La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 22 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jw86h4ds1z/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33"® ANNEE. JEUDI 22 AVRIL 1915. N°- 112. COMMUNIQUES OFFICIELS | FRANÇAIS. ' DUELS D'ARTILLERIE, LES AVIATEURS BELGES. PAEIS, al avrils—Communiqué officiel de 15 heures: ■ • il y a eu une canonnade auyez violente dans le district d'Arras et entre l'Oise 'et l'Aisne. Entre Meuse et Moselle, dans le Bois de Mortmare, doux i cohtre-attacpi.es allemandes sur la ligne fie i «anchées que nous prîmes, au cours de la journée du 20. furent repoussées dans la soirée à G heures ( ■•(i et, à 7 heures du soir. Des aviateurs belges ont bombardé l'arsenal à Bruges et le champ d'aviation à Lisseweghc.— Kenter. NOUVEAU BOMBARDEMENT j DE REIMS. PAJIIS, -O avril.—Communiqué officiel de 33 heures:— Quinze obus incendiaires ont été lancés sur Reims. • .. En Champagne et dans VArgonne, il y a eu plusieurs duels .d'artillerie, sans l'intervention de infanterie. • . Khtre la Meuse et la Moselle, dans le Bois de ^ j Jlorttnarè, près de la route Flirey-Essey, notre aiaque a amené de légers progrès. Au Bois le Prêtre, l'ennemi, après un violent bombardement de nos positions dans la région de [ I,i Croix des Carmes, esquissa une attaque, qui fut i immédiatement arrêtée par notre artillerie. Une canonnade assez violente et quelques combats d'avant-postes ont eu pour théâtre la lisière de la forêt de Parroy. Hier soir, deux contre-attaques allemandes contre la colline d'Armanviller ont été repous-si-es.—Reuter. LA FORTERESSE DE LILLE. | LES ALLEMANDS REPOUSSES ! A LA BASSEE. AMSTERDAM. 20 avril.—XJn correspondant, de Calais rapporte que l'ennemi a montré une grande activité sur le front T^ens-Armenlières, mais a dû se revirer vers La. Bassée sur une dis-taure considérable. L'artillerie ennemie était jxjstée sur les collines de Saint-Laurent, Hénin et Don. Une action violente fut entamée dans • ette région, mais l'artillerie française et bri-:;mniC(ue se montra neltemeo® supérieure, et éduisit au silence les batteries ennemies do tint-Laurent. L'ennemi est solidement re-ranché sur les rives de la Lys, près d'Armen-iètes. La voie i'enrée vers Ami-entières n'existe il us. le remblai servant partiellement de parapet iux Allemands. Uuesnoy a été bombardée par les Anglais. L'ennemi a dû évacuer plusieurs hameaux sur 1a ■ oie ferrée vers La Bassée. Ces hameaux n'ont u toutefois être occupés par les troupes bfitan niques, l'ennemi continuant à les arroser d'obus et de shrapnels. I.é correspondant se fait l'écho d'un bruit suivant lequel les Allemands prépareraient une retrait© partielle. Lille a. été considérablement renforcée. -Lés tlégâts causés à la cité par les aviateurs français eL britanniques sont considérables. L'espacé séparant Lille de la frontière belge & été transformé en une gigantesque forteresse qui peut être aisément défendue. Comxn<e la pri^e de ces positions- coûterait la v.io de-milliers d'hommes, les Anglais et les Belges s'efforcent d'avancer dans la "direction de Gheluvre (neuf milles au sud-est d'Yprejs) pour attaquer' le district de Lille du.nord. l<es faubourgs, de Loos et Madeleine ont été désertés par leurs habitante, et la population, muelle de Lille a été réduite de 200,000 à iO.OOO habitants. Sà .situation paraît pénible. Tînti-e La. Bassée et Bétbune. les Allemands ont un peu rétrogradé. - Dimanche dernier 1rs Alliés firent 217 prisonniers dans cette région. Dans le courant dix mois de mars les Alliés capturèrent 1400 prisonniers près de Béthune, ainsi m'une quantité de matériel de guerre.—Central News. !1 L'AFFAIRE DE ST. ELOl. CAPTURE DE 1000 PRISONNIERS. PARIS, 21 avril.—Le "Journal" a reçu d'Hazebrouck les détails suivants de la récente action britannique à St. Eloi:— Après que l'attaque se fut développée, samedi soir, dans - les environs d'Ypres, les Anglais ■Réussirent à prendre une position stratégique très avantageuse que les Allemands avaient défendu^ pendant des semaines. Ils firent sauter la colline de St. Eloi à l'aide de 6000 kilogrammes de dyna- ; mite. Plusieurs tranchées allemandes furent prisés | i^sant et les Anglais furent, de cette façon, j 'tancer sur une distance de 600 mètres. On 1 y dû captufer un millier de prisonniers aile- -hiiinds.—-Exchange.VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 21 avril.—Communiqué du quartier- ! .'