La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 13 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d21rf5mc1n/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY srqjT ■ CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 Bh. ; 9 noir. ' I Buvez le ( THÉ LIPTOH Si vous désirez le meilieiu thé adressez-vous à la Sime qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dae» tout le Royaume-Uni. |24mÉ^ANNEE SAMEDI 13 JANVIER 1917 No 13 LA GRANDE GUERRE b les operations a riga ■UCCES BRITANNIQUE # EN EGYPTE ■ les pertes allemandes I L'armée du général Radko Dmitrieff I intinue toujours son avance dans le [ secteur de Riga et s'approche de son ob- |fon ne'4 voit pas encore très bien quel 1 [ ft.it être le but final de ce mouvement fisse oui n'apparaît maintenant que IJLme une ébullition locale. Il ne s y at-1 Eche aucun intérêt vital qui puisse en I ; Rnséquence justifier l'emploi de forces , | eonsidérables. Les Allemands ont denu-i dé le front du nord dans la limite de la (sécurité au début de l'été et les troupes ® qm y sont devenues disponibles ont éK. figées sur la Volhynie, la Galuie et ■ Roumanie. C'est probablement cette [situation qui explique le mouvement ot-Bnsif des Russes dans la _ région à Huest des marais de Tirul qui a été la Bène de violents combats depuis la fin ■ l'offensive de Hindenburg en novem-I |rt 1915, notamment en juillet dernier ■ors que, comme actuellement, les belli-■rants étaient très occupés autre part, liais alors que des deux cotes les for-■s opposantes étaient relativement bien m 1 Builibrées, nos alliés ont à présent ftabli une supériorité suffisante pour faire m h- incursions considérables dans le Emp ennemi. C'est là, selon toute pro-Biiilité, 'e but des Russes, a'est de pri-| ftr les Allemands de certains avantages iposition dont ils ont profité jusqu ici. 'endant plus d'un an nos allies se t accrochés à la côte occidentale du nd marécage au sud-ouest de Riga et l'ont fait avec un succès considérable ind on songe aux efforts énergiques : les Allemands ont faits pour les re-x de leurs positions plutôt précaires, ccupation du village de Kalnzem qui îble imminente assurera la sécurité Russes dans ce secteur; car leur li-qùi se dirige au nord vers la côte, a avancée sérieusement du côté ouest la rivière en novembre 19151 quand ils capturé les villages d'Oding, Kem-"n et Anting. 11 n'est donc pas sur-nant que les Allemands ne fassent efforts désespérés pour reprendre les itions perdues. ■n Moldavie, la situation n'a pas ngé beaucoup matériellement malgré les Allemands aient fait des pro-s dans les vallées de Casinu et de Su-■ Les Russes se sont retirés derrière iereth sur certaines portions du front s, dans d'autres secteurs, ils contint à maintenir leurs positions avan-> devant la rivière, notamment entre timnik et le Buzeu où, mardi dernier, Mt repoussé des attaques énergiques uyées par de l'artillerie lourde. |uant à la retraite proprement dite ière la Sereth, commencée après la te de Fo'csani, il n'était pas proba-que les Russes accepteraient une baie décisive avec le fleuve dans le dos, [uand on lit dans les communiqués al-ands " que l'ennemi après sa défaite të forcé de battre en retraite derrière Sereth " on peut assumer que la re-t® s'est faite, pour emprunter la phra-îllemande, " suivant un plan précon-, Les Russes ont tiré avantage des itions que le fleuve offrait en vue de trder l'ennemi et l'engager dans des iques coûteuses, se retirant en bon re au moment où la position devenait ;nable. La véritable bataille doit en-" être livrée et elle ne s'annonce pas 0re aussi vite qu'on eut pu s'y atten- ' sen>ble y avoir un certain malenten-au sujet de ce qu'on .entend par les les de la Sereth, écrit un expert mili-c Ces lignes devaient arrêter une at-ue venant du nord et avaient été or-es sur un plan, en vogue avant guerre, comprenant un camp retran-,011 tête de pont de chaque côté, aux 'tons de Braïla ou Focsani, qui ser-1 de