La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 23 Mars. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mj8f/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE tl penny CIHQ CE'TIMM V- VUF CEMT Wp DIX CENTIME. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 - Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT j 1 mois. 3 sh. ; 3 moi*, 8 ab. ■^TaNNEE SAMEDI 23 MARS 1918 No. 82 LA GRANDE GUERRE ■ .La grande bataille d'équinoxe 1$ Allemands attaquent ! R^mKardement de la cote belge — jraordinaire activité de l'aviation sur le Lannique, ces derniers jours était de-un symptôme significatif. La grande Si l'ouest, claironnée depuis si longer l'Allemagne, vient enfin de débuter ,me il fallait s'y attendre, elle s est hée contre les Anglais qui sont, en ce i le principal ennemi des Centraux. live commencée par Hindenburg jeu. „ 2, mars — date caractéristique, car ii'p de l'équinoxe de printemps est grands qui ait jamais été entreprise ■ de cette guerre et probablement au le toutes les guerres qui ont dévasté le Elle couvre en effet un. front de près tre vingts kilomètres et met certaine-o présence un million d'hommes. Il as exagéré de dire qu'elle met le _ sort îgleterre, et avec lui, celui de la civili-dans la balance. „ tommuniqués du maréchal Haig disent nnemi commença son mouvement par lent bombardement entrepris à 1 aide explosifs et à gaz sur les positions es et les zones d'arrière de tout le front s entre la Scarpe (Douai-Arras) et le ge de Vendeuil, au sud de St-Quentin c'est-à-dire sur toute la moitié sud du iritannique. Ce bombardement, confor-it aux précédents les plus récents, fut de façon à lui conserver un certain ca-e de surprise. Il ne dura en effet qu'un lis de trois heures. s 8 heures du matin, le commandement and déclancha une " puissante " attaque literie*sur tout le front compris entre 1ère Sensée, vers Croisilles (à sept kilo-s au sud de la Scarpe) jusqu'à l'Oise, le voisinage de La Fère (sud de St-Ouen-!n même temps des démonstrations hos-e produisirent sur un large front entre lal de La Bassée et le secteur d'Ypres. j'attaque fut pressée pendant toute la ée avec la plus grande vigueur et la plus fe détermination ", en " larges masses " hena des combats "violents". Elle fut témement coûteuse " pour les Allemands, les pertes furent " exceptionnellement i". On a observé de " gros corps " de es de renfort s'avançant pendant la jour-trrière les lignes. Plusieurs divisions en-$ "spécialement entraînées pour cette te attaque ", ont déjà été identifiées ; paries se trouvent la grade impériale,colonne brale de l'armée prussienne. [résultat de la première journée de cette [tesque bataille s'établit comme suit. I part, apparemment, la ligne britanni-ji'a été brisée ou enfoncée. Sur certains Mon spécifiés, les Allemands ont réussi à ffles positions avancées (d'avant-postes) lt pu pénétrer dans les " positions de ba-|et sur ces points, comme il fallait le jir, les Anglais ont cédé temporairement lue terrain, en attendant que l'effet du (es réserves puisse se faire sentir. Les Al-nds sont du reste fort modestes. Leur nuniqué de jeudi soir dit simplement : tre Cambrai et La Fère nous avons péné-lans des portions de position anglaise." *>int, c'est tout. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, ibsence de M. Llovd George, a fait jeudi aux Communes au sujet des premières elles de l'offensive une déclaration des Encourageantes. » révélé tout d'abord le fait très important l'offensive allemande n'a surpris en au-jaçon le haut commandement. " Notre tiajor et le conseil de Versailles ont nagent examiné ce qui arriverait en cas J1ue, et je puis dire à la Chambre que attaque a été lancée dans la partie même ligne qui, d'après nos informations, se-adoptée par l'ennemi en cas d'offensive. 