La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 25 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sq8qb9w876/
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The Newspaper for Belgiana LA MÉTROPOLE ONE PENNY /SORT CINQ CÏKTmi» iOLLAHDE VTJF CERT 50RT1KRHT OIX CEHflMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Hoibora 212. ABONNEMENTS 1 mois S sh. ; 3 mois, 9 sb. 24--* ANNEE MARDI 25, MERCREDI 26 ET JEUDI 27 DECEMBRE ^917 Nos. 359-360-361 LA GRANDE GUERRE Calme dans l'Ouest Attaaues ennemies sur l'Asiago 1 — Les conditions de paix russes Un calme presque plat règne sur le front ouest. Par suite de la neige, les patrouilles et les reconnaissances sont devenues plus difficiles et les batteries camouflées de peur de trahir leur emplacement par un nuage de fumée noire, gardent un silence prudent. Par contre les opérations aériennes, favorisées par un air vif et clair, ont été nombreuses; une centaine de combats aériens furent livrés au-dessus des lignes allemandes. 18 avions allemands furent descendus, dont une dizaine furent abattus en flammes. Les avions de bombardement, de part et d'autre, ne restèrent pas tranquilles non plus. Les Français jetèrent environ dix-huit tonnes de projectiles sur des stations de chemin de fer, des usines, bivouacs et' organisations ennemies ; les Allemands jetèrent des bombes sur Dun-kerque et firent quelques victimes; les aviateurs britanniques, de leur coté, allèrent bombarder la ville de Mannheim, à 200 kilomètres au nord-est de Nancy, ou ils jetèrent une tonne d'explosifs. Pendant la nuit de dimanche à lundi, une escadrille navale britannique alla jeter, avec de bons résultats, des bombes sur les docks à Bruges, les aérodromes de Saint-Denis-Westrem et Ghistelles. Sur le front italien, la lutte continue avec une violence extrême. Par une attaque à un point nouveau sur le plateau d'Asiago, les Autrichiens ont réussi à capturer un millier de mètres de terrain sur le mont Val Bella. Nos alliés y ont livré une contre-attaque et 'les combats continuent- Le but de '' ~mi dans cette attaque est d'aplanir les nombreux saillants dans la ligne italienne, qui permettent de prendre d'enfilade les attaques ennemies ; leur but plus éloigné est toujours d'atteindre la plaine. Cette dernière attaque avait débouché d'une ligne entre Buse et le mont Val Bella et après avoir démoli la ligne avancée italienne par un bombardement prolongé, les Autrichiens, forts de deux divisions, percèrent la ligne de front et refoulèrent les Italiens; à la suite de cette opération, l'ennemi réussit à effacer le petit saillant dont le sommet se trouvait au mont Val Bella, qui était resté, après l'attaque ennemie à l'ouest de la Brenta, au début du mois. Le long de la Piave, l'ennemi semble réduire sa ligne dans le but de renforcer ses positions dans la montagne, où il a également amené des troupes du front russo-roumain. Le gros des troupes allemandes paraît être concentrée entre la Brenta et la Piave et il semble probable qu'une grande attaque soit encore là en préparation, avant que l'hiver en s'établisse définitivement sur le front italien. Il n'y a toujours pas de nouvelles de l'état des négociations de paix russo-allemandes, interrompues, il y a quelques jours, par les Allemands sur la question du libre développement des peuples. Le gouvernement allemand a refusé d'accorder des passeports aux socialistes Haase, 'Ledebour et Kautzky pour se rendre à Stockholm à l'effet d'y discuter au sujet de la révolution russe. La délégation russe de Brest-Litovsk a écrit à von Kuehlmapn, ministre allemand des Affaires étrangères, pour lui dire que les relations personnelles entre des représentants des mêmes vues des masses populaires ne pouvaient que contribuer à la conclusion rapide de la paix et que, d'autre part, les obstacles créés par les gouvernements peuvent faire naître l'idée que ces gouvernements ne désirent pas la paix. Les polhts proposés par la délégation russe aux négociations de paix à Brest-Litovsk, tels qu'ils sont communiqués par l'Agence télégraphique (bolshevik) de Pétrograde, sont les suivants : i. L'union par la violence des territoires conquis pendant la guerre ne sera pas toléré et les troupes qui se trouvent dans ces territoires seront évacuées à bref délai ; 2. Restauration entière de l'indépendan- i ce politique des peuples qui ont été privés de leur indépendance pendant la guerre actuelle; 3. Aux groupes de nationalités différentes qui ne jouissent pas de l'indépendance politique avant la guerre, on garantira le droit de décider s'ils appartiendront à un Etat ou à un autre, ou bien ils jouiront de l'indépendance nationale par référendum ; 4. Dans les territoires habités par des nationalités différentes, les droits des minorités seront ga^ rantis avec des droits spéciaux d'indépendance nationale par rapport à la culture et l'autonomie administrative; 5. Aucun pays belligérant ne paiera d'indemnité. Tous les paiements de guerre, pour soi-disant frais, seront remboursés. Quant aux indemnités payées par des particuliers, un fonds spécial sera constitué par des paiements proportionnels des belligérants. 