La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 08 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7659c6sz0t/
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LA MÉTROPOLE ONEiiPENNY ■■nHT î CINQ CENTIME! BOLLANDE : VIJF CENT WHTINENT : DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 0411B ANNEE JEUDI 8 NOVEMBRE 1917 No. 312 LA GRANDE GUERRE CAPTURE DE PASSCHENDAELE Le Tagliamento abandonne Etats-Unis et le Jauon L'attaque nouvelle faite mardi matin en Flandres a donné des résultats qui justifient amplement les " progrès satisfaisants " dont parlait le communiqué officiel britannique. Cette fois, ce sont les contingents canadiens qui se sont distingués dans ce qui sera un des succès I les plus chèrement disputés de la longue bataille des Flandres. La capture de i Passchendaele. Quelques heures après le commencement de l'attaque,ce village tombait en même temps que les hameaux de Mosselmarkt et de Goudberg. situés sur des éperons au nord-ouest de Passchen-dafle. Avant midi, tous les objectifs avaient -été atteints et les prisonniers commencèrent à rentrer. Le front d'attaque s'étendait sur^ un largeur d'un peu plus do deux mille mètres entre la route de Broodseinde et 1 extrémité sud du village de Passchendaele et Goudberg, la ligne avançant en forme d'arc. Près de Passchendaele, les Canadiens tenaient deux éperons situés en deçà du village. A Mcetcheele et Crest Farm, leurs points les plus solides, les Canadiens se trouvaient sur un terrain relativement ferme au même niveau que les positions allemandes. Entre Meetcheele et Crest Farm la vallée inondée de la Ravebeeck constituait une brèche dans le front qui ne pouvait, toutefois, pas servir à l'ennemi. De la zone de Crest Farm jusqu'aux mines de Passchendaele, le long de la route qui s'appelait jadis la " Hoogstraat " jusqu'au marché, il n'y avait que trois cents mètres. Dans cet espace ouvert, il n'y avait que les ruines de l'cglise et un monticule de caves cimentées, défendues par de nombreuses mitrailleuses, qui dominaient les approches du sud et de l'ouest. Sur l'éperon de Meetcheele, les Canadiens occupaient une position entre le village de ce nom et Mosselmarkt. La crête entre Passchendaele et Mosselmarkt cachait plusieurs " boîtes à pilules " et dans les ruines de ce dernier village une grande structure en béton armé qui dominait l'éperon le long duquel les Canadiens devaient avancer. Quoique la distance qui séparait les Canadiens de leur objectif ne fut que de trois cents mètres, les hommes qui atta- 1 quaient le côté supérieur de la vallée avaient à traverser plus de deux fois cette distance. Un bombardement allemand n'eût aucun effet sur la concentration des contingents, et,en vingt minutes .après que le signal eut été donné les cav^s de Passchendaele étaient nettoyées, malgré les difficultés de la marche en avant. Les Canadiens poussèrent en avant le long de la route de Moorslede à Roulers et par la grand'route jusque Westroosebeke et opérèrent leur jonction avec les troupes qui approchaient de Meetcheele. Le signal avait été donné à 6 heures et à 7 heures 30 la capture était achevée. Comme l'artillerie suivait de près l'infanterie il y a de bonnes raisons de croire que la capture pourra être gardée. Mesurée au point de vue du terrain gagné l'opération est relativement petite, alors qu'au point de vue stratégique le succès est de grande valeur. Car les troupes britanniques se trouvent actuellement sur le sommet du système de crêtes restant aux mains des Allemands ce qui leur permet d'observer l'ennemi sur des kilomètres à l'alentour. Au nord de Mosselmarkt il y a un petit éperon plus élevé de deux mètres que la crête de Passchendaele, mais comme l'endroit est dominé par les canons il n'a que peu de valeur pour l'ennemi. Par suite de l'avance de l'ennemi qui a forcé partout le passage du Tagliamento, les armées italiennes ont recommencé à battre en retraite, du moins les troupes qui °nt tenu la ligne pendant un temps suffisamment