La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 23 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bc2p/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY rBORT: cinq centime! hollande: vijf cent continent: dix centime! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois. 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ib. Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON L™ Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. i 23ME ANNEE SAMEDI 23 SEPTEMBRE 1916 No. 266 LA GRANDE GUERRE I CALME DANS L'OUEST ■Victoire roumaine en Dobrudja I LA SITUATION EN GRECE I Le mauvais temps continue à régner Hgr les fronts du nord et du sud de la Hjwime et les opérations s'en ressentent : H, côté britannique et français c'est l'in-Bivité sur toute la ligne; du côté alle-Hand quelques contre-attaques sans si-■tification, au sud de l'Ancre; la tenta-Hve, lamentablement échouée, contre la de Priez, au sud de Combles, n'a ■L été renouvelée. Suivant des nouvel-B< complémentaires la grande attaque Ht menée par le i8e corps d'armée, re-Hédu front de l'Aisne et par la 214e di-Hfcion, qui était en route de la Somme ■s la Russie, et qui a dû rebrousser Hemin. Le 14 septembre elle revint à la Hpmme, fut mise en ligne le 19 et le 20 Hle monta à l'assaut, non sans subir Hk pertes considérables. ■Sur le restant du front, calme géné-Hl, interrompu seulement par la canon- I En Russie la plus grande activité ré-Hje sur tout le front de Galicie depuis Hvoie ferrée de Kc^vel à Lutsk jusqu'à Brlibaba, dans les Carpathes; les zo-principales de combat sont le sail- ■ de Lutsk, au sud-est de Vladimir ^fcynsk; le Najarowka, au nord d'Hall, et les Carpathes, au nord-ouest de ^■irlibaba, sur la frontière de la Hongrie. ^■Dans la région de la voie ferrée de Bovel à Rovno, sur le Stokhod, l'ennemi ^■it l'offensive à divers endroits, mais Bus succès; dans la région de Koryt-Bca au sud-est de Vladimir-Volynsk, les Bllemands ont perdu près de sept cents ■tisonniers. Au sujet des combats de-Bint Halicz, où von Bothmer a organisé Ht résistance, le communiqué de Pétro-^■ade est muet. Dans les Carpathes nos Hliés se sont rendus maîtres d'une posi-Br ennemie, située sur le Smotrec, une ■s hauteurs des monts Czorna Kora, qui ■livant la version de Berlin fut recap-B"ée aux Russes. Ici encore les Allemands ont perdu près de cinq cents pri-■wiiers.■Dans la Dobrudja, où nos alliés ont Bpris les opérations actives, avec com-B" base la ligne fortifiée de Cernavoda H Tuzla, un succès signalé aurait cou-Bnné les efforts de leur nouvelle prépa-B*tai, Sans ajouter de détails, le bulle-B officiel de Bucarest annonce que les B™f;aro-Allemands auraient subi une ■"te défaite et se retirent sur des posi-l®onsi situées plus au sud. C'est là un ■iiccès auquel on pouvait raisonnable-■jicnt s'attendre les nouvelles positions B® Russo-Roumains étant excellentes .^B'ant pour la défense que pour l'atta-■e Pour ce qui concerne la défense ■l ''Sne Cemavoda-Tuzla, s' appuyant j ■ "oite sur le Danube et flanquée à Bûche de la mer Noire, solidement for- ■ au centre, est impossible à con-M™*; quant à l'attaque, qui, dans Conditions, ne peut se faire que de B, !■ le poids des renforts russes doit B;lltablement enfoncer les lignes enne-B'ts' d autant plus qu'un mouvement Bï Partant du Danube, à l'est de Tur-peut mettre l'ennemi dans une [^■^Ure fâcheuse. Il ne faut cependant se faire illusion sur la faiblesse enne-■ car 'a voie ferrée de Rutschuk à B1™-1, qui court parallèlement à la fron-°iui est reliée au système des vr ies 'r^J";esbulgares par la ligne de Tirno-' "umla, permet à l'ennemi une en^ati°n rapide. Reste à savoir où >ra chercher les renforts néces-B,,| ,PU'SC1UC toutes ses troupes sont ?ees en Russie, et que les renforts B ^ ue 'a Somme doivent y retourner M. -am.Pagne en Transylvanie semble ' soi rem en t paralysée dans son 'H s,es> sans qu'il y ait pour cela raison l^B'rlî,^'';r7ler- Après la capture de Pe-H laquelle vient s'ajouter celle H ^asse de Vulcain, dans la vallée Baine * ' sur 'a frontière hongro-rou- Ba®cli'é114Si. a"'^s se sont fortement reouest de Petroscny et y oppo- I sent une résistance acharnée aux contre-attaques ennemies. Le temps commence à se refroidir considérablement dans cette zone des opérations et les sommets des Carpathes sont couverts d'une forte couche de neige. En Grèce le gouvernement commence à se rendre compte que le mouvement patriotique en faveur d'une action indépendante contre la Bulgarie fait de plus en plus de chemin et s'aperçoit que quantité d'officiers et de soldats se sauvent de toutes les parties de la Grèce pour se rendre à Salonique en vue d'aider à la défense du territoire grec. C'est ainsi qu'un communiqué d'une source mystérieuse mais autorisée est parvenu à percer la censure, dans lequel il est dit que le gouvernement a fait savoir aux gouvernements de Londres et de Paris qu'il a l'intention de se battre contre la Bulgarie. D'autre part un autre communiqué, aussi mystérieux et autorisé que l'autre déclare que la Grèce ne pourrait intervenir d'ici deux mois; pendant ce temps croit-on, la Roumanie sera vaincue et dévastée, et les Allemands auraient suffisamment de troupes pour rendre impossible l'intervention de la Grèce. Ces deux communiqués sont destinés à calmer les deux camps, mais ils ne font qu'augmenter la méfiance à l'égard du nouveau ministère. En Afrique Orientale allemande, les Portugais ont franchi le fleuve Rovuma qui forme sur une distance de huit cents kilomètres la frontière entre l'Afrique allemande et portugaise. L'ennemi après une faible résistance a abandonné ses tranchées et le drapeau portugais a été hissé-à six kilomètres au delà de la frontière.Von Wiegand prévoit la chute de Péronne et de Combles Karl von Wiegand télégraphie au New-York World, au sujet des attaques anglo-françaises de ces dernières semaines : " Le coup le plus rude de toute l'offensive de la Somme a été porté entre l'Ancre et la Somme. La terrible attaque contre les lignes allemandes, nivelées par un bombardement ininterrompu de plusieurs jours, partit de Thiepval vers l'est à travers Martinpuich, puis vers le nord-est sur des tranchées allemandes complètement nivelées à travers Courcelette et Fiers." Il ajoute sur les combats du sud entre Combles et Rancourt : " Les Allemands firent une défense désespérée mais, après que les tranchées furent bouleversées, ils ne purent résister au terrible assaut des divisions françaises et anglaises en nombre très supérieur, sur un front aussi étroit, sous une si terrible poussée. " Je ne crois pas que les Alliés brisent les lignes allemandes, mais les Allemands pourraient se retirer d'un certain nombre de points qui allongent leurs lignes. " La situation de Péronne et de Combles semble gravement exposée et il ne serait pas surprenant que ces deux points passent aux mains des Alliés." Trente-deux villages libérés La prise de Bouchavesnes porte à trente-deux le nombre des villages français libérés depuis le ier juillet par les troupes franco-britanniques.En voici la liste : 1er juillet. — Becquincourt, Dompierre, Fay, Bussu, Mametz, Montauban. 2 juillet.—Frise, Fricourt, Curlu. 3 juillet. — Feuillères, Flaucourt, Assevil-lers, Buscourt, Ovillers-la-Boisselle. 4 juillet. — Belloy-en-Santerre, Estrées. 5 juillet. — Hem. 8 juillet. — Mardecourt-aux-Bois. 9 juillet. — Biaches. 11 juillet. —Contalmaison. 14 juillet. — Bazentin, Longueval. 26 juillet. — Pozières. 24 août. — Maurepas. 3 septembre. — Cléry, le Forest, Guille-mont.4 septembre. —* Soyécourt, Chilly. 5 septembre. — Omiécourt. 9 septembre, -s— Ginchy. 