La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fh3j/
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LA MÉTROPOLE oNE PENNY CIHQ CENTIMES »Jlin«! VIJF CEHT SSH' M* CEimMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 moii93|sh. ; 3 'mois, 9 sh. [ 24MÉaNNEE JEUDI 3 MAI 1917 No. 123 LA GRANDE GUERRE LES RESERVES ALLEMANDES ia question des sous-marins v»<iy millions d'Américains nour l'Europe "offensive française en Champagne t calmée et transformée en une ba-( d'artilierie autour du plateau de ■onvilliers, où l'ennemi par deux for-contre-attaques a essayé de reprends positions sur le chapelet des mets du Mont-Haut, qu'il avait per-; la veille. )r le front britannique, en dehors raid au nord d'Ypres et l'activité grande des aviateurs, il n'y a rien jnaler. serait difficile en ce moment-ci de irer les résultats produits par l'of-ve des Alliés qui a suivi de si près îtraite allemande et de se rendre >te de l'effet qu'elle a eu sur l'enne-Le chiffre des pertes allemandes î avait fixé il y a quelques semaines o.ooo semble être très loin en-des-de la réalité. Le nombre des canons irés semble être en proportion avec ertes de l'infanterie et constitue un :nt des plus important dans lie bi-lilitaire.nombre et la composition des gran-inités ennemies affectées sont à prémieux connus, parce que leur mou-nt est suivi de façon plus régulière îs étroite. A ce sujet il y a des ren-ements significatifs et des plus en-geants. Voyons d'abord comment isive a affecté la distribution des ; allemandes. Le 1er avril la situa-;tait la suivante. libre total de divisions alleman-! irisions sur le front ouest, 143. :res fronts (Russie, Roumanie, Maie), 76. le front ouest, au 1er avril, il y 44 divisions de réserves, pour pa-toutes les éventualités. Seulement une'chose qu'on perd de vue, c'est s divisions allemandes ne sont plus 'elles étaient au début. Les diver-ductions les ont amenées à la moi-leur force précédente. Leur com->n actuelle est à peu près la sui- nterie : trois régiments de trois ans, chacun de quatre compa-soit en tout environ 7.500 hom- 10ns de mitrailleuses : environ 500 :s. îlerie : un ou deux escadrons, soit oyenne de 200 hommes. lerie ; neuf à douze batteries, soit syenne de 2.000 hommes. e et services auxiliaires : 800 :s. au total de 10.000 à 12.000 hom- : là un maximum ; nous mettons pagnie d'infanterie à 200 hommes, l'elle n'en comporte d'habitude que I 'effectif d'un bataillon d'infanterie tuellement de 750 hommes, dont ft des non-combattants; mais de ux bataillons ne comptent que mmes y compris les auxiliaires. lors on peut dire que la réserve e allemande dans l'ouest ne dé-pas les 440.000 ou 500.000 hom-rès la grande retraite et avant le le l'offensive alliée. Et c'était là îrnent la seule réserve; les autres Mit été réduits pendant l'hiver k usseur qui deviendra dangereuse La retraite dans l'ouest a été 'a ' mesure d'économie et l'on croit réduction du front a donné dix s nouvelles. Mais ce secours n'a momentané ou d'une autre fa-* jamais été effectué. La rapidité •nce des Alliés dans le territoire iné a averti Hindenburg de ce rendait et loin de libérer des for-dû faire usage de ses réserves lues pour sauver sa nouvelle li- le 9 et le 27 avril pas moins de 10ns fraîches ont été jetées dans ; sur le front franco-britannique, int de la réserve générale d'il y >is, que 12 divisions, ou environ 130.000 hommes. Encore faut-il dire que la moitié de ces dernières ont été si mal arrangées qu'on dut les retirer du front pour les reconstituer. Suivant un câblogramme adressé de Washington à l'ambassade américaine-à Londres, le projet de loi prévoyant la • formation d'une grande armée américaine, adopté tant à la Chambre qu'au Sénat, par des majorités écrasantes,- indique clairement la détermination du peuple américain de consacrer toutes les ressources