La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 24 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37mp93/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE, SAMEDI 24 JUILLET 1915. N°- 205. LA GRANDE GUERRE. LE SORT DE VARSOVIE. — LES AILES TIENNENT BON, LE CENTRE CEDE — QUE FERA LE GRAND-DUC ?—UN COUP DE THEATRE ? — PLUS DE TANNENBERG—DANS LES VOSGES.— SUR LE FRONT ITALIEN. L'intérêt principal de la guerre se concentre toujours sur le front oriental, où la situation se modifie d'heure eri heure. Les derniers communiqués, tant ceux de Pétrograde que ceux de Berlin et de Vienne, laissent cependant toujours l'impression que le sort de Varsovie n'est i^as encore scellé et qu'il, reste toujours un,espoir que, par quelque coup heureux, > ^rànd-duc puisse parer la menace qui pèse sur Varsovie, Au nord et au sud de la capitale "polonaise, en tout cas, les choses ne vont pas mal.du tout pour les Russes. Ils tiennent toujours la ligne de la Nareff, qu'Hindenburg fjtsaip en vain de traverser et où les troupes du grand-duc c-ontre-attaquent avec vigueur, p.; même, ils se maintiennent bien sur le chemin de fer Cholm-Lublin, où une grande bataille paraît être en cours et où le terrain est disputé avec, .une ardeur extrême; de nombreux villages y ont changé de mains à plusieurs reprises. Les Allemands prétendent H'i'ils ont " investi" la forteresse d'îvangorod, n qui laisserait supposer qu'ils ont forcé les passages de la Vistule, mais ici, comme toujours, l'ennemi prend ses désirs pour la réalité. Plus à l'est même, sur le front de Sokal, les Busses ont refoulé les Autrichiens sur la rive gauche de la Bug et leur ont fait quinze cents prisonniers. La partie critique est toutefois en Pologne centrale, à l'ouest de Varsovie, où, indéniablement. les Russes ont réculé. Après avoir aban-ionné les lignes de la Bzura-Rawka, ils se sont ■étirés dimanche sur la ligne Blodie-Wadarzyn, jorà-Kalvaria, où, en octobre, ils repoussèrent ii énergiquement les armées d'Hindenburg et es poursuivirent dans leur retraite jusqu'en iilésie. D'après d'autres nouvelles cepen-lant. eette ligne, à son tour, aurait dû être bandonnée. Pétrograde ne confirme pas le ait, mais il n'est pas invraisemblable, si l'on Soit en croire l'officiel de Berlin, qui dit que, ur cette partie du front, les troupes allemandes ont été renforcées " de toutes parts." )ans ce cas, à l'heure où nous écrivons ces Igné.-;, le canon tonnerait déjà contre les forts ccidentaux qui défendent Varsovie, et, après e que nous ont appris les leçons de Liège, de 'amur, et d'Anvers, leur chute' ne serait u'une question de jours. Notons bien cependant que, quoique la situa, on soit grave, rien n'est décidé encore. Si ■ grand-duc peut tenir la Nareff, rejeter Mac-ensen en Galicie et renforcer celle de ses rmées qui couvre Varsovie à l'ouest, il peut mseryer la forteresse, mais si l'un de ces •ois espoirs ne se réalise pas, le salient de ologne cesserait d'être défendable, et il ne isterait au généralissime russe que de retirer '.s armées derrière la Bug pour couvrir ses )mmunicat'ions avec Pétrograde, Moscou et ieff. Il n'y a pas à se dissimuler qu'il n'a u'une chance contre trois pour sauver la tuation, ainsi que cela se' produit presque tujours dans une position exposée que assaillant peut attaquer de plusieurs côtés la fois. Il n'est pas à supposer non "plus Je, si les choses en arrivent là, Varsovie ïre une longue résistance. Comme toutes s forteresses entourées par une énorme "mée assiégeante, il faudrait y laisser pour ' défendre une nombreuse armée, et l'ex-nple de Przemysl est certainement là pour 'conseiller au grand-duc une telle pratique. est infiniment plus probable que, dans le ts où l'intérêt stratégique le commanderait, continuerait imperturbablement sa retraite, ins y sacrifier d'autres troupes que celles de >n arrière-garde destinées à couvrir le mouve-ent. Ce plan serait du reste conforme à ute sa tactique depuis le début de la cam-igne. Il n'y aura pas, on peut en être sùr, ■ Tannenberg en Pologne. Les Allemands, û ont un ardent désir de la paix et qui sulent l'obtenir à tout prix, se serviraient ns aucun doute de la prise éventuelle de wsovie pour offrir un armistice au peuple oscovite. Mais celui-ci-'s'ait, comme nous, i'il ne peut être vaincu que si son armée est inihilée, et il est certain qu'elle ne le sera ts. Bien