11 septembre. — Bouchavesnes. la'T^eXJJT^lalTH L'Allemagne et la Scandinavie Tk JÊ&0La Gazette de Francfort, dit Jlwi Reuter, vient de publier un JL article qui a pour but évident d'effrayer la Norvège. " L'Entente, dit-elle, essaye, en interdisant l'exportation du blé et des céréales, de priver entièrement la Norvège de son libre arbitre, dans l'espoir de pouvoir ensuite s'en prendre à la Suède. S'il en est ainsi, les ministres scandinaves actuellement à Christiania se trouvent à un moment décisif et les gouvernements scandinaves comprendront que ceci est pour eux une question de souveraineté."Le journal allemand regrette qu'une unité réelle entre les Etats Scandinaves qui pourrait les détourner de l'Entente ne soit pas arrivée à un haut degré et il remarque que le Norke Intelligenssedler, qui est en rapports étroits avec le gouvernement norvégien, insiste sur ce que la politique de chacun des trois gouvernements scandinaves sera poursuivie en toute indépendance et que si l'un commet une erreur il doit en subir toutes les conséquences.Ce langage est interprété par la Gazette de Francfort comme signifiant que la Norvège n'aidera pas la Suède en cas de conflit avec l'Entente. Nos lecteurs connaissent la situation qui existe entre la Suède et l'Entente. Il est vraisemblable que cette situation ait fait l'objet principal des conversations entre ministres scandinaves à Christiania, conversations tenues ensuite des résolutions prises à Malmoë. Si l'article du journal officieux norvégien est inspiré par le gouvernement, il semble que le désaccord existe entre les gouvernements scandinaves en effet. Ceci n'est pas fait pour étonner ceux qui connaissent les sentiments des _ trois pays à l'égard de l'Entente. Il n'est peut-être pas inutile de noter, en passant, que la propagande allemande dans le Nord a été infiniment supérieur à celle de l'Entente. Nul n'ignore que c'est en Suède que l'Allemagne compte le plus de partisans. L'armée suédoise a été organisée à l'allemande, avec de bons résultats. Dans les universités suédoises on professe aussi une vive admiration pour l'Allemagne et ses méthodes. Les universitaires suédois écrivent leurs livres en allemand quand ils veulent atteindre le public européen. Les universités allemandes font souvent appel à des professeurs suédois et naturellement les liens intellectuels entre les deux pays en sont fortifiés. Les sympathies pour l'Allemagne sont en outre très vivantes à la cour : on sait que la reine est une princesse badoise. L'aristocratie se croit naturellement obligée dans ces conditions d'être germanophile. Un propagande pangermaniste effrénée réussit jusqu'à présent à entretenir dans les hautes classes suédoises l'amitié pour l'Allemagne et la confiance dans son succès. Mais le parti socialiste est très puissant en Suède. M. Branting, son chef, est l'homme politique le plus capable et le plus en vue de tout le pays. L'influence du socialisme grandissant compense largement celle des conservateurs, d'autant plus que les libéraux pensent en majorité sur la guerre comme les socialistes : ils font des vœux pour la France et la Grande-Bretagne et l'on a vu comment leur organe a jugé l'attitude du gouvernement. Au Danemark, la situation est plus favorable encore aux Alliés. Malgré les fautes commises par l'Angleterre dans sa politique danoise en 1807 et l864 les Alliés bénéficient des sympathies presque générales du peuple danois alors que l'Allemagne y est cordialement " haïe". Mais c'est encore en Norvège que les sympathies générales s'adressent le plus énergiquement aux Alliés. Le robuste bon sens, la naturelle droiture de ce peuple de pêcheurs et de laboureurs lui ont tout de suite enseigné la bonne voie. Le " Sourire " de Reims On a eu longtemps crainte que la tête de l'ange du Cortège de saint Nicaise, dite le " Sourire de Reims," soit irrémédiablement abîmée. Les morceaux en étaient épars. Ils ont été heureusement presque tous retrouvés par l'architecte de Reims, M. Sainsaulieu, et par le sculpteur Hayot, et on a pu tenter une restauration, incomplète certes, mais qui permettra cependant de retrouver le charme de cet immortel chef-d'œuvre. MGR HEYLEN ET VON BISSING Dans une lettre récente adressée à Mgr Heylen, évêque de Namur, par von Bissing, ce dernier s'était plaint de l'attitude des prêtres qui, disait-il, étaient hostiles à l'autorité allemande, et il priait Sa Grandeur de prendre les mesures nécessaires.Mgr Heylen répondit au gouverneur l'énergique et vigoureuse