bases d'oii des forces ennemies rs,ant la rivière, auraient pu être ^juees de flanc. Dans d'autres condi-: 1U ^ présent, la position était forte e"e n'était pas désignée et surtout pas adaptée à une bataille décisive contre un ennemi s'avançant par le sud. En Egypte l'expédition britannique s ajouté un nouveau succès à son actif. Les forces se trouvant à El-Arash se sont dirigées vers Rafa, à 48 kilomètres à l'est de cette ville, et après une marche de nuit, surprirent les Turcs dans leur camp retranché et sur les 2.30c hommes qui se trouvaient dans la place en capturèrent 1.600 et en mirent 60c hors de combat. Des renforts turcs qui -étaient arrivés entre temps furent complètement détruits. (Rafa se trouve à environ 60 kilomètres au sud-est de Jérusalem).En Mésopotamie une nouvelle avance a été faite sur la rive droite du Tigre dans la direction de Kut-el-Amara; plusieurs tranchées furent capturées et le nombre de prisonniers s'élève à 180. Suivant des chiffres publiés par le War Office, les pertes allemandes, d'après les listes officielles, s'élèvent à 88.291 pour le mois de décembre. Depuis le début de la guerre le total des pertes s'élève à 4 millions 010.160, se décomposant en : tués et morts à la suite de blessures: 909.665; morts de maladie 57.459; prisonniers 229.741; manquants 284.115; grièvement blessés 530.991; blessés 296.564; légèrement blessés 1.486.020; blessés restant avec leurs unités 215.605. Ces totaux, qui ne sont que ceux tirés des listes officielles allemandes, comprennent des Prussiens, des Bavarois, des Saxons et des Wurtembergeois. Signe des temps Sous ce titre nous lisons dans le XXe Siècle : La mort mystérieuse de Raspoutine a occupé pendant huit jours la chronique des deux mondes et les articles qui lui ont été consacrés ne furent certainement pas lus avec moins d'avidité que les proclamations du Kaiser ou les notes du président Wilson. N'est-ce pas un fait digne de remarque que dans tous les commentaires dont le drame de Pétrograde a été l'objet, ne se soit élevée nulle réprobation à l'adresse du meurtrier ? En d'autres temps, nous aurions vu invoquer deci-delà, à sa décharge, des motifs d'ordre passionnel. L'hypothèse ici, en a bien été indiquée, mais la suppression de Raspoutine est apparue comme une chose toute naturelle pour une autre raison : on a vu en lui l'homme qui s'est servi d'une influence occulte pour travailler contre son pays, pour servir l'intérêt de l'ennemi et on a jugé équitable qu'il fût sacrifié au bien de la patrie. Signe des temps et leçon que feront bien de méditer dans tous les pays, les hommes quels qu'ils puissent, être, qui pourraient être tentés de se prêter, sous quelque prétexte que ce soit, à des combinaisons dont l'intérêt national ferait les frais. Après une guerre comme celle-ci, la vie humaine comptera pour bien peu de chose et la grandeur de la patrie excusera pour bien des esprits de,s solutions qu'ils auraient jadis repoussées avec horreur. Evidemment la morale réprouve ces exécutions sommaires mais tout nous dit que sur ce chapitre sa voix sera moins écoutée demain qu'hier. Il a là un fait dont il faudra, coûte que coûte, tenir compte et dont les gouvernements, s'ils veulent éviter des drames sanglants, doivent se préoccuper dès maintenant. » Leurs victimes La commission de santé de la Croix-Rouge internationale a décidé que le colonel Chaltin, fait prisonnier à Namur à la tête de la légion congolaise, pouvait être envoyé en Suisse Les autorités allemandes ont réfusé de ratifier cette proposition. M. Verhaegen, député de Gand, se trouve dans le même cas, moins heureux que son collègue de Nivelle, M. de La-lieux, qui vient d'arriver en Suisse, 011 l'on espère que les bons soins aidant, il pourra recouvrer la santé. • C'est la Belgique qui a commencé Voici encore, d'après le V orwaerts, un des passages de la pétition adressée au Chancelier de l'empire allemand par un groupe pangermanistes,professeurs, pasteurs, instituteurs, Geheim