La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1409 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 06 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gq6qz23g4h/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONEjiPENNY ! HniT ; CINQ CEimnm : BOUAHDE! VIJF CEHT ! WJTIItEUT : DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS l|moisî3 sh. ^S^mois.^sh. I 24mb ANNEE MARDI 6 NOVEMBRE 1917 No. 310 LA GRANDE GUERRE I Calme sur le front italien I Une mission importante à Rome I Nouveau succès en Palestine Les dernières nouvelles du front italien sont plutôt vagues ; sur le Tagliamento il [ya-des actions d'artillerie le long des deux rives du fleuve, avec, cependant, une augmentation d'intensité sur l'aile gauche italienne à hauteur du coude du fleuve. Dans la zone de Gindicacia, après une [longue préparation d'artillerie, des détachements ennemis, en force, attaquèrent [les postes avancés dans les vallées de ÎDaone et de Guimella, mais ils furent | repoussés. Au cours de la nuit du 2 au [3 novembre, des aviateurs italiens ont survolé le Tagliamento et ont détruit des [dépôts de munitions que les troupes italiennes n'avaient pu faire sauter pendant la retraite. | La propagande allemande, dont on constate les fatales conséquences en Russie [et qui avait commencé son oeuvre dévas-[tatrice sur le front italien, a provoqué [beaucoup d'émotion dans les pays de j l'Entente et c'est surtout à la lutte contre [cette propagande et à lg. combinaison des efforts militaires des Alliés qu'il faut rattacher le voyage à Rome de M. Lloyd George en compagnie de M. Painlevé. Les [deux piemiers ministres s'étaient déjà rencontrés à Londres, la veille du départ pour l'Italie, en présence du général Pé-[tain. M. Lloyd George est accompagné [du général Smuts, du général Sir William Robertson et des généraux Sir Henry Wilson et Maurice. Les déux gouvernements se sont entendus de façon complète [sur la coopération économique et militaire des Alliés avec l'Italie. Avant de partir, M. Painlevé avait tenu un conseil de [.cabinet en présence de M. Poincaré. Sur le front français au nord du chemin [des Dames, le duel d'artillerie reste très î violent dans la région de Pinon-Vauxail-lon. Sur la rive droite de la Meuse après ! un violent bombardement, les Allemands 'livrèrent deux attaques successives contre le front français am nord de Bois-le-Chaume Les assaillants furent dispersés par • l'artillerie.| En Flandre, un poste avancé qui avait [été capturé par l'ennemi dans le voisinage de la v ' jferrée d'Ypres à Roulers a été [repris. Quelques détachements britanniques ont capturé au cours de la journée îdeux points fortifiés, l'un situé à l'est de Broodseinde et l'autre au sud-est de [Poelcappelle. Le général Maude continue d'étendre les succès des armées britanniques en Palestine. Nous avons vu que l'expédition [britannique a capturé la ville de Beer-Ifea, le point sur lequel s'appuyait l'aile fauche turque sur la ligne considérablement fortifiée s'étendant de Gaza à Beer-ftaba. Dans la nuit du 1 au 2 novembre dernier, après un violent bombardement N troupes du général Maude attaquèrent 'ss défenses au sud et au sud-ouest de ■ |"aza et capturèrent les défenses de la première ligne turque sur un front de ;C®q kilomètres tout en faisant 296 pri-pnniers.(Suivant des nouvelles de Pétrograde la iPande question qu'on agite, mettant à M la menace de soulèvement armé des PSmalistes, est celle de la nature des "éructions à donner aux représentants la Russie de la conférence des Alliés a Paris. Les vues de M. Terestchenko, Ministre des Affaires étrangères, sont Fmétralement opposées à celles du v°viet de Pétrograde. Si le représentant Pe ce dernier, M. SkobelefiE, est autorisé à aller à Paris, le ministre des Affaires étrangères donnera sa démission ; si M. Terestchenko va à Paris, le Soviet refusera d'être représenté. On n'a encore trouvé aucune solution du conflit. La question est imposante car il s'agit de défendre l'idée de la guerre jusqu'au bout contre le projet de paix immédiate proposé par le Soviet. 