possibles en hommes à l'obtention de la victoire. Le projet prévoit l'augmentation de l'armée régulière à 287.000 hommes et la garde nationale à 625.000 hommes; le projet admet la théorie et le système du service obligatoire. Le président est autorisé à prendre 500.000 hommes maintenant et 500.000 plus tard, outre les augmentations de l'armeé et de la garde. En tout, cette législation prévoit une armée d'environ dieux millions d'hommes qui sera formée pendant la première année suivant le vote. La question des sous-marins continue à occuper l'opinion anglaise et dans la presse comme au Parlement, l'action de la flotte, la composition du conseil de l'Amirauté et la distribution des fonctions des divers sea-lords font l'objet de critiques plus ou moins judicieuses. Sir Conan Doyle envoie à ce sujet à la presse une lettré fort intéressante. 11 fait ressortir que la duplication subite des pertes maritimes renferme peut-être un enseignement sérieux. Si, dit-il, les pertes augmentaient progressivement et continuellement, nous aurions des raisons sérieuses de nous alarmer, mais la duplication brusque au bout d'une seule semaine et le fait que le nombre des combats avec des sous-marins a également passé en une fois de 13 à 26 conduisent à une autre conclusion. Il paraît évident, à première vue, que le nombre des sous-marins employés dans les eaux britanniques a doublé. D'autre part, cependant, il est difficile d'admettre que les Allemands aient doublé' subitement leur flotte sous-marine. On est donc porté à croire que, pour une cause quelconque, la relève hebdomadaire de l'escadre n'a pas eu lieu et que, pendant quelque temps, deux escadres opèrent en même temps. Cette situation ne saurait évidemment se prolonger et les torpillages plus nombreux de la fin d'avril se font probablement aux dépens du programme régulier. On assisterait donc bientôt à une diminution des pertes, qui restaurerait la moyenne. Quant à cette action des Allemands, elle s'expliquerait par des raisons politiques, en l'espèce par la nécessité d'obtenir tout de suite des " résultats " qui pourraient servir à faire croire au peuple crédule, affamé et inquiété par les défaites militaires de l'ouest, que l'Angleterre, acculée à son tour par la famine, devra bientôt faire la paix. L'avenir montrera combien ces espoirs sont vains. o—ci Le Panama et les déportations Le Sénat de Belgique a reçu du président de l'Assemblée nationale cle la république de Panama l'adresse suivante en réponse 1 . à la lettre de p/otestation contre les déportations en Belgique, envoyée au nom des deux Chambres aux parlements des pays alliés et neutres : Panama, le 10 janvier 1917. Monsieur le vice-président, J'ai l'honneur d'accuser la réception de votre estimée lettre du 7 décembre dernier par laquelle vous m'avez envoyé quelques exemplaires de l'appel des ouvriers belges aux ouvriers du monde civilisé. Ces documents ont été distribués dans les divers centres ouvriers de la république et nous avons déféré ainsi au vœu du noble peuple belge dont vous êtes le digne représentant.Je saisis cette occasion de vous renouveler l'assurance de ma haute considération. J Fabricio. La Conférence de Stockholm. M. Huysmans désavoué. Amsterdam, 1er mai. — L'assemblée générale annuelle des comités nationaux belges en Hollande a voté un ordre du jour condamnant l'action de M. Camille Huysmans, le socialiste belge, secrétaire de M. Vandervelde, en se rendant à Stockholm. L'assemblée exprime sa conviction que les pourparlers de Stockholm ne peuvent favoriser qu'une paix allemande. — Daily Chronicle. Note. — M. Huysmans fait toujours partie du Comité officiel belge pour la Hollande et a été nommé à ce poste de confiance par un arrêté royal. * * * M. Vandervelde aussi. Stockholm. 