La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 27 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h41jh3f308/
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Thp Mf>w<tnanAr for Belirian LA MÉTROPOLE ONE PENftY I FRONT : CIHQ CENTIMES Ihollande: vijf cent pOHTlKENT : DIX CENTIMES I - PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbom 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3_sh. ; 3 mois, 9 sh 25* ANNEE DIMANCHE 27 ET LUNDI 28 JANVIER 1918 Nos. 27-28 LA GRANDE GUERRE Après le discours du comte Hertling ilallemagne implacable Raids aériens sur le Rhin I Lord Robert Cecil a très bien exprimé, vendredi soir, dans une déclaration Kà la Daily Chronicle, l'opinion générale Eu sujet du discours du comte Hertling, ■dont on trouvera l'essentiel d'autre part. R "Le discours du comte Hertling, a-t-I "il dit, esit un discours guerrier. Son ton féroce. Il ne nous rapproche pas d'un ■pouce de la paix. Certaines de ses propositions, telle que l'abandon par l'An-■gleterre de Gibraltar, Malte, Aden, ■Hong-Kong, etc., sont fantastiques. Il ■n'a pas fait un pas en avant au sujet de Hla Belgique. Nous assurer seulement ■qu'il n'y aura pas d'annexion forcée ne ■signifie rien. Elle n'empêche pas le moins ^Hu monde la domination militaire, poli-Httque et économique de ce pays. ■ "Le discours prouve que le chancelier ■impérial est le représentant du parti mili-■taire. Sa nomination est le triomphe de Hce parti. Il est le porte-parole de Luden-Hdorff et d'Hindenburg. Son rôle suppo-Hsé de représentant de la majorité du ■Reichstag est, par conséquent, du ca- I Mais il y a mieux. Le discours d'Hert-Bling démontre une fois de plus l'inutilité Het même le danger d'essayer d'amadouer ■e tigre avec des paroles et de oéder à la ■folie d'idéalisme des socialistes et des ■wlchévistes qui lâchent le fusil pour con-Msidérer le monde, non tel qu'il est, mais Hà tràvers nous ne savons quelles décevan-Htes lunettes. I Huysmans, Trotsky, Longuet, Hender-Hson, MacDonald et leur clique ne cessent Bde nous crier depuis six mois : "Décla-■rez vos buts de guerre ! Montrez à l'Al-■emagne que vous ne poursuivez que la ■justice, que vous ne voulez pas sa des-■truction comme on le répète au-delà du ■Rhin et la paix viendra toute seule, puis-■u<? la majorité du Reichstag l'a dit!" ■Lloyd George et le président Wilson se ■rendent à ces raisons; ils esquissent un ■programme modéré, qui représente réel-■leraent le minimum des légitimes reven-■dications de l'Entente et qui n'est mspi-■ré par aucune pensée de vengeance mais ■par la plus stricte justice- Résultat : le ■gouvern ment allemand considère uni-■quement ces concessions cojnme une ■preuve de faiblesse et répond non seule-■ment par une attitude plus catégorique-■ment négative encore, mais aussi par dtes ■exigences nouvelles et des tentatives de ■division. Voilà, en un mot, ce qu'on ga-■gne à parlementer avec l'Allemagne avant ■Qu'elle ne soit battue ! ■ Les déclarations du comte Hertling ne Baissent pas le moindre doute sur cette ■attitude. Sur les principes généraux po-■és par les deux hommes d'Etat de l'-En-■tente, il marque un accord plein de res-■titution de réticences et de réserves, uni-■quement destiné à f faire impression sur ■es démocrates illuminés et qui n'a pas ■ta moindre valeur probante; mais dès ■)u il en arrive aux arrangements territo-■riaux proposés par l'Entente, c'est le re- ' Bn18 °'a'lr 6t net sUr toute "'g'ne- La ■■question d'Alsace-Lorraine ne peut pas ■même être "reconsidérée", pour employer m terme fort conciliant de M. Lloyd ■"^orge qui laissait place à un compro-■mis; l'Allemagne ne cédera pas un pouce ■du Reichsland; l'Entente n'a rien à voir ■dans les questions de la Pologne et des ■Provinces baltiques; la Belgique et le ■^ord de la France sont des "atouts de ■valeur" qui doivent servir de garantie au ■ttiamtien de la Palestine, de la Syrie, de ■J Arabie, de l'Arménie et de la Mésopo-■j^mie sous l'infâme joug ottoman; enfin I;- A lemagne demande, non seulement le ■retour de ses colonies, mais la "recon-^Jtitution" du