La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 08 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4f1mg7gp95/
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The Newpape for Belglan» LA MÉTROPOLE IONE; PENNY ,.«t- dix centimes EANDE : vijf cent Sent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES âvreai» : 43, CWancery Lane, W.C.2 — Telcpkoste ; Hethen 212. ( 3 moia 9 «ht Abonnements p -j o mol* 17 ah, i i m ji «h 25"B ANNEE VENDREDI 8 NOVEMBRE 1918 Registered at ihi G. P. O. as a Newspaper No. 312 LA GRANDE GUERRE I La retraite allemande continue I Importants progrès français L'Allemagne et les bolchévistes Jeudi midi. La grande retraite imposée au haut com-andement allemand par la victoire britanm-je du canal de la Sambre et qui débuta 'utidi )ir dans des secteurs plus ou moins étendus I Avenue générale et affecte maintenant |ut le front entre Valenciennes et la Meuse. Jusqu'à mardi, les Allemands réussirent a aintenir un flanc protecteur sur l'Aisne en-t Château-Porcien et Attigny, mais cette li-ie défensive vient de céder à son tour et lus oupes qui l'occupaient sont elles aussi, en flraite rapide vers la Meuse. Les Ire, Illme et IVme armées britanr.i-mes ont continué mercredi leur poursuite de ennemi dans la triple direction de Mons, de laubeuge et d'Avesnes et quoique leurs mou-iments aient été retardés par la pluie elles ont Misé d'importants progrès. Les plus signi-tatifs furent enregistrés à l'est de la forêt eMormal, où l'ennemi occupait des ouv-ra-tsdéfensifs rapidement érigés sur la rive est jt la Sambre. Les Anglais cependant, en délit d'une assez forte opposition, réussirent briser la résistance ennemie, forcèrent ^ la ivière et capturèrent la jonction de chemins le fer importante d'Aulnoye, où se croisent !s ligne* Valenciennes-Hirson et Le Cateau-laubeuge.Plus au nord, la place forte de Bavai est [traitement investie et ne saurait plus t;n'.r jngtemps. Les Canadiens s'avancent vers lions au sud du canal de Condé. Sur la droite, s Anglais ont enlevé Garignies et Marbaix, ur la gauche ils occupent toute lia rive ouest le la Honelle jusqu'à Ancre où la résistance ennemie est forte ; l'ennemi ï contre-attaaua vivement par deux f^is, mais fut repoussé avec pertes. A l'est de l'Escaut, les Canadiens ont cap-taré Baisieux et Quiévtiachain. Sur d'autres points, îles arrière-gardes allemandes se sont fortement défendues, mais elles ont été battues presque partout, abandonnant entre nos mains plusieurs centaines de prisonniers. Entre l'Aisne et la Meuse, au nord de l'Av-gonne, les Français de l'armée Gouraud avec les Américains sur leur droite, ont poursuivi jleur avance sur Sedan dont, aux dernières nouvelles, ils n'étaient éloignés que de 13 kilomètres, et vers le chemin de 'fer Hirson-Mézières. La tête de pont américaine à 1 est |de la Meuse a été considérablement élargie. I Sur l'aile gauche, les Français ont réalisé de très importants progrès, ils ont capturé 'Vervins et Réthel et ont avancé sur certains points de plus de dix kilomètres, enlevant de nombreux villages et libérant un grand nombre de leurs compatriotes. A l'est de la Sambre, ils atteignirent la lisière Est des forêts de Nouvion et de Règnéval. Au nord de Verrais, ils progressent vers la Serre. Au nord de l'Aisne, ils sont à plus de 12 kilomètre-; au delà de Château-Porcien ; au nord de Réthel ils ont avancé de six kilomètres et atteint le village du. Dyonne. Dans cette région, la cavalerie chargea et captura une batterie de canons de campagne de 77 et une batterie d'rfcu-siers de 105 avec tous leurs canonniers, trois officiers, les caissons et les attelages. A l'ouest de Bar, les Français ont atteint Omicourt. Les Américains