1er mai. — Parmi les socialistes éminents qui se trouvent en ce moment à Stockholm, on cite, outre M. Branting, Suédois, des Hollandais, des Danois et des Belges. On attend sous peu M. Vandervelde, en route pour Pétrograde. — Wireless Press. * * * Et Herr Scheideman. Stockholm, 1er mai. — On attend quelques jours le chef socialiste allemand Scheidemann. — Exchange. * * * Pour les Français. Stockholm, 1er mai. — M. Branting pense que la décision des socialistes français de ne pas envoyer de délégués est due à un malentendu (sic). La délégation hollandaise se propose de travailler en vue d'ur) rapprochement des membres épars du corps de l'Interna tionaJe socialiste. On ne se trouve en présence que d'une proposition de conférence et non d'une résolution définitive. — Reuter. o—o Le torchon brûle. Les relations austro-allemandes. Amsterdam, 1er mai. — Le correspondant bien informé du Tijd en Allemagne écrit : La déclaration officieuse du Fremdenblatt de Vienne, qui est inspiré par le comte Czernin, au sujet de la paix sans annexions désirée, a provoqué un vif mécontentement dans les sphères allemandes centristes (catholiques) et conservatrices. Ce mécontentement est bien compréhensible si l'on se rappelle quelle foi anime ces sphères au sujet de la guerre scrus-marine, laquelle, croit-on, mettra l'Angleterre à genoux d'ici quelques mois. Même si, dans ces milieux, on ne croit plus à une victoire complète, comme on le faisait au début de la guerre, on y considère toujours comme téméraire d'agir comme le fait Vienne et de donner vent à un désir fébrile de paix. L'action qui, à l'heure actuelle, paraît impérieusement indiquée, tant au commandement supérieur de l'armée qu'au gouvernement impérial allemand, consiste dans une action défensive dans l'ouest, de façon à éviter autant que possible un nouveau carnage, et éviter de mettre le pays dans une situation telle qu'il devrait reconstruire la nouvelle Allemagne avec des forces nationales ruinées. C'était là aussi l'idée directrice de la fameuse et heureuse retraite d'Hindenburg, qui sera plus que probablement suivie d'autres reculs sur une plus petite échelle dès que l'artillerie lourde britannique s'approchera plus de St-Quentin. On a échappé jusqu'ici avec beaucoup d'habileté à la puissance destructive de ces canons. Si les effectifs allemands peuvent seulement être suffisamment épargnés, comme je viens de le dire, on croit fermement que la guerre sous-marine conduira à la possibilité de négociations. — Daily Chronicle. o—o Réformes roumaines. Selon le correspondant du Times, à Jassy, le cabinet roumain a adopté, le 24 avril, certaines réformes qui seront présentées au Parlement roumain au commencement du mois de mai. Les paysans seront récompensés de leur héroïsme dans la guerre par l'émancipation. Ils seront mis en possession des terres qu'ils exploitent et les grands propriétaires seront dédommagés par la suite. Le système électoral sera également modifié, le suffrage universel étant substitué au régime des trois classes, qui excluait les paysans de la vie politique. . La guerre et les maladies nouvelles Sous l'influence de circonstances extraordinaires, nées de la guerre actuelle, d'un surmenage qui semblait devoir dépasser les forces humaines, la science médicale fut un moment déroutée devant les premières désillusions de la chirurgie de guerre, les grandes infections foudroyantes qui déconcertaient les chirurgiens les plus avertis et devant les formes bizarres de certaines affections nouvelles qui étonnaient nos cliniciens. Notre corps médical militaire, si savant, si admirable d'abnégation et de dévouement, se demandait, anxieux, si la science ne faisait pas faillite et si les théories de l'asepsie et de l'antiseptie n'avaient pas été un mirage décévant.La " gangrène gazeuse " résistait à tous les antiseptiques connus et l'on se demandait si les amputations et les " exérèses " à