La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 31 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cv4bn9z22z/
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LA MÉTROPOLE ■ ONEI PENNY ■ 1T CINQ CESTIM ■ inf VIJF CENT Km': DIX centim: PARAISSANT PROVISOIREMENT^ A LONDRES Bureaux: 43, Cka&cery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbom 212 ABONHBMKM: 1 m nia 3 ah. ; S^nnls. 83sh ■ 24""A.NNE] MUMUVWI J JT-J- f * * B C a M M. Jt»m m — — VENDREDI 31 AOUT 1917 . ; S mois, 82ïk. "NTn Q4-tt LA GRANDE GUERRE I LA SITUATION A VERDUN ■Bonnes nouvelles d'Italie rvnlîtîmië âe. la Grèce ftr le front de Verdun, la situation Mjvenue beaucoup plus calme et Bsde ces derniers jours, il n'y a eu < ■activité d'artillerie, en particu ■ le secteur d'Avocourt, à la cote 3 Hme on l'a vu, ce n'était que sur H; point que les troupes francai ^■ent encore en situation instable, à sur la route qui, de Vacherauvi ^Ronte le long ravin de Beaumont. C Htuation a disparu, non par un repli ^Bïoupes situées plus au sud, mais ■nouveau progrès. Nos alliés gari Ht la croupe portant la cote 317 j Ha la lisière de Beaumont, qui ne ti ■pas et qui, du reste, importe peu. ^Bioupe 317, on passe, à droite, à ■dure nord du bois des Fosses, où ^Kcais tiennent la naissance du ra^ ^Ktant les Allemands de l'autre ci ^■k l'occupation totale du bois Hume les rétablit au petit ravin d'On ^Kont donc aujourd'hui maîtres des al ^■crels à la faveur desquels se massai ^Buève les attaques allemandes, en dii H du plateau nord de Douaumont ^■Louvemont. On peut dire que t ^■objectifs de l'opération actuelle s Hemts. Si nos alliés poussent plus 1< Hstra une nouvelle opération qui c< ^ftcera, dans l'un comme dans l'ai ^Bdeux secteurs, Hîeaucoup de bruits, dans un sens ^Breux, circulent au sujet du dévei ^ftient de la victoire italienne. Nous 1 ^Blons pour preuve que le communi ^Rcieux publié par la presse de Rome, ^ftduit d'autre part, et dans lequel il ■ que sous peu une action vaste et ^■diatc se fera d'un côté inattendu. ^^Kons pas trop curieux pour le mon ^Baissons au général Cadorna, qui a ( Kit ses dernières opérations de main ^Bitre et avec une discrétion dont on But que le féliciter, le soin de nous ^Ker une surprise heureuse. Nous ^■ivons qu'attendre leur confirma' faire état que des renseignements ] ^■donnés par les communiqués, ainsi la note officieuse qui les accompa; ■ ces renseignements, il résulte b ^■nme nous le pensions, que deux a ftp conjuguées, dirigées par le gén ^■ello, ont fait tomber le mont Sai Bpe directe, l'autre débordante pai ■^ Toute la crête nord-sud qui s' ^fcnche du Vodice au delà de-Vhr 1 ^■wrd, y compris le Jelenik et le Kobi ■jeté enlevée. L'armée qui a donné 1 ■M à cette crête progresse mainten ^■ravers le plateau de Bansizza. H*°us ignorons encore jusqu'où elle ^■venue ; noue ne possédons pas a: ■points pour tracer son front. Une pl ■ dit bien que sur quelques point; ■•fonde coupure de Chiapovano est ■^e et même dépassée, mais l'indica HN pas précise. Il paraît proba ■pnt que nous pouvons en juger, ■* points appartiennent à la région ■rrSaro, directement au nord du n ■F°> ce qui donne à prévoir la suitt ^BP';ration contre le San Gabriele. ■upes qui ont enlevé le Kobilek se ti Br:;u> en effet, à bonne portée pour p ^■Toute l'offensive sur le plateau se ^■e> non pas à partir de Tolmino, jr a partir de Vrh, qui est à 14 1 ;^R:ies Plus au sud. ■JJans 'a Chambre grecque M. Véniz ^■ntinue la série de ses accusations coi ■8"uvernement précédent, qui, à l'inst ■'; roi Constantin, poursuivait ^Kees nettement pro-allemandes. Le ; ^B(: ministre s'expliquè au sujet clf ■'f;re Sféco-bulgare qui fut livrée à 1' HF1 ion du parti militaire contre l'avi: ^Ke |enizé!os- dernier rappela a ■; a Grèce avait promis, au cas oi attaquée Par la Bu1s£ K': donnerait tout le support f clu e^e se rangerait de son < ■ ' r but de forcer l'ennemi comr I Lfer, sur ses gardes. H (rr > 'a séance de lundi ma ■ °tion suivante fut adopfée : est La Chambre proclame le caractère