ont chassé l'ennemi du bois de Châtillon et la forêt de Jaulnay et 1e Bois de l'Hospice- Ils ont aepturé 51 canons, ce lui porte le nombre de bouches à feu enlevées depuis le 1er novembre à cent cinquante. A Paris, on croit que, s'ils continuent la 'u'te, les Allemands ne pourront tenir sur la Meuse et devront se retirer sur le Rhin. Les aviateurs indépendants britanniques ont tombardé les aérodromes de Frescaty (Metz), Morhange, Dieuze, Lellin^em et Buhl. En octobre, en vingt jours, dont onze seulement étaient favorables aux vols à longue disian-cei ils ont effectué 64 raids sur l'Allemagne, dont 25 sur le triangle de chemin de fer de Metz et lancé au total plus de cent tonnes de bombes sur leurs objectifs militaires. La Hongrie a déclaré sa "neutralité", mais e"e ne désarmera pas les troupes allemandes évacuées par son territoire. Le ministre de la Justice a été envoyé à Belgrlade, pour " conférer avec le général Franchet d'Esperev. (i L'Allemagne menace de rompre avec 'e Souvernement" bolchéviste russe sous prétexte qu'il emploie son envoyé à Berlin p >ur a propagande révolutionnaire et refuse de ®âtier les meutriers du comte Mirbach. ; tis-4 ce que Trotsky aura donné satisfaction SUr ces deux points les relations diplomaties resteront interrompues. Ioffe a quitté Berlin. Les Français ont occupé la boucle du Danu-edans la région d'Orsova, point de jonction 'e> frontières serbe, roumaine et hongroise. s Italiens ont occupé les ports de Du'lcisjno d'Antivari, en Albanie, les bases navales autrichiennes de Pola et de Sebenico, dans l'Adriatique. La Pologne a demandé catégoriquement à l'Allemagne que l'occupation allemande se termine le 5 novembre. Le Vorarlberg (Tyrol autrichien) et la Moravie méridionale ont proclamé leur autonomie.Le résultat des élections législatives américaines est toujours incertain, mais d'après certaines indications les Républicains se seraient assuré la majorité à la Chamber des Représentants., On sait que le président Wil-son appartient au parti démocratique. Un télégramme de Berlin dit que des négociations sont en cours pour le retrait de Roumanie de l'armée Mackensen. ♦ Le bolchévisme en Allemagne Une révolte à Kiel L'équipage du cuirassé Kaiser et celui a autres navires de guerre de la flotte allemande canalisée ancrés à Kiel se sont mutinés, ont tué deux officiers, et blessés plusieurs autres qui s'opposaient à ce que le drapeau rouge fût hissé à la place du pavillon impérial. Des quatre compagnies d'infanterie qui furent envoyées pour rétablir l'ordre, trois fvas-sèrent avec armes et bagages du côté de mutins et la quatrième fut désarmée. Des ouvriers se joignirent aux révoltés et un cortège de 20.000 hommes parcourut la vilel et libéra les prisonniers. Suivant des dépêches d'Amsterdam, Kiel est pratiquement dans les mains du conseil des ouvriers et soldats établi suivant le système russe. La révolte a commencé dimanche à la suite de l'arrestation de marins du Kaiser qi.i avaient refusé d'obéir. Les autres voulurent arborer le drap>eau rouge ce à quoi s'opposèrent des officiers revolver en main. On dit que plusieurs hommes furent tués tandis que le commandant du Kaiser et un de ses officiers furent tués et plusieurs autres blessés. Les hommes, maîtres du navire, en organisèrent la défense à l'aide de mitrailleuses. Les mêmes événements se produisirent à bord des autres vaisseaux. Dans l'a nuit quatre compagnies d'infanterie appelées pour rétablir l'ordre arrivèrent et, comme nous le disons plus haut, s'en furent du côté des mutins. De la cavailerie fut ensuite envoyée, mais à un kilomètre et demi de la ville elle fut arrêtée par des mitrailleuses. Dans la journée un conseil des soldats fut