6. Les questions coloniales seront réglées en conformité avec les clauses précédentes. La délégation russe ne tolère pas non plus le boycottage économique, l'imposi-sion de traités commerciaux ou de conventions douanières entravant la liberté du commerce. L'affaire Caillaux :— / L'immunité parlementaire du défaitiste est suspendue Après un long débat qui s'est prolongé depuis neuf heures du matin pendant toute une journée, la Chambre française, à l'issue de sa séance du samedi 22 décembre, a suspendu par 417 voix contre deux (les socialistes s'abs-tenant) l'immunité parlementaire de M. Joseph Caillaux, ancien ministre, ancien président du Conseil; et, à l'unanimité, celle de son compère Loustalot, député. Ce débat a fourni à M. Caillaux l'occasion d'essayer de transporter, sans succès d'ailleurs, son " affaire " très claire et très nette, sur le terrain purement politique. Dans un très long discours, de plus de deux heures, longuement prémédité où il avait accumulé tous ses artifices, il a tenté de s'expliquer. " L'élocution de ce discours, dit le correspondant parisien de la' Daily Chronicle, M. Caillaux prouva qu'il est un véritable artiste. Personnellement, cependant, je crois que le caractère trop théâtral de son talent ne l'a pas servi. Ses effets paraissaient trop étudiés, ses inflexions de voix trop bien préparées, ses gestes trop parfaits, trop variés, et trop mélodramatiques pour être tout à fait spontanés... " M. Clémenceau écouta sans un mouvement la tragique harangue de M. Caillaux. Celui-ci pouvait siffler sa rage entre ses dents, crier son indignation jusqu'à l'aphonie, glapir d'une façon menaçante d'une voix de fausset sur le point de faiblir, ou murmurer-pathétiquement, l'expression de M. Clemenceau- restait aussi invariable que la destinée, telle un.roc dans la tempête." En fait, le " Tigre " ne rugit qu'une fois, pour faire taire la meute socialiste qui le pressait de faire une déclaration. " En ma qualité de chef de la justice militaire, dit-il avec un calme souverain, je suis le seul ici qui n'ait pas le droit de répondre à M. Caillaux."Et les roquets se turent, domptés. Il est presque superflu de reproduire les arguments de M. Caillaux. Ils respirent le défaitisme le plus pur, mais aussi le plus prudent. L'ancien ministre continua à nier, à essayer de réduire aux propositions de simples potins l'écrasant réquisitoire du général Du-bail. Ses relations avec Bolo, Duval et Al-mereyda furent imprudentes, mais innocentes. Jamais Al. Caillaux n!a tenté d'intriguer ou de communiquer avec des agents étrangers. Il ignorait que le Bonnet rouge fut subventionné par l'Allemagne, il ne savait rien... Le rapport Barrère est inspiré par la vengeance. Les conversations Cavallini étaient d'ordre purement financier. Dans l'ordre politique, M. Caillaux a toujours soutenu le gouvërnement ; il répudia la doctrine du défaitisme mais déclara refuser de sacrifier " l'indépendance de ses idées " au sujet de la solution du conflit à une espèce de religion d'Etat défendu sous couleur de patriotisme. Les socialistes Bracke et Renaudel défendirent longuement Caillaux, " avec lequel, en fait, dit la Daily Chronicle, tout le parti socialiste semble s'être identifié ". Une lettre du cardinal Mcrciei au bourgmestre de Bruxelles Nous lisons dans le numéro de novem bre de la Libre Belgique, le vailant jour nal, non censuré, paraissant en pays oc oupé : Devant le geste magnifique des bourgmes très de Bruxelles et des faubourgs, devant \i menace de démission collective de plus d< cinquante mille fonctionnaires communaux les Allemands, après avoir proféré les pire: menaces, n'ont pas osé passé outre! Une gi fle bien appliquée, un coup de pied au bor endroit et, une fois de plus, ces grands lourdauds de matamores ont dû en rabattre. Ah ! elle aura été fertile