La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 14 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8nb4b/
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LA METROPOLE ONE PENNY ... CINQ CEHTIME» I '!0îiinp- VIJF CENT MX CEHTMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 8h. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois, 12 xb T 23ME ANNEE MERCREDI 14 JUIN 1916 No. 165 LA GRANDE GUERRE I LE PLAN RUSSE I15.OOO PRISONNIERS AUTRICHIENS I L'ASSAUT DE THIAUMONT k ■ Le fait le plus saillant des excellentes ■urelles qui continuent de nous parve-Ijj (ju front russe méridional, c'est que ■rmée du général Lechitsky qui forme Kile gauche des victorieuses légions mi-L en marche par le général Brusiloff ■franchi la Pruth et dispute déjà aux ■trichiens les faubourgs de Czernovitz, ■capitale de la Bukovine, située à moins i Tingt kilomètres de la frontière route.5 La capture de cette ville, qui ne ■rait plus tarder longtemps, constituent un fait de guerre très important, Kur plusieurs raisons. En premier lieu, ■ernovitz forme l'extrême aile droite lltrichienne en Galicie; à ce titre, elle Kit un point d'appui important et avait B solidement fortifiée; sa capture par ■ Russes mettrait l'aile marchante des Btrichiens " en l'air " et, en l'exposant ■Hk attaques de flanc, forcerait proba-Bment l'ennemi à effectuer une retraite Rcentrique sur Kolomea, opération dif-Bile et qui compliquerait encore la tâche Bit très ardue du général von Bothmer. B second lieu, la prise de Czernovitz Brcerait un effet moral considérable sur B Roumains parce que, dès que la re-Bite autrichienne se serait prononcée, Br frontière serait de nouveau couverte B1 te masses russes qui, en cas de Berre> pourraient empêcher toute inva-Bnducôté de la Hongrie. Enfin, Czer- est un centre inicrtssant de voies ■ chemin de fer et notamment le termi-B de la ligne stratégique autrichienne ■iIodia-Hadikfalva-Suchaba qui court ■rallèlement à la frontière roumaine. K< Autrichiens prétendent qu'ils réussi- ■ à se dégager de Czernovitz avec suc-B' mais le fait seul qu'ils firent sauter pont à l'est de la ville et qu'ils per-21.000 hommes comme prisonniers ^Btous Hongiois — prouve que le géné-Ba' Lechitsky a frappé dur et qu'il pour- ' son succès initial. W>m presque tous les autres secteurs ■ l'immense front de bataille, les Rus-accentuent du reste leurs victoires. B' '''vka, les Autrichiens, chassés des forteresses de Lutsk et de Dubno B'ieur servaient de point d'appui, con-®wnt à se retirer rapidement sur Bro-B et Lemberg, suivis de près par les ^■sses qui ne tarderont pas, sans doute, Hisser la frontière. Au sud du Dnies-B' 'es tr°upes moscovites ont atteint la ■^e)P°nt de Zuleszcyki (nord-est ■pur deux points seulement, les Autri-^■lens offrent une résistance sérieuse. ■ nord-ouest de Tarnopol, ils ont con-, M^'ttaqué à six reprises avec fureur, B's °nt finalement été repoussés. Plus ■ sud, vers Buczacz, une des têtes de 'a moyenne Strypa, où des Alle-■'"Is les ont appuyés, ils ont été plus B~eux et ont regagné quelque terrain, ■ urant, d'après les communiqués en-■mK< ^uelque treize cents Russes. Cette ■^stance désespérée qui n'aura pas été Bectuee sans de fortes pertes, a proba-^lïlejn PÇur but de couvrir l'évacua-■J!.™ saillant avancé de la Bukovine, semble qu'elle ne puisse se pfo-■?tr 'ongtemps en présence des pro-russes sur le Dniester. Il faut con-H^rer reste que les opérations si ^H&'^ralement conduites par le général m; se déroulent sur un front réelle-m ossal et qu'elles sont d'une en-^u' dépasse la plupart des H,' niouvements de la guerre. Il faut ■UsSattendre de ci de là, à des arrêts et même à des accalmies néces-■Lra[,J[ ''organisation de l'arrière. Le ■L.. us^°ff essayera évidemment B> d 1 1maximum d'avantages de son er victorieux et à conquérir B( j:,rlUe possible des plaines fertiles Bir çJ"10"1' lui cède la rage au cœur HiV hectare perdu lui enlève le ■ut e ■ a tant besoin !) mais on ne ■•lie f^er ^U''' s'avance à la légère au ■ Cn ^an£=er 'a sécurité de ^t«nt