formé. Il prit le contrôle des vivres. L'amiral Souchon, gouverneur de Kiel fut arrêteé pendant plusieurs heures puis relâché à la condition qu'il ne prendrait aucune mesure contre le "conseil". Celui-ci fit ensuite, sur la demande de l'amiral, connaître ses exigences entre autre la reconnaissance du conseil, un meilleur traitement, l'abolition du salut, égalité des officiers et des hommes devant la nourriture, abolition des casinos d'officiers, libération des insubordonnés, pas de punition pour les hommes qui ne sont pas retournés à leur service. L'amiral donna immédiatement satisfaction aux rebelles qu acceptèrent de reprendre leur service aussitôt. Entre temps un immense cortège avec musiques et drapeaux rouges s'organisait et parcourait la ville tandis que des bagarres éclataient dans la caserne de Wick où la division des bassins qui refusa de se joindre à la manifestation dut remettre ses armes et munitions. Les marins mirent les prisonniers de la sa'le de police en liberté et après avoir attendu vainement le député Noske et le secrétaire d'Etat Haussmann retournèrent tranquillement à leurs navires et à leurs casernes. Les ouvriers se sont mis en grève, sympa-thiquement. L'événemen^ a causé en Allemagne une profonde 'sensation. Des députés socialistes se sont rendus à Kiel. * La destruction du domaine forestier de la Belgique 'L'Echo belge, assure que la forêt de Soignes (Brabant) a beaucoup souffert des prélèvements opérés par l'occupant pour ses besoins militaires. D'autres forêts, dans le Sud du pays, dit l'informateur de l'Echo belge, ont complètement disparu. Et il cite : "La forêt de Trélon, que traverse la frontière à l'ouest de Chimay, celle de Baudour, au nord de Mons, celles de Nismes et de Senzeille, dans la région de Chimay et de Couvin — pour ne citer que celles-là — qui n'existent plus maintenant qu'à l'état de souvenir; il n'en reste que l'emplacement dénudé et pelé." La ravitaillement en Belgique libérée Les Belges résidant en Angleterre ont lu non sans stupéfaction, dans le Times clu 6 inovembre, uine lettre; d'un commandant britannique, au sujet de lia situation en Belgique et où on lliiit entre autres (nous traduisons littéralement) : Nous alimentons journellement des masses d'enfants ; pauvres anges, .ils sont pathétiques à l'extrême! Pour augmenter nos difficultés, des masses de civils qui s'échappent vers l'ouest, voilà quatre ans, reviennent en foule vers leurs logis, arrivant sans nourriture, et beaucoup nous tendent la main pour mendier ! Les autorités belges sont parfaitement incapables de se mesurer avec la magnitude de la tâche et, quant à nous, nous ne sommes pas à même, certainement, de nourrir tout un village. ♦ Un avis du Pape Suiivaint un message de Rome au Cerf-' tral News, le Pape aimait envoyé des communications confidanitiieMes aux empereurs d'Allemagne et d'Autriche, leur conseillant de s'incliinieir devant le malheur eit d'accepter les décrets de la Providence. ♦ La " popularité „ de M. Van Cauwelaert On fait circuler, en ce mopient, dans 'es milieux belges de Hollande, la pétition suivante qui recueille de nombreuses signatures : Monsieur le Président du Comité belge, Schteveiningue. Vous avez isûneiment eu connaissance du mécontentement très vif de beaucoup de membres du Comité belge de Scheve-nlingue en apprenant que M. le député Van Cauwelaert esit toujours président d'honneur de ce groupement. L'attitude déplorable de celui-ci pendant ces derniers moiis le rend indigne d'occuper plus longtemps ce poste honorifique.Nouis vous prions, au nom des membres du Comité belge de Scheveniingue, de démisionner d'office M. Van Cauwelaert, ou bien d'ouvrir un référendum parmi Je® membres, afin