empire des généraux ont essai parfois de provoquer des incidents et fai: couler le sang comme disait le colonel Reutti pour pouvoir se prévaloir de ces incidents < pour- amener la proclamation de l'état de si ge,voire même l'abolition de toute administr tion civile en AJsace-Larraine. On ne saura dire si ces dispositions existent encore aujou d'hui chez l'un ou d'autre des officiers; daa tous les cas ces passages des souvenirs du prû ce de Hohenlohe rappelés récemment dans ! presse allemande sont suggestifs si l'on vei les comparer aux conversations rapportées d vant le Conseil do guerre de Strasbourg et a cours desquelles le ooLonel aurait affirmé e satisfaction de voir des incidents se produis en Alsace. Cette question sera examina encore pdus aanpûeœDent au Reiclistag.Lc cliaa celier aura quelque peine à se tirer d'emba: ras à ce sujet car on lui demandera s'il & enoore en mesure canwne il l'a dit de défendi les droite du peuple allemand et la Iegalil contre île militarisme toujours plus exigean L'acquittement du colonel ne le mettra pi en très bonne posture d'autant moins que 1< mesures annoncées par le chancelier ont é1 ^ans aucun doute rendues anodines par d< influences pflutôt néfastes. Il faudra cepea dant arriver en Alsace-Lorraine a emra.y< l'action de l'armée but l'administration civil si l'on ne veut pas avoir à déplorer des inc dents pfl.ua graves et peut êrtre tragiques oett fois. — J. Jo&rg. Échos LA VILLE M Programme de la journée ; FUTES ET CONFERENCES 8oofété d8s Concerte symphoniquee populaire - A 8 heures et demie, au théâtre Royal, gTar concert avec le concours de Mlle Blanche Cuv lior, cantatrice et Jos. Camby, violoniste. Cerole Artistique. — A 8 heures et Uemie, se réc Yvette Gullbert : « Seize types de femmes « Fédération des Athénéss. — A 8 heures et qua: à l'Athénée royal, conférence par M. Ferrian Marteau : •< La Jeune fille dans le théâtre » ave le concours de Mlle Miarka. Algemelne Deutsche Schule. — A 8 heures et d< mie, conférence par M. le Dr Ernst Leopold Stahl « Die ncue Deutsche Bfthnenlcunst » (projectioiu Ligue Maritime Belge. — A 8 heures trois quar en la grande salle de la Chambre de commerc conférence par M. L. H<jnnebicq : « Anvers et »c liinterland ». Photographische Krlng. A 9 heures, au Syi dlcat du commerce et de l'industrie, soirée lni me. fôte de Ste Véronique. Association belge de photographie. — A 8 hei res et demie, rue de l'Arc, 2, Causerie avec pr< jections par M. W. Tolkowsky : « Le procédé Br< moll » Vlaamsoh Oudhcidskundigc Verzamolaarskrinj — A 9 heures, à la maison Gulden Spoor, confi rence par M. A. De Cock : « Oudtestameritisch Bi belmoMef ». cours Polygiot Club. — A 8 heures trois quarts, a Syndicat du commerce et de l'Industrie, réunio de la section de sténographie. Sooiôtô d'Astronomlo d'Anvers. — A 8 heures < demie, à l'Institut supérieur de commerce, coui français par M. H. Dierckx. Club Africain. — Cercle d'Etudes oolonialee. A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de con merce, coure d'hygiène coloniale, par le Dr Be trand. Beriiti School, 8, Melr. - Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle V/ynen, place de Melr. — Dc 10 à 6 hei res, exposition ALola BouclTy (ouverte Jusau'au"• Janvier). Artibus Patrîœ L'excellente société « Artibus Patriae qui s'ost donné pour mission do compléter le belles collections du Musée des beaux-arts tenu hier son assemblée générale annuel? dans une des salles du musée. Autour de M. Smekens, le vénérable pré si dent d'« Artibus » on remarquait Mme Os terrieth. MM. I)e Vos, bourgmesti-e, Carol et Huffmann, _ vice-présidents, Paul Hu;>; breohts, secrétaire, H. Fester, trésorier, Loui Kintssohots, A. Elsen, R. Bocking, Busch rnann, P. Van der Ouderaa, I^éon Keuster et d'autre3 mécènes connus. 