1 exactement trois jours, nous fûmes in-Cs au cabinet (de guerre) par le quartier-ral en France qu'il était arrivé à la con on définie qu'une attaque serait lancée. Personnalités responsables de nos effectifs toujours cru que si une telle attaque se Ulsa't nous serions à même d'y faire face, en de ce qui est arrivé ne nous donne, ce pays, aucune cause d'anxiété supplé-airp M. Bonar Law rappela en outre jWara à la Chambre qu'en cas d'offen-e parti à l'attaque gagnerait inévitable-un certain terrain, " et nos informations - moment ne nous amènent pas à suppo-r'en> en dehors de cela, ne s'est pro- Premières dépêches des correspondants crrfi sur la grande bataille sont évidem-^"fore vagues ; il est fort difficile de n,Jfren peu d'heures des nouvelles pro-ur>e étendue dp front égale à la dis tance de Bruxelles à Bruges. D'après les informations les plus concordantes,les "foyers" de la bataille furent Bullecourt, Lagnicourt et Noreuil (à l'ouest de Cambrai), la crête de St-Quentin, et les villages de Ronssoy et Har-gicourt, au sud du saillant de Cambrai. Aucune dépêche cependant ne signale aucune localité située derrière le front primitif. Et maintenant, quel est l'objectif allemand? Il faut noter qu'il n'est directement, ni Paris, ni Calais. On doit donc le considérer comme un assaut contre la puissance anglaise, comme un coup de force destiné à porter une atteinte sérieuse à la valeur combattante des solides armées britanniques, comme une bataille destructive. Si on veut lui chercher un but stratégique, on devrait lui assigner la zone Bapau-me-Péronne, et surtout Amiens, peut-être une tentative d'enveloppement des armées anglaises au nord de la Scarpe et de l'armée belge avec, comme conséquence finale, la conquête des ports de la Manche. Mais ces éventualités sont si lointaines devant les forces en présence qu'elles équivalent à aller chercher midi à quatorze heures. L'avis des correspondants anglais est plus modeste. D'après eux, la bataille constitue un développement du plan stratégique allemand du 30 novembre 1917 contre les lignes tenues par les Anglais après la première bataille de Cambrai ; elle couvre le même terrain, avec des limites intialement plus étendues. L'ennemi ferait l'assaut des deux ailes du saillant compris entre la Scarpe et l'extrémité sud de la crête de Flesquières, afin de couper tout le terrain compris entre ces deux points et qui comprend le bois d'Havrincourt et le Bois Velu, la ligne sud de Morchies et de Beaumetz, et une partie du pays valonné à l'est et au sud-est de Bapaume, que les Allemands durent abandonner dans la retraite de mars 1917 après les batailles de la Somme. Par un mouvement tournant rapide sur les deux ailes ils espéreraient capturer un grand nombre de prisonniers et un matériel important.Il est inutile de se dissimuler que la menace est sérieuse, les Allemands étant en force et disposant d'un très grand nombre de canons dont un certain nombre autrichiens. D'après certaines informations, le duel d'artillerie serait terrible, particulièrement autour des crêtes de St-Quentin. En outre, les Allemands auraient employé des tanks Mais les Alliés, bien préparés et solidement retranchés, sont de taille à leur opposer une résistance victorieuse. Il ne faut pas oublier qu'en fin de compte la guerre, dans sa phase présente, est une lutte de nerfs et de pouvoir de résistance. Si la grande offensive allemande échoue en faisant une nouvelle brèche aux réserves déjà minces des Centraux, la partie sera perdue pour eux dès que les Américains pourront jeter dans la balance le poids de leurs innombrables effectifs. Tout cela sans préjudice de développements immédiats qui pourraient sortir d'une bataille où Hindenburg, comme tout autre général, est exposé à commettre des fautes, dont le génie stratégique des Alliés pourrait profiter... L'attaque sur le front britannique a été accompagnée d'autres opérations qui jusqu'à présent conservent le caractère de démonstrations. Sur le front de Verdun, mercredi soir, les Allemands après un très violent bombardement prononcèrent une forte attaque entre le bois de Caurières et Bezonvaux ; la situation put être rétablie. En Lorarine aussi, à Nomé-ny, ils furent repoussés. Sur tout le front français l'ennemi a effec- ; tué des coups de main et intensifié son bombardement. Sur le front belge, bombardements au gaz. Jeudi matin, au point du jour, une flotille de torpilleurs allemands, probablement venue de Zeebrugge, bombarda Dunkerque et