-'«•i 1 •**ra! allemand:— ^uV lé "théâtre occidental de la guerre'une bat- ; tK» ■ç; ennemie fut- observée non loin "de 1a. cathédrale de Reims et, elle fut'prise sous notre tir. Eu Argonne. les Français employèrent une j •-"rte de bombe, dont l'effet, fait vomir les hommes. ! Une attaque au nord dû; Four dé Paris échoua. • Entre Meuse et Moselle une attaque s'étendant •"ur un grànd front fut repoussée hier a Flirey avec i de. fortes pertes pour les Français. Au Bais le Prêtre, nous avons encore gagné du S 'errinu. . ■ . D<ms. les Vosges, l'ennemi attaqua sans succès notre'position."au nord-ouest et au sud-ouest de Metzétàl et à Sondernach. Ici encore les Francis subirent de sérieuses pertes. Hier matin, de bonne lieure, un aviateur en-îienii-jeta-des bombes sur Loerrach, qui -firent des dégâts a une fabrique de soie appartenant à un Suisse, ainsi qu'à deux maisons, blessant Plusieurs civils. ■"ur le théâtre orièutal de la guerre, la situation reste inchangée. Comme réplique au bombarderont par les Russes d'Insterburg et de Gttfn-binnen. villes ouvertes situées en dehors de la j'one d'opérations, nous avons jeté hier 150 "ombes sur la jonction de la voie ferrée de Bié-ok.-—Wireless Press. Le "'Lokalaiizeiger'' annonce qu'en guise de "-'i iysailles .contre Je - traitement infligé à des "\!LlLQages de sous-marins allemands, treize ofli-"anglais" à Cologne ont été placés en «ettnle. 4 LA GUERRE COLONIALE. SUCCES DES ALLIES AU CAMEROUN. PARIS, 21 avril.—Après leur résistance icharnée do ces derniers mois, Les troupes allemandes du Cameroun ont été forcées de battre ; in retraite vers les hauts-plateaux du centre dè Jette colonie; le siège du gouvernement a été eu : ;onséquence transféré à Yaunde. L'avance des forces des Alliés continue dans ' œtte direction. Les troupes indigènes de ; .'Afrique équatoriaie française"ont atteint la ligne le Loin à la Durné, et dans l'ouest, la colonne du ! colonel Mayer, parlée d'Edéa et suivant le chemin ; le fer, vient d'atteindre la rivière Kélé, et en a iorcé le passage. En mémo temps, unè colonne britannique narchant un peu plus vers le nord le long de a route Edéa-launde a pris possession du pont sur la Nyua. Ces deux brillants résultats ont été obtenus ■tu prix de pertes insignifiantes.—Reuter. DANS L'EST AFRICAIN. AMSTERDAM, 18 avril (retardée).—Une dépêche de Berlin annonce que d'après des avis officiels de l'Afrique orientale allemande, de forts affectifs ennemis ont été battus les 1S et 19 janvier près de Jassin. Ils auraient perdu 200 morts et quatre compagnies capturées, soit au total 700 hommes avec 350 fusils, une mitrailleuse et 60,000 cartouches. Les pertes allemandes n'auraient atteint que 56 tiomm.es. Pan contre, ce même télégramme annonce que l'île de Mafia a été occupée par les Anglais les 5 0-11 janvier; il reconnaît que le 22 janvier le croiseur anglais léger " Astraea" a bombarde l'hôtel des douanes de l'île de Kwalé, le 1er février, la place de Kewindje, et le 6 février celle de Kissiwani. Il Annonce que les Anglais ont capturé le steamer "Ad jutant," mais que ceïuLcî s'est échoué ensuite au cours d'une patrouille à l'entrée de la Rufidji. et que son ùquipage de 24. hommes a été fait prisonnier. Les Anglais auraient eu des pertes à Sherati et à Kerfurbiva et auraient évacué Bomachitati. LE ZEPPELIN^ SUR NANCY. QUELQUES DEGATS. PARIS, 1 1 avril.—L' " Est Républicain " publie les détails suivants sur la tentative d'un Zeppelin contre Nancy :— Lundi matin,-il était un peu plus d'une heure, lorsque deux fortes détonations, pour ainsi dire accouplées, bientôt suivies d'une troisième, réveillèrent divers quartiers de Nancy en sursaut. La plupart des Naricéiens s'empressèrent de se mettre à leurs fenêtres. .On ne mouvait avoir aucun doute sur la nature de cette alerte nocturne. On entendait très distinctement le bruit des moteurs, que l'on peut comparer à celui d'une batteuse ou encore d'une locomotive haletant sur quelque plaque tournante mal ajustée^ Nos réflecteurs inondaient le ciel d'immenses rubans de clarté, tandis que les canons tiraient'-de tous côtés sur le Zeppelin. Ce dernier jugea prudent de -ne pas insister davantage, et, sans prendre le temps de lancer de nouveaux engins, il fila à toute vitesse vers la frontière. Le Zeppelin, pendant son court passage au-dessus de Nancy, avait envoyé six bombes. Elles n'ont fait heureusement aucune victime. Mais elles ont provoqué un incendie, deux commencements d'incendie, et les dégâts matériels sont assez importants. Un incendie s'est déclaré rue Victor, dans, les dépôts de M, Maurice, négociant en couleurs et vernis. Les bâtiments renferment des matières destinées à la préparation des couleurs: alcools, térébenthine, pétrole, le tout essentiellement inflammable- C'est dans le bâtiment du milieu, construit en planches, que la bombe incendiaire est tombée. En peu d'instants le feu se développa. Après une heure de travail, les pompiers, vite accourus, étaient maîtres du ministre, malgré la violence des flammes qui' avaient trouvé un aliment facile dans les matières enfermées dans le bâtiment; les autres constructions où se trouvaient des matières aussi dangereuses avaient, pu être préservées. Les dégâts, peuvent être évalués à 100,000 francs environ. A une trentaine de mètres des magasins de:M. Maurice, à l'angle de la rue du Progrès, une bombe est tombée'sur la chaussée, où elle a fait un trou d'une profondeur d'environ 1 mètre sut-S mètres de diamètre. L'explosion fut très violente. TJn mur en