mieux, dès qu'elle sera réapprovi-^nné en canons et en munitions, elle vaincra s Austro-Allemands affaiblis et décimés sans, fficultés spéciales. Une fois de plus, les ans allemands seront frustrés par l'union, patience et la persévérance des Alliés. Sur le front occidental il n'y a eu que des ■nonnades, des bombardements, et quelques tiits engagements tout locaux, f?auf dans les îsges, où les Français ont obtenu de nou-«aux succès. Une tentative d'attaque alle-ande contre Faye a été aisément repoussée, ir les crêtes de la Lange et le Barrenkopf, les •sitions nouvelles de nos Alliés ont été sou-ises à un violent bombardement et à des taques d'infanterie. Au cours de l'une de Iles-ci, les Allemands réussirent à pénétrer tns une partie des lignes françadses, mais ; on furent promptement expulsés par une goureuse contre-attaque. Les Italiens continuent, énergiquement leur fensive sur le front de l'Isonzo. La bataille i plateau de Cars© s'e.=t développée nrain-nant sur toute la région comprise entre onte Nero et le plateau lui-même. Les Au-ichiens ont essayé par des contre-attaques rigées sur les ponts du fleuve de couper "le galuche italienne, mais loin d'y réussir, > ont perdu du nouveau terrain, cinq ceints 'isonniers, ejes armes et des munitions, ennemi a fort à faire pour remplir par l'en- de renforts, les vides laissés dans son ar-ée par les énormes pertes qu'elle ne cesse î subir.. --Les Ostendais sont autorisés à se prome--r pendant quelques heures par jour sur la '?ne, entre l'Hippodrome Wellington et le hâlet royal. Mais tous les chiens doivent Je tenus en laisse. — Les Allemands viennent de condamner le lanoine Paul Vrancken, premier secrétaire 11 cardinal Mercier, à un mois d'èmiprisonne-len,t. Il se trouve déjà enfermé dans la pri-de la rue des .Béguines, à. Anvers. LA FAILLITE. LA DEBACLE DES FONDS D'ETAT ALLEMANDS. A l'heure actuelle, la rente prussienne 3i se traite difficilement aux environs de 55 pour cent au lieu de 86£ au 15 juin 1914. Quant au 3 pour cent d'Empire, il est tombé de 77£ à 41). D'où il résulte que depuis les hostilités la baisse a été de 31 pour cent et de 28 pour cent pour les deux grands fonds allemands. Quant à la perte sur le billet de banque allemand, elle est aujourd'hui de 16£ pour cent sur les principaux marchés neutres tandis qu'à Londres, où s'effectue la plus grande partie de nos règlements étrangers depuis la guerre, la perte du billet de banque français n'a guère dépassé 8 pour cent. Encore doit-on retenir que cette, baisse du franc est due à l'accroissement subit et anormal de nos achats de munitions. Si l'Allemagne avait dû comme nous s'adresser à l'industrie étrangère, il n'est pas douteux que la perte au change serait pour elle encore bien supérieure. OU EN SONT LES: FINANCES AUTRICHIENNES ? Dans la revue socialiste allemande " Die Nèue Zeit," M. Hofrichter publie une étude sur les finances de l'Autriche. Cette étude, très documentée, est remarquable par son pessimisme.M. Hofrichter constate qu'après la transformation de l'Autriche-Hongrie en Etat constitutionnel, ses finances s'étaient améliorées. Mais que depuis une dizaine d'armées l'administration des chemins de fer et les exigences de la flotte et de l'armée ont amené l'Autriche à contracter des emprunts qui ont compromis sa situation. Pour en mieux faire sentir la gravité, l'auteur met en regard l'état de l'Allemagne et celui de l'Autriche en s'appuyant sur l'autorité d'économistes réputés. Suivant M. Helfferich, la fortune du peuple allemand est de 300 milliards; suivant M. Fell-ner, directeur de la Banque hongroise d'agriculture et de crédit, celle de l'Autriche-Hongrie est de 159 milliards. En Autriche, les intérêts des dettes de l'Etat chargent le revenu national de 8 pçur cent. La façon dont sont répartis les revenus nationaux augmente encore, les difficultés de la situation: 40 pour cent de ces revenus sont constitués par Vienne et la Basse-Autriche; 22i pour cent, par la Bohème et 37£ pour cent par les autres pays de la couronne. Les dettes excessives de l'Etat ont eu pour conséquences le cours très bas des rentes et la nécessité de faire des emprunts à l'étranger. L'Autriche se trouve prise dans un cercle , vicieux. A cause de ses besoins financiers, l'Etat enlève des capitaux à l'économie nationale; le taux de l'intérêt monte";' le. cours des rentes baisse; l'Etat