La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 07 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2m889/
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LA MÉTROPOLE ONE [PENNY rsOKT: CINQ CEHTimt lOLLAIIDE: V1JF CENT CONTINENT l DIX CENTIHII PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery La ne, W.C.2 — Téléphoné: Holhora 212. ABONNEMENTS lfmois 3 sh. ; S^moîs» 9 afc. 24mb ANNEE VENDREDI 7 DECEMBRE 1917 No. 341 LA GRANDE GUERRE I Nouvelle offensive en Italie LES ELECTIONS EN RUSSIE I Les négociations de l'armistice Les préparatifs que les Allemands avaient faits sur le front italien où nos alliés s'attendaient à une attaque en masse, ont enfin atteint leur période critique. On sait que grâce à la trahison des Bol-sheviks sur le front russe, l'ennemi a pu retirer des fronts de l'Est des quantités considérables de troupes qui ont été amenées à pied d'œuvre, grâce au camouflage des routes. La nouvelle offensive a débuté par une formidable préparation d'artillerie commencée lundi sur le plateau d'Asiago. Pendant trois jours, les positions italiennes ont été soumises à un bombardement systématique à obus de gros calibre. Dans la .matinée de mercredi, le tir prit une intensité de "feu de tambour", qui dura deux heures. Le tir fut repris à intervalles irréguliers, sans doute, dans l'espoir de tirer l'infanterie italienne de ses abris et de l'écraser à l'improviste sous un ouragan de fer et d'acier. Après ces préparations d'artillerie-, les Allemands mirent leur infanterie en mouvement et commencèrent l'attaque à deux points, l'un au nord-ouest, dans le secteur des Monts Misemol et de Melette di Gallio, l'autre au nord-est, entre le Mont Tonderecar et le Mont Badenecche. Dans le premier secteur, dit le communiqué officiel italien, l'attaque ennemie fut arrêtée par un barrage et finalement dispersée et refoulée dans l'après-midi; dans le second secteur où l'ennemi s'était avancé en masses considérables et une ténacité plus grande, l'occupation de quelques éléments avancés décida le haut commandement italien à retirer en arrière quelques portions avancées de la ligne.A Zenson, sur la Piave, où l'ennemi faisait également des préparatifs, nos alliés ont pris l'initiative et un groupe d'assaut, appuyé par l'artillerie, après avoir détruit des ponts, attaqua l'ennemi au coude du fleuve, lui infligeant des pertes et ramenant des prisonniers. Sur le front de Cambrai, l'ennemi n'a plus renouvelé ses attaques en masses, mais il s'est contenté de faire des attaques mineures dans le voisinage de Gon-nelieu et de La Vacquerie, qui furent repoussées.Le général Berthaut, l'excellent critique militaire du Petit Journal, parlant de la bataille de Cambrai, remarque : "Je lis que les Allemands n'ont pu se maintenir à la ferme Bonavis, mais de cela, je ne trouve nulle part confirmation. Or, la ferme Bonavis est, comme le bois Lateau, auquel elle touche presque, sur cette extrémité de la crête. "Si la ferme Bonavis est au pouvoir des Anglais, il ne reste plus qu'un petit effort à faire pour que la position principale de toute cette région soft à peu près reconquise. "Les attaques allemandes sur la section nord du front, de Mœuvres à Fon-taine-Notre-Dame, sont enrayées. Toutefois, la lutte dure encore et la situation à Bourlon — et ce qui importe plus, au bois de Bourlon — n'est pas aussi solide qu'il le faudrait. Le maintien même du saillant de Fontaine ne peut-être considéré que comme un terme qui appelle une solution plus régulière, en plus ou en moins, car ce saillant restera toujours, tel qu'il était à La suite de l'offensive anglaise, un point d'attaque des plus exposés."Les Anglais ont été surpris. Ils n'auraient pas dû l'être. Leur victoire exigeait une organisation immédiate du ter- , rain conquis, une vigilance de tous les instants et une arrivée immédiate des réserves avant même que l'ennemi n'ait ef- : fectué de son côté une concentration de j forces qui ne pouvait manquer de se pro- ; duire- Ils ont reçu là une dure leçon, j