délabrements énormes deviendraient la règle immuable qui seule saurait sauver les vies de nos héros blessés. Le bilan de nos hôpitaux devenait désastreux; mais c'est peut-être la plus belle victoire de la chirurgie et de la médecine de guerre de s'être ressaisies en ces moments de désarroi, devant ce que l'on croyait être l'effondrement de toutes nos anoiennes théories scientifiques. C'est dans ces moments tragiques que se montra la valeur scientifique de nos médecins militaires et la solidité de notre enseignement médical, qui prouva qu'il n'était pas besoin d'être un de ces Herr Doktor Professor surfaits et proclamés génies à coups de grosse caisse teutonne, pour faire face aux complications nouvelles que des circonstances tragiques et inégalées venaient de faire éclo-re.Nos hôpitaux militaires, admirablement installés, pourvus de laboratoires scientifiquement outillés, d'installations radiologiques impeccables, ont permis de sauver d'innombrables vies et le pays doit être reconnaissant au lieutenant-général Mélis d'avoir fait attribuer sans compter les subsides nécessaires pour le sauvetage des vies précieuses de nos chers héros. Nos médecins se. trouvaient donc devant une pathologie nouvelle et au début furent déroutés par les symptômes bizarres et déconcertants d'affections jadis disparus et renaissant sous l'empire de circonstances,telles les inondations de I'Yser, ou de maladies nouvelles inconnues, non décrites jusqu'à ce jour. Je veux parler de cette affection extraordinaire que l'on a dénommée d'une appellation barbare, la " Spirochètose ictéro-hémorragique ", si bien décrite dans les Archives médicales belges par les docteurs Willemaers et Rénaux et qui constitue une maladie nouvelle signalée cependant chez les mineurs japonnais, mais inconnue en Europe et que la guerre fit éclore on ne sait comment. C'est une maladie très grave dont le bacille est identique à celuii de l'avarie et qui, transmise probablement par les puces, laisse les patients dans un état d'affaiblissement considérable après une longue et pénible convalescence. Par ordre supérieur, tous ces malades furent transférés à l'hôpital de Bourbourg où les observations les plus complètes ont été faites sur cette terrible affection par le corps médical de cet établissement modèle. La mortalité, en fin de compte,ne fut que de 4 0/0, ce qui est tout à l'honneur de la science des savants praticiens de cet hôpital militaire. La vieille fièvre des polders, presque complètement disparue de notre pays à la suite des travaux d'assèchement; reparut avec intensité et fut baptisée " fièvre .paludéenne des Flandres " ou " fièvre des tranchées L'analyse du sang eut fait vite reconnaître l'hématozoaire coupable et ce fut notre vieille amie la quinine qui guérit rapidement nos malades de l'hôpital de Grave]ine et de Bourbourg. N'est-ce pas un enseignement réconfortant de voir que, malgré les circonstances tragiques des heures actuelles, l'état sanitaire de nos vaillants soldats est partout excellent et que, malgré l'apparition d'affections nouvelles, des ravages décourageants au début de la gangrène gazeuse, la réminiscence d'anciennes maladies éteintes, le pourcentage de déchets par maladie sera beaucoup L existence en Belgique Le ravitaillement compromis Un quotidien français publie, dans son n. du 22 avril 1917, le texte de la lettre .d'une Française résidant à Bruxelles, dans laquelle se trouvent exposées les conditions de vie des citadins en territoire occupé. La lettre date de quelque dix ^ jours à peine et permet donc d apprecier les faits d'après des données toute récentes. La voici. L'existence devient, ici, de plus en plus insupportable. ^ Si ^ nous devons vivre avec ce que le Comité de l'alimentation donne, nous avons de quoi mourir de faim : 1 kilo de riz par mois (pour 4 personnes), 1 kilo de