Bray-Du-nes et lança aussi quelques obus sur la côte ! belge près de La Panne. An son retour elle fut interceptée par cinq contre-torpilleurs an- i glais et français qui coulèrent probablement I quatre des corsaires. On recueillit des naufragés de deux torpilleurs allemands. Un des navires anglais fut mis hors de combat, mais put regagner sa base. Plus tard dans la journée les moniteurs anglais bombardèrent Osten-de, et l'aviation navale descendit cinq machines allemandes qui cherchaient à gêner le réglage du tir par les airs. Le président Wilson a publié une proclamation autorisant la saisie des navires hollandais se trouvant dans les ports américains ; aux Communes, Lord Robert Cecil a annoncé que le gouvernement hollandais avait été mis en demeure de consentir à la réquisition sans conditions.A Jassy, le ministère germanophile Marghi-loman, avec M. Arion comme ministre des Fi- Le cardinal Mercier proteste contre la spoliation des églises Amsterdam, 19 mars.— Le cardinal Mercier a adressé au clergé et aux catholiques belges une lettre protestant contre La réquisition des cloches des églises belges. Le courageux prélat défend aux fidèles d'apporter une aide quelle qu'elle soit aux Allemands dans l'accomplissement de cette tâche. Le gouvernement allemand se propose, paraît-Ll, de demander au Pape d'user de son influence pour mettre fin à l'activité antiallemande dé l'archevêque de Mali-nes.— Radio. o o Le fils de M. de Broqueville gravement blessé Le Roi le décore Suivant une dépêche du Central News, le fils de M. de Broqueville au cours des violentes attaques allemandes devant Oud-Stuyvekenskerke a été sérieusement blessé par un éclat de shrapnel. Il fut transporté à l'hôpital dans un état critique.Le Roi lui a rendu visite et l'a décoré. Reuter dit qu'il s'agit de M. André de Broqueville et que l'éclat de shrapnel l'a atteint en-dessous dé l'oreille gauche-o o Bruxelles condamné pour l'anti-aetivisme L'Echo belge dit que le baron Gapelle, directeur général des Affaires étrangères, dont nous avons annoncé l'arrestation, a été condamné à 15 années de prison par un tribunal allemand. On annonce que Bruxelles a été condamnée à deux millions et demi de francs d'amende pour les récentes démonstrations anti-activistes. 0—0 Hollandais et Belges On lit dans la Belgique de Leyde du 28 février : Un petit journal catholique (hollandais) Het Huisgezin vient de publier l'articulet suivant : Les Belges résidant dans notre pays rendent hommage aux officiers anglais qui viennent d'être internés ici. Le député socialiste Dr. Terwagne a pris la parole à cette occasion. Il remercia l'Angleterre d'une façon excessive et loua les Anglais outre mesure. Mais, il nous est toutefois permis d'exprimer l'espoir que les étrangers résidant ici seront aussi sobres que possible de pareilles démonstrations. On est étranger, on est notre hôte et on se trouve en pays neutre. Ceci impose des devoirs de courtoisie, qu'on ne doit pas négliger d'observer strictement. Que ce qu'on croit nécessaire de dire le soit donc plutôt en cercle privé . Je n'ai pas l'intention de défendre M. Terwagne, qui a parlé en cercle privé et qui est fort capable, je présume, d'assumer seul ce soin, ni de le juger, n'étant pas comme son confrère hollandais arbitre ès-courtoisie. Simplement je voudrais informer ce dernier que nous savons tous fort bien que nous nous trouvons en Hollande, obligés d'y penser que nous sommes chaque fois que nous allons au magasin, que nous soldons notre proprio, que nous voyons dans les gazettes indigènes des annonces dans ce goût "à louer à ménage tran quille — pas belge..." et que nous lisons dans le compte-rendu des discussions des Chambres ce que coûte l'entretien de nos réfugiés pauvres ou que nous entendons discuter gravement les raisons qui excusent la trahison de vils activistes. On nous rappelle assez souvent que nous ne sommes pas chez nous, et même que nous devons de la reconnaissance au pays d'asile. J'en tombe d'accord et de grand cœur, et sans réserve..., mais j'aimerais assez qu'on se fiât à notre mémoire, quant à cela. Ce sera certainement, l'avis de tant de nos hôtes