La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 16 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g79j/
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The Wewspaper T<or beijians LA MÉTROPOLE ONE PENItP •bo3î: 0H!« CEBTîaar "laudes VHP CHS™ iriisiT ^ dix curra» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ; 43, Ghancery Lanc, W.C.2 —- - Téléphone ; Holbori* 212. [ 3 mois g sh. Abonnements : j 6 mois 17 sh. I 1 an 32 sh4 2ô"u ANNEE DIMANCHE 16 ET LUNDI 17 JUIN 1918 No. 167-168 LA GRANDE GUERRE Et aorès ? Ile quatrième arrêt allemand! I Le oremier raid américain en Allemagne A Samedi midi. Pour la quatrième fois cette année, Foch a nêté l'avance allemande sans qu'elle ait ob-,nu un résultat décisif. La situation est sta-jisée et dans la journée d'hier il n'y a même «sur tout le front d'attaque aucune action 'infanterie. Tout ce que l'ennemi peut ins-rire sur son tableau c'est, en regard de gains t territoire qui ne lui rapportent rien et ne le approchent nullement de la paix qu'il désire et (ont il a le plus grand besoin — un nombre !e pertes réellement prodigieux. Hindenburg voulait Amiens : il n'a pas Imiens ; puis il essaya de prendre Ypres, mais fpres est toujours à nous ; la troisième fois I tenta d'arriver à Château-Thierry, mais il st retenu à ses postes ; l'a quatrième fois il iorta son désir sur Compiègne, cet autre bas-ion de Paris, mais il en est plus loin que l'aucun autre de ses objectifs. Tel est le plus jair bilan de près de trois mois de batailles ù l'armée et la nation allemandes ont donné (meilleur d'elles-mêmes. Nous avons dit hier comment les contre-at-iques françaises d'abord sur la gauche de-»nt Méry, puis au centre devant Antheuil, mis à la droite sur la Matz, enfin sur la lisière le la forêt de Villers-Cotterets, avaient imposé iux troupes de von Hutier des sacrifices si ourds qu'on sentait leur lassitude. C'était n effet le dernier stade de la bataille. II y eut encore quelques sursauts dans la mit de jeudi à vendredi. Au centre du front le Compiègne, les Français firent quelques rogrès près de la Ferme des Loges et les lllemands tentèrent une dernière attaque, out à fait vaine, dans la région d'Antheuil. «s patrouilles françaises furent actives et fient des prisonniers dans le secteur de Bus-iares. Puis le canon se mit à tonner, surtout ur la forêt de Cotterets, où les Allemands veu. ;nt sans doute détruire l'écran qui abrite la tsistance de Foch (opération qui prendra un tmps infini) et entre la forêt et Château-Thierry, où se prépare sans doute déjà le pro-hain assaut. Dans la journée de vendredi, ce fut, par rap-ort aux événements héroïques du début de la semaine, le calme plat. Les fantassins purent mfin se reposer et laisser entièrement la pa-ole aux artilleurs. Et les communiqués se remettent à attirer l'attention d'autres parties lu front que celles qui sont le théâtre des Jrandes attaques ; il y eut des coups de main iGrivesnes, à l'ouest de Reims, en Champagne; le canon tonna dans le bois d'Hangard sud-est d'Amiens). Les Français ajoutent ieuf canons, dont sept de gros calibre, et qua-ante mitrailleuses à leurs captures de la se-naine.Il est fort intéressant de noter que la leçon 'rincipale de la bataille c'est la plus grande rapidité avec laquelle s'est effectuée sa stabilisation. Dans les offensives de la Somme (en Mrs) et de l'Aisne (en mai) il fallut à Foch TO d'une semaine pour construire sa barrière, -ette fois, l'opération n'a demandé que quart jours. Von Hutier attaqua dimanche, mer-fedi soir il était pratiquement arrêté ; le mê-jour, probablement à la suite de cet ar-M, il étendit son offensive au sud de l'Aisne *rs Villers-Cotterets, mais ici il ne put pous-er que jusqu'à la lisière de la forêt et fut »ntenu au bout d'un seul jour. Ce résultat ^entièrement dû à la rapidité de l'interven-lon des contre-attaques françaises ; il montre Foch, solidement appuvé sur Paris, est Jut à fait libre de ses mouvements et que ""mense machine qu'il contrôle fonctionne la perfection. C'est une grande assurance K^r l'issue des