long pour permettre au gros de l'armée de battre en arrière et de se reconstituer progressivement. Suivant le communiqué dé Berlin, toute la ligne du fleuve, jusqu'à FAdriatique a été évacuée. ■Sur le haut fleuve les Italiens tiennent encore la vallée de Fella. Sous la pre ennemie nos alliés ont du également évacuer le front des montagnes, au nord. Depuis la vallée de Fella jusqu'au col Bricon, au nord du Val Sugana, sur une étenduë de plus de 150 kilomètres, les Italiens (dit Berlin) ont du abandonner des zones de défense consolidées depuis des années et battent en retraite. " Les armées alliées ont commencé de nouvelles opérations." En Italie l'opinion publique reste calme, malgré la surprise causée par l'attaque, alors qu'on croyait que la situation ne changerait pas avant la fin de l'hiver. Milan et Turin sont calmes et l'invasion des réfugiés s'est opérée sans la moindre panique. De Washington on annonce, que les Etats-Unis et le Japon sont arrivés à un accord complet au sujet de la Chine et qu'une entente parfaite règne entre ces deux puissances au sujet de leur collaboration navale, économique et militaire dans la guerre contre l'Allemagne. Les deux gouvernements reconnaissent que le voisinage territorial crée des relations spéciales entre les deux pays et par conséquent les Etats-Unis reconnaissent que le Japon a des intérêts spéciaux en Chine, particulièreme nt dans la. part où ses possessions sont contiguês. La souveraineté territoriale de la Chine reste inattaquée et les Etats-Unis ont la conviction que le Japon n'influencera en rien le commerce des autres pays et tiendra compte des droits commerciaux créés par la Chine par ses traités avec d'autres puissances. Les deux gouvernements adhèrent au principe de la "porte ouverte", c'est-à-dire des droits égaux au commerce et à l'industrie en Chine. u Le Jour des morts au front Nos souverains parmi les tombes Le roi Albert et la reine Elisabeth ont visité les tombes des héros belges et français, le Jour des morts, sur le front belge. Dans toutes les églises que le oanon n'a pas détruites, des services ont été célébrés à la mémoire des soldats tombés au champ d'honneur, au milieu d'uhe assistance nombreuse et recueillie,des couronnes ont été apportées dans toutes les cimetières où voisinent les tombes françaises et belges, pieusement entretenues, sur lesquelles, ainsi que nous l'avons déjà dit, la reine Elisabeth a fait déposer 30.000 fleurs. Comme les années précédentes, les sou-■rains belges ont visité les nécropoles du front à Adinkerque et à Furnes. A Steenkerke, Leurs Majestés sont arrivées au moment où l'on inhumait six soldats belges tués à l'ennemi. Le service venait de prendre fin et le cortège s'acheminait vers le champ de repos. La Reine a fleuri de ses propres mains les cercueils de nos braves. Les souverains ont visité ensuite les cimetières de Ceren et Alveringhem. A Hoogstaede, une division rendait pieusement les honneurs à ses morts glorieux. Le Roi et la Reine s'associèrent longuement à cette cérémonie, mêlés à la foule des soldats, qui, au moment de leur départ, exprimèrent leur gratitude et leur attachement par une manifestation spontanée profondément émouvante. Toutes les tombes françaises en Flandre — et il y en a plusieurs milliers — ont été fleuries par le Roi et la Reine. o—o—— Krupp quitterait Essen pour Posen. De récentes informations reçues d'Allemagne disent que le gouvernement allemand est très alarmé par les progrès de l'aviation des Alliés et par la possibilité de la destruction des usines e guerre qui se trouvent dans l'Allemagne de l'ouest. On annonce que même les grands établissements Krupp, à Essen, seront tran férés à Posen, dans la Prusse orientale. Le discours de M. Segers Déclarations opportunes La commémoration de la bataille de l'Yser a permis à M. Paul Segers de faire des déclarations qui, nous l'espérons, ne sont pas seulement l'expression de ses vues personnelles, mais surtout celles du gouvernement tout entier. Ces