51. Tli. Smekens ouvrit la séanoe et, aprè un petit discours bien senti donna la pa rôle à M. Huybrechts. Celui-ci donna lecture du rapport annuel Il rappela- la chaleureuse manifestation or ganisée récemment en l'honneur de M. Sine kens, à l'ooeasion de son quatre-vingt-dixiènu anniversaire et félicita encore tout particu librement le président nonagénaire ci < Ar tibus Patriae ». Il ouvrit une parenthèse ensuite pour commémorer les deuils- subis en 1913 par la société et évoqua la mémoire de MM. A. Var den Nest, A. Havenith, A. De Vleeschhou-tver et Mme Lamsdorf. C'est grâce à cette dernière, récidiviste de ta libéralité et de la munificence, qu' t Artibus » est à même d'offrir au musée d'An-rers, un tableau de J. Syverts (1820-1879) représentant un épisode de la vie de Gilbert Van Schoonbeke. Ceux qui connaissent l'église St-Georges à Invei-s ou l'église Notre-Dame à St-Nicola* >avent que Swerts, ami inséparable de jrodf. De Vreese, est un des maîtres de la >emture monumentale. M. Huybrechts remercia également M. Not-:ebohm, qui a fait don de plusieurs petits >a y sages. La Société a acquis au cours de 1918 deux ouvres d'une valeur réelle, bien dignes de îotre musée. T.l s'agit d'abord d'un admirable poi"brait le Bartholomé Van der He'st (1612-1670) m des plus illustres portraitistes hollandais tveo Rembrandt. Comme celui-ci Vnn der ïalst eroeJle à rendre visibles les plus intimes entiments de ses modèles et tous deux se aont ait une spécialité de peindre les serments, les i Dœlen » pittoresques. « Artibus » donne ensuite au musée un nervei'Aeux paysage de Wynanta, né vers 615, et qui occupe une place importante paroi les paysagistes hollandais. Deux détails typiques le concernant: de on vivant il ne fut guère apprécié et dut, omme J an Steen, se faire cabaretier pour vire; il ne savait point dessiner une figure et ! devait avoir recours à d'obligeants confrères <mr peindre celles dont il avait besoin dans es paysages. M. Paul Huybrechts termina son rapport! n formulant l'espoir que 1914 amènerait à la! ociété pins de membres que 1913 et que la îort ferait moins de vides dans les rangs « Artibus ». Cet^excellent rapport, très documenté, va-it a M. Huybrechts les applaudissements des ssistants et es remercîments de M. Sme ens. On entendit enoore exposer k situation fi ftncière pw M. Pester. Puiâ M. Uou Keut , e ters ayant été nommé membre du comité, ls M. Smekens prit la parole pour annoncer te qu'il allait faire don au musée de son portrait •e peint par Venliat. it M. I>evo6 ayant persuadé à M. Smekens ce i- rester à la tête d' « Ai*tibus Patriae », pour i- le bien de la société, la séance fut levée. t, i- Parlementarisme e Réflexions de la < Chronique » : •e sr « Nous l'avons entendu dire souvent à des M parlementaires avisés: le niveau général du 3- parlementarisme baisse, et son influence aus-si. Le phénomène est commun à presque tous Lt les pays, et le développement des organismes r- économiques et sociaux doit n'y être pas is étranger. i- » un petit fait peut servir à illustrer cet-» te vérité. it > Un grand journal français qui, tous les : premiers de l'an, oonsacre plusieurs colonnes u à la revue politique de l'année qui vient de a s'écouler, signale — naturellement — parmi e les événements politiques le discours de M. <e Briand à St-Etienne. i- » C'est, ajoute le chroniqueur, avec l'ac- - cession de M. Poincaré à la présidence de la ■t République, l'événement politique le plus im-e portant de l'année. é » Et, si l'on remonte do quelques années dans la politique française, le fait saillant ■S est le disoours de Périgueux, du même M. £ Briand, puisqu'il provoqua le classement — é ou, si vous voulez, le tohu-bohu — actuel des & partis. i- » De sorte que les deux discours les plus r importants prononcés en France depuis plu-e sieurs années, l'ont été par un parlementai- - re, mais en dehors du Parlement: et ils ont e produit plus d'effet que les plus brillantes discussions dont résonnèrent Ja Chambre ou le Sénat. » C'est un symptône. » Que le parlementarisme soit- en baisse un peu partout, cela est l'évidence; la « Chronique » dit que le « développement des orgar-nismes économiques et sociaux » n'est