die mettre fin à cette situation..Veuillez croire, e)tc- ▲ ▼ Bruges-la-Morte est purifiée La gloire d'un poète ou d'un prosateur, c'est, par un vers, un livre, un souvenir, de conquérir une ville, une mer, un paysage. La Ferté-Milon est à Racine, Grenoble est à Stendhal, Guernesey est à Victor Hugo, Bruges a pour roi d'ombre Rodenbach... Depuis que Georges Rodenbach, écrivant les Débats, publia, en 1892, son roman de Bruges-la-Morte, il n'est personne qui ne soit tenté, comme d'instinct, de l'appeler par ce nom. C'est surtout par l'image de la ville ",morte" que l'auteur du Carillonenur et des Fies encloses vivra dans la mémoire des hommes, et l'artiste qui^ dans le portrait du Luxembourg, a dressé en fond de décor le beffroi de Bruges, — comme les peintres de la Renaissance le firent souvent pour leurs per-I sonnages, — complétant la physionomie de l'écrivain par celle de la ville, à réalisé lui aussi une œuvre d'une parfaite harmonie. Bruges est, comme Venise, une de ces vil-| les qui, pour les étrangers, semblent n'.r/oir I pas d'autre raison d'être que leur charme et leur beauté. Des canaux (stagnants sur lesquels glissent lentement les blancheurs des cygnes, le Lac d'Amour qui peut vous porter bonheur, de hauts monuments de l'époque ogivale, un élégant hôtel de ville du quatorzième siècle, de pures et sombres églises, une chapelle au nom mystérieux du Saint-Sang, des rues grises et presque désertes, des béguinages au fond de quelque place ombragée, des jeux de lumière infiniment variés à travers l'atmosphère humide du silence, et parfois, tout au-dessus de ce silence, le carillon du beffroi des Halles chantant par la voix de ses quarante-huit cloches, quelle poésie l'on tes-! pirait à Bruges ! Dans cette ville exquise, où tout semble accordé pour une harmonie discrète, le plus beau musée est dans une salle d'hôpital, et la perle de ce musée est un reliquaire, œuvre de reconnaissance et d'amç>ur. Hans Mem-ling, soigné à l'hôpital Safht-Jean pour une grave blessure de guerre, peignit, pour les relgieuses qui l'avaient soigné la Châsse de sainte Ursule, sur laquelle on voit les compagnes de la sainte, vierges aux yeux clairs et aux tailles déliées, qui reçoivent, en chantant des cantiques, la grêle de traits que les païens de Cologne, commandés par l'affreux empereur Maximin, font pleuvoir sur elles. Depuis, les Boches ont passé par là. Oue sont devenues toutes ces merveilles? Ils ont troublé l'eau des canaux, déchiré les dentelles, fondu les cloches... Heureusement, le Roi et lia Reine sont revenus, et la légende recommence... La libération des Flandres Vers la reconstruction La reconstitution des régions dévastées Création d'un office spécial Le Moniteur des 27 octobre-1er novembre publie les documents suivants : RAPPORT AU ROI Sire, Grâoe à la vaillance et à l'héroïsme de l'armée belge et des armées alliées sous le I haut commandement de Votre Majesté, la libération de notre territoire fait chaque jo 11 de nouveaux progrès. Déjà la presque totalité de la Flandre occidentale est soustraite au joug odieux de l'ennemi. Il importe d'aviser aux mesures nécessaires pour reconstituer, aussi promptement que possible, les régions dévastées. Il incombera à l'administration des Ponts et Chaussées de pourvoir à l'exécution des travaux à effectuer aux grandes routes de l'Etat, aux voies navigables, aux ports, aux ouvrages à la mer, ainsi qu'à l'écoulement des eaux des zones inondées. Mais il est d'autres mesures, à la fois ui-gentes et complexes, dont lie Département d( l'Agriculture et'des Travaux publics doit se préoccuper. / La reconstitution du sol, bouleversé sur de grandes étendues ; la remise en état do la voirie