sac: au des traités internationaux et des oblig; lue tions du traité de la Grèce à l'égard de lier Serbie. Elle envoie son salut fraternel 04. Théroique nation serbe et est certaine qi un le peuple grée en entier est prêt à fai: ses tous les sacrifices pour l'honneur nation la et pour le recouvrement du territci lie, national perdu. ^ et- C'est pourquoi elle approuve le di sur cours en réponse à l'adresse du trône cor aar me il a été préparé par le comité de lis- majorité et exprime son entière confiant us- dans le gouvernement, en- o—o Ijl Langemarck les Dans son Vaderland, notre bon co dn, frère Léo van Goethem parle de Lang >té. marck, qu'il visita moins de deux me Le avant la guerre, et où flottent mainl ies. nant depuis quelques jours, face ai jris tranchées boches, les couleurs britani ent ques côte à côte avec le drapeau belg ec- Ce gros village, un des plus impe et tants de la Flandre Occidentale, est ous tué presque exactement au centre ont triangle Ypres-Dixmude-Roulers. Il f; )in, partie de l'arrondissement d'Yprt )m- Avant la guerre, il comptait près de ci !tre mille habitants. Pilkem et St-Julien se des hameaux qui en dépendent. Il y :rès douze ans, Poeloapelle (encore a op- mains de l'ennemi) dépendait égaleme l'en de Langemarck, qui comptait alors pt qUé de huit, mille âmes. re- Langemarck était doté d'un bureau est poste, du télégraphe et du téléphone jm_ d'une gare de la ligne Ypres-Ostenc Ne où s'arrêtaient chaque jour une douzai ent de trains. Près de la gare, s'élevait ;on_ magnifique château en style flamand a\ de un parc ombreux et un grand étang. ne appartenait à M. Raoul Cotteau de I m£_ tin, bourgmestre de Langemarck, £ ne jourd'hui à l'armée et qui sera le p: -jon mier bourgmestre belge qui rentrera -,r£_ les armes à la main — dans " sa " ccx aue mune reconquise. Le bourgmestre ,ne Merckem, qui porte un nom lourd de •en plus noble gloire flamande, M. Pieter (■ta' Coninck, sera sans doute prochaineme iraj dans le même cas. L'église de Langemarck, avec sa vif . jp le tour gothique, possédait des boiser am_ anciennes et, au-dessus de l'autel, /ers tableau de l'école de Rubens représt jej. tant, sur la route de Damas, le patr 'as- commune, saint Paul. ant Langemarck était prospère. Elle p< sédait une tannerie en pleine activité, u laiterie coopérative, deux raffineries es' sucre, des plantations de tabac de b ,sez rapport. En ces dernières années, de 11 a" quartiers nouveaux avaient surgi de t ' re, au sud et au nord-est, le long de at- route de Clercken. Une grande salle .ion fêtes avait été construite en 1901, d k > du curé Coevoet et de la famille Nayae 1UC Ooghe, d'Iseghem, originaire de Lî de gemarck. Le curé Coevoet était une c l0nt figures du village. Né à Poperinghe, ' de mourut en 1908 après avoir pends L®5 trente-cinq ans présidé à la vie n ou" gieuse de la commune. Son successt )us" l'abbé Emile Barbe, de Sweveghem, mort le 29 avril 1916 à la Trappe de- Westvleteren. nais Un peu passé Langemarck, dans la :'1°" rection de Dixmude et de Bruges s'é ve la forêt d'Houthulst, aujourd'hui v élos nid de Boches et soumise à des bomb }tre dements périodiques. Son nom popul iga" re H et Vrijbosch (Le bois libre) évoc des le fameux brigand Baeckelandt, et : ?re_ compères, illustré par la chronique ] ; la pulaire et dont les exploits servin ins- longtemps d'épouvantail à tous les 1 > de fants de Flandres. La forêt d'Houthu ussi était le repaire favori de Baeckelan i la Dans la même région s'élève la famei trie, chapelle de Langewaede et dort le 1 pos- roir paisible du Blankaert, paradis < ;ôté pêcheurs et des Nemrods. nun Langemarck est à nous de nouvei C'est le premier jalon de la reconqu tin, de la Belgique, symbole d'espoir et liberté. y S M. Wilson répond au Pap< Les premiers parmi tous les belligé rants, les Etats-Unis, par la voix éle quente du président Wilson, ont répor du à la note papale. La promptitude d cette réponse est due évidemment à 1 situation spéciale que ITffïhériqi'e occup parmi les peuples en guerre. Elle