briqués, élevé en façade de îa rue du Progrès, s'effondra sur une longueur de ? mètres. Une autre bombe explosive est tombée dans un.pré. Sur le quai du canal, devant les chantiers de M. Kronberg, négociant en houilles, une bombe eu explosant n fa/it aussi un trou dans le sol. Au bruit de la détonation, un chef de chantier habitant la maison voisine est sorti de chez lui. et apercevant sur le sol la bombe en train de brûler en 'projetant une grande lueur, il la saisit, par l'anse, au risque de-se brûler, et s'en alla la placer sous une fontaine $u voisinage. Ajoutons qu'à l'aide de quelques seaux d'eau on avait pu éteindre le léger commencement d'incendie avant mémo l'arrivée des sapeurs-pompiers. La dernière bombe est venue tomber sur le bord du toit de l'école maternelle du quai de la Bataille. Après avoir brisé quelques tuiles, elle est allé heurter le plancher du grenier où le choc a provoque l'explosion, qui la, fit rouler près du mur. En achevant de brûler, elle a communiqué le feu au plancher et au plafond de l'unique étage qu'elle a traversés pour à'abattre sur le plancher d'une chambre à coucher, où, fort heureusement, il n'y avait personne. Le '.plancher a brûlé très lentement, et c'est vers 4" heures seulement que- Mme Schwab, I3. directrice de l'école, qui couche dans une autre pièce, aperçut la lueur* et donna l'alarme. Les pompiers accoururent. Ils purent rapidement conjurer tout danger. Les dégâts causés à cet immeuble sont peu importants. LE KAISER DANS LES VOSGES?. PARIS. 21 avril.—Le correspondant de Y "Echo de Paris" à Bellegarde dit qu'il est confirmé que l'empereur Guillaume inspecta les troupes des Vosges après la perte d'Armanviller. L'Empereur voulut encourager personnellement si «rard'c, qui combat dans cette région.—Exchange.— Hier, à la Chambre des Communes. Mr. Liovd George a déclaré que l'armée anglaise . a dépense plus de munitions dans la seule action de Neuve-Chapelle que pendant toute la guerre angîo-boer. Si on fixe à 20 la production de munitions d'artillerie en septembre dernier, cette production a atteint £0 en octobre et en novembre. :l 55 en décembre, 186 en janvier, 256 en février et 38S en mars. — TJn télégramme de Muelheim en Bade dit qu'un aviateur hostile a lancé cinq bombes lundi sur la petite ville de Kandern, et un autre six bombes* sur Loenach. Ces dernières tombèrent près de la gare. — Les forces de l'Union sud-africaine ont oc; cupé Bethany. Le colonel Vandeventer a été jîommé brigadier-général. — M. LÎoyd George a annoncé hier à 1 a Chambre des communes que les forces britanniques sur le front dépassent en ce momenf, j trente-six divisions d* armée, et que chaqu-j 1 homme tombé a été remplacé. LA PRETENDUE GUERRE DES FRANCS-TIREURS EN BELGIQUE. L'ATTITUDE DU CLERGE BELGE. UN DOCUMENT OFFICIEL. - Le "Tijd" du 22 mars 101.5 reproduit un remarquable mémoire officiel allemand du ministre de la guerre, remis au chancelier de l'Empire. Son correspondant de Cologne lui écrit ceci :— "J'ai réussi à. me procurer un document officiel allemand qui, après l'accusation bien connue de S.M. l'empereur d'Allemagne relative au clergé et à la guerre de l'rancs-tireurs, jette une lumière particulière sur l'attitude actuelle du gouvernement allemand en ce qui concerne cette accusation. La piéc-e est adressée par le ministère de la guerre allemand au Qhancelier de l'Empire, von Bethmann-Hollweg, qui l'a envoyée aux agents diplomatiques allemands à l'étranger. Ceux-ci à leur tour ont puisé dans ce document certaines notes concernant le clergé belge pour les livrer à la publicité. " L'Allemagne déclare officiellement dans ce document que les prétendues cruautés allemandes en Belgique ne sont que des inventions, que par. contre les bourgeois belges ont traîtreusement assailli les troupes allemandes avec le consentement des autorités _ civiles. * Toute allégation relative au martyre, à la profanation ou aux traitements indignes infligés par les Allemands est un mensonge, dit le ministre de la guerre, et le document continue en affirmant quel Jamais un officier ni soldat allemand n'a, de propos délibéré, porté atteinte à des biens ecclésiastiques^ ni maltraité un membre du clergé. "Je fai$ suivre maintenant la traduction littérale dù texte allemand de ce document important que j'ai sous les yeux et que je suis prêt à produire s'il le faut:*— Département de la guerre. Berlin. W. 66. . M. 166.15 Z.W.L 22.1.1Ç»15. Major Bauer, Leipzigstr. 