élève le chiffre des in-1 térêts qu'il doit servir pour ses emprunts; les j prix d'émission sont abaissés; le service de la Dette exige des impôts plus élevés ou des emprunts nouveaux. Et ce jeu financier se poursuit pendant des années. D'autre part, de très lourdes charges pèsent sur la terre. La petite propriété rurale est écrasée par 50 pour cent de dettes privées qui payent des intérêts de 5 à 10 pour cent, et même 15 pour cent en Bukovine. Les charges de la petite propriété sont estimées à 4 mil-lards i de couronnes et elles s'augmentent chaque anpée de 100 à 150 millions. L'agriculture autrichienne prend plus à l'Etat qu'elle ne lui, donne. On ne peut pas espérer qu'après la guerre et pendant les dix ans qui suivront la force de productivité et la force de contribution s'accroissent; les dettes ne pourront être réduites, le crédit ne pourra devenir moins cher. M. Hofrichter conclut: "Il est d'un intérêt vital pour l'Autriche d'entreprendre un assainissement complet de ses finances. On ne peut concevoir cette entreprise sans une réforme politique. Pour l'achever, il faudra reconstituer la Hongrie. Mais à cette œuvre nécessaire, on ne saurait seérieusement penser que si la paix rend supportables les énormes dépenses improductives du présent en réduisant les dépenses improductives de l'avenir." LE LUXEMBOURG ET LES ALLEMANDS. Le <f Tijd " dit que la germanophobie sans cesse accrue que l'on constate depuis quelque temps parmi la population du Luxembourg et que les Luxembourgeois pondérés regrettent est excitée encore par le nouveau régime instauré par les Allemands qui traitent le grand-duché en pays conquis, comme s'ils étaient les maîtres définitifs. Celui qui maintenant hasarde en public le moindre mot désobligeant pour l'armée allemande ou l'administration allemande est immédiatement mis sous les verrous pour quelques jours. Si les propos tenus sont violents, le délinquant est envoyé à la prison de Trêves. Ce fut le cas, il y a quelques jours, pour un avocat très connu de la ville. Presque chaque jour, dans les cafés, des ouvriers sont arrêtés qui s'expriment sans ménagements contre les Allemands. Des patrouilles parcourent, sans cesse la ville. Aucun Luxembourgeois ne peut plus voyager en Allemagne sans un passeport spécial de la " Kommandantur " du Luxembourg. On s'attend à ce que les Allemands, pour le maintien de l'ordre, envoient à Luxembourg une garnison qui sera logée chez l'habitant. Dans les milieux t)opulaires circulent nombre de chansons particulièrement injurieuses pour les Allemands. En voici une, en dialecte, qui circule surtout dans la région de Esch-sur-l'Alzette :— " Notre pays luxembourgeois est occupé par les Allemands. Voilà des mois que nous subissons leur brutalité. Nous avons une si petite armée que nous ne pouvions pas nous défendre. Mais nous pensions en être quittes rapidement (de l'occupation) comme on nous l'avait promis. Nous attendons tranquille^ ment le jour de notre délivrance. Alors, chaque enfant luxembourgeois luttera avec la France pour la liberté de notre pays. Pleins de courage, ils vont àu combat contre les Prussiens .haïs," LA BELGIQUE MUTILEE. LE VERDICT DE BENOIT XV. il* Il est indéniable que l'on n'a pas toujours usé envers le cardinal Mercier des égards qui s,ont dus à un prince de l'Eglise, qu'on ne lui laissa pas toujours la liberté à laquelle il avai£ droit pour l'exercice de son ministère épisco-pal. Et chaque fois, le Saint-Siège, gardien jaloux de l'honneur et des droits de l'Episco-pat ét spécialement du Sacré-Collège, n'a pas manqué d'attirer sur ces faits l'attention du gouvernement allemand, suivant la manière la plus appropriée aux circonstances, d'autant plus qu'il s'agissait d'un cardinal aussi docte et saint que l'archevêque de Malines. A cet égard, il est opportun de rappeler que dans la matinée du 3 janvier, journée du dimanche, un télégramme du gouvernement invitait le cardinal Mercier à ne pas se rendre dans l'après-midi à Anvers, où il devait présider une cérémonie religieuse à la cathédrale. Son Eminence avait déjà décidé de ne pas aller à Anvers, mais elle considéra à bon droit l'invitation reçue comme un acte lésant la liberté de son ministère pastoral. Aux remontrances, du Saint-Siège, le ministre de Prusse répondit que l'invitation ou la prohibition était due à des motifs d'ordre public, commandés par les