communale; la reconstitution des villr s et villages détruits en partie ou en totalité, nécessitent des études et des mesures d'exécution auxquelles doivent collaborer plusieu--administrations de oe Département. Il est indispensable die coordonner les efforts en vue d'arriver rapidement à des solutions pratiques. C'est afin d'atteindre ce résultat qu'il m'a paru utile de confier à un service unique le soin d'examiner et de résoudre toutes les question® qui rentrent dans les attributions de l'administration de l'Agriculture, de l'administration des Eaux et Forêts, de l'administration des Bâtiments civils. Le projet d'arrêté, que j'ai l'honneur de soumettre à Votre Majesté, crée cet organisme qui prendra le nom de "Service spécial pour la reconstitution des régions dévastées par la guerre dans la Flandre occidentale." Si Votre Majesté daigne se rallie'' à cette proposition, je la prie respectueusement de vouloir bien revêtir le projet ci-joint de sa signature. J'ai l'honneur d'être, etc. G. HELLEPUTTE ARRETE , Article 1er.— Il est créé au ministre de l'Agriculture et des Travaux publics un service spécial pour la reconstitution des régions dévastées par la guerre dans la Flandre occidentale.Ce service s'occupera de toutes les questions qui rentrent dans les attributions des administrations relevant du Département de l'Agricultufe et des Travaux publics et qui sont énumérées ci-après : administration de la Voirie communale et administrât" -n .les Bâtiments civils. Il aura à examiner les questions relatives à la reconstitution du sol aux points de vue agricole et forestier, à l'écoulement des eaux, à la remise en état de la voirie communal et à la reconstitution des villes et villages détruits en partie ou en totalité. Il se mettra en rapport avec les autres administrations publiques lorsque la solution de ces questions l'exigera, ainsi qu avec les autorités provinciales et communales. Art. 2.— La composition du personnel de ce service sera réglé par notre minisre de l'Agriculture et des Travaux publics. Art. 3.— Ce service aura son siège dans la Flandre occidentale. Art. 4.— Notre ministre de l'Agrkult ire et des Travaux publics est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 22 octobre 1918. Une mission britannique pour la reconstruction de la Belgique Une mission officielle britannique est partie jeudi pour la Belgique, en vue .le faîfe une enquête sur la situation actuelle des territoires reconquis au point d< vue de la reconstruction. Le problème a été étudié depuis quelque temps avec la cons:dérari"n la plus attentive par le gouvn-nor..cn! Sa Majesté et, en ce moment, des mesures ont été prises pour assurer lie plus rapidement possible, le remplacemer* des machines et de l'outillage enlevé 01 > détru!; par l'ennemi. Toute la question sers rapidement examinée par la commissiin de re onttruc-tion inter-alliée et un dépaitemer.t spécial anglais, la section belge de commerce et Je reconstruction du commerce d'outre-*ner s'ooeupe de résoudre le problème. La mission a été composée comme sv.'t • Sir Arthur Steel Maitland, cnef du département du commeroe d'outre-mer. Sir E. Wildboke Llewellyn Smitr, i'u Board of<Trade. M. Keynes, du ministère des Finances. M. M. N. Kearnev, secrétaire de la Commission internationale, et offici 'lement >har-gé de la reconstruction belge Major Theunis, délégué be'<;t Major Gunning, délégué américain. La commission commence".-/ pai visiter toutes les contrées dans le pays reconquis dans le but de se rendre comt fe de vsu de l'étendue des dommages causfs par 1 ennemi.Aux portes de Gand Une visite à Deynze FRONT BELGE, 5 novembre.