5. Ôbergeriehtsrat Dr. "Wagner, Kalkulator Pétzoldt. "Accusations portées contre les Allemands dans l'affaire du traitement infligé au clergé belge. En réponse à la lettre de Votre Excellence du 20.1.1915, No. 2267. lé ministre de la guerre a l'honneur de vous faire la communication suivante:—Nous n'avons reçu ici aucune communication officielle relative au cas du cardinal Mercier. Comme i! faudra tenir compte, en tout premier lieu, du cas susdit, dans l'éventualité d'une contradiction, nous demandons à ce sujet des informations télégraphiques -au gouverne-ment-généra] impérial à Bruxelles. Quant au démenti désiré des . prétendus assassinais des membrco du clergé, "'nous sommes à même de vous fairç les déclarations suivantes:-— Toutes les affirmations énoncées jusqu'à ce jour par les Belges eu ce qui concerne les 'prétendues brutalités des troupes allemandes, sont manifestement à marquer, du sceati de l'invention. car elles passent sous silence le simple fait, établi par les déclarations de centaines de témoins entendus sous serment et qui n'a été sérieusement mis en doute par aucun Belge, qu'au début de la guerre la population civile s'est laissée.séduire,sur une échelle des plus étendues, à faire, des .attaques traîtresses et ceci avec le consentement des autorités. Le septième rapport de la Commission belge d'enquête doit même" reconnaître maintenant que le gouvernement a fait afficher partout, au commencement de la guerre, des proclamations relatives à la guerre du peuple, proclamations dans lesquelles la partie de la. population la moins instruite devait voir un appel à, une guerre générale du peuple. Trompé (le la sorte, le peuple sé croyait justifié en attaquant à l'abri des maisons, des arbres et d'autres refuges, avec des armes qui avaient été cachées sous les habits ou dans les h abri ruions, et attaquent donc, brusquement* dans les villages, principalement de nuit, les troupes cjul ne soupçonnaient rien et qui, peu de temps auparavant, avaient été reçues par cette même population d'une façon aimable* en apparence. Ce n'est'que contre cette guerre de peuple, non permise, que fut dirigée la défense allemande; cette situation simple des faits est constamment ' dénaturée du côté belge, et ce qui n'était en somme qu'une répression provoquée par son. propre gouvernement de la guerre de francs-tireurs, est représenté Gomme une cruauté de l'armée allemande. Toute allégation concernant un martyre, une > profanation on des traitements indignes infligés j par les Allemands est un pur mensonge. Ceci, concerne en particulier l'attitude des soldats allemands vis-à-v: 3 des membres du clergé séculier ou régulier. Le gouvernement allemand est persuadé-qu-e c'est précisément le clergé belge qui a essayé, comme conducteur, de ramener le peuple à ia raison et de le décider à relioncer à ces attaques. C'est pour ce motif que les'officiers allemands ont essayé à plusieurs reprises de se mettre en communication aveo le clergé, ce qui leur a réussi, à seule fin de prévenir la population par leur intermédiaire, comme cela est arrivé entre autres à Louvain. Cela, n'a pas toujours réussi; c'est ainsi, que le '15 août 1914, le curé de Hollange s'est plaint au général-major Kuhne, qu'à son regret il ne lui était pas possible d'amener beaucoup de mauvais éléjjients de sa commune à s'abstenir'de tirer sur ' les Allemands, ù l'abri des arbres. Nous référant, h l'attitude du gouvernement belge, nous devons déclarer encore que—chose ciuç le gouvernement allemand regrette profondément—deci delà il y a eu quelques ecclésiastiques qui oublièrent leur position et se mirent du côté des francs-tireurs, qui prirent même, les armes et firent le service d'espionnage. Il n'est pas douteux que ce furent'des cas exceptionnels; mais là où ils se produisirent il fut impossible a Fautcuité militaire1 de faire une distinction entre" les ecclésiastiques et les laïques qui portèrent les armes. A son regret elle dût exiger séparément justice également de ces ecclésiastiques ainsi qu'il a été fait à Hpckay, Spontin, Battice, AersChol et dans quelques autres localités. On doit encore rémarquer qu'à plusieurs reprises. des, civils et des soldats ont abusé des vêtements religieux pour l'exécution de leurs attaques traîtresses. Jamais un officier allemand ni soldat n'a, de. propos délibéré, porté atteinte à des biens ecclé • siastiques ni maltraité un membre du clergé. , L'enquête ordonnée par le gouvernement alto- ; mana en ce qui concerne la liste publiée du côté j belge des prêtres et moines prétendument | assassinés, nécessitera encore un temps assez ! long. Ce que l'on peut croire en somme des allégations belges relatives à des poursuites et à des assassinats de prêtrçs est illustré par le cas j du vice-recteur de l'Université de Louvain, Dr. 1 Coenraets; la Commission belge d'enquête 11e. tarissait pas dans ses détails concernant sa fin affreuse; il aurait été mis à mort à Louvain en présence de centaines d© spectateurs y (parmi lesquels des -femmes et des enfants qui furent obligés d'applaudir. Voilà ce qu'on lit. dans le procès-verbal de la Commission et elle s'en est servie pour faire de l'a réclame partout. La vérité est que Dr. Coenraets, se trouve actuellement on bon, état de santé chez le professeur Toels (sic) à Heerlen (Hollande). On peut ainsi se l'aire une idée de la véracité COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. VIOLENTE ATTAQUE ' REPOUSSEE. " LA GUERRE DE MINES. PETROGRÀDE. 