circonstances spéciales du moment. Il est à noter que si tous les évêques de Belgique, placés en dehors de la zone de guerre, pouvaient librement circuler dans leur diocèse, l'Eminent cardinal Mercier avait, en raison de sa haute dignité, obtenu un permis de libre circulation, même en dehors de son diocèse, exception faite de certains points désignés comme zone des • opérations militaires, points pour lesquels on exige de tous, y compris les membres du corps diplomatique, un permis spécial. Le susdit permis lui ayant été retiré, le Saint-Siège adréssa des réclamations au gouvernement allemand et celui-ci restitua immédiatement au cardinal Mercier le privilège de libre circulation dont il jouissait auparavant. Il ne sera pas hors de propos de rappeler ici que le Saint-Siège s'est vivement intéressé au sort des suffragants du cardinal, les évêques de Belgique. Pour ne pas élargir trop le cadre de cet exposé, qu'il suffise de dire que la nonciature apostolique protesta auprès du gouverneur, général contre les mauvais traitements dont furent l'objet les' évêques de Tournai et de Namur; après la prise d'Anvers, elle demanda une protection spécialement bienveillante, aussi bien pour le cardinal que pour les évêques dejGand et de Bruges; à plusieurs reprises, le pe(rsoitmel de la nonciature se rendit en diverses villes pour visiter les évêques et leur demander s'il n'avaient besoin de rien. Ces visites contribuèrent à faire délivrer à l'évêque de Namur. ainsi qu'à l'évêque de Liège et à ses vicaires-généraux, le permis de libre circulation dans leur diocèse, à faire ordonner que l'ambulance militaire fût évacuée du séminaire diocésian de Tournai et à obtenir d'autres avantages importants dont, pour être brefs, nous omettons l'énumération. 3. Finalement, pour ce qui concerne les prêtres fusillés, les destructions des édifices religieux et scientifiques, les souffrances du peuple belge, le Saint-Siège non seulement n'est pâs resté indifférent, non seulement il les' a vivement déplorées, mais ce qui importe plus, il s'est employé par tout moyen à les prévenir ou au moins à les atténuer. Parmi les innombrables documents et faits qu'on pourrait citer pour établir la constante sollicitude du Saint-Siège à cet égard, je me bornerai à rappeler ici les suivants : lo. Lettre du Saint-Pére à l'Eminent cardinal Mercier, en date du 8 décembre, 1914, par laquelle le Saint-Père déplore les tristes conditions de la nation belge, et tandis qu'il loue l'intention de recueillir le denier de Saint Pierre, il en cède l'import pour les besoins de ces malheureuses populations. 2o. Allocution consistoriale du 22 janvier dernier, dans laquelle le Saint-Père fait appel aux sentiments d'humanité de ceux qui envahissent le territoire des nations ennemies et les conjure de ne.pas dévaster inutilement les régions.envahies, et, ce qui est plus important, de ne pas blesser les sentiments des habitants dans ce qu'ils ont de plus cher: leurs temples sacrés; les ministres de Dieu, les droits de la religion, et de la foi. 3o. Autre lettre particulière du Saint-Père en date du 23 janvier 1915, à l'Eminent cardinal Mercier (profondément appréciée et agréable à celui-ci, dans laquelle Sa Sainteté lui exprime le vif intérêt qu'il prend pour sa personne et les regrets, que lui causent les manques d'égards et les restrictions à la liberté dont il a souffert. 4o. Lettre de Sa Sainteté à Mgr Thomas-Louis Heylen, évêque de -Namur, en date du 4 février 1915, dans laquelle l'Auguste Pontife, affirmant toute sa paternelle bienveillance pour ses fils de la très chère nation belge, déplore les malheurs dont elle est affligée et opprimée.5o. Lettre du cardinal secrétaire d'Etat à l'Eminent cardinal Mercier, en date du 6 avril 1915, dans laquolle il transmet une offrande du Saint-Père (25,000 lires) pour alléger les souffrances du people belge, et il invite les catholiques du monde entier à suivre son exemple, comme l'a fait depuis, en particulier, le cardinal secrétaire d'Etat pour les Etats-Unis d'Amérique, en félicitant l'Eminent cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, d'avoir accepté la présidence honoraire du Comité probelge, qui s'était constitué là-bas, et en faisant des vœux pour que les fidèles de la grande République contribuent généreusement à cette œuvre. 