monde colonial tout entier, ■ans doute pour s'enrichir aux dépens des ^possessions belges et portugaises. remarquera surtout que l'Allema-^Kne déclare qu'elle n'a jamais voulu l'an-^Bexion "forcée" de la Belgique et que ■toute la question belge devra être dis-^au 1 e à la conférence de la paix, ce qui ■aiSse ''videmment la porte ouverte à tou- ■ tes les combinaisons possibles au sujet 1 de la Flandre. Il est juste d'ajouter que le comte ( Hertling, tout en déclarant appuyer for- , tement l'Autriche, lui laisse toute latitu- ; de pour régler les questions qui la con- 1 cernent plus particulièrement. On note- < ra dans cet ordre d'idées que le discours ' prononcé simultanément par le comte Czernin au Reichsrat de Vienne est con- j çu dans un mode plus conciliant. Ils est possible cfue le ministre autro-hongrois , des Affaires étrangères eut été influen- , cé par l'agitatioh intérieure en Autriche, I mais il est non moins probable, comme le j fait observer l'Echo de Paris, qu'Hart- 1 ling et Czernin jouent un jeu en partie double, la modération du second atté- 1 nuant en apparence l'intransigeance du premier. , Czernin a fait allusion avec un respect | ; marqué aux avances <fu président Wil- 1 son, et a exprimé le désir d'un "échange de vues " entre Vienne et Washing- | ton qui "pourrait constituer le point de départ d'une discussion conciliatrice entre tous les Etats qui ne sont pas partie aux négociations de paix. Cependant, il n'est pas inutile de remarquer que la " modération " du ministre austro-hon-grois est toute en surface. Sur les points concrets, l'homme d'Etat autrichien ne fait pas la moindre concession ; au sujet de l'émancipation des sujets slaves austro-hongrois il repousse toute immixion dans les affaires intérieures de la monarchie; de 'même la libre disposition qu'il laisse à la " population de la Pologne " ne concerne que la Pologne russe, en occupation militaire, et son " indépendance " ne pourrait donc être qu'une triste comédie. Mais ce qui est plus intéressant que tout cela, c'est l'attitude austro-allemande au regard des concepts moraux qui sont à la base du conflit. Pour " catholique " qu'il puisse être, le comte Hertling se garde bien de reconnaître, comme le fit Bethmann-Hollweg le 4 août , 1914, que l'Allemagne avait commis une injustice à l'égard de la Belgique et qu'elle promettait de la réparer. Dans leurs récents discours, MM. Lloyd George et Wilson ne demandent même pas que l'Allemagne soit punie pour cette scandaleuse violation du Droit, mais ils exigent qu'elle reconnaisse, par le paiement des dévastations commises, le oa-ractère intangible des traités internationaux. L'Allemagne refuse jusqu'à cette reconnaissance et elle la refusera toujours tant qu'elle pourra dire que " nos éminents généraux considèrent l'avenir avec une confiance égale dans la victoi-- re " et que, " dans toute l'armée, dans les officiers comme dans les soldats, vit la joie inaltérable de la bataille ". Devant de telles constatations, il faut reconnaître, comme nous l'avons toujours fait, qu'il n'y a qu'un moyen pour amener l'Allemagne à récipiscence, quoique puissent en dire les Scheidemann et des : Huysmans, à savoir, la battre. Malheur aux peuples qui refuseraient de le comprendre ! Rien de neuf sur les fronts- Les aviateurs anglais ont effectué de nombreux bombardements de nuit, tant en Flandre qu'en Allemagne, notamment à Mann-heim, Trêves, Sarrebrùck et Thionville. Il est remarquable qu'ils puissent ainsi utiliser les nuits de lune sans que les Allemands soient à même de nous rendre la pareille. D'après certains avis ''de Pétrograde, qu'il faut accepter avec une grande réserve, les négociations de Brest seraient brisées et la population russe commencerait à s'insurger contre les Bolchéviks. o—o LA METROPOLE : : est en vente chez : : : : M. S.TEVENS : : 484, Commercial Road, 484 : : Stepney : Courage ! "Pas de paix de défaillance et de surprise," dit le karon Beyens, ancien ministre belge des Affaires étrangères Dans la Revue des Deux-Mondes, M. de baron Beyens, ancien