peut-être pas étranger au phénomène ; il y a quelque chose qui lui est certainement beaucoup moins étranger, c'est le développement du socialisme et l'envahissement des Parlements par celui-ci. Ce parti de chambardeurs et de saboteurs chambarde et sabote le parlementarisme comme tout le reste! L'Œuvre de la Bonne Soupe L'CEuvre de la Bonne Soupe fut hier l'oc-». casion charitable d'une fête d'exquise mon-d danité, qui avait réuni le Tout-Anvers, une s- notable partie du Tout-Bruxelles et même vu peu du Tout-Liége, clans l'immense et somptueux halll du Palais de Glace. ^ Fête incontestablement cle saison, tous ies d spectateurs se pressaient autour d'une nappe (t de glace qui lui servit de champ d'action. Voulez-vous que nous vous présentions '• L'Œuvre de la Bonne Soupe? C'est celle que certain folliculaire — un «liculiaire» combien ^ «fol !» dirait Boireau — présentait tout ivcean-: ment à ses benoîts lecteurs comme un « esta-n minet exploité par "un couvent», mais qui est en réalité, une do nos œuvres d'assistance les plus dignes <je «yapathie, où des dames et des jeunes filles du meiilLeu(rî:uorichc, sans disfcinc-tion d'opinions ou de confessions, se dévouent quotidiennement à servir de leurs jolies mains ». des repas substantiels à des travailleurs et des fami 'es nombreuses, trop fiers pour .mendier et trop pauvres pour subvenir à leurs besoins, j" moyennant un prix modique destiné bien plus à ménager leur amour-propre légitime qu'à intervenir dans les frais. Et les services rendus par l'Œuvre sont énormes,on même temps que d'ime portée morale considérable, mais ris j exigent aussi des ressources de plus en plus ri grandes.' A oet égard, les organisateurs de la fê'tr 1 cFhier or.t tout lieu d'être satisfaits ; il y avait s bien deux ou trois mille personnes groupées _ autour des petites tables pour le thé, un thé - monstre s'il en fut, grignotant friandises et •- oetits fours, pendant que la jeunesse prenait ses ébats sur la piste cle glace. Gros succès d'ailleurs pour les différents concours, dont les prix échurent dans les concours de valse ! patinée, à Mlle Wiillemse et M. Hubert, pre 5 miers ; M'Jle Troclors et M. A. Verhoustrae-ten, seconds pour les coupes réservées aux Au-Mlile Braconnier et M. Bue! en s, Mlle et M.Goemaere pour les coupes réservées aux Bruxellois. On n'admira, pas moins Mlle i Braconnier et M. de Leeuw, de Bruxelles, s dans ^n Tango souple, élégant et discret, a ainsi que Mlle Dehon et M. Henrotte, de e Liège, dans le patinage classique, et le srvmk- ' hana final secoua ^l'assistance d'une joie folle. Bref, une réunion mondaine des plus bri!-. ! ntes,^ une fête des plus réussies, et une be/11o f cliarite d" plus à l'actif de nos concitoverns.Fé -_ Hcifons-en les organisaterure, que leur m odes-R tie nous défend de nommer ,et dont le dc-. ou 'ment ne connaît pas de bénies. La dignité de l'ouvrier - La lecture du « Peuple » est parfois folâtre. Les éminents écrivains qui président à sa rédaction en ont souvent de bien bonnes. Sauvegarder la dignité de l'ouvrier, voilà ■ un thème qui prête à de beaux développements. Voici ce que le « Peuple » a trouvé, après y avoir longuement réfléchi : ® Il y a deux sortes de hiercheurs dans un charbonnage: les chevaux et les hommes. Nous citons les chevaux en premier lieu parce qu'ils sont davantage considérés par les patrons que les hommes. » Supposons qu'en une journée de neuf heures, un cheval conduise normalement 300 ' berlines de charbon d'un endroit à un autre. En retour, les dirigeants de la mine lui assurent le gîte et la pitance quotidien- : ne. » Mais, explique alors la feuille socialiste, quand pour une cause quelconque il y a ralentissement dans le travail ou même chômage, diminue-t-on la ration du cheval? Que non pas! s'écrie victorieusement le « Peuple ». Et rabaissant le niveau de l'homme à celui * du cheval — nous n'oserions pas aller jusqu'à dire : ou viee-versa, — la feuille rou- 1 ge, dans une envolée superbe de ces phrases ' aussi