déclarations viennent tout à la fin du discours commémoratif. Elles tiennent du reste dans les quelques phrases que voici : Vainqueurs ! Oui Messieurs, car l'issue glorieuse de cette guerre entreprise pour la justice et la foi des traités ne peut faire de doute pour personne. Et c'est parce que l'Allemagne le sait qu'elle a déchaîné une offensive nouvelle. Prenons-v garde. C'est l'offensive du défaitisme. Ce qu'elle veut, c'est ébranler le moral de nos nations et les diviser au dedans, c'est au dehors séparer l'un de l'autre les pays de l'Entente. Répondons-leur par un rapprochement chaque jour plus étroit, par une unité de tactique et d'action chaque jour plus ferme, par une volonté de vaincre chaque jour plus forte. Répondons-leur en continuant à mettre notre force, toute notre force, au service de tout notre droit. Répondons-leur en poursuivant la guerre pour la paix. Le ministre n'a, certes, pas embrassé toute la question de l'offensive défaitiste et boliste de l'Allemagne. Ce n'eut pas été inutile, ne fût-ce que pour dissiper les impressions dangereuses que peu-1 vent avoir laissé certaines maladresses, qui commencent à compter. On prêta d'abord trop attentivement l'oreille à certaines individualités que leurs relations avec des financiers et des commerçants d'origine allemande et même avec des Allemands tout court incitaient à des sentiments hostiles à l'Angleterre.Heureusement, ces financiers sont loin et on respire au Havre un air moins empoisonné. Cependant, nous ne sommes pas rassurés au sujet des tentatives répétées de main-mise sur nos journaux et sur notre politique, ni sur les encouragements donnés à ces tentatives. Nous sommes surtout frappés de ce que, précisément, le but poursuivi par les organisateurs de la main-mise sur les journaux belges soit si conforme à ce que M. Jacques Dhur, rédacteur du Journal, vient de révéler et qui peut se résumer en ces mots : Guerre à l'Angleterre et à l'Amérique. C'est le mot d'ordre de l'Allemagne. Il n'y a pas que nos lecteurs qui doi-, vent s'en souvenir. Nous voudrions connaître les raisons profondes qui motivèrent une guerre à coups d'épingle faite à un Américain que nous connaissons tous. Nous tenons, en tous cas, à bien marquer que la nation belge n'est en rien solidaire des sottises provoquées par les Allemands d'Anvers ou d'Argentine. C'est pourquoi, tout en saluant comme l'expression de la volonté belge, les déclarations de M. Segers, nous serions heureux de les voir confirmer par une déclaration du gouvernement tout entier. o—o Le baron Moncheur à Londres Le baron Moncheur, le nouveau ministre de Belgique auprès de la cour de St. James, accompagné de la baronne Moncheur, est arrivé à Londres mardi, venant du Havre. Leurs Excellences furent reçues à la gare par M. G. de Ramaix, chargé d'affaires, et par le personnel de la légation de Belgique. Le baron Moncheur présentera ses lettres de créance au roi d'Angleterre dans le courant de ce mois. Le ministre de Belgique et la baronne Moncheur résideront 57, Portland Place. o—o Corps diplomatique Par arrêté royal du 16 août 1917, M. Jules Lejeune, conseiller de légation, a été nommé envové extraordinaire et ministre plénipotentiaire de 2e classe. Par arrêté royal du 30 septembre 1917, M. Jules Lejeune a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès du gouvernement des Etats-Unis mexicains. Par arrêté royal du 20 septembre 1917, M. le comte Ch. de Hemricourt de Grunne, secrétaire de légation de 2e classe, en congé illimité, a été rappelé en activité de service, nommé secrétaire de légation de ire classe et adjoint au ministère des Affaires étrangères. Nouvelle défaite pacifiste aux Communes Le petit groupe de députés anglais pacifistes et germanophiles s'est livré mardi à une nouvelle démonstration en faveur de l'ouverture immédiate de négociations de paix. Le moment ne pouvait être plus mal choisi. Aussi la Chambre ne fit-elle pas même aux pacifistes l'honneur d'un vote. Le débat fut écouté par les