ministre de Belgique" à Berlin, ancien ministre des Affaires étrangères, consacre une étude des plus remarquables sur : L'Avenir des petits Etats. Voici l'un des passages émouvants de cet article : Héros obscurs des tranchées, vous devrez donc combattre encore et tenir invinciblement, et vous, pauvres habitants des territoires envahis, vous continuerezà vous raidir avec une abnégation admirable contre les privations et les souffrances. Cette pensée nous déchire le cœur. Mais qui de vous, ayant supporté une si longue épreuve, voudrait d'une paix de défaillance et de surprise, machinée dans l'ombre par les agents de l'Allemagne et de l'Autriche?Qui de vous accepterait une paix, contenue soi-disant dans une formule étroite et sonore, que claironnent nos ennemis à la tribune de 1 leurs Parlement ou par l'organe de leurs ; journaux, tandis que la complicité de quelques , neutres leur fait bruyamment écho? Vous savez bien — et l'exemple des maximalistes suffirait à vous éclairer — que cette formule est un leurre grossier. Les plénipotentiaires des 1 Alliés, s'ils se laissaient attirer à une conférence sur la foi d'une promesvse de paix sans t | annexions ni indemnités, apprendraient vite . 1 comment la mauvaise foi germanique s'entend à l'éluder et à la dénaturer. o—o L'Uruguay et la Belgique S. Exc. M. Guani, à l'occasion de la j rupture des relations diplomatiques et 4 commerciales de l'Uruguay entre ce pays et l'Allemagne, a été reçu par le roi des 5 Belges le 15 décembre 1917 et a prononcé le discours suivant : t Sire, La bienveillance de Sa Majpsté a bien voulu ^ m'accorder l'honneur de poi^er personnellement à sa connaissance un fait que j'ai déjà " annoncé à son gouvernaient : la rupture des ' relations diplomatiques et commerciales çle ' mon pays avec l'Allemagne; faible contingence, sans doute, au milieu des masses gigantesques (jui 'sont, à l'heure actuelle, en lutte ; dans le monde, mais nouveau signe moral de la protestation universelle contre l'esprit de révolte qui prétend faire régner sur la terre l'in-: justice appuyée sur la force, l'arbitraire imposé par la violence. 1 Quand l'Allemagne, passant outre à ses engagements d'honneur, violait la neutralité belge, elle a pu prétendre également que nécessité faisant loi, l'accomplissement d'un tel £ attentat à la foi jurée serait insignifiant en 1 face de ses vastes ambitions dominatrices ; mais cet événement, Sire, a été plus décisif ' que la puissance de toutes ses armées, soule-3 vant contre elle la conscience du monde entier et prouvant ainsi que dans les grandes crises 5 de l'Univers il.y a d'autres éléments plus forts ; encore que le fer et la violence, et qui se dé-3 nomment : la Justice, le Droit, la Liberté. Veuillez croire, Sire, que dans cette Ligue d'honneur des peuples libres dressés contre les idées d'oppression et de servitude, mon pays a pris parti pour le vôtre avec toute la sincé- 2 rité et tout l'élan dont est capable une démocratie nouvelle et désintéressée, et il a jugé—- s alors que sur le continent sud-américain il r comporte, comme la Belgique en Europe, une extension géographique qui est bien loin d'être s imposante — il a jugé que la valeur des natio-^ nalités ne se mesure pas seulement à la superficie de leurs territoires, mais à la droiture de leurs concitoyens, à l'héroïsme de leurs ac-t tions et à la loyauté de leurs gestes, s Le gouvernement et le peuple de l'Uruguay ont compris que dans l'histoire sanglante et * terrible de cette époque, Votre Majesté symbo-, ; lise la Droiture, l'Héroïsme, la Loyauté. Voilà pourquoi ils ont suivi la cause de la r Belgique et de ses Alliés. Je prie Votre Majesté d'accepter, avec le témoignage de toute mon admiration et sympathie, celui du président de la République, du { gouvernement et du peuple de l'Uruguay. ; O—O T L'affaire Malvy j C'est pour lundi, 28 janvier, que M-Malvy, ancien ministre de l'Intérieur, comparaîtra devant la Haute-Cour. Il se confirme que M. Denouvrier, sénateur d'Ille et Vilaine, plaidera l'incompétence ' de la cour de justice pour le cas