sonores que creuses dont elle a le secret, prétend que si le minimum de salaire ( P) existe pour le cheval, il doit en être de même pour l'ouvrier. Voilà une façon un peu cavalière d'envisager la question sociale qui étonne même le très libéral « Journal de Liège », lequel écrit à ce propos : « Le système qu'il préconise (le « Peuple ») est pratiqué dans les plantations * d'Extrême-Orient vis-à-vis des Chinois, des ln Tamiîs et autres indigènes ; on leur assure la •-nourriture, le logement et une modique ré- l munération en argent, et tout est dit. » N'est-il pas renversant de voir un journal socialiste comprendre de cette façon la dignité des ouvriers? » Evidemment! A moins que ça ne soit une zwanze.,.. Mais le * Peuple », ne l'oublions s pas, est un journal grave, qui ne sourit qu'une fois par an: le 1er mai. n t —>o-sxai • «R » a iniiim m m rr- ta Jïïélropols ; est servie fr gratuitement pendant 8 jours sur demande EXTERIEUR Afrique du suc La grève des cheminots La mobilisation Pretoria, 10 janvier. — Le « Journal Of ficiel » de Prétoria a publié, ce soir, une pro clamation appelant tous les citoyens du Nata et de l'Orange sous les drapeaux. Ces forces ajoutées aux forces mobilisées par les proclamations antérieures, forment un total d'en viron soixante mille hommes. Les milices du Transvaal se mobilisent ave< une rapidité mer veilleuse. Plusieurs régimenti arrivent de différents côtés à Johannesburg et à Prétoria. Ils occupent les points straté giques, ainsi que la voie ferrée. La oonviotion s'accroît que l'on se trouve plutôt en présence d'une tentative révolutionnaire que d'une grève. Le Cap, 10 janvier. — Les municipalités des arrondissements de la province du Caj qui n'ont lias été touchées par l'ordonnancc de mobilisation offrent _ au gouvernement d'enrôler les habitants afin cle remplacer h gendarmerie locale que les municipalités enverront ailleurs prêter main-forte en cas d< nécessité. Dans les arrondissements mobilisés de U province du Cap tous les hommes valides dc 16 à 60 ans sont sous les armes avec cheval fusil et ration pour trois jours. Les mesures d'ordre Pretoria, 10 janvier. — On a constitué ui comité du salut public qui remplacera la po lice pendant la nuit. Les débits de boisson sont fermés par ordre supérieur. Le charbon pour les mines Johannesburg, 10 janvier. — L'administra tion des chemins de fer déclare être en me sure de fournil* du charbon aux mines. Les mines continueront en conséquence i travailler aussi longtemps que cela sera pos sible. Tous les trains pour les longs parcours circuleront demain comme d'habitude mais aucun train ne circulera à la tombée cle la nuit Le vote de la grève générale Johannesburg, 10 janvier. — La Fédération des syndicats s'est prononcée pour la grè ve générale. El'e a demandé à tous les syndicats de voter sur oet-te question avant mardi prochain. L'état de siège Pretoria. 10 janvier. — L'état de siège sera prodamé aemain à midi. Johannesburg, 10 janvier. — La ville a prit l'aspect d'une place forte en temps de guerre Ce ne sont partout que des mouvements dc troupes de toutes armes. Les points stratégiques sont occupés tout le long du Ranci. Lee. autorités sont entièrement maîtresses de la situation.L'émeute des Basssutos La ville de Jaggersfontein attaquée par des indigènes Pretoria, 10 janvier. — Voici d'après une dépêche de Jaggersfontein, des détails sur le£ désordres : Les ouvriers Bassoutos ont refusé vendredi de continuer leur travail et après s'être armés de toutes sortes d'outils, ont attaqué tous les blancs qu'ils ont rencontrés. Les désordres ont eu pour origine la mort d'un Bassoutos à la suite d'un ooup de pied qu'il aurait reçu de la part d'un blanc. Les Bassoutos ont demandé l'arrestation du meurtrier. Le gérant de la Réservation est intervenu dans le but d'apaiser les ementiers, mais ses efforts ont été vains. Les Bassoutos ont brisé alors tout ce qui se trouvait «à leur portée, y compris la Réservation et se sont emparés de l'argent