lettre suivante : Namur, 15 juin 1916. Excellence, Je suis heureux de constater, par la lettre de Votre Excellence en date du 4 juin, qu'elle se rend parfaitement compte de l'effet déplorable et excitant que produisent sur le peuple belge les arrestations ournalières d'ecclésiastiques, leur emprisonnement, leur condamnation, ladépor-tation d'un certain nombre dans les prisons ou les camps de l'Allemagne. A plusieurs reprises, j'ai fait connaître mon sentiment sur ces objets et je le redirai aujourd'hui à Votre Excellence, avec une entière franchise. Le maintien de la tranquillité dans le pays n'est pas favorisé — loin de là — par ces procédés d'intimidation et de violence ; il s'obtiendrait plus efficacement par une conduite qui serait en harmonie avec le tempérament du peuple belge' ; et les mesures de rigueur nuisent moins à la considération et à la dignité dont est auréolé, aux yeux du peuple, l'état ecclésiastique, qu'elles ne portent préjudice au prestige et à l'autorité de l'armée allemande elle-même. Mais ces mesures seraient, dit-on, justifiées par la conduite du clergé ; et Votre Excellence en appelle ici à l'article 43 de la Convention de La Haye. Il est superflu de redire à Votre Excellence qu'en plusieurs circonstances j'ai rappelé au clergé les devoirs qui lui incombent. Nous sommes fermement résolus d'y rester fidèles. L'autorité allemande peut compter sur notre concours, dans l'avenir comme dans le passé, pour le maintien de l'ordre public. En fait, les traitements infligés à cette heure aux ministres du culte sont-ils bien le résultat de manquements graves à l'autorité occupante ? Nullement. Les prêtres que le peuple s'étonne de voir mener entre les baïonnettes ou dont le presbytère est envahi par la police secrète, ils ont été l'objet d'une dénonciation anonyme, et bientôt, après un examen sommaire, ils sont reconnus innocents, ou bien ils sont inculpés d'un manquement anodin concernant les passeports, la circulation, l'une et l'autre des prescriptions militaires qui règlent maintenant la vie journalière ; plus rarement encore, on a relevé à leur charge un acte ou une parole inspirée par la vertu patriotique. Sur ce point, l'autorité allemande ne peut oublier qu'elle a aussi des devoirs à remplir, et nous n'avons pas moins le droit qu'elle-même d'en appeler à la Convention de La Haye. Cette Convention n'est pas faite seulement dans l'intérêt de l'envahisseur, mais aussi du pays occupé ; ' à celui-ci elle assure le respect de ce qu'il y dans l'âme humaine de plus élevé et de plus noble, l'amour de la patrie, et elle impose à l'armée occupante d'éviter tout outrage à ce patriotisme. Or, nous subissons à ce sujet de douloureuses violences et c'est ce que nous déplorons avec le plus d'amertume dans l'occupation allemande. Il semble qu'on veuille partout contrarier, étouffer, réprimer le sentiment patriotique, dont le maintien est pourtant un droit et est, de plus, indispensable à la tranquillité du peuple. Je citerai seulement deux faits. Au mois de décembre dernier, à l'occasion d'un envoi de vivres aux prisonniers de mon diocèse internés en Allemagne, il m'a été interdit de formuler le souhait qu'ils soient bientôt rendus à leur Patrie bien-aimée : ces mots ont été supprimés de ma carte-correspondance. L'un de mes vicaires-généraux, cité vers la même date devant la police secrète, s'est entendu reprocher d'avoir, dans une allocution, demandé de prier pour notre Roi bien-aimé et son auguste famille... Votre Excellence conviendra qu'il est regrettable et odieux d'être l'objet, en cette matière délicate, de tels procédés. Votre Excellence invoque, il est vrai, pour excuser la conduite de ses subordonnés, les incursions faites par le clergé dans le domaine politique. Je sais par expérience ce qu'il en est, ayant moi-même encouru ce reproche, pour avoir assuré les fidèles de la bienveillance du Saint-Père à l'égard de la Belgique et de l'intérêt qu'il porte à ce qu'elle recouvre bientôt les biens qu'elle a perdus. Qui ne voit que ce procédé, outre qu'il prête singulièrement à l'arbitraire, entraîne avec lui une ingérence illégitime dans le ministère spirituel en tant que le pouvoir civil s'arroge le droit de juger les actes de l'autorité religieuse. ^ -5 Votre Excellence me fait encore observer qu'en accordant à l'état ecclésiastique un régime d'exception, elle se rendrait coupable d'un fléchissement à la loi. Ce régime d'exception, je ne songe nullement à le demander ; mais je prie Votre Excellence de ne pas permettre non plus que l'on hous fasse subir un traitement de défaveur. Or, c'est bien de ce nom qu'il faut appeler la surveillance rigoureuse, les mesures tracassières dont on poursuit les membres du clergé et qui ont été jusqu'à dicter des règlements spéciaux, dont sont exclues les autres catégories de personnes. Lorsque je me trouvais récemment à Jemelle, des soldats ont emporté ma carte d'identité et ne me l'ont restituée qu'après une assez longue attente. La même mesure a été appliquée pendant un certain temps, dans cette gare, aux ecclésiastiques et religieux, et à eux seuls, à l'exclusion de tous les autres voyageurs. Le curé de Pussemane a reçu la défense d'utiliser un chemin qui passe sur le territoire français, alors que l'usage en était concédé à ses paroissiens. Au cours d'une perquisition chez M. le curé de Saint-Nicolas, à Namur, la police secrète a emporté tous les documents émanant de l'autorité diocésaine, sur lesquels elle a pu mettre la main. On s'autorise aussi à faire vis-à-vis de nous ce qui n'est pas toléré chez nous vis-à-vis de l'armée allemande : d'une part, on interdit aux prêtres belges les publications ' qui ne sont pas à l'éloge de l'Allemagne et, d'autre part, on permet aux aumôniers allemands et à d'autres de répandre des écrits provocants et outrageants pour notre patrie. Ou bien encore, les autorités locales ne se font pas scrupule de transgresser, en notre défaveur, les règlements portés par l'autorité allemande : ce fut le cas pour plusieurs paroisses où la procession des Rogations a été interdite malgré la permission expresse de Votre Excellence. En terminant, puis-je espérer que cet exposé modifiera les sentiments et les dis-positions de Votre Excellence et que, grâce à son intervention, les autorités allemandes renonceront à l'attitude si dure, injustifiée qu'elles ont adoptée ? Il y va de la tranquillité du pays, car les mesures de violence ont pour effet certain dè neutraliser les efforts que l'on dépense par ailleurs pour procurer l'apaisement du peuple, tandis qu'une pratique tolérante adoucirait les souffrances du début et serait comme un baume pour les plaies meurtrières qu'a ouvertes jadis l'armée d'invasion. Je prie Votre Excellence d'agréer,etc. (s.) Thomas-Louis, Evêque de Namur. En janvier 1914 ils préparaient déjà la guerre Zurich, 18 septembre.—Le docteur Fried, directeur de la revue pacifiste Friendenswartè, interdite en Allemagne, écrit dans le dernier numéro de cette revue : " J'ai reçu hier la visite du docteur X..., qui revient d Autriche. Il m'a communiqué un renseignement des plus intéressants, qui confirme que cette guerre était bien pour l'Allemagne une guerre préventive. En janvier 1914, un haut fonctionnaire du ministère allemand des Affaires étrangères arriva à Munich. Il avait mission de sonder les principaux chefs du parti socialiste bavarois, considérés comme ayant plus de maturité politique que les socialistes prussiens, et d'apprendre comment les socialistes se comporteraient dans une guerre qui serait représentée comme une lutte contre le despotisme russe. " Cette enquête a eu lieu en janvier. C'est vers la même époque que Maximilien Harden, probablement bien informé, écrivait dans la Zukunft : L'été qui vient nous apportera l'accomplissement de notre destin. Et c'est au début de février que paraissaient dans la Gazette de Cologne les articles contre la Russie qui semèrent partout l'étomiement et l'inquiétude."

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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