Malvy. o—o - Pour les Russes Un peuple qui traite sur son territoire avec les ennemis est un peuple déjà vaincu et qui a renoncé à son indépendance. ROBESPIERRE. (Discours à la Convention Nationale, séance du 18 j . juin 1793.) LA REPONSE DU CHANCELIEF CATHOLIQUE PAS DE JUSTICE ! - TOUJOURS LA FORCE La Belgique et le Nord français "atouts" dans le jeu militariste. L'Alsace-Lorraine doit rester allemande. L'Angleterre devrait abandonner ses bases navales. "Reconstitution" des possessions coloniales au profit ds la Pruss< La Russie «t la Pologne ne regardent pas les Alliés. Retour de la Palestine, de l'Arménie et de l'Arabie à la Turquie. Société des nations... plus tard ! Nous avons publié hier les déclarations du comte Hertling du 24 janvier au Comité central du Reichstag relatives aux négociations de Bre.st-Litovk avec les Bolchévlstes et avec les Ukrainiens et l'essentiel de ses réponses au programme du président Wilson, dit "de la paix du monde ". Il nous faut retenir aujourd'hui à titre documentaire, cet important discours. Le comte Hertling a rappelé que l'Entente n'ayant pas répondu aux propositions russes de négociations pour une paix général endéans le délai prévu, l'Allemagne a les mains libres pour négocier séparément avec la Russie et qu'elle n'est naturellement (sic) plus tenue, pour ce qui concerne l'Entente, à "ses propositions de paix générale (sans annexions ni indemnités). Le chancelier marque que le ton de M. Lloyd George a changé : Je ne puis cependant aller aussi loin que , l'opinion publique dans plusieurs pays neutres qui voudrait voir dans ce discours de M. Lloyd George une volonté de paix sérieuse et même des dispositions amicales. Il est vrai qu'il déclare qu'il ne désire pas détruire l'Allemagne et qu'il n'a jamais désiré la détruire. Il a même des paroles de respect pour notre position politique, économique et culturelle, mais d'autres expressions ne manquent pas non plus, et l'idée émerge continuellement qu'il doit prononcer un jugement sur une Allemagne coupable de tous les grimes possibles. C'est là une disposition, messieurs, avec laquelle nous n'avons rien de commun et dans laquelle nous ne pouvons découvrir jusqu'ici aucune trace d'une volonté de paix sérieuse. * » * L'Allemagne n'est pas coupable M. von Hertling entreprend alors de " démontrer " une fois de plus l'innocence de l'Allemagne. Il se garde bien de dire un seul mot au sujet de la violation de la neutralité belge, mais il réédite la vieille thèse de 1'" encerclement de l'Allemagne " organisée par Edouard VII et qui, en présence de la préméditation allemande, de l'insuffisance militaire de la France et de la Russie, de l'impréparation totale de la Grande-Bretagne, de l'entrée en guerre des Etats-Unis pour des motifs qui n'ont rien de commun avec la politique européenne, apparaît comme profondément ridicule. C'est évidemment là un thème destiné à l'usage interne. * * * L'Alsace-Lorraine Le chancelier s'occupe ensuite assez longuement de l'Alsace-Lorraine, cette plaie saignante de l'Europe. Il réédite crûment le- Non de Kùhlmann : L'Alsace-Lorraine comprend, comme on le sait bien, pour la plus grande partie des régions purement allemandes qui, à la suite de violences et d'illégalités séculaires, furent enlevées à l'empire (sic) allemand jusqu'à ce que, finalement, en 1789, la révolution française en avala le dernier restant. L'Alsace et la Lorraine devinrent alors des provinces françaises. Lorsque, donc, dans la guerre de 1870, nous redemandâmes des régions qui nous avaient été criminellement arrachées, ce ne fut pas là une conquête de territoire étranger, mais, en droit et à proprement parler, ce qu'on appelle aujourd'hui une désannexion, et cette désan-nexion, fut alors expressé ment reconnue par l'as.semblée nationale française qui les représentait constitutionnellement à ce moment, 29 mars 1871, le peuple français, et cela à une forte majorité; Et le chancelier essaie de représenter comme ." l'opinion anglaise " de cette époque, l'avis tout isolé du critique germanophile et paradoxale Thomas