événements à venir. Ce qu'il faut aussi noter, c'est le terrain [""ins étendu que les Français ont dû céder et ' Prix beaucoup plus élevé que les Allemands lnt dû payer pour l'atteindre. On peut être Wrtain que l'offensive de von Hutier entre 'ontdidier et Noyon a coûté aux Allemands Ju moins aussi cher, sinon plus cher, que l'pf-fflsive de l'Aisne et même peut-être que l'of-tnsive de la Somme. Le haut commandement l'wiand ne saurait rester indifférent à cette '"sidération. Il doit admettre que si cette progression continue, il aboutira à des résul-ats qui ne seront plus acceptés par l'opinion ss[manique quelque complaisante qu'elle lll|sse être et quelque facilement qu'on puisse ® tromper. ^ais nous n'en sommes sans doute pas en-'à. L'avance allemande, pour faible IMIe soit, a en effet rapproché l'ennemi de ar|s et la noble capitale française exerce sur ^Barbares une attraction si considérable J us n'hésiteront pas à risquer le tout pour , tout afin d'arriver au moins à la démolir ®ups de canon. 1 faut savoir reconnaître que, malgré endue de leurs pertes, les réserves dont disposent les Allemands sont encore suffisantes pour leur assurer, pendant deux mois, as-sure-t-on, un avantage numérique dont ils entendent certainement profiter. Ils peuvent à tout moment entreprendre contre un de leurs trois grands objectifs, Paris, Amiens, Abber-ville, ou Calais-Boulogne, une offensive plus considérable même que celle du 21 mars. La progression de leurs opérations depuis trois mois marque une diminution de puissance pour ce qui concerne l'étendue du front attaqué, mais cette diminution peut s'arrêter et même faire place à une nouvelle augmentation.D'autre part, si les Allemands sont encore capables de nous surprendre, grâce à cette préparation de l'attaque loin derrière le front de combat inventée par les Anglais et appliquée pour la première fois par eux dans la bataille de Cambrai, l'étendue du front où semblable surprise serait possible a diminué. Amiens, Paris et la côte paraissant solidement couverts. Faut-il s'attendre à une nouvelle attaque contre Verdun? Qui pourrait le dire! Ce que nous savons, c'est que Foch est capable de faire face à toute éventualité et surtout... que les Américains arrivent ! Dans la nuit de jeudi l'aviation américaine agissant comme unité indépendante a entrepris son premier raid en Allemagne. Elle a bombardé " avec de bons effets ", la gare de Dommary-Baroncourt, au nord-ouest de Metz. Cette date du 13 juin 1918 vaut d'être notée — en vue de l'offensive aérienne américaine de 1919. Jeudi, l'aviation britannique a détruit dix aéroplanes hostiles (avec un ballon), en a forcé deux autres à la descente, et a lancé 9 tonnes de bombes, dont quelques-unes sur le môle de Zeebrugge. Entre le 10 et le 12 l'aviation navale anglaise a de nouveau bombardé Bruges (bassins et usines de La Brugeoise), Os-tende (bassin de la marine et gare maritime) et Zeebrugge (môle et hangars). Les Français ont abattu cinq aéros, deux captifs, forcé sept machines à la descente et lancé 19 tonnes d'explosifs. Les Autrichiens ont attaqué jeudi matin les Italiens des deux côtés de la route du Col de Tonale, entre l'Italie et le Tyrol. Cette attaque fut brisée avec fortes pertes pour l'ennemi.Le général Guillaumet, commandant l'armée d'Orient, a été nommé gouverneur militaire de Paris. o o Le "grand protecteur" de la Belgique Rome, 14 juin.— Le journal Osserva-tore romano (organe officieux du Vatican) publie une lettre du cardinal Mercier dans laquelle il exprime au Pape sa reconnaissance pour avoir protégé les cloches et les orgues des églises belges. La lettre conclut en disant que le Pape sera toujours reconnu par le peuple belge comme son grand protecteur.—- Exchange.o o M. Caillaux veut gagner du temps Paris, 14 juin.