haricots, 800 grammes de graisse, un peu de lard qui sent mauvais, un peu de pâte, t kilo de pommes de terre de temps en temps. Puis nous avons, par semaine, 4 kilos de choux-raves et des carottes blanches (ce qu on donne aux vaches à la campagne). Il arrive en outre et assez souvent, que !a vente est suspendue comme cette semaine-ci. Quant au pain, nous en avons 300 grammes par personne et par jour et on dit que la ration va être diminuée. Quand on achète en fraude, c'est-à-dire les pommes de terre, le beurre, le sucre, la farine, voici le prix: pommes de terre, fr. 1.50 le kilo; beurre, 18 fr. ; sucre, 7 fr. ; farine, fr. 3.50. Les autres denrées, comme les haricots, les pois, 6 fr. le kilo ; riz, 8 fr. ; café 18 fr. ; poivre, 50 fr. La viande atteint des prix tels que ceux-ci : bœuf, 15 fr. le kilo; lard, 14 fr. ; foie de porc, 10 fr. ; une oreille de porc, fr. 2.50; un pied de porc, fr. 1.50,; quant au vulgaire savon noir, il coûte 18 fr. le kilo, et le savon de toilette atteint de 5 à 10 fr. le pain !... Les tissus pour costume, qualité plutôt inférieure, à partir de 30 fr. le mètre; les chaussures en cuir, tout à fait vulgaire, à partir de 70 fr. la paire. Tous ces prix-là ne sont pas les prix forts, car on a déjà vendu de la farine jusqu'à 40 fr. le kilo. Sur cent décès, il y en a quarante qui sont dus à la faim. Tu vois que nous sommes loin d'être heureux ici ; nous attendons le dénouement avec une fiévreuse impatience. Tandis que les populations emprisonnées derrière les fils électrocuteurs sont ainsi menacées de mort lente, les sous-marins allemands continuent à torpiller les navires de la Commission for Relief. * * * Un aveu allemand Avec une impudente mauvaise foi, le gouvernement allemand fait proclamer partout que l'abondance règne en Belgique et que les conditions de la vie y sont" normales. Il entend prouver par là l'excellence de l'administration allemande dans ce pays. Mais voici que le journal hambourgeois Hamburger Nachrichten nous révèle que des Allemands sont eux-mêmes victimes de leur propre propagande ! En effet, dans son numéro du 2 avril 1917 (Abend-Ausgabe), ce journal publie un article intitulé : La Belgique " bon marché Avis à tous ceux que cela concerne, dont l'auteur met en garde contre les désillusions les Allemands qui veulent aller s'établir en Belgique, dans l'espoir d'y trouver des conditions de vie plus favorables. Il fait ressortir que la vie en Belgique est beaucoup plus chère qu'en Allemagne et qu'il est impossible d'y trouver certaines denrées. Il le prouve par les faits et les chiffres que voici : En Belgique, le lard coûte 10 fr. la livre ; la viande de 8 à 10 fr. ; le fromage, 4 fr. ; les pommes de terre, fr. 1.25. Ce n'est qu'avec difficulté que l'on peut se procurer du beurre (à 18 fr. le kilo), du riz (à 6 fr.), du sucre (à s fr.) et de la farine " volée ou détournée " (fr. 4.50). Un repas qui coûterait "erf Allemagne 2 marks 50 coûte en Belgique au moins 4 fr. — Le café coûte de 8 à jo fr. la livre; le chocolat, 50 centimes par morceau " gros comme le doigt"; le lait écrémé, fr. 1.10 'es 3/4 de litre; le savon, 4 fr. la brique (" ce qui valait 40 pfg. avant la guerre ") ; le éharbon, 10 centimes le kilo. — Le prix des vêtements et du linge est majoré de 80 0/0. moins grand au front occidental que dans toutes les guerres antérieures et ce, après trente longs mois de campagne. Cela nous autorise à proclamer que notre corps médical militaire a droit à toute la reconnaissance de la nation et que par sa science insigne et son dévouement il fut entièrement à la hauteur de la haute mission qui 4ui fut confiée et à laquelle il n'a pas failli. M. CLEMENT PHILIPPE, Président de la Société belge de médecine en Angleterre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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