9 Le ministre de la Justice a décerné un mandat d'arrestation contre Lénine, qui après s'être enfui du pays est rentré récemment en Russie et y a repris ses activités pro-allemandes. o—o Les nouvelles propositions Ae l'Allemagne à la Belgique' Il n'est pas sans intérêt d'ajouter aux renseignements que la Métropole a publiés dans son numéro du 30 octobre écoulé sur les propositions insidieuses destinées à amener le trouble dans les relations de l'Entente que, comme en 1911, lors de l'affaire d'Agadir, l'Allemagne a désavoué le sieur von der Lanc-ken qui en était l'auteur. Nous croyons savoir, pour le surplus, qu'au cours du Conseil de cabinet qui eut lieu vendredi 26 octobre dernier à Sainte-Adresse et auquel assistaient tous les membres du gouvernement ainsi que les ministres d'Etat, il y eut de vifs débats au sujet de cette regrettable histoire et que les membres du Conseil, après une discussion qui prit les séances du matin et de l'après-midi, se trouva unanime à regretter que M. X..., l'industriel belge émissaire d(? M. von der Lancken, ait pu être même écouté par un ministre belge. Si le gouvernement allemand a désavoué le sieur von der Lancken, on peut être assuré que le sieur X..., son émissaire, a été désavoué également et avec quelle unanimité et quelle énergie ! La Belgique est, avec ses alliés, avec la France et l'Angleterre spécialement, sincèrement, loyalement jusqu'au bout! Et ce rie seront pas les démarches insidieuses des agents boches qui changeront rien à cette volonté qui est celle de la Belgique unanime. n rt La fête des morts en Belgique Les fleurs de la Reine Dans le petit coin de terre qui nous reste, le Jour des morts fut célébré d'une 1 façon aussi pieuse que touchante dans J toutes les églises respectées par nos en- [ nemis. _ Par une attention délicate, 30.000 gerbes de fleurs furent déposées sur les tombes des héros de l'Yser par les soins de notre reine bien-aimée. o—o Le Conseil économique On nous télégraphie de Paris. La réunion du Conseil économique est ajournée au 14 courant à 10 heures. La séance inaugurale aura lieu 7obis, rue d'Amsterdam. o—o Le cardinal Bourne et les buts de guerre Le cardinal Bourne, archevêque catholique de Westminster, a visité récemment le front britannique en Flandres et a fait allusion à ce qu'il a vu et entendu dans un sermon qu'il a prêché dimanche à Sainte-Marie-aux-Anges, Bayswater, Londres. Après un éloge vibrant des armées britanniques, de l'endurance, de l'héroïsme et de la bonne humeur inaltérable des soldats, le cardinal a dit : " Derrière tout cela, il y a la confiance absolue et invariable dans le résultat final. Il y a une détermination inébranlable de continuer la lutte jusqu'à ce que les buts pour lesquels nous sommes entrés en guerre seront complètement atteints et que les forces qui ont créé la guerre seront détruites." Le Brésil dans la guerre L'importance morale et matérielle de l'intervention brésilienne. La reconnaissance de la Belgique. Les événements qui se déroulent en ce moment sur le front italien ne doivent pas nous faire perdre de vue un fait important qui vient de s'accomplir : l'entrée définitive du Brésil dans la coalition. A mesure que s'accroît, outre-mer, le nombre des ennemis de l'Allemagne, l'arme économique devient entre les mains de l'Entente plus robuste et plus sûre. Elle pèsera d'un poids redoutable au moment des négociations de paix. Dès 1914, le Brésil avait marqué par un acte solennel ses sympathies pour les défenseurs du droit violé. Le 8 août, M. Machado, qui fut récemment notre hôte, faisait voter par la Chambre des députés une motion exprimant l'espoir que les belligérants respecteraient les conventions de La Haye, ainsi que l'intégrité territoriale, l'indépendance et les droits des peuples neutres. Eclairé par les discours qui l'avaient précédé, le vote de cette motion avait un sens nettement pro-allié et particulièrement pro-belge. En 1916, M. Ruv Barbosa, sénateur influent, qui,au début de la guerre, avait flétri en termes élevés la politique de l'Allemagne, engagea directement son pays par un discours retentissant qu'il prononça à Buenos-Ayres, au moment où il y représentait le Brésil comme ambassadeur aux fêtes du centenaire de l'Argentine. Il condamna la théorie du chiffon de papier et montra que le monde ne pouvait