Vf6 n°mmun'cat'On' de munition-^B|de D • PP^visionnement. Le to- B^ui fj/., l0nn'ers enregistré à ce jour Passe 115.000 hommes en dit plus long que toutes les phrases. Il est vain de spéculer sur la tournure que prendra incessamment la campagne. Cependant, certaines idées se dégagent de la configuration du terrain. On peut croire que chacun des deux groupes d'armées russes les plus heureux s'avancera de Rovno et de Czortkow suivant des lignes divergentes. Le groupe qui opère entre Lutsk et Dubno prendra probablement comme objectif Kovel et Lemberg. Celui qui avance dans le sud, par un mouvement vers le nord-ouest, après avoir traversé la moyenne Strypa pourrait menacer l'aile droite et les derrières de l'ennemi posté devant Tarnopol. Parallèlement, le premier groupe pourrait menacer de l'enflanquer par le nord. En fait, une avance complète des Russes sur le front qu'ils tiennent actuellement pourrait devenir désastreuse pour l'ensemble des troupes autrichiennes à l'est de Kovel, les défenseurs de la ligne située à l'ouest de Tarnopol et ceux qui couvrent Czernovitz. Il ne faut pas oublier que, dès que le front autrichien a été brisé, la campagne a de nouveau et instantanément pris le caractère d'une guerre de mouvement, dans laquelle l'admirable cavalerie russe joue sans doute, et jouera encore, une rôle de premier ordre. Tous ceci, bien entendu, sans préjudice des complications qui peuvent se produire sur le front russe du Nord Tout indique e' effet que von Hinden-burg a terminé son hibernation et qu'il fera l'impossible pour retarder, par une puissante diversion, une seconde conquête russe de la Galicie. Le dernier communiqué de Pétrograde signale de nombreuses attaques en force entre la Baltique et Pinsk, notamment au sud et au sud-ouest de Riga,devant la position de Jacobstadt, au sud du lac Drisviaty (Dvinsk) au sud de Krevo (Vilna) et à l'est de Pinsk. Partout, cependant, les Russes repoussèrent avec succès ces démonstrations, qui ont sans doute pour but d'éprouver la solidité de la ligne. En l'absence d'un bombardement prolongé, il est difficile d'y voir les préparatifs d'une tentative sérieuse pour forcer la Dvina. Il convient de remarquer qu'Hin-denburg est sérieusement handicapé par le résultat de la bataille navale du Jutland qui le prive de l'appui de la flotte allemande.Sur le front occidental, les Allemands attaquent toujours avec vigueur les fortifications situées au nord de Thiaumont et qui, comme nous l'avons dit, barrent la voie d'accès la plus longue mais aussi la moins ardue vers le front Tavannes-Souville, lequel constitue maintenant la ligne de défense principale à l'est de la Meuse. Lundi, sur un front étroit, les Allemands lancèrent des assauts successifs mais, malgré les forts effectifs engagés, ils ne purent pas même atteindre les tranchées françaises et éprouvèrent de fortes pertes. A l'ouest de Vaux, les Allemands n'ont plus attaqué depuis dimanche soir, et ils ne paraissent donc plus poursuivre leur mouvement enflan-quant contre Damloup. Pour le reste, les duels d'artillerie se poursuivent avec vigueur, particulièrement dans les secteurs de Chattancourt, Souville, Tavan-nes et Vaux. Sur le front italien le mauvais temps retarde les opérations. Néanmoins, nos amis avancent sur de nombreux points et repoussent avec succès les contre-atta-ques autrichiennes. Il n'y a pas le moindre doute qu'après la réorganisation nécessaire, ils reprendront progressivement tout le terrain perdu. Un qui ignorait la guerre Un homme qui ignorait complètement que nous fussions en guerre, c'est le savant anglais Sir Aurel Stein, qui vient de parcourir dix-huit mille kilomètres en deux ans et demi à travers le Turkestan. L'explorateur a découvert des inscriptions du IÎIe siècle et a retrouvé la route que suivaient les caravanes chinoises il y a dix-sept siècles. Sir Aurel Stein, suivant son expression, est tombé de la lune en apprenant l'agression teutonne dont l'Europe était l'objet. L'appel des Belges La commission ministérielle chargée de l'élaboration