de bonne famille et d'excellente éducation qui ont comblé nos œuvres de dons sans rien réclamer en retour et de soixante-quinze mille Hollandais qui partagent encore en Belgique, sans se l'entendre reprocher, les produits du sol, raréfiés. En Belgique et en France, pour ma part, je n'ai jamais entendu dire : " Vous êtes chez moi Monsieur " que comme début d'une formule très urbaine se terminant ainsi : " Veuillez donc passer le premier ! ". nances et quelques autres comparses pro-bo-ches, a prêté serment le 19 mars. On s'attend maintenant à une prompte conclusion de la " paix " entre la Roumanie et les Centraux. Les révélations du prince Lichnowsky ennuient l'Allemagne L'ancien ambassadeur à Londres mis à pied Les révélations du prince Lichnowski, publiées par le Politiken et le Times (voir Métropole du 17 mars) ont mis l'Allemagne dans un mauvais pas. i Herr von Payer, vice-chancelier, a fait à leur sujet, au Reichstag, des déclara-1 tions qui ne tromperont personne. Il a insisté surtout sur le fait que la politique de rapprochement anglo-allemand que poursuivait l'ancien ambassadeur à Londres ayant échoué, celui-ci en conçut une mauvaise humeur qu'il traduisit à son retour en Allemagne et qui fut exaspérée par les attaques de la presse. Il reproche aussi au prince Lichnowski d'avoir eu pour amis les plus grands ennemis de l'Allemagne. Concernant les événements des derniers mois avant la guerre, le vice-chancelier dit que l'ancien ambassadeur n'en avait pas connaissance et qu'il fut apparemment mal informé par un tiers, que les opinions du prince viennent de ce qu'il surestimait les services qu'il avait rendus. Le fait qu'il n'attacha aucune importance à l'assassinat du prince héritier d'Autriche montre que le prince n'avait pas une vue claire des conséquences. Le vice-chancelier caractérise de faus-' ses les assertions de Lichnowsky concer-! nant le général von Moltke réclamant la i guerre au Conseil de la Couronne du 5 juin 1914 et la dépêche du protocole autrichien sur le conseil au comte Mens-dorf (ambassadeur autrichien à Londres) contenant exi post-soriptum qu'il n'y aurait pas grand mal si une guerre avec la Russie en sortait. Il nia aussi la déclaration du comte de Pourtalès, ambassadeur allemand en ' Russie, disant que celle-ci, en aucune ! circonstance, ne bougerait. Il est faux aussi que le gouvernement allemand rejeta les propositions anglaises de médiation (voilà cependant une chose que, certes, Lichnowski doit connaître). La question de poursuites pour haute trahison fut examinée par le ministre de la Justioe. Mais le prince ayant offert sa démission, il ne pouvait plus être question de poursuites. Il lui a été interdit d'écrire dans les journaux. Le Vorwaerts dit au sujet du mémorandum du prince Linowsky : "Il peut ai-dter le peuple allemand à penser plus calmement et plus intelligemment de l'Angleterre. L'homme qui fut envoyé en Angleterre pour surveiller la politique anglaise, nous en informer et garder le contact, en a donné un brillant témoignage. Le mérite de cette politique ne va pa-jusqu'à nous faire désirer d'être battus pas l'Angleterre (nous savons trop ce que nous avons à attendre d'une Angleterre victorieuse après quatre ans de guerre), mais certainement, il ébranlera l'idée que l'Allemagne ne peut continuer d'exister que sur les ruines de l'empire mondial britannique." — Reuter. o o Le Pape et les raids aériens Rome, 21 mars. — L'/dea Nazionale apprend de Berne que le Pape a donné des instructions au nonce du Vatican à Vienne en vue de s'informer auprès de l'empereur d'Autriche s'il veut prendre l'initiative d'un accord suivant lequel les puissances belligérantes s'abstiendraient de bombarder les villes ouvertes situées loin de la zone des opérations. — Exchange. o o Nouvelles mesures restrictives Au cours de la dernière séance de la Chambre des Communes, Sir Albert Stanley, président du Board of Trade, a donné communication des mesures suivantes qui entreront en vigueur incessamment. Les théâtres, music halls, cinémas, et tous lieux de divertissement devront être fermés à 10 h. 30 (non à 9 h. 30 comme ^1 avait été proposé).Aucun