qui, heureusement, doit rester sans sui- I tes trop fâcheuses. Il n'est pas douteux t qu'ils sauront la mettre à profit." i Les membres du gouvernement provi- < soire russe qui n'ont pas encore été arrêtés et n'ont pas donné leur démission ont t publié un ordre fixant l'ouverture de t l'Assemblée constituante au 11 décem bre. Leur ordre poursuit ainsi : "Les négociations pour un armistic commencées par des mutins ne peuven avoir comme résultat qu'une honteus' paix séparée, ruineuse pour la Russie Si cette action insensée ne rencontre pa une puissante résistance de l'armée et di peuple, elle conduira la Russie à l'escla vage politique et économique, à une rup ture avec les puissances de l'Entente, ; l'exclusion de la Russie de la liste de grandes puissances et la réduira au rôl de vaincue, se rendant à la merci d vainqueur." A la suite de cet appel, le comité mili taire révolutionnaire a ordonné l'interne ment à Kronstadt, sous la surveillanc du Soviet local, des ex-ministres et son.' ministres qui ont signé le manifeste Mais les signataires ont quitté Pétrogra de et on ignore où ils se trouvent. Les Bolsheviks dont nous avons an nonoé le piètre succès, en province, au élections pour la Constituante, annor cent actuellement, par l'intermédiaire d l'Agence télégraphique dont ils sont le 'maîtres, que le "Conseil des commissa res du peuple" a reçu de nombreux er droits des demandes de remettre à un date ultérieure les élections pour l'A.< semblée constituante. Des plaintes ai raient été reçues que la commission par russe pour les élections, nommée par 1 gouvernement déposé, s'acquitterait d sa tâche d'une façon peu honnête. Serait-ce ainsi que les maximaliste s'apprêteraient à excuser d'avance un défaite. On a vu que les "Cadets", o parti démocratique constitutionnel, l'en: portent haut la main dans l'intérieur d pays et les Bolsheviks essayent de r« présenter ces succès comme le résulta d'une fraude électorale. Entre temps, les négociations pou l'armistice ne semblent pas se dévelof per avec la rapidité que désiraient le Bolsheviks, ni dans les conditions qu'il espéraient. La délégation des maxime listes composée de soldats, de marins e de politiciens s'est trouvée en face d'un délégation allemande exclusivement corn posée de militaires. Les. Bolsheviks corr mencèrent par exposer leurs buts d guerre et par demander que les Aile mands adressent à tous les pays engagé dans la guerre une proposition d'armisti ce sur tous les fronts. A cela, les délé gués allemands répondirent évasivemen qu'ils n'étaient pas des politiciens et qu leurs pouvoirs étaient purement militai res. Les Russes soumirent alors leur proje d'armistice dont les points principau: étaient: i. L'interdiction de détache des troupes pour les envoyer sur le fronts des Alliés; 2. le départ des déta chements allemands des îles du détroit d. Moon. Les Allemands remirent alors ui contre-projet d'armistice depuis la me Baltique jusqu'à la mer Noire, sans au très détails, mais ils refusèrent les con ditions russes sous prétexte que de pa reilles demandes ne pouvaient être adres sées qu'à un pays conquis. A l'objec tion russe que .l'armistice devait servi de préliminaire pour une paix démoora tique générale, la délégation répliqua pai la déclaration vague qu'ils n'étaient au torisés qu'à traiter avec la délégatior russe, par suite de l'absence des Alliés- Les Bolsheviks décidèrent en consé quence de soumettre la contre-proposition allemande à leurs "experts militai--es".Quant à la durée de l'armistice proposée d'abord pour quinze jours, les délégués allemands se déclarèrent disposés 1 accepter une prolongation jusque 2? ours et le délai, à moins de refus, noti-ïé sept jours d'avance, continuerait au-omatiquement. L'armistice commencerait vers le 10 décembre, suivant le jour le départ de la délégation russe. Les rumeurs de libération des prison-îiers de guerre deviennent plus persis-antes. M. Trotsky (alias "Braustein") La Conférence de Paris Les résolutions Paris, S décembre. Les divers comités