interruptions incessantes de l'assemblée et l'amendement des pro-Boches fut rejeté à mains levées. Cette joute oratoire eut cependant un bon côté en permettant aux ministres responsables de définir une fois de plus les buts de guerre de l'Angleterre et de montrer le danger de toute paix prématurée, ou même de toutes négociations de paix entreprises avec les Centraux avant la destruction du militarisme prussien. M. Lees Smith présenta l'amendement pacifiste. Il prétendit que les buts de guerre de l'Angleterre s'étaient modifiés, et qu'elle s'était engagée à la conquête de la rive gauche du Rhin ; il demanda qu'elle abandonnât les résolutions de la Conférence de Paris et toutes " obsessions impérialistes ". M. Richard Lambert abonda dans le même sens et parla de la Ligue des Nations " dans laquelle vous devrez accueillir l'Allemagne à bras ouverts ". Le bout de l'oreille perçait. La Chambre s'indigna : — "Jamais, jamais! " cria-t-on sur de nombreux bancs. Sir Northon Griffiths se leva et demanda d'une voix vibrante d'indignation : " Quoi ! nous accueillerions à bras ouverts les meurtriers qui coulèrent le Lusita-nia? Jamais! " et M. George Faber lança cette question qui resta sans réponse : " Serrerez-vous cette main pleine de sang? " M. Ramsay MacDonald ayant présenté ses arguments habituels en faveur de la Conférence de Stockholm, MM. Balfour et Asquith répondirent aux pacifistes. Le chef du Foreign Office n'eut aucune peine à démontrer que l'heure des négociations de paix n'avait pas sonné, que la conquête de la rive gauche du Rhin était une fable et que si la restauration de l'Alsace-Lorraine était une nécessité, elle ne constituait qu'un point des buts de guerre. Les Alliés combattent pour la liberté des peuples de l'Europe et il est vain de vouloir négocier tant que l'Allemagne ne reconnaîtra pas aux nationalités le droit de disposer d'elles-mêmes. " Nous avons foi en notre cause et nous savons que nous pouvons la faire triompher ". M. Asquith affirma avec force que les buts de guerre qu'il avait exposé dans son discours du Guildhall en 1914 restaient debout dans leur pleine et entière intégralité. Le monde ne peut continuer à vivre sous l'incube du militarisme prussien. Il faut le détruire. Les discours des deux hommes d'Etat furent longuement applaudis. Plus que jamais les Communes ont réflété la volonté 'nébran-lable du peuple britannique de poursui-re la lutte jusqu'à la victoire. o—o Conférence catholique pacifiste en Suisse La Nouvelle Gazette de Zurich annon-çait que ces jours derniers, un certain nombre de personnalités marquantes d'Autriche, de Hongrie et de Pologne — ces dernières conduites par le prince Salzusko avec la permission de l'Allemagne — se sont rendues en Suisse pour une cr nférence catholique où l'on doit s'entretenir librement du problème de la paix avec des catholiques des pays de l'Entente (?). En outre, l'Autriche-Hongrie fera tout son possible pour faciliter à ses sujets, la participatic n à la conférence pacifiste de Berne du mois de novembre. o—o Le canot mystérieux Dans un communiqué de l'Amirauté britannique, publié samedi dernier, au sujet d'une attaque faite contre les navires de la Pot te britannique partouillant dans les eaux de la côte belge il était question que l'attaque venait d'un " bateau à grande vitesse dont les mouvements étaient dirigés par l'électricité ". Des détails au sujet de ce canot mystérieux viennent d'être publiés. Ce nouveau type de navire ennemi est un canot actionné par un moteur à pétrole, chargé de violents explosifs, dirigé électriquement de la côte, à laquelle il est relié par un fil, sous la direction d'un aéroplane. C'est plutôt une grande torpille dirigeable de surface, mais par suite du fil le rayon de ses opérations est limité, de même que son efficacité. La flotte britannique a déjà quatre de ces canots à son actif. Le premier alla toucher une estacade ennemie et se fit sauter avec l'estaca-de ; le deuxième fut détruit par un torpilleur mais dans le communiqué il ne fut question que d'un navire ennemi ; le troisième attaqua un monit'or qui le fit sauter et le quatrième a été l'objet du communiqué de samedi. Le Noël des petits pauvres d'Anvers PREMIERE LISTE. Journal La Métropole .. 