20 avril.—Le communiqué suivant a été publié par le grand quartier-général :— Dimanche, nous avons repoussé, par des fusillades et l'emploi de grenades à main, plusieurs attaques ennemies sur nos positions à l'est de relepbcza et Pollen. Dans la. direction de Stryj une attaque ennemie contre une hauteur près d'Orawczik fut au début couronnée de succès, mais vers le soir, une contre-attaque de nos troupes amena la réoccupation de la hauteur, après uçe lutte acharnée. Nous avons capturé plusieurs prisonniers, mais leur total ne peut être déterminé jusqu'ici. Sur les collines, à l'est de Iiozianka, nous avons fait sauter dimanche ■ dernier, Une mine en dessous d'une tranchée allemande. Cette explosion fut immédiatement suivie d'une attaque à la bayonnette par nos troupes, qui emportèrent la position. Nous avons capturé une centaine d'Allemands, quatre mitrailleuses et un mortier de tranchée.— Reuter. UNE ATTAQUE DE NUIT SUR LE PRUTH. AMSTERDAM. 21 avril.—Le " Lokalanzeiger " de Berlin apprend de Czernowitz que les Russes ont tenté de traverser le Pruth. à la frontière roumaine. Ils s'approchèrent sous le couvert de l'obscurité, mais leur avance fut observée par les Austro-Allemands établis sur la rive opposée. Quand les Russes arrivèrent près de la rivière, ils furent assaillis par une pluie de balles, de nombreuses mitrailleuses autrichiennes et allemandes étant postées en cet endroit. Le combat dura de onze heures du soir à quatre, heures, du matin. Les Russes éprouvèrent des pertes considérables. La lendemain un aviateur russe lança une bombe sur Czernowitz, sans causer de dommages,—Central News. DANS LES CARPATHES. REPRESAILLES ALLEMANDES PETROGRADE, 21 avril.—Communiqué du grand quartier-général:— En Galicie occidentale, dans 1a. nuit du 20 avril, nous avons repoussé uue attaque autrichienne près de Gorlice. Dans les Carpathes, le 19 'avril, l'ennemi fit d'inutiles attaques contre nos positions dans la région de Verkhniaia, Yablonka, Polen, et au nord d'Oroszpatalî. L'ofiiensive ennemie cohue ■ ia, 'nanour de Polen, capturée par nous,/ fut particulièrement Obstinée. Lfes pertes ennemies furent particulièrement fortes. Le premier groupe^ de prisonniers, au nombre de 500 a été enregistré. * Dans, les autres secteurs, surtout le front, il n'y a pas de modification. Un certain nombre d'aéroplanes allemands ont survolé Biélostok le 20 avril, et ont jeté, une centaine de bombes, tuant' et blessant des civils. Aucun dégât particulier ne fut occasionné. Dans îa* nuit du '20 avril la ville de Ciechanovv fut bombardée par un Zeppelin, mais les bônibes ne causèrent aucun dégât. Nous avons bombardé avec succès la station de Soldau.—Reuter. BOMBARDEMENT DE VILLAGES TURCS. PETROGRADE. 20 avril.—Le communiqué officiel suivant,a été publié:-— Notre première flotille de contre-torpilleurs de ja. mer Noire a bombardé les positions turques d'Arklave, près des villages de Soumi et de Vitz, et rectifié le feu de nos artilleurs se trouvant sur la eôte.—Reuter. OPERATIONS DANS LES DARDANELLES. BERLIN. 2.1 avril.— Le quartier-général turc communique ce qui suit:— Nous sommes, en ce moment, certains que six torpilleurs ont essayé de pénétrer dans les Dardanelles pendant la nuit d-'avant-hier.—Wireless Press. PREPARATIFS NAVALS ALLEMANDS. PARIS, 21 avril.'—L' " Information" dit que de nombreux navires de guerre allemands sont actuellement concentrés dans la Baltique. On croit que ceci, démontre que les opérations navales deviendront bientôt plus actives.'—Exchange. LA CANAL DE SUEZ MINE. ROME, 21 avril.—Un télégramme du-Caire au " Messagéro " annonce que deux mines turques ont été enlevées du canal de Suez près de Kan-tara.—Central News. g L" In dépendance " apprend de Liège de nouveaux décès, notamment ceux de M. Léon Deprez-.Iowa, mort à l'âge de 00 ans d'une grippe infectieuse; des avocats Armand Deschamps et Lucien Noitet; du. bibliothécaire du Palais, M. Feii'x Ringlet, rport à l'âge de 90 ans et dont tout ceux qui allèrent plaider à Liège connaissaient la charmante affabilité. D'autres part, de Verviers, 011 noué dit le décès de l'avocat-avoué bien connu, M. Desenfans, oui. on le ^ait, s'occupait également de*politique, dans les rangs catholiques. Enfin nous apprenons de Cherbourg le décès du fils du professeur à l'université de-Liège M. Kraipont-Forgéur, qui, engagé volontaire, est mort d'une pneumonie. des nouvelles listes. La vérité est que les troupes allemandes n'ont pu là où elles ont rencontré de l'opposition, faire-de distinction entre les francs-tireurs .et ont dû' punir ceux qui d'ailleurs avaient commencé par souiller la dignité de leurs fonctions religieuses et tout ecclésiastique considérera ceci comme juste. , Comme délégué V. WANDEL. A -Monsieur ie Chancelier de l'Empire (Affaires Etrangères). " Voilà donc les déclarations faites par le Ministère de la Guerre allemand ait Chancelier de l'Empire et communiquées par ce dernier aux agents diplomatiques à l'étranger. " Comme _ lecteur assidu du "Tijd" je connais la lettre qui a été adressée à votre journal par le curé de Battice, lettre par laquelle le susdit curé veut prouver qu'il est en vie et qu'il est innocent. 