destiné à payer les salaires. L'alarme a été aussitôt donnée et tous les blancs se sont armés de fusils et d'armes diverses. Le gérant en chef est entré sans armes dans la Réservation pour tâcher à son tour d'apaiser les Bassoutos. Les indigènes ont paru un nioment disposée à se calmer et les blancs qui venaient de s'armer ont reçu l'ordre de se disperser. Mais cet ordre a dû être rapidement contre-mandé. Les Bassoutos ont, en effet, renouvelé leurs désordres, arrachant les palissades de la Réservation et se sont préparés à assaillir la ville. Les blancs ont alors repris les armes et réussi à leur barrer la route. Un combat s on est suivi. Les Bassoutos ont attaqué les blancs, qui ont répondu par des coups de fu-Plusieurs Bassoutos sont tombés. Durant ce temps, une seotion de blancs se portait au secours d'un autre détachement assiégé dans une vieille maison près de la Réservation. Les Bassoutos paraissaient exaspérés. Ils ont essayé à diverses reprises de se porter vers la ville dans le but de s'emparer des femmes et des enfants. A chaque tentative des Bassoutos les blancs ont e u faire feu. Lee Bassoutos or.t été finalement repoussés au prix de grands efforts jusqu'à la Réservation. Une panique s'est produite dans la ville parmi les femmes qui savaient qu'il y avait nullement 150 blancs pour les défendre contre 9,000 indigènes. Un grand nombre de Femmes et d'enfants se sont enfuis dans toutes sortes de véhicules vers la ville de Fau-■esmith, tandis que les hommes armé6 ac-xmraient des environs à cheval ou en auto-nobile au secours des habitants de la ville. Un détachement de troupes avec deux calons est arrivé samedi matin et campe actuellement dans la Réservation. Le calme est naintenant rétabli. France Deux nouveaux régiments de cavalerie Paris, 11 janvier. — «Exoeilsior» annonce la rréation de deux nouveaux régiments de cavalerie légère, les 22e et 23e chasseurs qui fe-ont partie de la 10e division de cavailerie et eront casernés dans le Midi. M. Poincaré au Mans On mande du Mans au «Journal» : M. Poin-iaré sera très prochainement invité officiellement à s'arrêter au Mans lors de son voyage .n Bretagne. Pressenti au préalable, le prévient accepta en principe. L'abbé Lemire persiste On mande d'Hazebrouck au «Matin» : L'&b->é Lemire qui vint à la gare au devant du géant du «pii de Flandre» lui affirma devant 00 témoins sa résolution de persister à se ■résenter aux prochaines élections. Allemagne L'acquittement du colonel von Reutter Strasbourg, 10 janvier.— Le «Journal d'Al-ice-Lorraine» écrit : L'indignation causée à Saverne par les juge-îents d'aujourd'hui a gagné dès maintenant : 5us ceux qui en Allemagne ont gardé affi- < i«mment de libre examan pour juger dès à : résent le militarisme et qui se rendent coinp-b des graves dangers qu'il offre au point de ne de l'avenir de l'Empire. D'autre part le «Nouvelliste d'Alsaco-Lor-iine» écrit que l'opinion publique n'a pas té surprise par la sentence du Conseill de j uerre. Berlin, 10 janvier. — Lee journaux libéraux i yntinuent à ae demander ce qu'il faudra fai- < > pour éviter le retour de oonflits comme 1 r-ix qui se produisirent à S&veane» La «Gazette de Francfort» estime que par l'acquittement d'hier l'institution des Conseils de guerre est à son tour mise on cause. I C'est une anomalie dans un Etait constitutionnel moderne et il sera du devoir des partis libéraux de s'occuper de cette question. La «Germania», organe du Centre, est aussi mécontente. A son avis l'acquittement en droit comme en fait n'est pas fondé. La «Morgen Post» écrit : Nous déplorons cette victoire de l'esprit militariste. C est un I mal qui frappe tout le pays et aussi d'armée.La presse conservatrice par contre se félicite toujours aussi longuement et insiste surtout sur l'acquittement, qui était beaucoup moins prévu, du lieutenant von Forstner. Angleterre Le « Qatholic Dir^ectory » pour 1914 La grande librairie Burns and Oates vient ! de publier le « Catholic Directery » pour 1914. Cet