— Des amis politiques de M. Caillaux s'étant plaint des longueurs de l'enquête préliminaire du capitaine Bouchardon, le Figaro de ce jour déclare que M. Caillaux Lui-même est responsable de ce retard1. "Au début, dit le journal, il fit une déposition longu1 et subtile que le capitaine Bouchardon ne voulut pas interrompre. Des questions lui ayant été posées, M. Caillaux adopta des méthodes dilatoires et demanda toujours le temps de réfléchir. C'est ainsi que le magistrat instructeur n'est jamais parvenu à obtenir des explications au sujet de certain carnet dont le contenu serait extrêmement curieux." Faisant observer que s'il le désire, M. Caillaux peut considérablement réduire la longueur de l'enquête, le Figaro affirme qu'il existe une tentative ayant pour but de créer un© agitation politique autour de la personne de M. Caillaux, mais il ne croit pas à son succès. O o — 200.000.000 de dollars ont été votés par le Congrès américain pour les munitions du général Pershing. Au front belge Un coup de main brillamment exécuté Front belge, 12 juin 1918 : Dans ces derniers temps, les patrouilles belges ont manifesté une grande activité en différentes parties du front et capturé plusieurs prisonniers. En revanche, de multiples tentatives allemandes ont été invariablement repoussées. Le 10 juin, après une préparation d'artillerie d'une précision remarquable, un parti belge réussissait brillamment un raid au nord de Dixmude. Dans la nuit du 10 au 11, un coup de main plus important fut exécuté du côté de Asschoop. Un détachement de chasseurs, sous les ordres des lieutenants Galichet et Decarpentrie et des sous-lieutenants Viseur et Matheys, fit brusquement irruption dans le poste allemand de Kloostermolen, après l'avoir tourné par une habile manœuvre. Un officier et une poignée d'ennemi tentèrent en vain d'opposer une résistance aux assaillants. Ceux-ci leur tombèrent dessus avec une fougue irrésistible et, à coups de poignard ou de pistolet, expédièrent dans l'autre monde les récalcitrants. Les chasseurs regagnèrent leurs lignes en ramenant 3 mitrailleuses et 45 prisonniers. L'officier allemand, chef du poste, et une vingtaine de ses hommes avaient été tués. L'opération entière, menée avec un exceptionnel brio, n'avait duré que vingt minutes. o o "Il faut aider la Russie", a dit M. Jules Destrée, en passant au Japon M. Destrée, le leader socialiste belge, ancien ministre de Belgique en Russie, a donné ces jours derniers à Tokio une conférence publique sur la situation actuelle en Russie. Il a déclaré que les Bolchevistes avaient clairement prouvé qu'ils étaient les instruments de l'Allemagne et qu'on ne pouvait, par conséquent, au point de vue socialiste, faire aucun fond sur ce parti qui asservit peu à peu à l'impérialisme prussien la Russie et la Sibérie. M. Destrée en a conclu que les Alliés ont le devoir d'organiser immédiatement une expédition militaire afin de ve.iir en aide à la Russie- "Tout retard, a-t-il dit, serait un cri-me.o • Le Gouverneur général du Congo belge à Capetown Capetown, 12 juin.— Sir Frédéric De Waal, administrateur dé la. province du Cap, offrit aujourd'hui un banquet en l'honneur du gouverneur général du Congo belge, du vice-gouverneur général du Katanga et de leur suite. Il y eut à cette occasion une assemblée extrêmement choisie qui fut marquée de la plus grande cordialité. 11 y eut des discours appuyant sur la restauration certaine d'e la Belgique, qui constitue aussi un des désirs les plus profonds de l'Afrique du sud- L'administrateur rendit un hommage élevé à S- M. le roi des Belges et dit : "De nombreuses parties du monde, y compris des neutres, se mirent à trembler lorsque le matamore allemand se mit à sortir; déjà à ce moment, les églises hollandaises prêchaient, dans l'Afrique du sud, la paix avec l'incarnation du diable. Pourquoi ferions-nous la paix avec ces démons', alors que nous savons fort bien que dans vingt ans les peuples se trouveraient encore écrasés sous les mêmes talons?"—Reuter. 