3e connais également les. déclarations faites au "Tijd" par Mgr. Heylen, évêque de Namur. re-relativement ;i l'innocence du curé de Spontin, ainsi.que les rapports concernant l'innocence des prêtres d'Aerschot, et-c... Il semble qu'il y a des malentendus affreux en jeu, mais 011 peut être convaincu que le gouvernement allemahd de même que S. M. TEmpçreqr ont. agi en ceci de Bonne foi en se basant sur des informations errotifN?.s fournies par des subalternes! LA QUESTION DES LANGUES ET LES MENEES ALLEMANPES. On. vient de réimprimer chez Georg Stilke à j Berlin un article que le docteur P. Oswald, de l'Institut historique de l'Université de I^eipzig, : avait fait paraître en mai 1914, dans les j "Preussische Jahrbucher,'' cahier II., vol. 156. A propos de cet article, le professeur II. Meert, de l'Athénée de Gand, écrivait dans la • " Vlaamsclie Hoogeschool," de mai 191-1: "Devons-nous dire que nous reconnaissons pleinement la nécessité de rendre les Flamands familiers avec la culture allemande dans' le sens le plus étendu i "La " Vlaamsclie Hoogeschool,' martelle constamment l'enclume afin-d'agir contre l'adoration partiale de la France par les fransquillons et l'exclusive orientation de notre développement vers la culture française... Nous ne voulons pas autre chose que faire participer notre peuple au bienfait de cette culture et ne cesserons jamais de travailler' avec zèle dans cette direction.'4 L'étude du Dr. Osfald, basée sur diverses publications émanant de groupements flamands et sur des ouvrages consacrés à la cause flamande, concluait en mai 1914 comme suit:— " Le peuple allemand ne connaît absoluinent rien du mouvement flamand ou le juge au point de vue pan-germain. Que cela est faux est démontré par l'histoire, de ce mouvement né dans le peuple' flamand même, et qui* a sa principale source dans les origines néerlandaises. Les Flamands prétendent arriver à leur but par leurs propres moyens. Ils refuseraient tout secours de l'extérieur. Ils'ne demandent à l'étranger que la compréhension de leur lutte et la sympathie ! " Après la guerre, c'est-à-dire dans la réimpression en brochure, le même article ajoute: • "Telle était, la situation avant la guerre. La lutte contre les armées allemandes a fait cesser du coup l'antagonisme. Flamands et Wallons ont combattu comme Belges pour leur Etat. Mais aujourd'hui que les troupes allemandes occupent la Belgique depuis six mois, les signes se multiplient d'une renaissance de la vieille haine (?) nationale entre Flamands et Wallons. Les dirigeants du mouvement flamand ont repris leurs efforts au bénéfice de leurs anciens dèsseins (l). Us remarquent avec satisfaction que des officiers allemands se fpnt enseigner par des professeurs flamands, la langue qui jusqu'à présent fut toujours mise à l'écart. La suppression 'de la langue française en Flandre, réaliséa par le gouvernement • général allemand, a donné soudain satisfaction à ce qu'ils réclamaient depuis des dizaines d'années. On ne peut pas en conclure par là qu'ils sont devenus des amis du conquérant (tu parles!). Eu tous cas, les désirs flamands et leurs rapports à l'égard des exigences wallonnes semblent être les points où le levier allemand agira efficacement en faveur d'un développement sain de la Belgique dans l'avenir." Et voilà ! Ce n'est pas plus difficile que cela.' Le Herr Dpktor Oswald pêche par la. même erreur d'optique que beaucoup de ses congénères. A supposer qu'il puisse "y avoir des Flamands Capables d'oublier, le martyre de la Flandre par les liuns, il n'y a pas uti seul d'entre ceux qui défendent -la. c.i use flamande assez insensé pour ignorer, que F Allemagne aurait tôt fait de traiter cette langue comme patois et d'imposer l'alle.-mand comme langue officielle. Cela l'ut reconnu avant 1a guerre. Mais il y a une conclusion à tirer, c'est que l'Allemagne a songé depuis longtemps à exploiter le mouvement flamand et qu'elle s'essaie maintenant ;i en tirer parti. Faut-il dire qu'elle n'y réussira pâs? ILS REVIENNENT . .. DEJA !... Le " Berliner Tageblati" publie la note suivante :— i _ "Représentation d'intérêts commerciaux en • France.