n'es liée par aucune alliance, elle est entré dans le conflit avec un seul objet, ell conserve quelque chose de so.1 carat -£ tère d'arbitre, elle est loin du champ d 1. bataille européen. [a Ces circonstances expliquent certain ^ points de vue particuliers de la répons ,e américaine, notamment la croyance, re; -e pectable mais peu conforme aux fait! ,j que le président Wilson conserve dan -e la possibilité d'un réveil de la conscienc nationale allemande et, pour dire le me s_ qu'il ne prononce pas, dans une révoli tion anti-militariste et anti-dynastique ja elles expliquent aussi sa désapprobatio ,e des Résolutions de la Conférence éconc mique de Paris qui, remarquons-le ur fois de plus, furent rendues nécessairt par le plan du Mittel-Europa et par h méthodes déloyales de la concurrent allemande. Ces légères différences cependan • g loin d'affaiblir la thèse du Dr. Wilson 0 ' regard de la paix, ne la rendent que pli forte et plus convaincante. Le présidei JX des Etats-Unis défend exactement^ < point de vue éminemment chrétien qi les catholiques alliés ont déploré ne p; avoir trouvé dans la note papale, à s. voir la nécessité de tenir compte, ava: ^ | tout, dans toute négociation de paix, • ,s la culpabilité de l'Allemagne. Les ap logistes de Benoît XV prétendent que le Souverain Pontife s'était posé en ju a ticier, il n'aurait pu agir en médiateu Mais lorsque la culpabilité de l'une d nt parties est flagrante et avouée par ell même, c'est une injustice nouvelle de s parer un fait aussi primordial d'un I débat, et une injustice qui atteint surto les victimes innocentes — dont no et I sommes. ' Le président Wilson n'a pas ver dans ce travers essentiel, et, après un façon dont il a déclaré la guerre à 1'/ jj lemagne, personne ne contestera qu , n'exprime sur ce point l'opinion < monde. ^U" La note des Etats-Unis, signée par T Robert Lansing, secrétaire d'Etat, coi mence par rendre hommage aux bonn ^ intentions du Pape, mais elle marq tout de suite leur insuffisance : de Notre réponse doit être basée sur les fa :nt patents, et sur rien d'autre. Ce n'est p une simple cessation des hostilités qu'il .jj. Pape) désire; c'est une paix stable et dut ies k'e' un Et les propositions de Sa Sainteté, ;n- retour au statu quo, le pardon génér; on le concert des nations, le désarmemei l'arbitrage, ne peuvent conduire au b >s" rêvé sans une base adéquate- Cette ba ne fait défaut dans la note papale. de on Le but de cette guerre est de délivrer ! peuples libres du monde de la menace et 1 ux pouvoir de fait d'un vaste établissent 'r~ militaire contrôlé par un gouvernement la responsable qui, ayant secrètement prépt de la domination du monde, s'est mis à e> on cuter le plan sans égards ni pour les oblif. rt- tions sacrées des traités, ni pour les pratiqc in- établies depuis longtemps et les princif les consacrés depuis longtemps de l'action et jj l'honneur internationaux; un gouverneme qui choisit son heure pour faire la guéri qui frappa son coup furieusement et soud nement, qui ne s'arrêta à aucune barriè: ;ur ni légale ni charitable, qui balaya tout îSt continent sous une marée de sang — n de pas seulement du sang de soldats, nu aussi du sang de femmes et d'enfants int di- cents, et de pauvres sans défense, et qui j£_ trouve maintenant bloqué, mais non bat> ennemi des quatre cinquièmes du mon< ral Cette Puissance n'est pas le peuple al ir~ mand. C'est le maître sans scrupules al" peuple allemand. ue jgS Le président Wilson se défend d'e> jq. miner comment cette Puissance fut él >nt blie et comment elle se maintient; m; ;n_ c'est, dit-il, son affaire — " notre aff lst re " — d'empêcher qu'elle continue manipuler l'histoire du monde. Et c'< lse là ce que Benoit XV a perdu de vu m" Traiter avec une telle Puissance en n les tière de paix d'après le plan proposé par Sainteté le Pape entraînerait, pour aut: lu. que nous pouvons le voir, une récupérati lté de la force et le renouvellement de ce de politique... La paix peut-elle être basée i (Voir suite, 3e page, 3e