excellent Annuaire, que rédige avec tant de soin et jle talent, Mgr Jackman, secrétaire; 1 de l'archevêché de Westminster, contient, 1 comme de coutume, une foule de précieux 1 renseignements. H est d'une grande utilité aux catholiques qui se rendent en Angleterre. Il renseigne sur les localités où se trouvent des églises catholiques, sur les heures des cf-' fices, etc.... Il n'est pas moins précieux en raison des ' chiffres statistique qu'il fournit et qui per-1 mettent de juger des progrès que le catholicisme a faits dans la Grande-Bretagne pendant l'année 1913. (L'Irlande n'est pas incluse dans l'Annuaire par MM. Burns et Oates). En ce qui concerne l'épisoopat, il n'a pas ■ varié depuis l'année dernière: l'Angleterre contient 3 provinces ecclésiastiques ; l'Ecosse, ! 2. Il y a pour la Grande-Bretagne 5 archevêques, 17 évêques suffragants et 5 auxiliaires.Le nombre des lieux consacrés au culte s'é- • lève à 2,264, pour les deux royaumes, ce qui • atteste l'ouverture de 82 sanctuaires nouveaux depuis l'année dernière (42 en Angie- ■ terre, 40 en Ecosse). La Grande-Bretagne compte 4,449 prêtres, soit 48 de plus que l'an dernier. Sur ce nom- ■ bre 2,871 appartiennent au clergé séculier, et ■ 1,578 au clergé régulier. Beauooup d'entre ces derniers sont des exilés français, la plupart Bénédictins et Jésuites. L'Annuaire contient un reoensement très compJet et très détai'Jlé des catholiques dans ■ les diverses parties de l'empire britannique. ■ Le total dans l'empire tout entier s'élève à 13,386,565. Le nombre des abjurations et des conversions a été très satisfaisant. On pourrait citer tel prêtre qui a déjà reçu plus de 100 personnes dans le sein de l'Eglise catholique. Russie L'emprunt des chemins de fer Saint-Pétecrsbourg, 10 janvier. — Le Conseil des ministres, sous la présidence de M. Kokovtzoff, a fixé à 826 maillions de roubles le montant de l'emprunt auquel les principales compagnies de chemins de fer doivent recourir.Le_ Conseil estime désirable que ces compagnies émettent à l'avenir leurs emprunte obligation garantis par le gouvernement, non : pas d'une façon indépendante les uns des autres ce qui, en raison de la concurrence, exerce une influence défavorable sur les condition? de l'emprunt, mais sous forme d'emprunt communs à toute une série de compagnies. Les obligations à émettre auront toutes une seule et même forme extérieure avec la raêmû date d'échéance des coupons, les mêmes délais d'amortissement et une numérotation commune. Espagne Bilan de la banque d'Espagne en pesetas Madrid, 10 janvier 1914. Or 481.284.704 en plus 1.311.851 Argent _ 714.730.144 en moins 914.65! Correspondants à l'étranger 195.145.782 en moins 641.827 Escompte et prêts 784.262.338 en moins 4.779.97" Dette amortissable 704.120.438 en moins 2.839.832 Billets en circulation 1.946 363.960 en plus 12.110.300 Comptes du Trésor 484.098.463 en moins 7.035.118 Comptes et bans du Trésor, réserves des contributions 52.197.104 en moins 10.003.483 Dividendes intérêts et autres obligations 141.817.428 en moins 6.140.028 Actions de la banque du Maroc s. ehamgem. DUigane LA REPRISE DES TRAVAUX PARLEMENTAIRES La situation politique Sofia, 10 janvier. — Les vacances de la j Noël orthodoxe étant terminées le Sobranié < a repris aujourd'hui ses séances. ! M. Radoslavoff a lu l'ukase royail relatif à ' la formation du Cabinet. Les orateurs de l'opposition ont demandé < au gouvernement de faire son exposé sur la j politique intérieure et extérieure et ensuite < de demander un vote de confiance. Les socialistes ont demandé que le ministre de la Guerre soit pris au sein du Parlement. Après de longs débats le Sobranié s'est ajourné à lundi pour entendre la déclaration ministérielle. Turquie Pour la flotte i Constantinople, 10 janvier. — Reouf Bey l et 32 officiers destinés à commander l'équi- s page du super-dreadnought «Sultan Osman» * sont partis pour l'Angleterre. € Constantinople, 10 janvier. — Le Sultan a '■ donné pour la flotte une somme de 2.000 li- c vres turques. Norvège Le projet de budget j, Christiania, 10 janvier.