6o. Lettre du cardinal secrétaire d'Etat, en date du 8 mai 1915, au conseil général de l'Université catholique de Louvain, pour la reconstitution de l'Université, lettre dans laquelle le Saint-Siège exprime publiquement le désir que les belligérants, au milieu des ardeurs de la lutte, veillent à la conservation des trésors scientifiques . et littéraires des peùples. 7o. Lettre du 16 juin 1915, dans laquelle le secrétaire d'Etat transmet la bénédiction du Saint-Père à la Ligue pour le relèvement du culte en Belgique, recommande cette œuvre j aux^.catiiQliques^u- monde-entier et - envoie 1 LA FETE NATIONALE. A LINCOLN. Grâce' à quelques bons patriotes, les Belges de Lincoln ont célébré l'anniversaire de notre indépendance nationale d'une façon digne et grandiose. Le matin, une messe fut dite par Mgr Croft pour le. repos de l'âme de nos héroïques soldats tombés au champ d'honneur, pendant laquelle l'officiant a'prononcé un sermon patriotique, en termes élevés, remuant toiis les cœurs de son nombreux auditoire. Après la messe un " Te Deum " solennel fut chanté. L'après-midi, dans le beau local du Lindum, gracieusement mis à la disposition des Belges un thé fut organisé auquel assistaient quatre-vingts Belges. Un toast, vibrant de patriotisme, y fut porté en l'honneur de notre Roi et de la famille royale, qui fut acclamé par un tonnerre d'applaudissements. Ensuite j on donna lecture d'un télégramme d'attachement et de fidélité au Roi. Puis, on porta des remercî-ments aux autorités anglaises de la ville. Les allocutions terminées, la partie musicale commença.Cette belle fête patriotique et si familiale, dont chacun conservera longtemps le plus heureux souvenir, se termina au son des airs nationaux alliés et aux cris enthousiastes de: " Vive le Roi! Vive la Reine! Vive la Belgique ! " Un devoir agréable et reconnaissant nous oblige à remercier spécialement MM. Guillaume De Backer, Auguste Verstraelen, Jules Lebrun, et L. Smet, les dévoués organisateurs | et l'âme de cette splendide fête. A GLOUCESTER, Les Belges du Gloucestershire ont célébré le 21 juillet, par un grand concert patriotique donné au " Shire Hall." La vente des billets pour cette soirée aura rapporté près de quatre-vingt livres sterling au profit des Croix-Rouges belge et anglaise. Outre un nombreux et notable public anglais, plus de deux cents fJelges étaient présents à cette fête patronnée par le Lord-Lieutenant du comté, l'évêque du diocèse, le président du County-Council et 'le maire. Les artistes étaient tous belges, et le programme dans sa majeure partie comportait des œuvres belges. Mlle Marthe Pirotte, soprano, premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles, possède une voix charmante et sut détailler avec habileté: " Cavatine de Leiià " et " Spring's Awakening," outre une chanson anglaise que le public apprécia particulièrement. M. Léon de Nave, secrétaire-général du Théâtre des Variétés d'Anvers, créa un enthousiasme réel avec ses diverses récitations: "La Bataille de Reischoffen," dite avec une grande force, fut beaucoup applaudie; il récita en anglais: " The Blind M an and His Son," et il sut faire apprécier également l'adaptation musicale: " Carillon," avec musique d'Edward Flgar. Mlle Gabrielle Radoux, pianiste, premier prix du Conservatoire d'Anvers et de Bruxelles,, grâce à l'excellence, de sa technique, sut imprimer un beau sentiment aux morceaux qu'elle exécuta. Une attention marquée fut réservée à M. Carlo Matton, violoniste de superbe mérite. "Poème" et " Canzonetta," deux œuvres de sa composition, sont vraiment jolies. Mlle Daisy Jean, violoncelliste, médaille d'or de l'Académie de Musique de Bruxelles, fut tout bonnement splendide, et son jeu si varié charma l'auditoire. M. Henri Radoux, baryton, chanta foTt agréablement " Le Cor," et fut un partenaire irréprochable à Mlle Pirotte dans " Le Crucifix." Un chœur de réfugiés belges, sous la direction de M. Radoux, fut chaudement accueilli pour son chant d'ensemble frais, naturel et vigoureux. De nombreux " bis " rappelèrent cette pléiade de beaux artistes. Une adresse, à l'Angleterre, au comité organisateur anglais de cette brillante fête, fut dite de façon fort bien tournée par M. Mari-nus. au nom des réfugiés,du Gloucestershire. Il annonça qu'un télégramme avait été envoyé au roi des Belges. Les airs nationaux belge et anglais terminèrent cette soirée que toute la presse a Gloucester dit marquer dans les annales artistiques de cette belle ville. Le programme, dont 1a. couverture, artistiquement dessinée par M. Fritz Van Luppen, fut très admiré et vendu par un certain nombre d'infirmières de la Croix-Rouge en uniforme. On peut encore s'en procurer quelques exemplaires, avec texte anglais-français-flamand, au prix de six pence chaque, au profit de la Croix-Rouge. S'adresser pour les obtenir chez M. Marinus, 1, South Villa, Wotton, | Gloucester. comme gage de paternel intérêt de Sa Sainteté une offrande de 10,00.0 lires. 