de l'avant-projet d'arrêté-loi pour l'appel des hommes de 18 à 40 ans, a tenu une nouvelle réunion, sous la présidence de M. Berryer, ministre de l'intérieur. Celui-ci met sur pied les détails du projet dont les grandes lignes ont été admises et qui seront portées à l'ordre du jour du conseil de cabinet qui aura lieu dans une quinzaine. Il paraît certain qu'une commission composée mi-partie de civils, mi-partie de délégués du ministre de la guerre, sera appelée à élaborer des dispositions organiques et, par suite, à régler la mise en application de la loi. Pour le Vatican Un groupe de catholiques italiens vient de publier une brochure adressée à leurs coreligionnaires italiens et les adjurant de réserver aux Alliés leurs sympathies d'Italiens et de catholiques. Cette brochure fournit une curieuse statistique sur le nombre des sujets catholiques dans les nations belligérantes. Il en résulte qu'il y a en chiffres ronds 132 millions de catholiques dans les nations alliées contre 64 millions chez les Centraux austro-germano-bulgaro-turcs. Le pain des prisonniers belges Un avis allemand en date du 3 juin rappelait que tous les envois individuels de pain ou de ce qui lui est assimilé, c'est-à-dire pain recuit, galette, biscuit, destinés à des prisonniers français en Allemagne autres que des officiers, étaient interdits à partir du 5 juin et remplacés par des expéditions générales collectives. D'après une communication officielle, cette interdiction s'étend également aux prisonniers belges en Allemagne, à l'exclusion des officiers. La Fédération nationale d'assistance des prisonniers à Paris, en, portant ce nouveau renseignement à la connaissance du public, lui réitère sa recommandation de se conformer strictement aux nouvelles prescriptions, dont la non-observation irait à l'encontre du but poursuivi. L'interdiction des envois individuels de pain ne vise pas les gâteaux, cakes, etc., dont il y aura lieu cependant de ne pas abuser. La crise alimentaire en Allemagne La police berlinoise a interdit les réunions publiques que le parti socialiste avait décidées pour le 6 juin et où les orateurs devaient parler sur la question alimentaire et la cherté de la vie. Selon la Gazette de Silésie, de nombreux bouchers de Breslau, mécontents des prix maxima fixés par la municipalité, ont fermé boutique; le journal invite la municipalité à organiser elle-même la vente de la viande. Le ministre de l'intérieur du grand-duché de Bade publie une ordonnance qui abaisse la ration de viande assurée par semaine par la carte officielle de 3 kilos 200 à 2 kilos 800. En Wurtemberg, la ration de viande quotidienne et par personne est abaissée de 160 grammes à 140 grammes. Le prix du lait va encore être augmenté en Bavière. L'Union des producteurs de lait de Bavière du Nord a tenu dimanche après-midi une assemblée qui a décidé, étant donné la durée de la guerre et les difficultés qui en résultent, d'augmenter le prix du lait. Le gouvernement impérial a fait connaître au gouvernement saxon le projet d'introduire des jours w ans bière afin de réduire la consommation de cette boisson et de limiter les heures d'ouverture des brasseries. L'Union des brasseurs du Wurtemberg a décidé qu'à partir du 15 juin il ne sera plus fabriqué et vendu qu'une seule sorte de bière. PENSEES Un peuple conquérant est un peuple préalablement conquis et opprimé par un maître. A. Karr. La rapacité, la force de l'aigle l'ont fait choisir pour symbole par plus d'un peuple guerrier qui vivait comme lui de meurtre. Michelet. De tous les oiseaux, l'aigle seul a paru aux sages la meilleure image d'un souverain despotique ; il n'est ni beau, ni musical, ni bon à manger ; mais il est carnassier, pillard, destructeur, batailleur, solitaire, haï de tous, fléau de tous (pestis omnium) ; il peut faire énormément de mal ; mais sa méchanceté surpasse encore sa puissance. Erasme. Les sociétés belges en Angleterre Nous entendons souvent parler assez à la légère de constitution de sociétés belges en Angleterre. Nous croyons