— D'un "témoin, oculaire" : Il y eut une duel d'artillerie autour de Gand. Les Allemands persistent à bombarder les localités habitées sans véritable nécessités militaires. On traverse toujours des localités aux murs balafrés, aux maisons éventrées. Sur le routes, on croise des civils sans asile, emmenant comme ils le peuvent ce qu'ils purent sauver du désastre. L'avance vers Gand se fait en combattant sans cesse; chaque coin propice est utilisé par les mitrailleuses allemandes qu'il faut déloger de haute lutte. J'ai visité Deynze ce matin. Cette ville fut pendant quinze jours sous le bombardement. Elle a fortement souffert. Peu de maisons sont intactes, les rues de Gand et de Courtrai on été incendiées. Dans une seule cave, 17 personnes, dont une mère et ses six enfants, furent carbonisées. La ville compte 175 victimes dans la population civile. Avant d'é-vaouer, les Allemands, sur l'ordre du généra^ von Ostronsky, mirent la ville à sac, ce qui fut organisé d'une façon méthodique, sous la surveillance des officiers et sous-officiers. Ils ont volé pour un demi-million de de marchandises au magasin de ravitaillement, notamment 24.000 kilos de saindoux, a 5 francs le kilo ; 9.000 kilos de lard à 5 francs le kilo. Aux moulins de Deynze, ils enlevèrent pour 100.000 francs de courroies et toute la farine. Le habitants accueillirent avec enthousiasme les libérateurs. Je citerai cette anecdote pour éclairer la mentalité des activistes aux gages des Allemands. Deux femmes remirent un jour, au Dr. Martens, activiste notoire, une lettre de son frère au front. Cartens les dénonça à la "Kommandantur". Les femmes furent emprisonnées. Bien entendu, Martens préci-da les Allemands dans leur retraite. J'ai visité également Tronchiennes. aux portes de Gand. Avant de se retirer, l'ennemi fit sauter le pont de chemin de fer. Lorsque ses mitrailleuses furent délogées, il commença à bombarder la localité. Il semble résolu à anéantir, sans se soucier des habitants, les localités qu'il évacue. L'exode de ceux-ci, sous la pluie, est lamentable. Par leurs procédés, les Allemands ont ancré dans le cœur de ces populations une haine incoercible.Pour la rentrée du Roi à Bruxelles Qui de nous n'a évoqué le spectacle d? la rentrée de nos troupes victorieuses dans Bruxelles et des acclamations délirantes qui accueilleront le retour du Roi et la Reine dans leur capitale I Chacun s'est fait de ce tableau une id'te sans doute inexacte en ce sens que nos souverains n'entreront probablement pas solennellement à Bruxelles que lorsque les Chambres pourront y être -réunies ou sur le point de l'être. Il semble évident, en effet, que le premier acte du Roi sera immédiatement après son arrivée, de se rendre au palais de la Nation et, devant la législature, d'y prononcer un discours qui sera le pendant historique de celui du 4 août 1914. Le retour du Roi comprendra donc, sans doute, deux phases : la rentrée à son palais, qui ne sera pas la moins chaleureuse, et la visite solennelle au palais de la Nation, entourée de tout l'éclat possible. A moins que tout ne se fasse en une fois... Mais alors, ferait-on bien d'avertir les sénateurs et les représentants qu'ils aient à se tenir prêts. Anvers, ville d'étapes ■ i 011 1 1 place forte d'\nvers est désormais comprise dens le territoire d'étapes est confirmé. Une ordonnance signée par le général von Winterfeld, chef d"état-major, ;mnonee en outre que la limite qui sépare le gouvernement général du territoire d'étapes part de Vracene, suit le bord est de la position fortifiée d'Anvers, vient rejoindre l'Escaut au-dessus de Niel et passe ensuite par Ondorp, (Voir suite 3e page, 4e colonne)

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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