8o. En outre, le Saint-Siège s'est efforcé d'exercer, tant directement que par l'entremise des nonciatures de Bruxelles et de Munich, une influence bienfaisante en faveur des religieux, prêtres et simples fidèles de Belgique. / En vérité, la foi et les vertus du clergé et du peuple belges l'ont, de tout temps, désigné à la paternelle affection du Saint-Père qui a pris la plus vive part à leur douleur, comme il le proclame dans l'allocution consistoriale du 22 janvier. Aussi, l'Auguste Pontife sou-haite-t-il, ainsi qu'il le disait déjà à Votre Excellence quand elle a présenté ses lettres de créance le 17 mars, que ses chers fils de Belgique puissent bientôt saluer le beau soleil de la paix sur l'horizon de leur patrie; il voudrait ne pas devoir se limiter à de simples vœux, .mais il demande pour le moment aux Belges de ne pas douter de la bienveillance dont il aime à les entourer. Dans l'espoir d'avoir satisfait pleinement aux désirs de Votre Excellence j'ai l'honneur de me dire avec la plus haute estime, de Votre Excellence, le plus dévoué serviteur, (S) -GASPARRI. * .Voir Métropole _d\x.20 juillet. POUR SE RETROUVER. LE BUREAU DE LYON. Le Conseil des Femmes françaises a décidé la création à Paris, sous la présidence de Mme Jules Siegfried, d'un Office de renseignements pour les Familles dispersées, par suite de l'invasion allemande. Cet office, dont le siège est établi 110, rue , Richelieu, se propose, en collaboration avec le Bureau de renseignements, qui fonctionne depuis le mois de septembre à Lyon sous la présidence de M. Herriot, sénateur, maire de Lyon, de centraliser et de classer toutes les indications qui lui seront transmises par les différents comités départementaux. En outre, les comités spéciaux fondés en Angleterre, en Hollande et en Suisse, se sont offerts à lui communiquer le résultat de leurs enquêtes. La légation de Belgique a bien voulu encourager la création de cet office et lui faciliter l'accomplissement de sa tâche. Les réfugiés 'et évacués sont priés de faire connaître par écrit au siège de l'office de renseignements, 110, rue Richelieu, leur adresse actuelle, ainsi que les noms, prénoms et domicile habituel des personnes qu'ils recherchent. Toutes les demandes seront soigneusement notées sur fiches et classées, et recevront satisfaction dans le plus bref délai possible. JAPON ET BELGIQUE. M. Casteur, le distingué consul de Belgique à Kobé (Japon), vient d'écrire à un de nos amis, officier supérieur de l'artillerie belge au front, une lettre dont nous extrayons ce qui suit :— ' Je suis de ceux à qui le sort a réservé de maintenir haut et fier le pavillon belge sur la terre étrangère. C'est .à ce privilège que je dois d'entendre, à l'égard de notre vaillante armée, les accents d'admiration qu'elle inspire aux descendents des Samouraïs. Notre pays est devenu,"'aux yeux des Japonais, la patrie de l'héroïsme à la manière antique. Vous citer les témoignages de sympathie que j'ai reçus depuis le commencement de la guerre, défierait tous les désirs que j'aurais de me convaincre de l'impression profonde que laissera au Japon la glorieuse défense de notre neutralité. Le journal ' Asaki,' d'Osaka, dont le directeur, comme vous l'aurez appris, a fait hommage d'un sabre ancien à S.M. le roi Albert, a pris l'initiative, à la suite de leurs démarches officieuses, d'ouvrir une souscription publique en faveur des non-combattants belges, victimes de la guerre. Les sommes recueillies jusqu'à ce jour atteignent 25,000 yens—plus de 60,000 francs—et le liste des donateurs comprend près de 400 associations et plus de 4000 souscripteurs répartis sur toute l'étendue de l'Empire. " J'ai, de plus, de concert avec mon collègue de France, récolté dans ma jurisdiction 17,000 yens—près de 45,000 francs—pour les soldats malades et blessés des armées française et belge. " Enfin, je donne à Osaka, à Kioto et à Kobé des conférences accompagnées de projec- j tions lumineuses. " C'est vous dire que si je n'ai ni la science j militaire, ni le privilège de pouvoir donner ma vie pour notre chère Belgique', je fais tout ce i que je puis pour la servir, en fortifiant les ! sympathies dont elle jouit déjà dans ce lointain Orient." BERNHARD DERNBURG. Trapu, barbu, hissute et bedonnant, tel est au physique ce confident du Kaiser dont les Etats-Unis d'Amérique viennent de se débarrasser un peu brutalement — comme il sied — et qui va, paraît-il, transporter ses talents d'intrigant sournois et cauteleux dans les pays scandinaves. Tient beaucoup plus du financier que du politicien et infiniment moins du .diplomate que de maquignon. Ne s'occupe de questions internationales que depuis le jour où Guillaume II., qui le considère comme un négociateur intelligent, retors et absolument dépourvu de scrupules, le lui a conseillé. Lorsqu'il y a Une dizaine d'années, le portefeuille du sous-secrétariat d'Etat des colonies devint vacant, Dernburg auquel personne n'avait songé à offrir ce portefeuille, mais qui n'ignore point qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, fit poser sa candidature par j son ami von Loebell. Très protégé par le tout-puissant directeur de la Hamburg-Ame- ; rika-Linie, Albert Ballin, Dernburg réussit à se faire agréer par le prince de Bùlow, alors chancelier de l'empire. A peine arrivé au pouvoir, ce financier.et ancien ce-directeur de la Darmstaedter Bank ne songea plus qu'à une chose: brasser des affaires. Il lança entre* autres, les fameuses mines diamantifères du Sud-Ouest africain, affaire dans laquelle Dernburg et tous ses amis du syndicat minier francfortois n'ont rien perdu, affime-t-on. L- fait est que Dernburg se trouve aujourd'hui à la tête d'un fortune considérable, et ce ne sont pas les trente-huit sociétés par actions dans le conseil d'administration ou de surveillance desquelles il siégeait avant de devenir sécrétaire d'Etat qui la lui ont rapportée. LES JOURNAUX D'ANVERS. Un nouveau journal vient dé reparaître, annonce 1' " Echo Belge." C'est encore au sénateur Van der Miolen qu'on devra de voir : naître cet "AntweiîpsoheCourant." Pour s'excuser de paraître, ce journal explique que le public a besoin d'être renseigné, que les journaux hollandais coûtent trop cher, qu'en outre ils n'arrivent pas assez régulièrement (c'est bon signe!) et enfin que le peuple flamand (" ons Vlaamsoh volk " ) lit difficilement un journal hollandais. L' "Antwerpsche Courant" coûtera trois centimes. Remarquons qu'il se soumet aux conditions de la censure allemande, refusées par les autres feuilles anversoises, à savoir qu'il insère la "copie" nettement anti-ibelge dont l'insertion est imposée par la dite censure et qui est présentée comme si elle émanait-de la 7 rédaction-, du,Journa L, LA VIE A LIEGE. LE PONT DES ARCHES. Dans quelques jours, le pont le plus aimé des Liégeois, le pont des Arches, le plus fameux de leur histoire, ne sera plus qu'une file d'écueils barrant le fleuve. Aux premiers jours d'août 1914_, le génie belge fit sauter la pile numérotée 2 en partant de la rive gauche. Le pont, en ce moment, ne présentait plus que trois arches intactes. Les arches comprises entre les piles 1 et 2, 2 et 3. effondrées dans le fleuve, formaient un amas de débris des plus hétéroclite : pierres de taille, dalles de béton, conduites d'eau et de gaz, réverbères, bras et jambes de statues. Les rails de tramway, qui avaient conservé incluses entre eux des plaques de pavé, formaient une montagne russe ondulant par dessus les décombres sans aucune solution de continuité. Quelques mois plus tard, l'arche reliant les piles 3 et 4 s'effondrait à son tour. Le pont resta dans cet état jusqu'au jour où les ponts et chaussées firent déblayer toute la-partie effondrée. Les blocs furent enlevés à l'élingue par une grue flottante, transportés par bacs remorqués et déchargés pêle-mêle au port du quai de l'Industrie. Les bateaux du trafic fluvial passaient, à ce moment sous la dernière arche (rive droite). Les difficultés de la navigation par cette passe exigèrent la remise en état de l'ancient chenal, au milieu du fleuve. Un dragage du fond permit l'établissement, entre les arches 2 et 3, d'un chenal de 12 mètres de largeur signalé par des bouées flottantes, aujourd'hui remplacées par des pilotis. La ville résolut à son tour de démolir les= dernières arches restantes, les deux arches extrêmes. A la suite d'une adjudication, la maison Trax vit sa soumission agréée au prix de 38,000 francs. Les travaux commencèrent le 1er mars, menés rondement par une équipe dé soixante ouvriers. Les Liégeois en suivirent la marche avec l'intérêt qu'ils savent accorder à tous les monuments de leur passé; ils voient ces jours-ci s'effondrer les avant-derniers vestiges de leur cher pont. C'est par la rive gauche que commença l'ingénieur. Il monta sur une allège formée de pans de charpente en métal, entretoisés par des refendages et recouverts d'un couchis en planches. Le bateau, lesté de sacs de terre, fut amené et amarré avec sa charge sous l'arche à démolir, dans l'axe d,e celle-ci. Par l'enlèvement progressif du lest, on arrivait à augmenter peu à' peu l'émergence du bac, jusqu'à appliquer exactement le cintre sous la voûte. C'était, en somme, le procédé employé pour le relèvement de l'obélisque de Louksor. La charpente fut alors assise solidement par madriers sur le quai de la Ribuée, passant soufe l'arche, et d'autre part au couronnement de la pile. Pour pouvoir procéder au décalage des blocs, on eut recours au fil hélicoïdal, qui scia toute la maçonnerie suivant une génératrice. Dans chaque pierre à enlever, on forait alors au marteau pneumatique (auquel un compresseur installé sur la rive fournissait l'énergie) des trous de 60 mm. de diamètre. Une grue placée à quai chargeait alors les matériaux dans un bac au moyen de louves. Les poids moyens des blocs était, de 2,500 kilos. Quant aux dalles d'encorbellement, établies par le même entrepreneur, il y a cinq ans, elles étaient décalées au vérin et enlevées par élingues. Elles atteignaient jusqu'à 7,500 kilos. Les bacs qui recueillaient les déblais les conduisaient au port du quai des Tanneurs par câble aérien. Pour l'autre arche extrême, l'étroitesse de la voie de halage sous-jacente força l'ingénieur à battre des files de pilotis prolongeant l'appui jusqu'au milieu de l'espace sous voûte. Sur cette rive, on put adjoindre aux bacs un Decauville qui amenait les matériaux au pont distant de quelque cent mètres. Le poids total des déblais, pour ce travail uniquement, s'élëve à 2 millions de kilos. Quant aux quatre statues des arches intéressées, intactes' aux piles de la rive droite, quelque peu mutilées vers la rive gauche, elles seront enlevées par le même entrepreneur un de ces jours et transportées à l'Académie des Beaux-Arts. Le sort des débris est maintenant réglé. Reconstruira- t-on tout de suite, au moins provisoirement? Les finances communales sont forcément réduites. Pourtant deux artères, les plus commerçantes peut-être de la ville, ont maintenant des allures d'impasse. Et .l'on demande, dit 1'" Echo Belge," en attendant la reconstruction, assez lointaine sans doute, du pont de pierres, de rendre un peu de vie à ce quartier en établissant Une passerelle de bois analogue à celle que l'on a vue en 1904 suppléer au pont du Commerça alors en élargissement. — Le premier soldat belge tué devant les forts de Liège était le jeune Delin, de Waterloo.ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNL Des ouvriers belges désip,nt travailler dans lo Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchajmges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement. britannique do présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles e; du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes ae la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asile?; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aidwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montent aux ordres, s.T.p DEMOISELLE belge désire donner leçons dessin peinture, eau-forte, pointe seolw, irançA/: flamand, prix modérés.—S. L . 78, Onslcre-^ardcng. S.W. ON cherche des brodeurs pour métiers suis i-.s à main et à fil continu. , Thomas Muddiman, 189, Dalston-lane, Hacknry, Ts.E. NOUS mettons vivement nos compatiiotes e''. garde contre certaines agences de placement d'employer, qui no visent qu'à, leur escroquer de l'argent Ne verses du cautionnement-ou- d© fiaraatio _<i'u'#T©o^k». le» pluj «éneusoBi

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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