constitués par la Conférence interalliée ont traité en bloc les questions techniques, intéressant la conduite de la guerre, dont les dé-^ tails ne peuvent être publiés. Cependant à la conclusion d# leurs délibérations les comités ont décidé de publier les résolutions suivantes : Section financière. La section financière, réunie sous la présidence de M. Klotz, ministre des Finances, a tenu de nombreuses séances au cours desquelles diverses questions financières intéressant les Alliés furent examinées successivement. A la fin de ses tra-' vaux cete section a adopté, à l'unanimité, la résolution suivante : " Les délégués des puis-- sances alliées à la section financière considèrent comme désirable, en vue de la coordina-5 tion de leurs efforts, de se réunir régulière-1 ment dans le but de dresser les plans pour le paiement du passif et le règlement d'emprunts et de taux d'échange et, ainsi, d'as-^ surer l'action concertée." M. Crosby, secrétaire-adjoint du Trésor s américain et M. Klotz, pour compte de la France, déclarèrent à la section qu'à leur avis 1 cette réunion régulière devait être une organisation permanente. D'autres résolutions furent adoptées disant que, quoique les dispositions manifestées par e tous les délégués montrassent les sentiments de solidarité financière des Alliés, cette solidarité devrait être affirmée en pratique par la coordination méthodique des efforts, qui, seule, pouvait déterminer l'utilisation judicieuse des ressources des Alliés et la meilleure distribution de leur force. x Section d'armement et d'aviation. — Les représentants des nations alliées ont examiné e la condition de leurs diverses manufactures s de guerre et ont considéré les moyens pratiques d'éviter toute duplication et de diriger l'effort de chaque nation vers la production , des articles pour lesquels elle est le mieux ou-e tillée dans des. questions <le première importance. Un comité interallié a été formé pour mettre à exécution des programmes communs, et des décisions ont été prises, e Sections d'importation, transports mariti-e mes et approvisionnements.'— Les Alliés considérant que les moyens de transport maritime s à leur disposition, ainsi que les approvisionnements qu'ils possèdent doivent être utilisés e en commun pour la conduite de Ja guerre ont décidé de créer une organisation interalliée 1- ( en vue de coordonner leur action dans cette li direction et d'établir un programme commun, tenu en vue constamment, leur permettant, (- tout en utilisant pleinement leurs ressources, de restreindre leurs importations en vue de j libérer autant de tonnage que possible pour le transport des troupes américaines. Section de blocus. - Le section du blocus s a examiné en premier lieu les conventions des s Alliés avec la Suisse au sujet des questions de blocus. A la suite des réunions tenues à t Paris entre le 23 et le 30 novembre 1917 les e résultats suivants ont é'té obtenus. 1. Le plan d'un arrangement entre les Etats-Unis et la Suisse, qui a été soumis à la Conférence, a été unanimement approuvé. 2. Les Etats-Unis nommeront des délégués pour prendre part à la délibération du Comité s international permanent des effectifs ainsi qu'à celle du comité interallié de Berne. La section a alors considéré les mesures à t prendre pour assurer le ravitaillement des g pays envahis. Elle a décidé que les mesures nécessaires devaient être adoptées pour faciliter le fonctionnement du comité pour le ravitaillement de la Belgique et du nord de la France en mettant en œuvre son programme t d'approvisionnement et de transports. 3. La section a jugé utile de soumettre à 5 la conférence la déclaration générale suivante : ; La prolongation de la guerre avant conduit à une consommation de produits de tous genres hors de proportion avec la production, il est évident que les ressources à la disposition des Alliés soit dans leur propre pays soit dans divers pays neutres ne suffisent pas aux besoins actuels en vivres. En conséquence il est nécessaire d'étendre d'une façon générale les principes établis à la fin de juillet par le gouvernement américain. — R enter. o—o Retour de Mgr Heylen Rome, 2 décembre.