4. o. o Armement Deppe . . .. 10. o. o T. Cohen et Co, Ltd. . . 5. o. o Comme résultat d'une annonce commerciale faite dans la Métropole .. ... .. 1. 1. o Pierre Morren d'Hoboken .. 2. 6 D'un Anversoisj employé temporaire du War Office .. 5. o Pour la Noël des petits pauvres d'Anvers . . .. .. 2. o Au baptême du petit Georges : David et Marie-José —-N'oublions pas les petits pauvres d'Anvers .. .. 2. 6 En souvenir d'une heureuse journée .. .. .. 2. 6 Pour une bonne traversée .. 2. o Liliane et Maurice aux petits pauvres d'Anvers .. .. 2. 6 Mimi et Coco .. .. .. o. 6 Pour que tante Crolle nous arrive bientôt .. .. 2. 6 Ivy et Georges .. .. 2. 6 Total .. £ 21. 5. 6 M. et Mme Victor Dumon, Le Havre .. . . Fr. 100 De la part de Grégoire, Willy et Alice .. .. .. • 10 n—n Nos mutilés. Un amputé de la jambe, pensionnaire de Port-Villez, nous écrivait dernièrement que tous les mutilés sont soucieux de savoir si une allocation leur serait accordée pour le renouvellement ou les réparations de leurs appareils de prothèse. Notre correspondant nous citait son cas en exemple : la Commission de contre-visite lui a alloué une pension d'un peu plus de 500 frs. ( à prendre cours quand il quittera l'institut). Sa jambe artificielle a, dû être remplacée au bout d'un an, ces appareils étant particulièrement délicats. Si ce mutilé est obligé de pourvoir de ses deniers au remplacement ou aux réparations de ce membre artificiel coûtant 5 à 600 francs, tout le montant de sa pension y passera ; il n'aura donc pas eu son indemnité pour incapacité de travail. On comprend l'inquiétude des mutilés à ce sujet. — A A La campagne annexionniste continue en Allemagne Le Belgique, "marche" de l'empire germanique Jusqu'ici, aucune déclaration officielle précise n'a fait connaître les vues de l'Allemagne sur la Belgique. Les discussions restent ouvertes. On considère comme une opinion modérée celle qu'exposait, le 26 segtembre 1917, dans le journal suisse le Bund, le critique militaire Stegemann. D'après lui, la défense opiniâtre des Allemands en Flandre est dictée, uniquement, par le souci de conserver le gage belge jusqu'aux négociations de paix, afin de marchander les conditions qui placerait la Belgique, dans une mesure à déterminer, sous le contrôle de l'Allemagne. Le député au Reichstag, Freiherr von Heyl, va beaucoup plus loin. Traduisant les sentiments p<-yigermanistes, il s'est prononcé, dans une conférence faite à Worms, pour l'annexion pure et simple du royaume de Belgique. La Deutsche Tageszeitung du 20 octobre 1917, n- 537> a publié un compte rendu des déclarations de M. Heyl. D'après lui, l'armée belge avait pour mission d'opérer une attaque brusquée dans le bassin de la Rhur et de s'emparer des usines d'Essen... Voilà pourquoi la Belgique doit être annexée. Et l'orateur, évoquant les protestations des députés Alsaciens-Lorrains au Reichstag, au lendemain de l'annexion, rappelle la réponse de Bismarck : " Ces Messieurs s'imaginent-ils que c'est pour leurs beaux yeux que nous avons repris l'Alsace-Lorraine, jadis pays allemand? Les Vosges et Metz sont indispensables à la sécurité de la nation allemande"; et il ajoute: " Que serait-il advenu pendant cette guerre sans cette protection naturelle. C'est de ce point de vue historique qu'il faut envisager la question belge." Une fois de plus, on se trouve en présence de 1 aphorisme allemand : la force prime le droit. La justice, la liberté, le droit des nations restent, aux yeux des politiques d'outre-Rhin, des formules vides de sens. — La duchesse de Vendôme, sœur du roi Albert, et la princesse Geneviève, ont été reçues par le Pape le lundi 29 octobre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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