La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 06 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h41jh3f247/
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LA METROPOLE B0ne penny CINQ CENTIMES VIJF CENT DIX CENTIMES i A "IVTUV'irî -tT" PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43. Chancerv Lanc, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 «b. ■23ME AWJNiiiii. MERCREDI 6 DECEMBRE 1916 No. 340 LA GRANDE GUERRE L'ennemi sur les terrains prétrolifères roumains [ SITUATION EST GRAVE EN GRECE I NOUVEAU SUCCES SERBE ■li bataille de l'Argis, devant Buca-ls| , été livrée et gagnée par l'enne-HLes Allemands crient victoire sur Kt la ligne et les divers groupes en-|: opérant entre les Carpathes et le Bube ont opéré une jonction entre ^■Une nouvelle grande bataille, dit-Hest imminente. ■il grande partie de la ligne de l'Ar-Hque nos alliés ont essayé de tenir "™ ^B°uve entre les mains de l'ennemi; m Ht,,, roumaine s'est ralliée au sud Hu sud-ouest de Bucarest, mais plie ^Béussi qu'à alléger très peu la situa-| [ et les Russes eux-mêmes signalent Hb durent se rejeter en arrière de Heurs kilomètres derrière les posi-K{ qu'ils avaient occupées sur leur aile |i la capture de Targoviste, à 65 ^Bètres au nord-ouest de la capitale,. ^Bllemands sont arrivés à la lisière ^■champs pétrolières roumains dont ^Ressources sont immenses. Avant la comme on sait, la Roumanie ^■uisait près de deux millions de ton-^Bde pétrole brut dont la valeur était ^Blus de cent millions de francs. La ■lié de la production était employée m ^Boumanie et l'autre moitié était ex-Hjtee par la voie des Dardanelles. Lors "" Hla clôture de celles-ci par les Turcs, Hhe resta plus aux Roumains que le ftkjiiàe et leurs propres voies ferrées ; et Blme la Russie n'importe presque pas ^Bétrole la presque totalité des pétro-Hallait ,en Allemagne. Depuis que la ^■raanie est entrée dans la guerre les Hortations ont été complètement arrê-Bes. L'année passée la Roumanie pro-Kit 1.700.000 tonnes de pétrole brut; ■e|e année-ci, jusqu'au 30 juin, la pro-■îtion atteignit 800.000 tonnes. Bes terrains pétrolifères commencent pilles hauts plateaux et les vallées des Bip transylvaines. De Targoviste (à ■4 kilomètres au nord-ouest de Buca-■t), leur point de départ, ils s'étendent ^Bst, parallèlement à la montagne, et Bjvent une courbe graduelle dans la ^Bctioq du nord, jusqu'à Bacau et à Ipt ]usque dans la Moldavie. Hv'est de ces richesses que les Alle-Hnds s'approchent à grands pas. Au fcr; d'une grande bataille, livrée sous ^■commandement de von Mackensen, ■4 est à la tête des opérations de la ^Bachie, l'ennemi prétend avoir fait ■F1 prisonniers. I pu sud et au sud-ouest de Bucarest Bftrmées ennemies du Danube sont re-B4ues à la charge et ont repris à peu "" • tout le terrain qu'elles avaient per-'9> B"lja veille; les formations roumaines Bl ^onc forcées de se rejeter sur la ■Me l'Argis inférieur, soit à environ ■||W°mètres du cajmp retranché de lil- est encore plus grave que la v ^Pation extrêmement critique à Buca-eJ écrit M. Marcel Hutin dans l'Echo |ts c'est l'avance de l'aile gauche année du général Morgen dans la gj. ^B^'on de Ploesti par la voie ferrée u. ■ c»nduit en Moldavie et la chute très ^■bable de Targoviste (déjà .tombée es Hptenant). La lutte n'est pas finie et r„ lui-même prévoit l'imminence ^ ^Bnouvelles batailles. Cela ressort du ^B 1ue malgré la perte de 8.000 pri->si ■lmers nos alliés russes à l'ouest de ,e ^Barest ne semblent avoir qu'une di-^B?i. Depuis le passage des défilés de ie. ^Brontière l'avance des forces austro-^B®andes et bulgares, entièrement jjt ^B; 'es ordres d'officiers allemands, est je ■resultat de la supériorité colossale de er »nf™i en artillerie, combinée avec le Ile ^Braan(lement unique et le plan unique, e5 conÇu et exécuté méthodiquement. ji ■ 1 Macédoine les Serbes viennent de à ^H^uvrir de nouveaux lauriers. Le viles "e Starovina, au nord-ouest de rd ' fut pris d'assaut et deux obu-0" Hs ;rent capturés ; le village de Zao-r ^B est en flammes. Les Bulgares ont .