—La Société économique franco-allemande de Berlin annonce que son mandataire partira, ces jours-ci à nouveau pour la. France. Les maisons de commerce ou les. personnes privées qui voudraient profiter de .cette occasion pour réaliser certains de leurs désirs ou de leurs commissions, sont priées de se mettre.sans retard en rapport avec le bureau central de la société, Berlin W. 9, Kœthenerstrasse, 28 et 29. Il est évident qu'il ne peut- s'agir que d'affaires à la réalisation desquelles ne s'oppose aucune disposition de la loi martiale, ni aucune considération d'ordre militaire ou politique." Ainsi donc, à l'heure où le monde civilisé tout entier se détourne d'eux avec dégoût, les Allemands—ces sinistres gredins—-osent pousser l'audace jusqu'à envoyer en France l'un des leurs, pour traiter leurs " bédides affaires," Que les Belges eux aussi ne se fassent aucune illusion à. ce sujet. Les commis voyageurs teutons blonds, roses et joufflus comme des poupons reviendront en Belgique après la guerre nous offrir la camelotte germanique. Il faut que-dès à présent tous les patriotes s'unissent pour lutter de. toutes leurs forces contre cette" canaille. Ce n'est pas seulement une nécessité, mais c'est un devoir pour tous les Belges de soutenir, dès à présent, par tous les moyens en leur pouvoir, les œuvres qui ont pour but l'anéantissement du commerce germanique en Belgique. NOUVELLES FINANCIERES. On nous écrit de Hollande :— Nous apprenons aujourd'hui que les cours des lots de ville s'améliorent tous les jours. Pour gouverne, les lots de ville, bons de trésor belge, rentes belges—sont très demandés en Belgique et en Hollande, signe éminemment réjouissant.A la Caisse de Reports, les comptes présentés à ^'assemblée générale n'étaient qu'une situation provisoire, sujette à modification dans la suite et le bénéfice a été réservé. Pour ce dernier établissement, la situation s'est sensiblement améliorée depuis le 31 décembre, en Nce sens qu'il a pu faire rentrer ses créances sur l'étranger et qu'il a pu réduire ainsi à: frs. ".,650,000' environ; l'avance qu'il avait obtenue i de la. Banque Nationale et qui, à un moment donné, se chiffrait -par frs. 36,452,000» chiffres, ronds. Société Bruxelloise. d'Electricité.—Le bénéfice de 1914 toutes décharges et amortissements déduits, se chiffre par frs. 06,235.80, permettant de distribuer un dividende de 4 par cent ou 20 frs. par action privilégiée. Banque de Courtrai.—Cet établissement, èomme la plupart des filiales de la Société Générale. réserve ses bénéfices. Ceux-ci se sont chiffrés pour 1914 à 1rs. *101,S53.17. Compagnie Continentale du Pegamoid.—Les comptes présentés pour l'exercice 1914, 11e sont qu'une situation provisoire, qui fait ressortir un 1 bénéfice net de frs. 146,202.30. Il a été. ajJ-: pliqués : frs. 45,124.56 à des. amortissements sur usines, macliines et, matériels. Le solde, soit frs. 101,077.74, après prélèvements de la réserve légale, a été reporté à nouveau. Depuis le 3 août dernier, l'usine ffançaise est arrêtée. A fin décembre^derniér, elle n'avait cependant pas subi I de dégâts. Un correspondant sur la frontière écrit d'Amsterdam que les Allemands construisent des barricades de fil barbelé ie long de la frontière belgo-h o 11 and a i se. —Central N ews. LES BEJLGES KN AJNUUilllKKr, Un thé dansant aura lieu au Savoy Hôtel samedi prochain, 24 -avril, de 4 à 7 heures, au profit de la Croix-Rouge de Belgique. Il est >Tganisé par Mrs Gertrude. E. Townsénd, avec le pracieux concours de Mlle Armène; Ter-Ohanian, a fameuse chorégraphe arménienne, et son célèbre orchestre. Tickets, à 7s. 6d., au Savoy îtotel, ou chez Mrs Townsénd, 30, Moore-street, j adog an-square, S.W. (téléphone: Kensingten 319). Nous recommandons vivement cette tôt', ionnée au profit d'une œuvre aussi digne tTatten ion. * • * * Le prince Napoléon et la piincesse Napoléon, lée princesse Clémentine de Belgique, ouvriront samedi prochain, 24 avril, à 3 heures, et quart, aux " Publie Art G alleries," Churcli-street, Bnighton. une exposition d'oeuvres d'art moderne neiges, qui promet d'être vrahrient remarquable. M. Henry D. Roberts, son directeur, ne s'est épargné aucune peine pour constituer un ensemble représentatif et qui attirera sans aucun doute tous les. connaisseurs. - '• • A cause de circonstances locales les Belges de Noltingham ont dû remettre à dimanche dernier 18 avril, la messe et le Te Deum pour l'anniversaire de Sa Majesté le roi des Belges. A 10 heures et demie la messe fut chantée i» la cathédrale à l'intention de roi Albert par rev. Fatlier MoePs, secrétaire de sa Gr Mgr J.'évêqjie. assisté comme diacre par rev father De Bo, ei comme sous-diacre par rev father Ostyn, tous trois prêtres belges. La maîtrise exécuta la Messe de Silas. Après l'Evangile, rev father De Bo, dans u:i sermon français vibrant de patiHotisme, exalta la grandeur et, l'héroïsme de notre souverain dans ses fières réponses à l'Allemagne et dans sa conduite sur le champ de bataille. "Jamais, conclua-t-il, nous ne pourrons avoir assez d'admiration et de ' reconnaissance envers notre Roi pour tout ce qu'il fait pour notre honneur notre indépendance." Il nous lit voir le courage et la douce charité de notre bieu-aimée, Reine. "Ayons une sainte vénération et un amour vraiment filial pour notre inappréciable Reine, digne épouse d'un tel héros," ajouta-t-il. Ensuite, à tous les Be'ges, .il donna nos souve rains comme exemples de patriotisme. Il fit appel à tous, leur disant que pas un seul ne peut s'abstenir de remplir son devoir envers la patrie. Les uns, sous la conduite du