Carlyle dans sa fameuse lettre au Times de décembre 1870, ainsi que celle du germanophile Daily News ! Je ne connais aucune loi naturelle, aucune résolution céleste parlementaire par quoi la France seule parmi tous les êtres terrestres n'aurait pas<été obligée de rendre des territoires volés (sic), si les-propriétaires auxquels ils avaient été soustraits avaient «ne occasion de les reconquérir. * » * La programme Wilson Le comte Hertling en vient ensuite au ; discours du président Wilson au Congrès américain, le 6 janvier 191,8. Ici aussi il reconnaît un changement d'attitude. Le président ne parle plus de l'oppression du peuple allemand par un gouvernement autocratique et n'attaque plus la MaiA son de HohenzoMern. Le chancelier examine point pour point et en grand détail les quatorze paragraphes du programme américain. 1. Sur les traités secrets il fait observer que le traité-de la Triple-Alliance a été public depuis 1888, alors que les accords entre les Etats ennemis n'ont vu le jour de la publicité qu'à la suite des révélations russes (Et le traité de Bjorkoe?). U Les négociations de Brest sont publiques (Mais Czernin et Kiihlmann n'ont pas cessé de protester contre les " inconvénients " de ce système). 2. Accord au sujet de la " liberté des mers ", avec quelques remarques cependant : La'limitation introduite par M. Wilson influe et que je ne crois pas devoir citer textuellement (c'est la proposition que la liberté des mers serait supprimée en cas de guerre contre ■ tout Etat qui ne respecterait pas les conventions internationales) n'est pas intelligible (sic). Elle paraît donc superflue et pourrait par conséquent être laissée de côté. Il serait cependant hautement important pour la liberté du commerce maritime à l'avenir que l'on renonçât aux bases navales fortement fortifiées sur les routes internationales importantes, telles que celles que l'Angleterre possède à"Gibraltar, Malte, Aden, Hong-Kong, les îles Falkland et à de nombreux autres endroits (Et Héligoland. Cuxhaven, Brùnsbuttel, Kiaou-Tchéou?) 3. Accord complet sur la disparition j de toutes barrières économiques et condamnation d'une guerre économique "qui 1 renfermerait inévitablement les causes de futures complications guerrières 4. La limitation des armements est parfaitement susceptible d'être discutée à fond. La situation financière de tous les Etats européens après la guerre pourrait bien promouvoir très efficacement une solution satisfaisante (Approbation). Il est donc évident, messieurs, qu'on pourrait arriver sans difficulté à un accord sur les quatre premiers points de ce programme. 5. La solution de toutes les prétentions et discussions coloniales et la réalisation pratique du principe du président Wilson dans le domaine de la réalité rencontrera quelques difficultés. En tout cas, je crois que pour le moment on peut laisser à l'Angleterre, qui possède le.plus grand empire colonial, de voir comment elle se trouvera de cette proposition de son alliée. Ce point du programme du président Wilson devra également être discuté en son temps au sujet de la reconstitution des possessions coloniales mondiales, que nous demandons aussi absolument. 6. Evacuation du territoire russe. L'Entente ayant refusé de participer aux négociations de Brest, l'Allemagne, au nom des Centraux, doit décliner purement et simplement toute immixion dans des questions qui ne concernent que Ja Russie et la Quadruplice. L'Allemagne reconnaît le principe de libre-disposition pour les peuples de la frontière occidentale de l'ancien empire russe. * # * La Belgique Le point 7 se rapporte à la question belge. Au sujet de la question belge, mes prédécesseurs à la chancellerie ont déclaré à diverses reprises qu'à aucun moment l'annexion de la Belgique à l'Allemagne ne constituait un point du programme de la politique allemande. La question belge appartient à cet ordre de questions dont les détails devront être établis par négociations à la conférence de la paix. (Voir suite, 3e page, 5e colonne.)

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