0—0 A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal. L'attitude de la presse belge Une mise au point M. Edmond Patris, vice-président de l'Association de la Presse belge, président de la Caisse de retraite des journalistes belges, consacre, dans les Nouvelles, de La Haye (3 juin 1918), un intéressant article à la renaissance de la presse belge. M. Patris, que ses titres et fonc tions placent admirablement pour être bien informé au sujet de l'attitude de ses confrères restés en terre envahie, rencontre d'inexactes allégations et en fait justice en ces termes : Ce n'est ni " la suppression de la distribution de l'énergie électrique " à Liège, ni " les progrès de l'invasion " qui obligèrnet les journaux de Bruxelles et de la province " à fermer leurs bureaux et ateliers, sauf deux ou trois exceptions ". Non ! Les raisons de cet arrêt subit de l'activité de la presse belge toute entière, au fur et à mesure de l'invasion, furent d'une nature si haute, d'une noblesse et d'un patriotisme si élevés, qu'il constituera l'éternel honneur des journaux et des journalistes de notre pays ! A la vérité, tous les journaux, successivement, cessèrent de paraître à l'instant même où l'apparition des hordes allemandes s'annonça.Spontanément, d'un geste unanime- — et sans que pour cela il y ait eu le moindre concert préalable — tous bloquèrent leurs machines et mirent la clef sous la porte. C'est ainsi que, à Arlon d'abord, puis à Liège, à Verviers, à Bruxelles, à Charleroi, à Mons, à Tournai, à Anvers, à Gand, à Bruges, à Ostende enfin, les journaux, quels qu'ils fussent, hebdomadaires ou quotidiens, cessèrent de paraître. Ce sera, je le répète, l'éternel honneur des journalistes belges et des directeurs de nos journaux d'avoir ainsi, d'un même geste, signifié à l'ennemi que, jamais, ils ne se mettraient sous son joug! Ainsi, devant l'ennemi parjure, les organes de toutes les opinions politiques, philosophiques ou religieuses réalisèrent spontanément, sans concert préalable, l'union sacrée de tous les gens de cœur et d'honneur dressés contre la force înise au service de l'iniquité. Le fait est connu, mais n'a pas, peu.-être, été apprécié comme il le méritait-M. Patris a bien fait de le rappeler et de le préciser. o o "Stella Belgica,, Amsterdam, 14 juin.— Dans une communication au Handelsblad, M. Charles Haeck, de la société royale d'astronomie de Bruxelles, qui réside en ce moment en Hollande, dit que les astronomes belges résidant dans ce pays ont suggéré l'idée que la nouvelle étoile découverte par M. Félix de Roy dans l'Aigle porterait le nom de "Stella Belgioa" ou "Stella Alberta".— Reuter. o o Ils se sont trompés Le correspondant de Berne du journal Agenzia Libéra de Berne apprend de Berlin que, dans les milieux militaires de cette viille, alors que l'on y haussait jadis les épaules à l'idée que les Américains parviendraient à transporter plus de 300.000 hommes en France avant la fin de 1918, on se rend compte maintenant qu'avant la fin de l'année deux millions d'Américains se trouver >nt sur le front-Suivant les calculs de l'état-maicr allemand, le premier million se tr- mvera en France avant la fin du mois de juillet. Cette perspective provoque une profonde anxiété dans le haut commandement allemand, qui était convaincu de pouvoir forcer une décision de guerre cet été.— Central News. o o Une grande *rmée yougo-slave Selon une dépêche de Washington au Times, une importante délégation de Yougoslaves a offert à la commission du Sénat sur les relations étrangères une armée yougoslave de 300 à 500.000 hommes. Cette délégation a demandé que les Yougo-Slaves qui se trouvent en Amérique et qui sont sujets de l'Autriche ne soient plus considérés comme des étrangers ennemis. Le sénateur Hitchcock, président de la commission, est en faveur de cette mesure qui permettrait l'enrôlement de plusieurs centaines de milliers de Yougo-Slaves dans l'armée américaine. Les divisions yougo-slaves ainsi constituées dans l'armée américaine seraient envoyées au front italien. Les agriculteurs belges en France L'action du bourgmestre de Warneton en Normandie La crise de main-d'œuvre et les difficultés nées de la guerre ont durement affecté l'agriculture en France. Le courage admirable et la ténacité des femmes qui remplacent les absents ne peuvent suffire à tout. De là, les terres abandonnées, les belles et grandes fermes sans