rate, etc., de , Francfort-sur-Oder, réclamant l'annexion immédiate de le " marche flamande Les correspondants d'agences et de journaux anglais en Hollande ont négligé de traduire ce passage, pourtant inouï d'injustice et de cynisme, malgré l'intérêt qu'il présentait pour les Etats-Unis par exemple : Née de l'égoïsme de l'Angleterre, la Belgique a perdu le droit à une existence autonome. Jamais une conception morale de ' l'Etat n'a guidé la Belgique; avant la guerre elle a constamment violé les lois de la neutralité, pendant la guerre sa conduite n'a été qu'un long défi aux lois de la civilisation et de l'humanité... L'Histoire a rendu contre cet Etat un arrêt de mort. C'est donc la Belgique qui a commencé ! Décidément, il ne nous manquait plus que cela ! Chiffons de papier Nous avons dit que l'agence Wolff a eu le front de nier que le Chancelier de Beth-mann-Hollweg ait prononcé le mot historique de " chiffon de papier " à propos des traités de neutralité de la Belgique et du Luxembourg. On sait aussi que c'est dans le tragique entretien qu'il eut avec l'ambassadeur d'Angleterre, Sir Edward Goschen, avant la rupture, que le Chancelier allemand se servit de ce mot. La Croix rappelle très opportunément, à ce propos, qu'en janvier 1915, le Chancelier a reconnu s'être servi de ce mot dans une interview qu'il accorda à un représentant de \'Associated Press. Il lui dit : "Je suis surpris d'apprendre que l'expression un chiffon de papier, dont je me suis servi dans ma dernière conversation avec l'ambassadeur britannique, au sujet de la neutralité belge, ait provoqué une' impression si défavorable." Et aujourd'hui l'agence Wolff nie! Ajoutons, pour l'histoire, que la conversation entre Sir Edward Goschen et von Bethmann a eu lieu en anglais, langue que le Chancelier connaît parfaitement et que ce sont donc les mots scrap of paper qui ont été employés et qui ont un sens encore plus péjoratif que leur équivalent français. Les hommes de 16 à 60 ans appelés en Allemagne Le consul général d'Allemagne a fait publier un avis, invitant les jeunes gens de seize ans et au-dessus à se faire inscrire au consulat dans l'éventualité d'un prochain appel sous les drapeaux. Les Allemands, libérés de toute obligation militaire, de seize a soixante ans, y compris les exemptés et réformés, sont invités à se faire inscrire. La publication de cet avis est très commentée. On y voit l'indice que l'Allemagne fait appel à toutes les ressources en homme dont elle peut disposer. On fait ressortir cependant que ces inscriptions paraissent inutiles pour les Allemands réfugiés en Espagne, ceux-ci se trouvant dans l'impossibilité de regagner l'Allemagne par suite du blocus. Bernstorff sera-t-il rappelé? 1 On annonce de Washington que le sénateur Lodge a demandé le renvoi du comte Bernstorff, ambasadeur d'Allemagne, comme suite à l'article signé de lui, qui a paru le 24 décembre, dans la New-York Staatszeitung. Après avoir rappelé des cas analogues qui se sont produits dans le passé, le sénateur Lodge a déclaré qu'aucun d'eux n'avait eu la gravité de l'impudent éloge adressé au président par le comte Bernstorff pour avoir rédigé sa note eu se plaçant au point de vue allemand. Cet article a fortement contribué, a dit le sénateur Lodge, à l'interprétation erronée qui a été donnée de la note présidentielle à l'étranger ; c'est pourquoi aussi il se refuse à ratifier la note du président Wilson. Le sénateur Lodge qui, en sa qualité de président du comité républicain des Affaires extérieures, dirige le combat contre la ratification de la note, a proposé que le Sénat adopte un ordre du jour affirmant son espoir de voir la paix bientôt rétablie, mais ne contenant pas d'allusion à la. note présidentielle pour laquelle ce silence constituerait un blâme implicite ; on croit "que cette décision ne satisferait pas le président Wilson qui désire obtenir une ratification formelle de sa démarche auprès des puissances. Les