bien faire en mettant nos compatriotes en garde contre des difficultés fort grandes que peuvent entraîner pareilles constitutions.D'abord toute société belge doit être faite dans la forme belge, c'est-à-dire que les actes de société anonyme et de commandite par actions doivent être passés devant le Conseil agissant comme notaire; les autres peuvent l'être par actes sous signatures privées. Outre cette forme extérieure il faut qu'intrinsèquement les actes renferment les conditions d'existence voulues et notamment la désignation du siège social en Belgique, quoique la loi belge ne l'exige, sous peine de nullité, que pour les sociétés coopératives. Certes il y a une certaine anomalie à fixer en ce moment en Belgique le siège social d'une société nouvelle constituée en Angleterre, mais nous ne voyons aucun obstacle à ce que l'on insère par exemple dans l'acte : " Le siège social est fixé à ... (Belgique) mais par suite des circonstances de guerre il est provisoirement établi à ..." (Angleterre). Notons que la loi anglaise exige la désignation du siège social, mais elle la considère comme suffisante si dans le " Mémorandum *', ou acte de constitution, on déclare qu'il est en Angleterre, en Ecosse ou en Irlande sans plus, selon la partie du Royaume-Uni dans laquelle la société va s'établir, quitte à la désigner plus exactement plus tard dans les statuts.Nous ignorons le sort qui serait fait à une société belge dont le siège social, c'est-à-dire le principal établissement, serait expressément et directement établi à Londres. Nous croyons bien cependant que pareille société serait considérée en Angleterre comme société anglaise et devrait y être constituée sous la forme anglaise. Quoi qu'il en soit, mieux vaut éviter les difficultés, surtout en ce moment où elles se résolvent lentement et d'une façon fort coûteuse. La société belge dûment formée, l'acte — soit par copie expédition ou extrait, selon le cas — est envoyé par les soins du .consul (notaire en l'espèce) au Havre, où il est enregistré; de là il passe au greffe du Tribunal de première instance de Fumes, siégeant actuellement à La Panne et f.f. de tribunal de commerce; enfin, ce greffe l'envoie pour insertion au Moniteur Belge au Havre. Ces formalités de greffe et d'insertion, qui en temps normal ne peuvent durer plus de (15 + 10) 25 jours, dilrent aujourd'hui deux mois et plus ! Cela fait, on est en règle avec la loi belge, mais on ne l'est pas encore avec la loi anglaise. Tout d'abord il importe d'être très prudent et de n'envoyer, après la passation de l'acte au Consulat, ni circulaire, ni notice, ni lettre, ni rien qui puisse faire connaître ou laisser supposer au public que la société a commencé ses opérations. Car la loi anglaise n'accorde aux sociétés étrangères qu'un mois de crédit entre l'annonce au public et la mise au point en Angleterre. Or, actuellement ce délai est absolument trop court pour l'exécution des formalités. Il faut en effet, tout d'abord, obtenir l'autorisation du gouvernement anglais de pouvoir fonctionner comme société dans le Royaume-Uni. Cette autorisation, que doit obtenir d'ailleurs aussi toute nouvelle société anglaise, est fort lente et souvent fort difficile à recevoir, pour une société étrangère. Le motif en est que le gouvernement désire s'enquérir exactement du but réel de la société, de ses constituants, de ses actionnaires, de la facilité plus ou moins grande de cession des actions, etc. Il ne désire pas, en somme, que les agissements de l'ennemi puissent directement ou indirectement nuire aux opérations générales de la guerre, de l'alimentation, etc. des pays alliés. Pour cette autorisation il faut donc apporter la preuve de la constitution effective de la société selon la loi belge, c'est-à-dire une expédition de l'acte, sa traduction en langue anglaise et un numéro du Moniteur constatant la publication. Les Belges de Belgique soldats allemands ? La Belgique de Rotterdam croit savoir que dans un avenir très prochain — toutes les listes étant à présent dressées — les Allemands feront en Betgique un appel général de tous les hommes valides sous prétexte de les employer à des " travaux d'intérêt général pour la BelgiqueNous avons dit précédemment, ajoute notre confrère que les Allemands ont tout préparé pour emmener derrière eux tous nos compatriotes susceptibles de prendre rang dans l'armée belge. Voici que ces dispositions se trouvent renforcées et de telle manière que nos hommes vont avoir, bon gré mal gré, à prendre les armes contre leur pays ou tout au moins contre nos alliés russes.Quant à l'objection que nos maîtres temporaires ne sont pas " en droit " (?) de prendre pareille mesure tant qu'ils n'auront pas proclamé l'annexion du territoire belge, la Belgique dit : Nous nous permettons de faire remarquer à ce propos qu'il n'y a pas un seul article des conventions internationales qui n'ait été sciemment violé par l'Allemagne depuis le début de la guerre. Ce ne sont pas des considérations de ce genre qui les arrêteront.D'ailleurs nous nous trouvons devant un fait. Nos informations particulières de Belgique nous permettent d'affirmer que les listes de tous les Belges en âge de milice sont complètes dans les bureaux cent aux de Bruxelles. Il suffira de la signature de von Bissing au bas d'un arrêté dont les termes sont dès à présent établis pour envoyer en Allemagne tous nos compatriotes qui se trouvent en ce moment au pouvoir de nos ennemis. Quant aux neutres, on sait qu'il est impossible de compter sur eux, même pour une protestation platonique. Les droits des peuples La Preussische Kreuzzeilung publie les lignes suivantes : Un célèbre polémiste allemand, Herr Wolfgang Eisenhart définit ainsi la théorie personnelle sur les droits des peuples : Il n'est pas vrai que tous les peuples aient les mêmes droits à l'existence, les mêmes prétentions et les mêmes droits à la Kultur; il y a des peuples qui sont normalement dépravés, et qui, dans l'histoire du monde, ont perdu le droit à leur existence individuelle nationale et qui, pour cela, doivent laisser la place aux préceptes plus élevés de morale d'un autre peuple destiné à dominer. Que nos hommes politiques résolvent donc finalement toutes les questions concernant la paix future sur cette base. Les conservateurs se méfient Le grand conseil de direction du parti conservateur allemand, présidé par M. Heydebrand, surnommé le roi non couronné de Prusse, s'est réuni au Landtag et a adopté à l'unanimité la résolution suivante : " Le grand conseil du parti approuve à l'unanimité l'attitude expectante adoptée par la direction du parti et notamment l'attitude des fractions conservatrices du Landtag et du Reischstag dans les questions de la guerre maritime et des buts de la guerre. Il exprime à la direction du parti et particulièrement à la commission du bureau et à son président, le député von Heydebrand, sa pleine confiance et ses remerciements pour la poursuite d'une politique conservatrice active et pleinement consciente de ce qu'elle veut." Cet ordre du jour est un blâme indirect mais très net de la politique du chancelier. — Le Telegraaf d'Amsterdam apprend que des installations privées de télégraphie sans fil ont été saisies et confisquées à La Haye par les autorités. Les propriétaires des installations seront poursuivis. Quand le consentement du gouvernement anglais aura été donné, il faut alors faire enregistrer l'acte à Somerset Hou-se (Strand) à Londres et le faire publier au journal officiel. Pour toutes ces formalités et notamment pour l'autorisation, qui obligera souvent à de nombreuses démarches, il est indispensable de recourir à un solliciter.En temps ordinaire toutes ces formalités peuvent s'accomplir assez vite, mais actuellement, comme nous l'avons dit, elles sont très lentes. C'est pourquoi nous répétons : Ne faites pas connaître votre société avant d'être en règle avec la loi anglaise, car la pénalité est de £ S à 50 par jour de retard. EM. BUTAYE.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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