occupants. Depuis longtemps déjà, par leur active collaboration, les gouvernements français et belge s'efforcent de remédier au mal et les résultats qu'ils obtiennent ne laissent pas d'être encourageants. Parfois, aussi, l'initiative privée apporte son concours à l'œuvre de salut. C'est ce que constate un collaborateur du Petit Journal, de Paris (u juin 1918). J'ai eu la bonne fortune, écrit H. M. sous le titre : "A la recherche des fermes abandonnées ", " de rencontrer, à Caen, M. Louis Gesquière, bourgmestre de la ville de Warneton, conseiller provincial de l'arrondissement d'Ypres, président de l'Association des sinistrés de la Flandre Occidentale, à Paris. Il parcourait la Normandie, à la îe-cherche des fermes abandonnées et des terres incultes, pour y placer ses compatriotes, j'entends ceux qui " sont de la partie ", et non des cultivateurs d'occasion." C'est de la part de M. Gesquière, une sorte d'apostolat. Sans bruit, sans impatience, sans se laisser décourager, sans mission officielle, à ses frais, il parcourt la France depuis de long mois. Le ministère de l'Industrie et du Travail de Belgique sait la tâche qu'il remplit et a souvent recours à lui. Les autorités françaises lui facilitent ses recherches. M. Louis Gesquière a réussi à placer quarante-cinq fermiers des régions envahies. Il s'occupe d'en placer d'autres, dont un du village de Reninghelst, évacué avec deux chevaux, quatre vache-et des chariots. Pour procurer à ces agriculteurs des instruments aratoires et l'indispensable, M. Compère-Morel, commissaire au ministère de l'Agriculture de France, accorde le plus large et le plus efficace appui aux nouveaux fermiers.En résumé, M. Louis Gesquière est heureux du succès de ses premiers efforts. "Je vous répéterai, a-t-il dit à H. M., ce que je disais dernièrement à M. Compère-Morel : J'ai la satisfaction de pouvoir affirmer que mes compatriotes, par leur travail et leurs connaissances, ont apporté à la culture des innovations qui sont l'objet de l'étonnement et de l'admiration des gens du pays." L'assistance aux petits éleveur* belges Concours suisse à l'œuvre le "Cheptel belge" La presse suisse, notamment la Nette Ziir-cher Zeitung (29 mai 1918), publie en bonne place des appels en faveur de l'œuvre le Cheptel belge. Cette œuvre a entrepris de repeupler, immédiatement après la guerre, la basse-cour, la garenne et l'étable du petit cultivateur, de l'ouvrier agricole et du travailleur industriel habitant la campagne. L'invasion, les réquisitions allemandes, les torpillages, la famine un instant menaçante ont forcé les indigents, devenus incapables de nourrir ce que les journaux alémaniques appellent le " petit bétail ", à se défaire de leurs volatiles, de leurs lapins, de la chèvre qui leur procurait un peu de lait. A la fin des hostilités et même longtemps •«près la conclusion de la paix, ces pauvres gens ne disposeront pas des ressources nécessaires à la reconstitution des modestes basses-cours, garennes et étables. Or, le Cheptel belge a décidé de leur venir en aide et de leur offrir, gratuitement, moyennant certaines garanties, des volatiles, chèvres et lapins, de manière à ressusciter le petit élevage dans toute la Belgique.Dans ce but hautement louable, une basse-cour, une étable et une garenne centrales ont été créées en Suisse. On y, élèvera des animaux des types les meilleurs y compris les espèces belges. En outre, un fonds est constitué pour procéder à des achats et il est fait appel à la générosité internationale. Les souscripteurs peuvent même s'engager à faire don d'animaux dès la conclusion de la paix. Ces animaux seront reçus par le Cheptel belge qui en assurera une répartition judicieuse. Des comités locaux ont été constitués en Suisse. A la tete du Comité central se trouve Mme la princesse de Ligne, présidente d'honneur; M. P. Deschamps de Watines assume la direction générale et la section suisse est dirigée par M. J. Cloquet, consul général de Belgique.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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