colonne). > Protestation du Gouvernement belge contre Le gouvernement belge publie la protest; e tion suivante : a e En signant les actes de la Confèrent it de La Haye, spécialement la conventic e concernant les lois et coutumes de gue e re sur terre, l'Allemagne prit l'engag ment, par l'article 43 et le règlement e annexé, de respecter, sauf en cas d'in possibilité absolue, les lois des territc s res occupés. Cet article consacre un prii e cipe déjà reconnu par le Droit de gen ;- à savoir que l'autorité étrangère prov i, soire ne doit rien changer sans nécessi s absolue à la législation du pays occup e L'autorité allemande en Belgique publi it le' 21 mars dernier, un décret violant c 1- rectement l'article 43. Voici cet arrêta ^ 11 est formé en Belgique deux >égio: administratives ; la première, comprena les provinces d'Anvers, de Limbourg, e Flandre Orientale et de Flandre Oocide ;s taie et les arrondissements de Bruxelles et :s Louvain ; la deuxième, comprenant les pr :e vinces de Hainaut, de Liège, du Luxei bourg, de Namur et l'arrondissement de > t velles. L'administration de la première 1 J gion sera dirigée de Bruxelles, celle de deuxième de Namur. LS D'autres arrêtés, du 13 avril, du 9 :e du 10 juin 1917, assurent l'exécution ie l'arrêté du 21 mars, notamment en c 15 doublant la plupart des ministères b ges. ^ Ces dispositions bouleversent comp tement la législation déterminant l'org ^7 nisation administrative de la Belgiqi SI portent une atteinte grave à la cons s" tution qui divise la Belgique en prov; r" ces et place la capitale à Bruxelles-es Les décrets allemands créent une ^ vision par groupes de provinces que j constitution ne connaît pas, démembrt une province et instituent deux oapi les.Ces mesures ne se sont nullement ji 'À/S tifiées par un empêchement absolu maintenir les institutions existant la Elles visent uniquement à servir les j térêts de l'Allemagne en opérant u ,jj scission parmi les Belges. Les prin lu pales autorités restées en pays occu] les Chambres législatives, l'épiscop ^ les corps judiciaires, le barreau, le et seil communal d'Anvers protestèrt es énergiquement. ae L'attitude des fonctionnaires minis riels fut particulièrement vigoureuse certains d'entre eux démissionnère: its Contrairement au Droit des gens, as Allemands leur dénièrent le droit de fuser de servir et les déportèrent en t a~ lemagne. Cependant, les protocoles c Conventions dte Bruxelles (1874) et le La Haye (1899) établissent que les Pu il, sances entendent réserver le droit c it, fonctionnaires en pays envahi, soit ut reprendre, soit de refuser de reprent se leurs fonctions lorsque l'occupant les invite, soit de revenir sur leur consen ment, une fois donné. es > ju Lorsque au début de l'occupation c ru fonctionnaires belges furent invités ir- continuer leur activité, la formule à '"é quelle ils adhérèrent mentionna impli ;e_ tement leur droit de se démettre de lei a" fonctions si la Convention de La Hs es n'était pas respectée par l'autorité al mande. Voici cette formule : Je soussigné promets par la présente e.' consentir à remplir loyalement et scrupul f'" sement mes fonctions conformément à °' Convention de La Haye, de ne rien ent un prendre et de tout omettre qui puisse ne °.n à l'administration allemande dans la. pai m occupée du territoire belge. Par sa note du 14 janvier 1915 adr |Ll' sée avec l'assentiment du gouvernt I* ' von Bissing au président de l'admir ju tration civile de Hasselt et communiqi à tous les départements ministériels t ges, le chef de l'administration ci a ;a" auprès du gouverneur général de la E :a" gique, le directeur von Sandt, décl; u.s réserver le droit des fonctionnaires t il" ges de décider librement s'ils croyai a pouvoir concilier l'exercice ultérieur :st leurs fonctions avec leurs devoirs env e : l'Etat belge, leur assurant que ceux la_ renonceraient à leurs fonctions, mê Sa après avoir signé la déclaration de loy int té, n'auraient à craindre aucun domr 'n ge, sauf la perte de leur traitement, s :'~e n'avaient pas