— Le budget norvé- v gien pour 1914-191 "> a été approuvé par le 1 Roi et sera déposé au Storthing lundi. Les dépenses ordinaires s'édèvent à couronnes 154.900.000 ; les dépenses extraordinaires à couronnes 15.081.000. g Les revenus fixes atteignent la môme som- a me que les dépenses ordinaires. Celles-ci sont c an augmentation de 12.880.000 oouronnes dont un million pour l'armée et 70.000 cou- h ix>nnés pour la marine. Les dépenses extraor-1 inaires comprennent une somme de couronnes 11.611.000 destinées à la construction de chemins de fer et oouronnes 840.000 pour la xmstruction de sanatoria. d Dans les dépenses extraordinaires eouron- v ies 1.750.000 seront remboursés par le der- a lier emprunt public et 1 ereste par le surplus ri lu budget de 1912-1913 qui est d'environ 8 d< nûlions. n Japon d Révolutionnaires arrêtés à Formose q Tolcio, 18 décembre, — Le gouvernement p aponais de Formose vient de faire arrêter .84 habitants de ce pays accusés d'être des évolutionnaires. Parmi eux figurent 4 chefs [ui ont été condamnés à mort et les autres a i des peines variant entre 15 et 6 ans de a ïrieoiL i bruxelles Le premier bal de la Cour Le premier bal de la cour qui a eu lieu samedi soir a été des plus brillants. On avait lancé, trois mille invitations aux notabilité» des mondes de la politique, des sciences, de* lettres, des arts, de l'industrie, du commeroej aux officiers supérieurs de la garde civiqui et de l'armée. Assez bien cl curieux stationnant dans 1* pluie aux environs du palais où le servie* d'ordre était assuré par des gendarmes, de# guides et des agents do police en grande tenue.Dans les salons, dès le début, ce fut 1j cohuc, et dans la féerie des lumières, la splendeur des toilettes, l'éclat miroitant des broderies d'or, les pierreries scintillant aux parures féminines, le ooup d'œil était prestigieux.La fête s'est déroulée suivant le protocols immuable ,Aui en règle les détails. Vers 8 heures et demie le Roi et la Reine ont fait leur entrée dans le « Salon bleu », où a été tenu « le cercle diplomatique ». Leurs Majestés étaient précédées du comte Jean do Mérode, grand maréchal de la cour, et des dignitaires. Tous les envoyés extraordinaires et ministres plénipotentiaires étaient là conduits par le représentant du Saint-Siège, Monseigneur Tacci Porcelli . Le nonce s'est retiré sitôt le « cercle » terminé. Leurs Majestés se sont entretenues avec les diplomates, et aussi avec les ministres et les personnalités de marque qui ont accès ail a Salon bleu ». Puis les souverains se sont rendus dans le « Salon de présentation ». Ces formalités protocolaires terminées, lej souverains ont fait leur apparition dans le sallx: de bal aux accents solennels de le « Marche de Cobourg ». Le Roi et la Reine ont pris place sur l'estrade entouré^ dee membres du corps diplomatique, des ministre* d'Etat, des ministres à portefeuille et des dignitaires du Palais. Le chef de l'Etat portait le grand uniforme de lieutenant général ; le Reine, toute gracieuse et d'une humeur souriante, était habillée de soie souple b\anch# lamée arbent • corsage et haut de jupe en tuide et fine dentelle d'argent incrustée de brillants et de perles. Cette toilette était ar-tistement rehausée par un manteau de cour en tulle rubis doublé d'or et constellé de brillants et de broderies d'argent. Auprès de Leurs Majestés se tenait aussi S. A. S. la duchesse d'Arenberg dont la joli* robe toute blanche était ruisselante de diamants et de perles. Le bal a commenc . aussitôt. * Il a été interrompu 'par les deux exode» traditionnels. Vers 10 heures et demie, Leur» Majestés entourées des dignitaires et suivie» des personnages de distinction, se sont rendues au petit buffet dressé dans la serre et tout orné de tulipes roses. Le séjour au petit buffet- a été très court. Le cortège s'est re-formé dans le même ordre protocolaire pouf revenir dans la salle de bal et les danses ont