Roi-héros, donnent leur sang pour elle; d'autre ne le peuvent pas, mais que ceux-là implorent la miséricorde du ciel, qu'ils invoquent la puissance du Dieu des armées, afin qu'il nous accorde la victoire, l'indépendance et la paix. Qu'ils travaillent à maintenir et à affermir l'union qui règne actuellement parmi ]es Belges,, afin , qu'après la guerre. noiis puissions donner à notre bien-aimé Roi, qui a si bien mérité de la patrie et de son peuple, la -plus grande satisfaction qu'il demande, celle de voir un peuple de frères, un peuple uni en tout et par tout, un peuple devenu plus grand et plus énergique par l'épreuve, travaillant la main dans la main au relèvement moral, intellectuel et matériel de la patrie éprouvée, et mettant en pratique notre devise nationale "l'union fait la l'or ce." ' La messe fut suivie du Te Deum, après dequoi les orgues firent retentir les voûtes des accord j de notre chant'national. Nous recommandons à nos lecteurs la soirée artistique que aura lieu ce soir à 9 heures au Ritz Hôtel, Piccadilly, au profit de l'union des comités'."British Gifts for Belgi-an Sol.diers at tlie Front." Elle réunit des noms comme ceux de Mme Boin Kufferath, MM. Edouard Deru, Marcel Laoureux. la chorégvaphe A.rmène Ter-Ohanian, le chanteur hindou professeur lnayat Khan, et les musiciens hindous .du Maharadja de Beli-derabad. Des poèmes seront dits par" Mlle Marie 1I2 Nys. du théâtre Sarah Bernhardi, et. des œuvres d. art données par des artistes belges de renom seront ex posées et vendues au Profit ou l'on •.! par le Comité des artistes .en-faveur des soldats belges. Quelques tickets sont encore en Vente, Victoria Hôtel. 7. Xorthumberhmrl-avenue. au prix d'une guinée, d'une demi-guinée et de cinq shcllings. Un groupe d'artistes belges, voulant se faire l'interprète de leurs compatriotes auprès dos dames anglaises, des comités de réfugiés de Londres, a émis le désir d'exprimer leurs senti- l ; ments de gratitude par une manifestation artistique en leur honneur. M. J. Destrée,- député, a. accueilli avec joie cette pensée et a demandé à Sa Majesté la -«v^e des Belges de bien, vouloir , s'y associer en lui accordant son haut patronage. Sa ' >tajesué gracieusement daigné y répondre avec empresse- ' ment. Cette soirée aura lieu, par invitation seulement, à l'Hôtel Métropole. Whitehall Rôoms. le 23 avrii, à 8 heures et demie, et une haute personnalité :belge y prendra la parole'. LA LIGUE ANTIALLEMANDE BELGE EN FRANCE. PARIS; 20 avril.--Le Comité, centrai de la Ligue àntiallemande s'est réuni à Paris sous la présidence de M. Henri Coulon. A la demande de ses nombreux adhérents qui habitent la Suisse, le comité .a décidé la. création d'une filiale à Genève. Do s démarches vont être faites dans ce but auprès du'gouvernement fédéra} • Le comité a décidé également de prêter sou. concours à un groupe .d'industriels belges qui ont pris l'initiative de la création d'une Ligue àntiallemande en Belgique. En attendant que les Allemands aient été chassés du territoire belge, il a été décidé, d'un commun accord, que le siège provisoire de .la Ligue antiallemande de Belgique serait fixé à Paris, 9, Place de la Bourse, au siège social de la Ligue antiallemande française.Toute la correspondance destinée à la Ligue antiallemande belge devra être envoyée à cette adresse. ANNONCES. 9'pejice la ligne.—Joindre le montant anx ordres, 3,y.p. IEON VANDERBORGHT, des Chas. VoL Beiges, J reol). par Parqui.11, YVoodbcrrii* Hill, Loueht.on, F-ssr-.w 171AMILLË anglaise désire jeune compagnon souvèrnanto française, belge, ou :-:uis>si\ pour doux culiui;.- âgée 2J<. et . 1-3 ' ans;-, gage splon caj^biutcâ.—M;-. Wilshire, Inwopd Givuyc ruad. J3h.k1io,v. ilnriy. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre co.rta.ine6 agencce 'do placement d'employés, qui ne'visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne Yeivcz d« cautionnement ou de garantie qu'avec les relércnces le» plus sérieuses! DECES. ON annonce le décès de M. ^eujean, Léon- * Oscar-Emile^ administrateur territorial de ire cliste au Congo beige, survenu à Londres, le-20 avril 1915 L'enterrement aura lieu lo vendredi 23 courant à 9 heures 3 4. Réunion à la maison mortuaire, 54, Taristock-equarc. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf lo dimanche, danâ le " Standard," vendu chez tous les marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseil-lou : vivement à nos amis de n'abonner au prix de Î5sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et du nous adresser le prix de l'abonnement on un mandat. Lo tarif des annonces est do 9d. la ligne pour le "Livre d'adresses des exilés," payable d'avance", et pour tout autre publicité, l.e tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Flwt-etrect, 132-4, K.G., ouvert dès 2 à 6 beurw. Kn cas de demande i>ar écrit, joindra deux timbre? d'un peno*

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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