— Mgr Heylen, eveque de Namur, a quitté Rome pour rentrer en Belgique. Au cours de l'audience de congé accordée à ce prélat par le Pape, celui-ci lui a remis une médaille et une lettre pour le cardinal Mercier.— Havas. -o—o — Le grand éléphant du jardin zoologique de Londres a été abattu pour cause d'infirmités. II se trouvait au " Zoo " depuis 41 ans, et y était arrivé à l'âge de 10 ans. a déclaré que les sujets britanniques en Russie ne seront libérés qu'à condition que deux Russes se trouvant en Angleterre soient d'abord relâchés du camp où ils ont été internés. Nouveau coup pour les Germano-Argentins Mesures énergiques des Etats-Unis New-York, 5 décembre.— Les journaux de ce matin annoncent une autre des mesures de guerre énergiques que l'Amérique promulgue incessamment. Le gouvernement a placé sur la liste noire près de mille firmes en Amérique du Sud. Les firmes américaines auront dorénavant besoin de licences spéciales pour traiter avec elles. On croit savoir que tous les envois pour ces firmes seront arrêtés et que les importations ne seront permises que pour liquider des dettes. La liste noire nouvelle contient les grandes banques, les usines et les utilités publiques de l'Argentine, représentant la combinaison la plus puissante et la plus dangereuse du capital allemand en Amérique latine. Il va y avoir un effort inexorable pour écraser la puissance commerciale et financière que l'Allemagne et ses alliés détiennent encore dans les pays sud-améri-cains.— Daily Chronicle. o—o Le roi Albert et la C.R.B. Le roi Albert a reçu lundi dernier au quartier général, en Belgique libre, M. William Poland, de la Commission for Relief in Belgium, qui visite actuellement le front belge avec MM. Shaler et Green. 0—o Défaitisme Sous ce titre, on lit dans le Belgisch Dag-blad (de La Haye) du 21 novembre : Le Vlaamsche Nieuws rédigé par Raf. Verhulst, Aug. Borms, A. Vanden Bran-de et le professeur d'université (sic) An-toon Jacob, reprend, comme la Gazet van Brus sel, dans son numéro du 13 novembre, l'article : De ce côté-là de l'Yser, écrit par le Père L. J. Callewaert et paru dans la Stem uit België de Londres, Nous ne vous en félicitons pas mon Père. Le Père Nuyens, qui fut déporté en Allemagne pour s'être opposé à la germanisation de l'Université de Gand, est un autre lapin que le Père Bas-les-armes-de-vant-les-Barbares.Le Père dominicain Callewaert a-t-il donc oublié les innombrables atrocités dont le olergé belge a été victime? Ne sait-il pas comment les bourreaux ont maltraité le vieil évêque de Tournai, qu'ils ont menacé de mort l'évêque de Namur et qu'ils ont injurié et calomnié le cardinal Mercier? Le Père dominicain Callewaert a-t-il donc oublié combien de prêtres belges bnt été assassinés, comme le curé de Gel-rode, martyr de sa foi? Le Père dominicain Callewaert ne sait-il donc pas que des dominicains comme le Père Quivy, le Père Libert et d'autres ont été jetés en prison et enfermés en Allemagne avec tant de prêtres belges, récollets et jésuites? Le Père dominicain Callewaert, enfin, a-t-il oublié ce que les bêtes sadiques ont fait dans le couvent des Frères Prêcheurs de Louvain? Ou devons-nous peut-être lui dire qu'ils y firent se déshabiller au j milieu des rires insultants les Pères et les ' Frères et les mirent aussi nus qu'un ver? Le Père Callewaert s'est-il tellement élevé au-dessus de la mêlée qu'il désire même la paix avec les Huns qui ont transformé sa ville natale, Ypres, avec sa merveilleuse cathédrale et ses Halles uniques en un tas de décombres? Les ruines elles-mêmes crient vengeance et le Père Callewaert ne l'entend pas ! Il donne des armes à l'ennemi avec son écrivasserie idiote et stupide, digne du Bonnet rouge. Sa prose doit servir à briser la résistance en Belgique. Pouah ! . o—o M. Huysmans "en mission" Stockholm, 4 décembre.