vivre si. les grands Etats, dépouillant toute honnêteté, étaient libres de prendre impunément-leurs voisins à la gorge. " L'Amérique, disait-il, ne peut rester indifférente à ces questions, quoiqu'un océan la sépare du théâtre de la guerre. Des courants indestructibles, profonds et mystérieux établissent entre Etats une solidarité d'intérêt, une connexité de tendances économiques, politiques et morales1_Chaque pulsation de l'Europe retentit dans les artères américaines." La presse brésilienne prit texte de ce discours pour réclamer un changement d'orientation dans la politique extérieure de la République. Le 17 juillet, la Chambre des députés acclamait la publication dans ses annales du discours de M. Ruy Barbosa; le lendemain le Sénat s'associait à la mesure. M. Ruv Barbosa avait magnifié la grandeur morale de notre pays et montré dans la cause de la Belgique la cause même de l'honneur et du droit. Le ministre de Belgique à Rio, M. Delcoigne, se rendit auprès du président de chacune des assemblées pour remercier le Parlement brésilien de cette marque de sympathie ardente qui contrastait avec le silence apeuré de tant de neutres. Le Sénat prit acte de cette démarche par la motion suivante à laquelle s'opposa seul un germanophile avéré : "Il a été particulièrement agréable au Sénat de recevoir les remerciements du gouvernement belge pour la décision qu'il a prise de faire publier dans ses annales la conférence donnée par l'éminent M. Ruy Barbosa à la Faculté de droit à Buenos-Ayres." La population de Rio fit à l'ambassadeur un accueil triomphal lors de son retour. On donna son nom à une rue de la ville. Les corps constitués, les sociétés savantes, toutes les institutions imaginables avaient envoyé des délégations pour saluer celui qui .avait interprété avec tant d'éclat le sentiment national. * * » Depuis ce moment, l'intervention brésilienne put être considérée comme un fait acquis. Il nous est particulièrement doux de penser que la cause belge a éveillé là-bas des sympathies aussi profondes et aussi actives et que la conduite de notre pays a été citée en exemple à l'Amérique du Sud. Le Brésil est le seul Etat de l'Amérique du Sud qui soit représenté d'une façon permanente au Havre. S. E. M. Barros Moreira n'a pas quitté le gouvernement belge et ce fut pour lui une grande joie que de pouvoir hisser le pavillon de son pays à côté des drapeaux alliés, dans la ville où réside nos pouvoirs publics exilés. Nous ne doutons pas que l'intervention du Brésil ne permette à notre gouvernement de compléter les mesures déjà prises Dour opposer au gage détenu par les -Allemands dans les territoires occupés le gage que :onstitue à l'étranger les immenses intérêts Industriels et commerciaux de l'empire. A défaut d'un concours militaire sur le front, c'est par les mesures législatives et par le concours qu'ils apporteront au blocus des empires du Centre que les républiques lointaines serviront e plus efficacement la cause qu'ils ont embrassée. Nous avons besoin de toutes les armes dont nous pouvons disposer pour venir à bout de la bête. Un royaume de Bohême Au cours des débats sur le budget, à la Chambre des seigneurs de Bohême, plusieurs députés, notamment le prince de Schwarzen-aerg, ont parlé en faveur d'un royaume de Bohême, à la condition expresse que son organisation se fasse dans le cadre de la monar-;hie et qu'il reste fidèle à l'empire et à la monarchie. LA COMMEMORATION DE LA BATAILLE DE L'YSER Voici le texte du discours prononcé par M. Segers, ministres des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes de Belgique, en réponse à M. Chaumet, ministre de la Marine française, à la séance organisée au Théâtre du Havre, le 31 octobre, au profit des marins du Havre et en commémoration de la bataille de l'Yser. Mesdames, Messieurs, ^Monsieur le ministre de la Marine fran-e aise vient, au cours de sa vibrante allocution, d'adresser le salut du gouvernement français à la nation belge, à son gouvernement, à son armée. Je lui en suis profondément reconnaissant.La Belgique n'oublie pas tout ce qu'elle doit à votre admirable pays de France. C'est ici que nous avons été accueillis en terre d'asile, en un nouveau foyer, comme