^B11 en retraite vers le nord. En Grèce la situation est d'une gravité extrême. Suivant le correspondant d'un organe londonien les troubles qui ont suivi le débarquement du contingent franco-anglais fort d'environ 2.00c hommes sont le résultat d'une conspiration militaire grecque. Les réservistes furent armés en secret et reçurent un uniforme sous le prétexte de les mettre sous la discipline militaire, et allèrent occuper différents points que l'amiral du Fournet avait dit qu'il occuperai) paisiblement lui-même. Quand les troupes alliées arrivèrent les Grecs ouvrireni traîtreusement le feu. L'amiral du Four-net n'échappa lui-même que par miracle. Ce ne fut que lorsque les canons-français eurent bombardé une partie di palais royal qu'un armistice fut décidé. Un nouveau contingent allié, fort de 1.300 hommes, qui avait été débarqué fut rembarqué. A la suite de cette actior le roi Constantin s'est cru libéré de tou tes les restrictions qu'on lui avait impo sées ainsi qu'à son gouvernement pai l'amiral du Fournet. Le premier acte de son émancipation a été de renommer !( général Dousmanis, germanophile rabi que, au poste de chef d'état-major gé néral grec, alors qu'il avait dû aban donner ce poste sous les menaces de: Alliés. Il a repris le contrôle des pos tes, télégraphes et chemins de fe que les Français avaient sous leur sur veillance. Dans cette situation il n'est pas im possible que la campagne des Balkan entre dans une nouvelle phase et qu l'armée d'Athènes, qui jusqu'ici n'avai pas compté, soit jetée dans la mêlé contre les Alliés. Elle pourrait même es sayer d'attaquer les Alliés par derrièr dans les Balkans ou de marcher contr Salonique. ' C'est pourquoi il faut que des mesure radicales soient prises et qu'on laiss aux Français, qui tenaient le bon bou au début, le soin de remettre ordre la situation sans que d'autçes influence viennent les détourner de leur but. ~ • Vertongen en Hollande Les sous-lieutenants aviateurs belges E Vertongen et F. Jonas qui, le 10 novembre à la suite du brouillard et du manque d'e: sence, ont dû atterrir à Ter Heide (Pay; Bas) ont été laissés en liberté sur paroi jusqu'au vendredi 17 novembre à midi, v II ne paraissait pas certain tout d'abor que les deux officiers seraient internés. I n'étaient en effet pas armés et leur avio ne transportait ni bombes ni mitrailleuse — rien que des dépêches. Le gouvernement des Pays-Bas a estim toutefois que les aviateurs remplissaier une mission militaire. Vertongen et Jonc résidaient à La Haye en attendant la fi de l'enquête. Comme ils refusaient de dor ner leur parole de ne pas chercher à s'échaj per, ils ont été internés à l'île d'Urk (Zu derzee). On peut donc supposer que l'ordre -d'ailleurs très discuté — du gouvernemei belge de ne pas chercher à s'échapper r s'applique qu'aux officiers et soldats inte nés à la suite de la chute d'Anvers. Le germanophile Maasbode a raconté qi Vertongen et Jonas transportaient den faisans adressés par Georges V au roi»A bert, faisans qu'un soldat hollandais d'or gine allemande en garnison à Monster ai rai't achetés aux aviateurs et aurait ei voyés... au Kaiser. Il est inutile de dire que cette histoire c faisans est tin canard. Le prix des journaux anglais L'Association des propriétaires c journaux a décidé d'augmenter le pri des journaux d'un half-penny. I,< journaux d'un penny n'augmenteront toutefois, leur prix que dans trois moi: Le Times en annonçant l'augment; tion de son prix nous avait fait prévo ce changement qui révèle des difficu tés que le public ignore trop souven notamment en ce qui concerne les jou naux belges. L'esclavage en Belgique Déclaration officielle des Alliés Les Alliés viennent de faire, au sujet des déportations en Belgique, une déclaration solennelle, dont on lira le texte ci-dessous, traduit de l'anglais. Les Belges seront reconnaissants aux Alliés de ce nouveau gage de sollicitude, mais% ne manqueront pas de remarquer que leur protestation n'a pas de sanction, en d'autres mots, n'a pas la forme d'un ultimatum menaçant les Allemands de représailles immédiates et effectives. Après vingt-huit mois, il faudrait pourtant se rendre compte qu'on rie fait pas la guerre aux Allemands avec des phrases. Foreign Office, 4 décembre 1916. La déclaration