— Suivant un télégramme de Gothenburg, M. Huysmans a passé par cette ville en route pour La Have. Il emporte avec lui un long rapport au sujet des atrocités allemandes en Serbie qu'il remettra au Comité hollando-scandinave et qui, a-t-il dit, remplira d'horreur le monde civilisé. Il a exprimé l'opinion qu'à la suite d'événements récents, les prévisions de paix sont plus éloignées que jamais. Même si l'Allemagne parvient à libérer toutes ses troupes du front oriental et à les transférer sur le front de l'ouest, elle ne possède pas la supériorité matérielle nécessaire pour briser la résistance des Alliés.— Morning Post. La Reine au théâtre du front La reine Elisabeth a assisté mardi à une représentation de l'opéra Werther, de Massenet, organisée au théâtre permanent de l'Hôpital Beveren sur l'Yser, par l'Œuvre du théâtre au front belge, avec la collaboration généreuse du Théâtre national, de l'Opéra comique et de la Symphonie de l'armée belge en campagne.Il y avait une nombreuse assistance, parmi laquelle on comptait le général De Ceuninck, ministre de la Guerre, des officiers et soldats belges et alliés. Les meilleures places étaient réservées aux blessés. o—o Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. SEIZIEME LISTE Report £ 195 6 3 Fr. 210 P. J. E. J., de Folkestone ... 8 o De la part de Mme R. Maus ... 100 A. Z. ... ... ... ... 100 De la part d'Arthur, Simone et Christine ... ... ... 20 A mes petits compatriotes d'Anvers, de la part de fatty Ber- the 10 René B. ... ... ... 46 Total £ 198 x 9 Fr. 210 o—o L'armée hollandaise renforcée Toujours la qusstfon de l'Escaut L'Agence Reuter transmet la note suivante, dont l'allure officieuse n'échappera à personne : Amsterdam, 30 novembre. — L'armée hollandaise a été renforcée de 300.000 hommes depuis le début de la guerre. D'après des informations de source autorisée, elle compte maintenant plus de 200 bataillons d'infanterie, et on peut placer ses effectifs entre 500.000 et 600.000 hommes entraînés, sans compter un certain nombre de classes de land-sturm, qui peuvent être appelées pour être exercées en cas de besoin, ou, en fait, dans tous les cas où cela pourrait être désirable. Pour ce qui concerne la disposition des forces hollandaises, la plus forte concentration se trouve naturellement dans les provinces du sud-est, qui ne se trouvent qu'à un ou deux jours de marche du front occidental. L'envoi récent de renforts, et en particulier d'artillerie, dans la province de Zélande, a donné naissance à toutes sortes de bruits. On déclare que ce n'est là qu'une mesure de précaution inspirée par les potentialités de la situation sur le front des Flandres. Elle est en même temps dictée par la détermination de la nation de ne renoncer en aucune circonstance, soit pendant, soit à la fin de la guerre, à sa possession de l'embouchure de l'Escaut. — Reuter. Les Alsaciens-Lorrains soldats allemands La Freie Zeitung de Berne se dit en mesure de reproduire un document authentique, qui en dit long sur les sévices infligés aux malheureux Alsaciens-Lorrains qui versent leur sang pour l'Aile-mag-ne : Ordre de régiment. 34e Régiment Inf. Res. Dans l'Ouest, le 25-1-17. Comme, ces derniers jours, trois Alsa-ciens-Lorrains ont passé à l'ennemi, tous les Alsaciens-Lorrains du régiment sont déclarés suspects. Ils seront retirés cette nuit du front, cantonnés à part et employés comme détachement de terrassiers sur la position de Ja hauteur (sic). Heures de travail : chaque jour de 7 heures du matin à 4 heures du soir. Heure de nettoyage sous surveillance : de 6 heures à 7 heures. Il est sévèrement interdit de fumer en travaillant et de s'entretenir avec des civils et d'autres camarades du régiment. Tout avantage est retiré aux hommes d'Alsace-Lorraine.Toute allusion faite aux mesures ci-dessus dans des lettres, etc., sera considérée comme une infraction à la loi sur la sauvegarde des secrets de service et sera très sévèrement punie. (Signé) v. BIBRA, Colonel et chef du régiment.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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