repas chaud ne pourra être servi ou préparé dans les restaurants après 9 h. 30 du soir. Les lumières devront y être éteintes à 10 heures. Les étalages ne pourront plus être éclairés. La consommation du gaz et de l'électricité sera réduite d'un sixième. Il est probable que pour l'hiver prochain le charbon sera rationné. Des mesures restrictives seront également appliquées à la circulation des chemins de fer et on prévoit la suppression d'un certain nombre de trains. Contre l'activisme Une adresse des notaires belges en Angleterre Les notaires belges en Angleterre ont adressé au Roi l'adresse suivante : Sire, Le notaires flamands et wallons, étroitement unis et temporairement en Angleterre, tiennent respectueusement à exprimer à Votre Majesté l'indignation que leur inspirent les tentatives criminelles de division nationale perpétrées dans la Patrie envahie. Alors que tout y est meurtri et violé, le notariat belge se serre indéfectiblement autour de Votre Majesté et de son gouvernement. Unanimement, il ne connaît que son serment de fidélité. Acclamant le courage indomptable de l'armée, la résistance opiniâtre du peuple et de toutes les autorités légalement constituées, il salue très bas l'attitude des magistrats. Le notariat belge se solidarise avec tous les serviteurs et tous les défenseurs du Droit et affirme avec eux que l'occupation allemande de la Patrie est un fait constitu-tionnellement et internationalement interdit ; que la liberté vinculée est destructive de la validité de toutes les transactions ; que tout t ce qui a été accompli par l'envahisseur ou sous sa pression est sujet à nullité et à dommages-intérêts.Il a la conviction profonde que la paix ne s accomplira pas, sans que le droit commun ne soit appliqué à toutes les violations, dues non pas à une guerre, juridiquement impossible, mais à un brigandage industriel et commercial, organisé en vue du despotisme et de la ruine économique. Il forme le vœu qu'aucune mainmise quelconque ne soit exercée sur les biens et les droits de la Patrie, ni sur cette terre d'Afrique arrosée du sang belge avec tant d'éclat et de gloire. C'est dans ces espoirs-là que les notaires belges renouvellent l'assurance de leur inaltérable dévouement à Votre Majesté, qui symbolise si honnêtement le Droit, l'Honneur et les Vertus les plus hautes de la nation.Ils ont l'honneur, Sire, de se dire de Votre Majesté, les très humbles et très fidèles serviteurs.Pour la Fédération des notaires en Angleterre : Le secrétaire : Le Président VAN EECKE. BUTAYE. Réponse du Roi S. M. le Roi a répandu : CABINET DU ROI Grand Quartier Général de l'armée belge, le 7 mars 1918. Monsieur le Président, Le Roi a reçu l'adresse que vous Lui avez fait parvenir au nom de la Fédération des notaires belges en Angleterre. Les sentiments d'union nationale et de fidèle loyalisme qui ont inspiré cette protestation patriotique ont vivement touché Sa Majesté. Je suis chargé de vous en exprimer Ses sincères remerciements et de vous prier de remercier chaleureusement en Son nom, tous les membres de votre association dont vous avez été l'interprète. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération la plus distinguée.Le chef du Cabinet du Roi : (s.) Cte FR. DE JEHAY. Monsieur Butaye, Président de la Fédération des notaires belges en Angleterre, Royal Courts of Justice, London. o o ■□■□■□■□■□■□■□I EN VOUS ABONNANT JOIGNEZ LE MONTANT de l'abonnement, afin de nous éviter l'obligation de vous le réclamer et la double et inutile dépense de part et d'autre. Vous savez, en effet, que la poste anglaise n'encaisse pas tes abonnements. ABONNEZ-VOUS POUR SIX MOIS OU POUR UN AN DE PREFERENCE, afin de nous éviter, à nous, le rappel de l'échéance, à vous, la corvée et la dépense répétée de l'envoi d'un bon-poste chaque mois. Si nous attirons l'attention de nos abonnés sur ces petits détails, c'est, outre pour éviter comme à eux un travail et des dépenses inutiles, pour tâcher aussi d'introduire dans nos habitudes un peu de sens pratique. □■□■□■□■□■□■pgB

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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