repris jusqu'au moment où Leurs Majesté! se sont rendues, avec le même cérémonial, aux grands buffets dressés dans la salle d» marbre et fleuris de bégonias « Gloire de Lorraine ». Le Roi, la Reine, le6 pciaonne» de leur suite ont soupé, puis les grands buffets ont été accessibles aux invités qui s'y attardèrent davantage. Entretemps les Souverains traversaient encore les salons et il était plus de minuit lorsqu'ils se retirèrent. Le procès tie la princesse Louise Il semble que l'on ait montré un peu trop d'optimisme en annonçant récemment que toutes les difficultés pendantes entre l'Etat et la princesse Louise étaient aplanies et qu» l'on pouvait considérer ce différend oomm» réglé, écrit-on au « Bien Public. » Pour qu» le gouvernement puisse négooier avec la princesse, il faut Tacoord de tous les créanciers. Les_ avocats de la princesse s'efforcent d'obtenir cette entente mais leur tâche est. asse» ingrate étant donné le nombre des intéres-» ses. Il n'y a pas moins de soixante créancier» en effet, qui ont fait opposition entre le» m; ns de l'Etat. Si les avocats ne parviennent pas à obtenir une entente à l'amiable, il faudra recourir nécessairement à l'intervention judiciaire pour décider les créanciers rétifs à lever leur opposition. Certains de ceux-ci se montrent peu enclins, dit-on, à la concilia» tion. Mais les avocats de la princesse se disent néanmoins pleins de confiance dans le résultai cle leur démarche. Souhaitons avec eux que ce pénible différend soit liquidé promptement grâce à l'acv-?ord de toutes les parties. Au bsrreau Le tableau des avocate exerçant près Iq xnir _d'appel de Bruxelles, pour l'année ju-^ iiciaire 1913-1914, va être incessamment dis^ !ribué; Y figurent 750 avocats inscrits et 168 stagiaires, soit une augmentation de 19 sui> 'exercice écoulé, qui comptait 737 inscrits et L63 stagiaires. Il y a, en outre, douze avocats de oassation. Le doyen de l'ordre est Me Adnet, qui H* çure au tableau depuis le 14 août 1857; nivent immédiatement, Mes Joris ov Bam >ier, qui prêtèrent serment en 1858, et De ïeyn et De Meren, avocats depuis 1859 Les plus anciens membres du barreau d» lassa tion sont Mes Charles Woeste et Edmonq ?icard, qui furent reçus avocats, le premier n 1858 et le second en 1860, interieur ^ Une nouvelle intercommunale cïes eaux ne nouvelle intercommunale des eau* ient d'être créée: vingt communes de la ■an lieue de Liège se soqt associées avec k* ■rovince pour amener chez elles les eaux d«a ouroes du Néblon, affluent de l'Ourthe. le ravail à réaliser est très important car is* aux qu'il s'agit de capter sont situées à 45 ilomètres de la ville de Liège. On évalue D» épense à cinq ou six millions. Nos sénateurs La santé du baron de Gieyx sénateur catho^ que pour Namur, s'est légèrement amélioi ?e : toutefois son état continue d'inspirer ives inquiétudes. M. de Giey^ qui est né en| 560; est sénateur depuis 1910. Heureux mortel ! Le citoyen Juleu Destrée a demandé un coni é do quinze joiu* au tribunal de Bruxeîle»,, annoncé lundi M. le président de la 2» \ ambre. C est en Suisse que le céîèbre défenseur ds i veuve et de l'orphelin va villégiaturer. Heureux mortel l Chez les députés socialistes. Depuis quelque temps, on faisait cireuâer-ans Ja presse et au Parlement, un bruit 3i*tu duquel M. Terwagne, député d'Anvers, a an donnerait son arrondissement pour cou-*' r les chances d'une nouvelle candidaturf [ins 'le pays wallon, soit à Liège ou à Na-ur.Ces bruits, eont sans fondement ; le député AnverSj dans une protestation qu'il a cent» n Conseil générail du Parti ouvrier, a déclar» ne ces bruits étaient tendancieux et qu'il n* mva.it être question, d'un fait de l'espèce. La remise des colis express à domicile. Les grandes viSles prennent une extenaio» msidérable. La remise à domicile des •rivés par express subit de ce chef de» r»« ards sérieux, oatr si n'est p»» possible à ÏM

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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