suivante, publiée par le gouvernement de Sa Majesté, a été approuvée par lui et est publiée avec le concours des gouvernements français, russe et italien, qui publient des déclarations à*la même fin : Le gouvernement belge a solennellement protesté auprès du monde civilisé contre les raids d'esclaves organisés par les autorités allemandes en Belgique. Les. alliés (?) de la Belgique s'associent à cette protestation et, désirant enregistrer leur sentiment de la dette qu'ils lui doivent, ils s'unissent pour faire la déclaration suivante : Lorsque l'invasion soudaine de la Belgique, préparée de longue main par les Empires centraux, atteignit son succès temporaire, les Alliés admirent que l'approvisionnement et le maintien de la population belge restant dans les territoires occupés était un devoir primant toutes considérations d'intérêt militaire immédiat. Lorsque, par conséquent, le gouvernement belge mit sur pied l'œuvre de secours et la confia à une commission neutre de secours en Belgique les gouvernements alliés s'engagèrent à soutenir cette commission. Dès que les ressources financières du gouvernement belge furent épuisées, les Alliés fournirent des fonds pour poursuivre le travail. Ils ont fourni la Commission de navires et de toutes les autres facilités nécessaires. En outre, ils ont fait tout leur possible, par l'entremise de la Commission neutre, pour protéger l'industrie belge des conséquences désastreuses de l'invasion. Ils ont facilité les exportations vers des pays neutres et la transmission de fonds en Belgique pour les salaires et le maintien d'usines. Ils ont, à diverses reprises, fait des . offres aux Allemands qui auraient favorisé l'industrie et le commerce de la Belgique sous la tutelle de la Commission neutre et auraient autorisé l'importation de matières premières en Belgique. Mais ces offres n'ont reçu aucune réponse. Les Alliés rappellent ces faits, non pour en tirer crédit, mais pour montrer ce qui a été leur constante politique. Ils se sont efforcés de protéger autant que possible la Belgique des effets de la guerre et ils n'ont cherché dans cette politique aucun avantage pour eux-mêmes, car ils ont, par l'entremise du gouvernement belge, confié uniquement son exécution à une commission neutre qui s'est constamment abstenue d'assister aucun des belligérants et a agi uniquement dans l'intérêt de la population civile belge. Les Alliés ont seulement stipulé que les Allemands ne tireraient pas non plus aucun avantage des opérations de la Commission, qu'ils ne saisiraient pas les vivres importés ou indigènes et que la distribution de secours ne serait pas employée dans le but de contraindre au travail des ouvriers belges contre leur conscience. Ces conditions que les Allemands eux-mêmes se sont engagés à observer ont été fréquemment violées dans le passé ; du bétail belge a été enlevé de Belgique poui nourrir les armées allemandes au front, des ouvriers belges ont été contraints au travail et des réquisitions de vivres ont eu lieu partout dans les territoires occupés. Les Allemands ont également saisi des matières premières, des machines et tous les instruments d'usines belges essentiels au maintien de l'industrie nationale et ils ont ains délibérément créé le chômage et la misère. Mais ces infractions aux garanties aile mandes ont été désavouées dans le passe par le gouvernement allemand et les Alliés se sont contentés de s'en rapporter à h Commission neutre pour surveiller et faire respecter l'accomplissement des condition: dans lesquelles elle travaillait. Maintenant, cependant, la situatior change. Les Allemands ont abandonné tou te prétention de respecter la liberté person nelle en Belgique. Ils ont délibérémeni ordonné le suspens de toutes les œuvres de secours public soutenues par la Commissior neutre et ont, ouvertement, en dépit de toutes leurs déclarations contraires, visé i créer les sans-travail qui leur fourniraien-une excuse pour les déportations. Ils son-devenus eux-mêmes les " organisateurs e' les coopérateurs de la chasse à l'homme " qu'ils se sont solennellement engagés à sup (Voir suitt, 3e page, 3e colonne). LES "ACTIVISTES FLAMINUANTS ET LES : DEPORTATIONS Les déclarations hypocrites du Chan- p celier de l'empire allemand et de son or- le donnateur des basses-œuvres en Belgi- c que, le baron von Bissing, au sujet du " bien " qu'ils veulent au peuple fia- n mand "persécuté par les Fransquillons" g sont démenties avec un éclat incompa- 1' rable par les déportations en masse opé- c rées en Belgique et qui ont frappé s avant tout les Flandres. c L'esclavage blanc institué à Gand, à £ Courtrai, à Termonde, à Anvers, dans 1 cent villes et villages flamands prouvent I clair comme le jour que les Allemands, < qui ont mis à sac la moitié de la Flan- I dre avant de détruire sa richesse, s d'annihiler sa florissante industrie et de c déporter sa population, se soucient des Flamands comme un poisson d'une 1 pomme. Tout ce qu'ils font sous le pré- ' texte fallacieux de favoriser leur "cul- < ture " n'est qu'un jeu destiné à diviser < la Belgique contre elle-même. < Aucun patriote, aucun homme doté d'un grain de bon sens ne saurait échapper à cette conclusion. ' Et ce qui le prouve bien, ce sont les ' monstrueux arguments imaginés, à 1 l'usage des malheureux qui se sont lais- : sé prendre au miroir à alouettes de von ' Bissing, par les agents allemands à la solde de la Politische Abteilung de Bruxelles.Voici par exemple comment la Toe- ] komst (18 novembre) tente de concilier l'Université von Bissing avec l'esclava- , ge des modernes Barbares : , Les activistes flamingants voient dans une victoire de l'Allemagne la meilleure garantie de leur émancipation durable du ' joug franco-belge. Ils sont d'avis que le peuple flamand, pour atteindre ce but, doit subir pendant et même après la guerre de 1 lourdes épreuves et de grands sacrifices. 1 Et dans De Vlaamsche Gedachte (n novembre), Léo Picard exprime une pensée analogue en disant que la façon d'agir au sujet des déportations d'un Etat " qui par le fait et par la parole a témoigné certainement de la sympathie à la vie intellectuelle flamande, mais qui cependant, pour quelques raisons que ce puisse être, est toujours considéré comme l'ennemi pour l'ensemble de notre peuple " ne doit pas décourager les Flamingants ! On voit que les activistes ont pris parti. L'Allemagne, à leurs yeux, n'est plus l'ennemie, ou plutôt, ce n'est qu'une ennemie conventionnelle dont la Flandre ne souffre que par la circonstance qu'elle fait partie de l'Etat belge. Les Flamands doivent donc se soumettre sans haine aux conséquences de cet état de choses, qui ne tient ni à eux, ni à l'Allemagne. Et si l'on force ceux qui ne veulent pas comprendre cela à travailler pour le roi de Prusse, cette violence fait, malgré eux, leur bonheur, puisqu'elle doit contribuer à la victoire allemande ! Tels sont les raisonnements infâmes par quoi les " activistes " tentent d'excuser leur trahison. Il est consolant de voir que l'immense majorité du peuple flamand n'a que du mépris pour les misérables qui font ainsi le jeu de l'ennemi et qui, au nom des victimes, tentent d'excuser leurs propres bourreaux. M. Van Cauwelaert, dans son Vrij België (24 novembre), les condamne 1 avec énergie. Cette politique (celle des " activistes "), [ écrit-il très justement, est la conséquence inévitable de la collaboration de ces messieurs avec les Allemands, acceptée à cer-. tain moment et depuis lors œntinuelle-. ment prônée, c'est-à-dire la continuation de la théorie du soi-disant parallélisme entre les intérêts allemand et flamand. C'est pourquoi nous avons toujours combattu avec autant d'énergie et que nous continuofts à nous opposer à cette déformation de nos conceptions flamandes. L'intérêt flamand- est auprès de notre peuple flamand et avec le peuple flamand se trouve le vrai flamingantisme opposé à la violence allemande par les armes, en exil et dans les prisons, partageant avec notre peuple ses souffrances, sa protestation et son mépris. Telle est notre politique. L'attitude de Vrij België et de M. Van Cauwelaert contraste heureusement avec celle d'autres flamingants et d'autres organes qui croient toujours ouvoir accorder leur patriotisme et leur jyalisme à des réticences à l'égard de ertains " activistes ". Il en est ainsi, par exemple, cle l'orga-e de Mlle Belpaire, le catholique Bel-ischie Standaard qui, pas plus tard que ; 16 novembre, publiait encore un arti-le du Dr. J. Verduyn tentant d'excu-er ou tout au moins de suspendre la' ondamnation d'" activistes " flamands vérés, signataires du manifeste, comme a pharmacien A. Vander Spuit, le Dr. )epla, le Dr. Bauwens, l'avocat Hen-Irickx, le Dr. Quintens et même le Dr. )oussy... que tout Courtrai peut voir e promener chaque jour avec des offi-iers allemands ! L'attjtude d'Ons Vlaanderen de Ca-ais et de l'organe des aumôniers fla-nands à Londres manque également le franchise à l'égard d'un mouvement jui a été condamné avec force et incon-litionnellement par le gouvernement du rî.oi. Ces hésitations regrettables, inspirées iniquement de la " spéculation à la laisse" mettent en danger l'avenir du nouvement flamand et sont de nature 1 retarder l'avénement de réformes sur esquelles tout le monde est d'accord. L'Allemagne et la Hollande Préparatifs pour le printemps prochain Le Cri de Paris publie cetteunformation jue l'on trouvera assurément sensationnelle ;t que notre confrère dit tenir de source lutorisée : On se préoccupe beaucoup à La Haye du ;oup que l'Allemagne prépare pour le prin-:emps prochain. Comme aucun scrupule ne 'arrête et que, pour elle, nécessité n'a pas le loi, elle s'organise dès aujourd'hui pour ïnvahir la Hollande au mois de mars 1917. La méthode de l'Allemagne est invariable : îlle emploiera contre les Pays-Bas les procédés qui lui servirent au mois d'août 1914 contre le Luxembourg et la Belgique. Elle inventera un prétexte quelconque ; elle accusera au besoin l'Angleterre de vouloir forcer les bouches de l'Escaut. Elle n'exigera pas des Hollandais, qui sont neutres, une alliance et un concours impossibles, mais elle leur demandera libre passage, et, sans attendre un refus certain, ses troupes pénétreront dans les provinces méridionales. Les Pays-Bas défendront leur neutralité, ce n'est pas douteux. Mais les Allemands comptent profiter de la configuration des frontières, ils sont convaincus qu'une offensive brusquée réussira à couper de ses bases une bonne partie de l'armée hollandaise et qu'une double attaque partant de Goch et Wesel vers Amersfoort paralysera toute résistance. Il n'est pas nécessaire d'insister sur les avantages que les Allemands tireraient de cette entreprise de piraterie, si elle était couronnée de succès. Ils y gagneraient des lignes successives de retraite extrêmement fortes sur l'Escaut, la Meuse, le Rhin et l'Yssel. Leur aile droite serait garantie contre tout danger d'être tournée. Ils s'empareraient de bases navales admirables, le Helder, Rotterdam, Hollvoest-luis, Dordrecht, Flessingue. Ils seraient libres d'approvisionner Anvers et les lignes allemandes par voie fluviale. De la Ruhr, qui passe à Essen, au bas Escaut, on compte quatre jours de navigation au maximum. Ils réquisitionneraient sans hésiter des stocks énormes de marchandises, au moment où ils manqueraient de tout : huiles, graisses, essences, caoutchouc, céréales, sucre, bétail. Enfin, ils tenteraient de mettre la main sur les quatre milliards d'or qui dorment dans les caves des banques hollandaises. Tel est le plan conçu à Berlin ; c'est la dernière carte que l'Allemagne puisse jouer pour terroriser les neutres et retarder le désastre final. La dernière pensée de Sienkievicz sur l'Allemagne Dans les dernières conversations qu'il eut à Vevey, avant sa mort, avec quelques amis, Henri Sienkievicz, le grand écrivain polonais, déclara : " Si l'Allemagne gagnait cette guerre, l'Europe'serait plongée dans la barbarie organisée, la vie y deviendrait si insupportable que, malgré mon âge, je n'hésiterais pas à la quitter pour toujours et à aller finir mes jours en Amérique." Les amis du grand Polonais disparu considèrent comme un devoir sacré de faire connaître la déclaration de Sienkievicz à tous les compatriotes dey Pologne actuellement sous la domination germanique et qu'on voudrait enrôler comme soldats de cette Allem-gne que Sienkievicz détesta et haït.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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