en une Patrie d'attente. C'est ici que l'oiselet chassé du nid par l'impérial vautour a trouvé la main affectueuse qui caresse et qui réchauffe. C'est ici que le gouvernement de la nation meur-. trie a pu reconstituer ses forces, son arrtjée, ses movens de relèvement pour l'avenir. J'en exprime une fois de plus toute la gratitude de mon pays au gouvernement de la République et à son haut commissaire près le gouvernement du Roi, à la cité hospitalière qui nous héberge, à la grande nation amie, la France généreuse et fraternelle. * * * M. le ministre de la Marine nous a parlé du marin français, avec toute l'autorité qui s'attache à son expérience et à sa fonction. Il en a parlé avec tout son cœur. Je tiens à m'associer à ses nobles paroles et à ses hommages. A mon tour je salue vos héros de la mer, ceux que se sont sacrifiés au grand idéal, victimes de la barbarie teutonne, et qui dorment -à cette heure leur dernier sommeil, au fond de cette mer qu'ils ont tant aimée, même lorsqu'elle ne leur fut pas maternelle; ceux d'autre part qui vivent et combattent pour la Patrie, marins du commerce ou marins de la flotte, dont les traditions de courage, de loyauté, de sacrifice et de dévoûment à la Patrie font briller d'un vif éclat l'auréole de gloire et de vertu guerrière de cette nation chevaleresque et courageuse. Ces marins, je les vois nombreux ici même autour de nous. Ils sont représentés à mes côtés par un chef d'élite, le contre-amiral baron Didelot, marin de race et marin de cœur. Je salue en lui toute la marine de ce noble pays de France. Je salue son uniforme comme on salue le drapeau français. Je salue aussi — comment ne pas y penser en parlant de la mer — les marins de l'incomparable flotte britannique qui, malgré la hochsee flotte qui se dérobe et les reptiles sous-marins, a su conserver ,1a maîtrise de la mer. Je salue les modestes et courageux marins de la marine d'Etat et de la marine de commerce de mon pays. Je salue tous les marins des nations honnêtes. Et je m'incline plus profondément devant ceux du Bouvet, devant ceux du Kléber, le grand oiseau blessé, devant ceux du Léon Gambetta, le croiseur cuirassé, torpillé dans l'Adriatique, dont les 32 officiers, qui tous devaient y rester, s'assemblèrent sur le pont avant de mourir, se découvrirent devant le pavillon aux trois couleurs et se laissèrent engloutir dans les flots, en poussant ce dernier cri de leur âme : Vive la France! Ceux-là, et combien d'autres, sont dignes de la fière devise du marin français qu'on peut lire dans les services de vos ports et dans les bâtiments de vos batteries, Honneur et Patrie, et que vous opposez comme un aveu de loyauté aux vieilles traditions d'humanité et au code de chevalerie de la mer à la devise louche et lâche du premier corsaire de l'Empire : "Coulez sans laisser de traces ". Ils sont dignes des anciens dont ceux de Normandie et de Bretagne chantent dans la légende : " Les marins de la République "Montaient le vaisseau Le Vengeur, et dont le navire peut se voir encore, en réduction, comme un symbole, sous les voûtes du Panthéon. * * * Ce que fut le rôle de vos marins sur l'Yser, M. Chaumet nous l'a rappelé en termes poignants. Ce n'est pas sans émotion que j'ai entendu évoquer ces souvenirs. Les Allemands s'étaient assigné Calais. Et aussitôt — tandis que le front franco-britannique allait se former au sud et à l'est, — de la mer à Zuidschoote, en passant par Dix-mude, sur un front de 36 kilomètres, l'armée belge, réduite, hélas! à 82.000 hommes, organisa avec le vailant général Meiser et sous l'ordre désespéré de son Roi, sa position sur l'Yser. A nos 48.000 fusils, le haut commandement venait d'adjoindre l'incomparable brigade française des 6.000 fusiliers-marins. Le 15 octobre, on demanda à tous ces vaillants de tenir 48 heures. Quinze jours après ils tenaient encore. Ils tiennent toujours aujourd'hui. Le 30 octobre, l'inondation avait tendu sa nappe liquide entre les assaillants et nos armées. La bataille de l'Yser était gagnée. Les fusiliers- marins s'étaient battu, selon l'expression employée alors, comme Léonidas et ses Spartiates aux Thermopyles. Quant à l'armée belge, elle comptait en quinze jours 