manqué aux obligations ;ur leur charge ni lésé les intérêts a roands. VJ » » Oto*-m. m** JMeer n a i- En présence de la violation systématique et flagrante que constituent les faits énoncés ici, le gouvernement belge pro-e teste solennellement contre la sépara-n tion administrative et contre les actes de violence auxquels sont en butte les fonctionnaires qui, exerçant un droit incon-y testable, refusent de prêter les mains à !" une mesure abusive et injustifiée. Le gouvernement belge dénonce cette nouvelle violation du Droit des gens aux s' gouvernements alliés et aux gouverne-'7 ments neutres qui ont signé la conven-^ tion concernant les lois et coutumes de guerre sur terre. t —^o— A propos d'un article 1S nt Le trouble des consciences ie Nous avons fait allusion souvent au trouble religieux qui bouleverse beaucoup Qc de croyants. L'article signé du pseudo-n_ nyme Jean Gaul, que nous avons publié i;_ dernièrement, a exprimé un côté du désar-•é- roi des âmes provoqué par les proposi-la tions du Pape en faveur de la paix. L'auteur de cet article est un croyant sincère. Il appartient f à l'une des plus notables familles ,e catholiques de Belgique et toutes ses ac-aj" tivités et ses aspirations — c'est tout ce que nous pouvons dire — ont été tournées vers la défense catholique. Nous serions désolés que des catholiques mal informés a" aient pu être blessés dans leurs sentiments ie' par ce qu'a dit, avec déférence, Jean Ganl. Nous avons publié son article parce qu'il nous confirmait un sentiment qui nous fut souvent exprimé et aussi parce que nous considérons cette crise religieuse la comme une fait historique qu'un journal ;nt ne peut passer sous silence. [a" Nous avons la conviction profonde, en 1S~ effet, qu'à partir de Cette guerre, il y aura, de de par la force des choses, des modifica-iS- tions profondes dans l'administration de ln" l'Eglise et dans le relèvement de la doc-n.e trine. c'~ Les catholiques qui prévoient ce chan-gement urgent et nécessaire sont, du reste, at' en bonne compagnie. Dans ses instruc->n" tions à son clergé (Epiphanie, 1917), le ;nt cardinal Mercier n'a-t-il pas dit : . Mes chers confrères dans le sacerdoce, mes chers fils et filles consacrés d Dieu, la guerre opérera dans notre société eu-les ropéenne de grandes transformations. Qu'elle ne soit pas sans effet sur nos âmes. Renouvelons ce qu'on appelle I volontiers aujourd'hui notre mentalité, c'est-â-dire les idées directrices de notre ,s- les Le Pape, de son côté, s'émouvra du de faible écho, hélas, qu'ont ses exhortations. Ire Les catholiques sincères et clairvoyants y s'en émeuvent sans doute aussi et recher-te- chent d'où vient le mal. Ic^ La terreur en Belgique a ________ Ici" c;_ L'arrestation de Mme Paul Errera 1rs Nous apprenons que les Allemands ont ye fait arrêter Mme Paul Errera, veuve de le- l'ancien directeur de l'Université libre de Belgique, sous l'inculpation d'espionnage et de fabrication de faux papiers d'identi-d« té. Ce nouvel acte de tyrannie a provoqué re une profonde indignation dans la capitale. . ire" tie Un raid de police chez M. Morel La maison de M. E. D. Morel, l'hom-es- me des soi-disant atrocités belges au :ur Congo, germanophile avéré et fondais- teur de l'Union of Démocratie Control, a iée été perquisitionnée par la police ainsi «1- que les bureaux de l'U. D. C., Norfolk -ile Street. iel1- De nombreux documents ont été em- lra portés de part et d'autre. ,el- Morel est soupçonné d'avoir " cher- ;nt ché de façon persistante à défendre les de intérêts de l'empire allemand ". ers II fut associé à Roger Casement dans qui la campagne contre Léopold II et le me Congo. Il suggéra alors d'obliger la Bel- au- gique à céder le Congo à l'Allemagne, na- Nous sommes heureux de constater que 'ils l'Angleterre découvre enfin les manœu- de vres dont elle fut la victime dans cette lie- campagne qui faillit troubler profondément l'amitié des deux pays.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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