journaux de ce matin approuvent en général les discours du sénateur Lodge sans toutefois le suivre jusqu'à ses conclusions extrêmes et demander avec lui le renvoi du comte Bernstorff. LA REPONSE DES ALLIES A LA NOTE AMERICAINE Au nom de tous les gouvern, ments alliés, M. Briand a remis 10 janvier à M. Sharp, ambassi deur des Etats-Unis à Paris, ur réponse à la note du président Wi son du 19 décembre dernier. Dar ses grandes lignes, cette ' répom est identique à celle que les Allii ont faite aux gouvernements cei traux. Elle renferme cependant d( précisions extrêmement intéressai tes au sujet des buts de guerre di Alliés. La réponse des Alliés commence p£ rendre hommage aux sentiments éleW qui ont inspiré M. Wilson et leur coi dial agrément à sa proposition de crée une ligue des nations qui assurera 1 paix et la justice dans le monde entiei Ils reconnaissent tout le bénéfice qu'ajoi ront à la cause de l'humanité et de 1 civilisation l'institution d'acfcords intei nationaux destinés à prévenir des cor flits violants entre les nations, " et cor clus de telle manière qu'ils prévoient le sanctions nécessaires à leur mise en exe cution, pour qu'une sécurité illusoire n serve qu'à faciliter de nouveaux acte d'agression Les Alliés désirent la paix avec autar de force que les Etats-Unis pour mettr fin aux souffrances d'une guerre, dor les Centraux portent' la responsabilit exclusive. A leurs avis, cependant, il est in possible d'obtenir en ce moment ur, paix qui non seulement leur assurt ra les réparations, les restitutions < les garanties qui leur sont justemer dues en raison de l'acte d'agressio dont la culpabilité remonte au Puissances centrales, tandis que 1 principe même dont elle est sort: ■ mine la sécurité de l'Europe, ma: aussi, en même temps, une paix q\ permettra d'assurer l'avenir des m tions européennes sur des fondi tions sûres. Les Alliés regrettent les pertes et le souffrances des neutres, mais ils ne pei vent en être rendus responsables et font tout ce qu'ils peuvent pour les all( ger dans les limites de leur propre cor servation. Ils notent, avec satisfaction, que 1 communication américaine n'a aucu rapport avec celle des Centraux. Ils n doutent pas, en effet, de la détermins tion du gouvernement des Etats-Uni d'éviter toute apparence de donner ai cun appui, même moral, aux auteurs res ponsables de la guerre. Les gouvernements alliés croier, de leur devoir de récuser de la faço la plus amicale mais aussi la plu claire l'analogie faite entre les deu groupes de belligérants. Cette ano logie, basée sur les déclarations pu bliques des Puissances centrales est en contradiction directe avec le faits, tant en ce qui concerne la res ponsabilité pour le passé qu'au rt gard des garanties pour l'avenu Le président Wilson, en faisant a• lusion à cette analogie, n'eut év: demment pas l'intention de la fair sienne. La réponse des Alliés établit une foi de plus la responsabilité de la guerre e récapitule les atteintes au droit faites pa les Centraux, caractérisées par la viols tion de la Belgique et du Luxembourg par leurs méthodes de guerre, par le horreurs qui ont marqué l'invasion de 1 Belgique et de ïa Serbie, par les mas sacres d'Arménie, les barbaries de. S) rie, les raids de zeppelins, les sous-ma rins, les meurtres de Miss Cavell et d capitaine Fryatt, les déportations, etc La perpétration d'un tel catalc gue de crimes, malgré la réproba tion de l'humanité, expliquera sûre ment au président Wilson la protes tation que les Alliés font ici. La réponse des Alliés aux Centrau définit suffisamment leurs buts de guerre A la demande du président Wilson il veulent cependant les préciser pour au tant que cela soit possible en ce moment Le monde civilisé sait qu'ils compren nent en tout premier lieu et de toute né cessité : La restauration de la Belgique, de la Serbie et du Monténégro, avec l~ les compensations qui leur sont te dues, l'évacuation des territoires l- envahis en France, en Russie et en ts Roumanie, avec réparation conve- e nable; la réorganisation de l'Euro- :s pe, garantie par un accord stable, l~ basé sur le principe des nationalités, •s sur le droit de tous les peuples, pe- 1- tits ou grands, de jouir d'une sé- •s curité pleine et entière et d'un libre développement économique; et, éga-ment, sur des accords territoriaux ,s et des arrangements internationaux établis de façon à garantir les fron-,r tières terrestres et maritimes contre a des attaques injustifiées; la restitu tion de provinces ou territoires ar-rachés autrefois aux Alliés par la a force ou contrairement aux vœux de leurs habitants, la libération des Italiens, des Slaves, des Roumains, des Tchèques-Slovaques de la domi-g nation étrangère, la libération des peuples qui se trouvent maintenant e sous la tyrannie meurtrière des g Turcs et l'expulsion de l'Europe de l'empire ottoman, qui s'est montré t si radicalement étranger à la civili- sation occidentale. . Quant à la Pologne, les intentions de é l'empereur de Russie ont été clairement > démontrées dans la proclamation qu'il vient d'adresser à ses armées. e La réponse des Alliés se termine par l'assurance que quel que soit leur désir de mettre fin aux brutaux emputements du militarisme prussien, ils ne cherchent n n.u"ement l'extermination ou l'extinc-x tion politique des peuples germaniques; \e et Par l'expression de leur volonté una-'■c "'ne de poursuivre le conflit jusqu'à une conclusion victorieuse, seule capable tj d'assurer l'avenir de la civilisation. t- Ce que vaut l'indépendance de la Pologne Le général von Besseler, gouverneur de Var-1- sovie, a fait publier, le 30 décembre, l'avis i] suivant : Le gouverneur général de Varsovie se voit 1- dans 1 obligation de faire connaître ce qui suit : ^ La situation politique créée en Pologne n par la proclamation du 5 novembre, a fait naître, dans beaucoup de milieux populaires, principalement parmi les populations rurales, l'idée que l'administration allemande n'avait s plus, désoi mais, aucun ordre à donner, la. Pologne étant devenue un pays absolument ;- indépendant. C'est là une idée erronée. Les autorités polonaises ne sont qu'en voie de Création * t il n y a donc pas encore d'administration n polonaise. ^ en eût-il une, d'ailleurs, qu'elle x devrait ordonner les réquisitions et assumer K les autres charges de guerre,exactement com-me les autorités allemandes qui occupent provisoirement la place. La Pologne n a pas à subir de charges plus ' lourdes que l'Allemagne, qui supporte de bon gre. ^ Nous combattons autant pour votre patrie qne pour l'Allemagne (sic), et les sacrifices que vous consentez profitent à votre patrie autant que les efforts de l'Alle-magne. Votre collaboration est nécessaire à la conclusion* heureuse de cette guerre qui e a délivré votre patrie. Plus vous nous aiderez ' plus vite la guerre sera terminée et plus vite votre royaume, affermi dans sa structure s intérieure, croîtra en force et en prestige t parmi les bienfaits de la paix. r Vous devez donc obéir de bon gré aux autorités allemandes, qui ne sont que les , remplaçantes momentanées des autorités s polonaises (!). a Souvenez-vous que vos sacrifices servent avant tout votre patrie bien-année le royaume de Pologne, et que vous portez à vos intérêts patriotiques et à vous-mêmes un grave préjudice en ne vous pliant pas aux ordres qui li vous sont donnés. Je fais appel a chacun de vous pour votre patrie ét j'avertis les hésitants et les gens de mauvaise volonté que toute résistance aux ordres de 1 autorité établie sera punie de peines sévères, conformément aux lois de la guerre. < Un pronostic sur la fin de la guerre M. Hoffmann, ministre des Affaires étran-gcrcs de la. Confédération helvétique, mter-rogé sui les probabilités de paix a répondu qu'il ne la croyait pas imminente, mais qu'il pensait cependant que vers la première moitié de iqi 7 la guerre sera finie

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