14.000 tués et blessés. Qu'importe! puisqu'ils avaient obéi à leur Roi, puisqu'ils avaient conservé leur lambeau de Flandre, puisqu'ils avaient sauvé ce qui nous restait de terre patriale. Et les Allemands n'ont pas eu Calais ! Car à la tentative de leur sept divisions brisées, les valeureux fusiliers français, les canonniers, les Jean Gouin, et les cols bleus, et les petits Belges, avaient opposé la triple cuirasse de leur volonté, de leur héroïsme... et de leurs "corps. * * * De pareils faits d'armes font bien augurer de l'avenir. Marins et soldats, laissez-moi vous le dire en terminant, notre grande cause a encore besoin de votre héroïsme. L'Allemagne veut la paix. Mais la paix qu'elle veut est toujours une paix allemande, c'est-à-dire une paix qui ne serait pas basée sur la plénitude du droit et sur le principe des nationalités, c'est-à-dire une paix qui ne répondrait pas à la formule définitive des Alliés : des restitutions, des réparations, des garanties, c'est-à-dire une paix qui sans doute comprendrait un germe pour nos enfants et nos petits-enfants une guerre plus horrible encore que cette guerre d'horreurs et plus homicide. Cette paix-là, il n'est pas un bon Français", il n'est pas un Belge honnête qui puisse la vouloir.Pour nous, Belges, à qui les Alliés ont si souvent répété que leur situation était toute spéciale dans cette guerre, en raison de la violation des traités, en raison du Nott kent kein gebod, en raison des aveux de celui qu'on a appelé le premier chiffonnier du monde, nous n'entendons poursuivre et réaliser nos buts de guerre — qui dans la bouche d'une nation pacifique comme la nôtre, prise traîtreusement à la gorge par son garant, devraient bien s'appeler plutôt des buts de paix — qu'en accord complet avec les grandes nations qui sont restées fidèles vis-à-vis dfe notre peuple à la foi des traités. Notre sort est attaché au leur comme les doigts d'une même main, comme les anneaux d'une même chaîne. Notre patrimoine d'honneur, dont nous sommes si jaloux, s'accroît de tout le capital que lui valent leur confiance et leur amitié. C'est avec les grands alliés que les Belges seront vainqueurs ou vaincus. _ Vainqueurs! Oui Messieurs, carj'issue glorieuse de cette guerre entreprise pour la justice et la foi des traités ne peut faire de doute pour personne. Et c'est parce que l'Allemagne le sait qu'elle a déchaîné une offensive nouvelle. Prenons-y garde. C'est l'offensive du défaitisme.^ Ce qu'elle veut, c'est ébranler le moral de nos nations et les diviser au dedans, c'est au dehors séparer l'un de l'autre les pays de l'Entente. Répondons-leur par un rapprochement chaque jour plus étroit, par une unité de tactique et d'action chaque jour plus ferme, par une volonté de vaincre chaque jour plus forte. Répondons-leur en continuant à mettre notre force, toute notre force, au service de tout notre droit. Répondons-leur en poursuivant la guerre pour la paix. Debout marins français. Soldats de France, debout. Debout soldats et marins de tous les pays de l'Entente, pour cette grande cause, pour ce noble idéal. Debout, tous, ainsi que le veut le poète : " Vaillants du sol, vaillants de l'eau, vaillants de l'air. " Debout, lorsque la Mort passe dans un éclair. " Debout, pour emboîter le pas à la Victoire, " Debout devant l'Honneur; debout devant l'Histoire." Le pacifisme en Angleterre Encore un meeting interrompu L'Independent Labour Party (socialistes minoritaires) avait organisé "dimanche à Swansea un meeting pacifiste. La réunion ne put être tenue. Elle s'ouvrait à peine que toute l'assistance se mit à siffler, à huer et à protester violemment. Devant son attitude hostile, les " orateurs " pacifistes durent renoncer à prendre la parole. Le principal d'entre eux était M. Charles Roden Buxton. Il dut se retirer au milieu d'un véritable concert de sifflets. La sozialdemokratie et l'offensive contre les Italiens Un télégramme de Berlin dit que le Vor-wœrts, socialiste, parlant de l'offensive contre l'Italie, déclare qu'elle n'est pas faite dans un sens d'agression et avec une visée de conquête; " elle a pour unique but de hâter l'heure de la paix."

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes