La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pz51g0k09k/
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LA MÉTROPOLE ONE PEIMNY f BOIT : CIHQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT OOITIIEBT : DIX CEHTIMBI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. %■ Buvti le MÉ LIPTON i vous désires le meilleur lié adcessei-Tous à la firme qui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dam tout le Royaume-Ual 124ME ANNEE SAMEDI 17 FEVRIER 1917 No 48 LA GRANDE GUERRE j Préparatifs allemands à l'Ouest L COLLABORATION DE LEUR FLOTTE I Le pessimisme aux Etats Unis les déclarations que le généralissime L troupes britanniques a faites -aux. re-ientants de la presse française ont ,ert te champ aux spéculations sur ensive prochaine, ses chances de site, la date à laquelle elle peut se juire et les forces que les Allemands front éventuellement opposer aux ifes alliées. [ous pouvons laisser tranquillement deux premiers points aux chefs des !s et nous reposer dans leur expé-ice. Quant au troisième il n'est pas file d'examiner les forces que l'enne-peut mettre en ligne, une fausse con-lice dans les faiblesses de l'ennemi livant entraîner des conséquences dan-Keuses. 11 ne sert à rien de se faire des lions; meux vaut s'imaginer la par-plus dure qu'elle n'est, car l'effort sera exigé de nos armées et de nous-iies sfera énorme et pour la réussite îette entreprise mondiale contre l'es-du mal qui vient d'Allemagne il faut nous nous sentions les coudes, au-que nous sommes, pour en finir une ji pour toutes. Les Allemands ont commencé leurs parations pour l'offensive de 1917 tôt et de façon approfondie. Toute Kin-d'œuvre qu'ils ont pu trouver en [ique, en Pologne et dans îes dis-Is occupés de la France a été déporta Allemagne et de plus l'ennemi, [son service auxiliaire, a mobilisé fplètement son armée civile. De cette >n les Allemands ont réussi à libérer r l'armée un grand nombre d'hom-8 employés dans les industries et Organiser une réserve de milice très Iréciable. Ainsi von Hindenburg a pu procurer une réserve stratégique né-saire à la poursuite de la campagne itaire, et il faut s'attendre sous peu m débordement furieux, sur terre et mer pour forcer par les armes la K qu'il n'a pu obtenir par la diploma-[ avant que l'Allemagne ne soit for-par l'épuisement, de mettre bas les les, Que signifient les mesures de von Menburg au point de vue du nombre | divisions allemandes, se demande Ps le Times le colonel Repington,l'ex-militaire bien connu ? début de l'automne de l'année der-^ 27 nouvelles divisions avaient été ptiées par le retrait de trois bataillons fis certaines divisions et leur regrou-Pent en nouvelles divisions de neuf Nions chacune avec de l'artillerie pelle ou capturée. La fabrication de peaux canons et de munitions a sans tun doute été poursuivie de façon stématique. C'est avec ces nouvelles Fs que la campagne de Roumanie rendue possible, et si ce procédé a : 'tendu à toutes les armées alleman-®°n peut se demander quel résultat il pnera au cours des campagnes de '7' Mettons que le procédé ait été conti-e jusque dans les limites imposées lnt part par le nombre disponible 'ommes et d'autre part par l'approvi-'nement en canons et munitions. Ces "les ne sont pas connues de façon lctc> mais si l'on suppose que le sys-1e a été généralisé et appliqué à 170 lsi0ns allemandes, cela donnerait 570 allons d'infanterie dont on pourrait ltler 56 divisions fraîches à condition trouver pour elles de l'artillerie et Punitions. 27 divisions formées pour l'atta-' de la Roumanie peuvent avoir aug-a 56, et en ce cas on p>eut s'atten-a avoir du " pain sur la planche " t'front ouest, car la Russie ne sait ! ':,'re et l'Italie pas grand'chose. 11 Peut encore supfposer que les 128 '30 divisions allemandes qui se trou-;rit sur le front ouest en novembre ont été renforcées par les divi-' disponibles de Roumanie, soit en-divisions en tout, en y ajoutant Usions de formations nouvelles, soit en tout 166 divisions. Ces divisions ne semblent pas posséder le " moral " de jadis et leur armement restera probablement inférieur à celui des Alliés. Où et quand elles seront employées, en conjonction avec la flotte allemande et toute la machinerie subordonnée, ce sont là des secrets que possède seul le grand quartier général allemand. Il semble évident, en tout cas, que les Allemands se concentrent dans l'ouest, soit pour l'offensive soit pour la défensive et à défaut d'informations précises on peut leur faire, provisoirement, crédit de leurs arrangements et de leurs sacrifices. Comme les divisions allemandes ne peuvent être maintenues pendant longtemps par des retraits de contingents on peut en déduire que l'effort allemand ne sera pas de longue durée et représentera le maximum de notre ennemi principal. Son offensive peut être dirigée contre les Alliés dans l'ouest comme le dernier et le plus grand effort d'obtenir !a paix, mais si les conditions internes de l'Allemagne sont telles qu'on nous les a dépeintes il est évident que l'effort allemand ne peut être de longue durée. La collaboration de la flotte promet d'être gigantesque depuis que von Hindenburg a la haute main sur toute la machine militaire, car suivant un des principes stratégiques de l'état-major général tels que les a exposés von Schellen-dorf, " en certaines circonstances l'avantage d'obtenir la haute rrfain sur une partie de la mer, du moins pour un certain temps, en permettant le transport de troupes, peut justifier la perte de notre propre flitte ". Entre temps la situation générale reste stable. Aux Etats-Unis la presse est pessimiste. L'arrêt de la navigation devient intolérable par suite du contrecoup sur les chemins de fer, où se produit une congestion sans précédent. L'attentat contre le schooner Lyman M. Lan' ajoute à la dépression des esprits, et l'incident, qui semble devoir impliquer l'Autriche-Hongrie dans l'entreprise sous-marine allemande, indique assez clairement que l'Allemagne ne compte pas retirer ses menaces. Dans certains milieux on estime que les lenteurs du président sont. destinées à permettre à l'opinion publique de se rendre compte de la gravité de la situation, de façon à avoir tout le peuple américain avec soi quand une décision sera prise. L'ouest de l'Amérique n'est pas encore convaincu et les pacifistes se remuent. Sur la Somme règne l'activité d'usage. Dans la Galicie du Nord les Alle7 mands ont envahi les tranchées russes et y ont fait 275 prisonniers. —o—o L'Autriche préparerait ia levée en masse Selon des informations de Vienne dont la source est particulièrement sérieuse, les dernières entrevues entre l'emperçur Charles, le comte Tisza et les principaux ministres communs de la Double-Monarchie auraient eu pour but de préparer dans tous ses détails une levée en masse, sans distinction de situation, de tous les hommes de 15 à 65 ans. Cette mesure serait annoncée par une proclamation de l'empereur à ses peuples, déclarant que la " patrie est en danger Une proclamation semblable serait, croit-on, lancée le même jour par l'empereur Guillaume II. o—o Allemagne et Irlande Dernière trouvaille de l'Agence Wolff : Ces jours derniers, a été fondée à Berlin une société germano-irlandaise ayant pour but de rapprocher les deux nations. La société s'appliquera surtout à faire connaître la situation de l'Irlande dans le peuple. Parmi les membres du comité se trouvent entre autres l'ancien consul général d'Amérique à Munich, John Gaffney, Irlandais, et l'écrivain irlandais Georges Chat-terton-Hill. Le ravitaill?ment de la Belgique La Haye, 15 février. — La Légation allemande de La Haye déclare que l'Allemagne permettra aux délégués américains de continuer leur travail de secours en Belgique et dans le Nord français. On déclare qu'une note officielle dans ce sens a été adressée le 10 février au (?) protecteur diplomatique du Relief. On déclare en outre que le ministre américain à Bruxelles a été autorisé à participer à la direction centrale du Relief. Les autorités allemandes, déclare-t-on, sont disposées à l'avenir comme elles l'ont été dans le passé à accéder à toute demande de la Commission du Relief en Belgique.— . Reuter. Note. — Les explications de la Légation allemande de La Haye constituent apparemment une distortion récitente et hypocrite des- faits, La note allemande du 10 février transmise au délégué américain à Bruxelles par le baron von der Lancken et qui a provoqué le retrait des Américains défend à ceux-ci de s'occuper du Relief en province et leur défend l'emploi de moyens de communication. Rien n'indique que cet ordre ait été rapporté. * * * Remerciements de la France Dans une lettre datée du 14 février, M. Briand, chef du cabinet de la République, adresse aux Américains du Relief les chaleureux remercîments de la France. 11 est à espérer, écrit M. Briand, dans l'intérêt de nos infortunés compatriotes du Nord français, que cette œuvre de bienfaisance internationale puisse être poursuivie jusqu'à la fin de la guerre. Les généreux efforts du roi d'Espagne, auquel le gouvernement de la République vient de faire appel tendent maintenant vers cet objet. M. Briand expreime l'espoir que les efforts de Sa Majesté Alphonse XIII aboutiront et que, dans ce cas, les généreux Américains continueront à accorder leur concours au Relief. cp—o Les tueries de Hasselt •Un " démenti " accusateur Au commencement de janvier 1917, la presse belge libre a annoncé que, par décision d'un conseil de guerre allemand tenu à Hasselt, 10 personnes avaient été fusillées pour espionnage, entre autres Pierre-Léon Javaux (un des dix enfants d'Auguste Ja-vaux, artiste-peintre à Liège, également fusillé) et Laure (nom de famille inconnu) dite " la Petite. Française ". L'agence officieuse allemande Wolff dément la mise à mort du jeune Javaux et de " la Petite Française ". Naturellement, elle fait état de cette erreur, jusqu'à en conclure à la fausseté de toute information donnée en dehors des Allemands sur ce qui se passe en territoire occupé. On peut faire remarquer à l'Agence Wolff . i° que les Allemands se sont bien gardés de souffler mot des exécutions de Hasselt ; 2° que le passage de l'annonce de ces dernières en Hollande s'est effectué sans grande déformation, la différence entre 8 et 10 étant plutôt minime ; 30 qu'en démentant l'exécution de deux des dix personnes elle confirme la mise à mort des huit autres. 0—o Dans l'épiscopat belge Mgr Rutten, l'éminent évêque de Liège, fête le 28 avril prochain le cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale. En raison des circonstances, Sa Grandeur a exprimé le vœu que les fêtes qu'on se proposait d'organiser à cette occasion fussent remises à des temps meilleurs, mais Mgr Rutten ne désespère pas cependant de passer ce beau jour dans une Belgique libérée de l'odieux envahisseur. Nous apprenons, d'autre part, que, d'après un Brugeois qui a réussi à passer récemment en Zélande, la santé de Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, entré depuis peu dans sa soixante-dixième année, inspirerait des inquiétudes. Les difficultés que l'évêque aurait éprouvées du côté des Allemands à la suite de la réquisition si brutale d'édifices religieux n'auraient pas été sans influence sur son état de santé. Nous formons les vœux les plus sincères pour son prompt et complet rétablissement. o—o On annonce qu'un incendie a détruil le magasin du boulevard du Nord à Hasselt où se trouvaient entreposées les marchandises appartenant au Comité de secours. Dégâts d'autant plus importants que les vivres détruits ne sont pas remplaçables. Grande activité militaire en Belgique Importants mouvements de troupes (Correspondance de la " Métropole ") Le courrier hollandais, interrompu pendant une semaine, nient d'être rétabli et nous apporte les intéressantes informations suivantes d'un de nos correspondants aux Pays-Bas, à la date du g février : Toutes les nouvelles fraudées hors de Belgique cette semaine indiquent, pour la première fois depuis longtemps, de la part de l'ennemi, une activité dans le domaine militaire réellement sans précédent.Il me paraît hors de doute, à la lumière de ces faits, que les Allemands, ou bien préparent un effort considérable, ou bien s'apprêtent à repousser un assaut d'une très grande importance. Les informations qui m'arrivent à ce sujet proviennent de toutes les parties du pays, mais surtout des deux Flandres. Il m'est naturellement très difficile de les coordonner en rapport avec leur intérêt relatif, mais vorci ce que je puis dire. Depuis le début de février, tout le réseau ferré belge ne cesse de transporter des troupes, des canons et du matériel. Le trafic civil est réduit à son strict minimum et dans certaines directions, notamment sur la ligne Bruxelles-Gand-Bruges, complètement supprimé. Il est évidemment malaisé de se rendre compte d'où proviennent les troupes transportées et quels sont leurs effectifs. La grande masse du transport se fait de nuit et les voies sont sévèrement surveillées. Il y a évidemment beaucoup de déplacements et de regroupements entre les divers secteurs du front. Cependant, divers correspondants assurent que de nombreuses troupes sont arrivées de Roumanie, de Serbie, et peut-être de Russie. La proportion de la cavalerie est imposante; elle vient paraît-il de l'Est, probablement de Serbie, à en juger d'après les chevaux. Beaucoup de soldats appartiennent à la réserve, et à des régiments différents, mais il y a aussi de nouvelles formations venues directement de dépôts en Allemagne. La plupart dé ces hommes sont jeunes, de bon physique, très bien équipés, mais l'extrême jeunesse et le peu d'assurance des officiers sont frappants. Les trains militaires transportent aussi énormément d'artillerie, mais relativement peu de canons neufs, et des sections de mitrailleuses en quantité. Les dépôts allemands en Belgique sont également vidés. Le grand camp de Beverloo (Campine) si actif depuis l'automne, est presque complètement désert. En Wallonie, au Nord, en Brabant, dans la province d'Anvers, les garnisons sont réduites au strict minimum. Par contre, les Flandres regorgent de soldats. Les vieux landsturmiens ont été remplacés en beaucoup d'endroits par des troupes jeunes, notamment à Malde-ghem, St-Laurent, Eecloo, Balgerhoeke (je cite des endroits dont j'ai directement des nouvelles). A Deynze, Aude-naerde et Courtrai, les garnisons ont été changées et remplacées. Kruyshautem, Waeregem, Ansegem, Desselgem, Har-lebeke, Deerlijk sont pleins de nouveaux arrivants. Les réquisitions de vivres ont naturellement redoublé dans tous ces parages. La cavalerie est omniprésente et patrouille partout. On en signale, avec des sections de mitrailleuses, jusqu'à Aerschot et Diest. Bruges n'a jamais vu tant de monde et est redevenue comme au temps de la bataille de l'Yser une vraie ville de soldats. Tous les grands bâtiments ont été réquisitionnés et transformés en casernes ou en hôpitaux. Partout, dans le territoire des étapes, roulent en quatrième vitesse les autos militaires, les estaffettes en moto, des cyclistes. Les prescriptions relatives aux déplacements des civils sont. appliquées avec une grande rigueur. Il y a énormément d'activité militaire à Gand, où on a vu passer des compagnies de fusiliers marins en destination de la côte. . Les Allemands ont fait partout et jusqu'à Anvers de nouvelles réquisitions de véhicules et d'animaux de trait, n'épar gnant même pas les reproducteurs et les... ânes! Bien entendu, les travaux de fortification sont poussés partout avec une dureté fébrile. Le nombre de civils employés de force au creusement de tranchées et d'abris et au placement de barbelés augmente tous les jours. Les bastions de la côte ont encore été renforcés. Les Allemands ont agrandi considérablement les champs d'aviation de Ghistelles (Bruges) et de Saint-Denis-Westrem (Gand) où ils ont établi de nombreux hangars nouveaux. Des maisons voisines ont dû être évacuées par leurs habitants. Les lignes retranchées de la Belgique centrale sont soigneusement entretenues. Il m'a été impossible de recueillir des détails un peu précis sur les nouveaux ouvrages en construction immédiatement derrière le front, mais en voici de nouveaux sur ceux entrepris au nord des Flandres. Près de Selzaete, le " Zandberg " a été transformé en un véritable fort avec plusieurs canons braqués dans la direction de la Hollande. On y creuse des abris de six à sept mètres de large et de cinq à six mètres de profondeur. Deux ponts de bois ont été jetés sur le canal. L'école communale a été transformée en dépôt d'armes et de munitions. Des barbelés ont été placés le long de toute la voie de chemin de fer Selzaete-Eècloo et ceux du canal Léopold ont été renforcés. Le canon tonne sans interruption, nuit et jour, sur le front britannique et assez souvent, avec une grande violence, sur le front belge. La population se rend compte que des événements graves sont imminents et attend pleine d'espoir la délivrance prochaine. Il n'y a pas à dissimuler cependant que le moral des troupes allemandes, surtout celui des jeunes levées et des régiments renvoyés de Roumanie, est, d'après mes informations, bon dans l'ensemble. o—o Travaux allemands en Ardennes Nous avons parlé longuement déjà! des nouvelles voies ferrées que construisent les Allemands aux limites des provinces de Liège et de Luxembourg vers l'Allemagne. Voici à ce sujet quelques renseignements encore que nous apportent les Nouvelles de Maestricht. La voie Gouvy-Vielsalm a été dédoublée. Une ligne vers St-Vith est en voie d'aménagement. A la sortie de la gare de Gouvy, les Allemands ont établi tout un lacet de lignes tournant en spirale autour de la ligne Gouvy-Vielsalm, spirale orientée vers l'Est et située au lieudit Les Pral-les. Us ont construit un pont important (une arche) à l'endroit où se trouvait avant la guerre le pont de chemin de fer qui permettait de gagner la route Gouvy-Chérain. Le nouveau pont a une longueur double de celle de l'ancien. Dans le pays, le bruit court que l'occupant établirait encore deux voies allant vers Vielsalm et au delà. A Bého, on aménage cinq nouveaux ponts et l'on projette une nouvelle i gare très importante. Dans la campagne entre Gouvy et Bého, on travaille partout à l'aménagement de nouvelles lignes, principalement au moyen de dragueurs. Il y a 4 dragueurs qui font beaucoup de besogne. Une des lignes passant sur les ponts en construction à Bého relierait cette localité à Commanster. En résumé, l'ennemi établit un réseau dont le point de convergence est St-Vith. Sur le tronçon allant de St-Vith vers le Grand-Duché, on a élargi fortement le remblai du chemin de fer, ce qui semble indiquer un futur dédoublement. La ligne Vielsalm-Rivage a été nantie d'une double voie de Trois-Ponts jusque Rivage. A Grand-Halleux, comme nous l'avons signalé, la gare a été depuis deux mois considérablement agrandie. On y a remblayé la prairie qui se trouvait derrière la gare. o—o On joue à l'Olympia de Bruxelles Le Voleur, d'Henry Bernstein. Un grand manitou de la " Kommandantur ", qui connaît le français à défaut de connaître le théâtre français, prétendait que ce titre était injurieux pour les Allemands! On ■ie connaît A la " Kommandantur " !

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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