en épisodes glo rieux, la lutte épique du géant, armé de piec en cap, et du malheureux nain, terrassé écrasé, mais indomptable quand même... D'ici six mois, rien donc ne sera fait; c'esl bien là s'avouer vaincus! Honneur auj vaillants qui ont écrit dette page nouvelle d< notre héroïque résistance. Honneur à M Steens, qui s'est montré digne d'occuper 1e plaoe de notre cher bourgmestre Max, aus conseillers communaux, à tous les fonction, naires, des plus grands aux plus humbles, qui, pas plus que leurs confrères des ministères n'ont hésité un seul instant à tout sacrifier sur l'autel de la Patrie ! Le cardinal Mercier, en écrivant les lignes que nous donnons ci-dessous, s'est fait l'interprète autorisé de tous les Belges reconnaissants.ARCHEVECHE DE MALINES 10 novembre 1917. Monsieur le Bourgmestre, Je ne puis me retenir de vous exprimei mon admiration. Votre acte d'énergie est superbe et votre fierté patriotique nous fait du bien i tous. Je voudrais avoir l'occasion de le dire du fond de mon cœur à vos collègues c' Conseils communaux de Bruxelles et de; faubourgs. Que le Bon Dieu garde et protège notre union patriotique et notre chère pa trie ! D. J. Card. MERCIER. Archevêque de Malines Au nom de ses milliers de lecteurs, la Libre Belgique s'associe à cet éminent et élo. quent hommage. o—o Le Conseil économique Une coopérative nationale Le Conseil - économique a tenu le 21 décembre, à Paris, sa seconde réunion sous la présidence de M. Hymans, ministre des Affaires économiques. L'assemblée a discuté la question de la création d'un organisme d'achat destiné à assurer le réoutillage et lie réapprovisionnement en matières premières de l'industrie belge après la guerre. Elle a émis à l'unanimité des personnes présentes un vœu recommandant au gouvernement de réaliser à bref délai la combinaison proposée par un groupe nombreux d'industriels et de commerçants, d'une société coopérative. Le Comptoir national pour la reprise de l'activité économique en Belgique serait constituée en vue de procéder à ces achats. Cette société recevrait le concours financier de i'Etat, toutefois, sans monopole, et fonctionnerait sous le contrôle du gouvernement. Il a ensuite été rendu compte au conseil économique de l'activité des premières commissions formées dans son sein, c'est-à-dire la commission des dommages de guerre, la commission financière et la commission pour la reprise du travail. Cette dernière a été complétée conformément à la déclaration antérieure de M. Hymans par l'adjonction de délégués représentant spécialement les divers éléments du monde ouvrier, MM. Gasper et Heyman. o—o La mort du comte d'Oultremont Par la mort du comte d'Oultremont, ancien maréchal de la cour sous Léo-pold II, les Allemands viennent d'ajouter un nom illustre à la liste de leurs victimes en Belgique. Le comte John d'Outremont, qui avait été déporté en Allemagne avec les personnalités coloniales, avait été libéré depuis peu et est décédé dans son hôtel de la capitale, miné par les épreuves souffertes au pays du Kaiser. La disparition de cet homme aimable qui, dans la situation élevée qu'il occupait, sût toujours se montrer des plus accueillants, laissera d'unanimes regrets. Le général Léman en Suisse L'arrivé à Zurich J'ai fait mon devoir comme le moindre de mes compagnons. Zurich, 19 décembre.— Le général Léman, l'héroïque défenseur de Liège, est arrivé ce soir à Zurich. 1 Le général, salué sur le quai de la gare par M. Mongendre, consul général de France, tous les consuls alliés, l'attaché militaire de la légation belge de Berne et de nombreux membres des colonies alliées de Zurich, a prononcé, d'une voix énergique et avec une netteté toute militaire, quelques paroles profondément émouvantes. "Je suis très ému, a-t-il dit; mon cœur bat très fort. J'ai passé par de longues et dures épreuves, mais j'ai été toujours soutenu par une espéran-; ce et une foi inaltérables. Nous autres, Belges, nous avons toujours aimé la France et nous l'aimons encore davantage à mesure qu'elle devient plus grande dans la résistance et l'espoir." Apercevant alors deux petits internés belges en uniforme kaki : — Venez, camarades, venez serrer les mains de votre vieux général ! Etiez-vous dans les forts de Liège? — Oui, mon général, dit l'un d'eux. Le général, suffoqué par l'émotion, balbutie : "Mes Liégeois, mes braves Liégeois !" Puis, incapable de parler, il les presse contre sa poitrine, pendant que tous les assistants s'essuient furtivement les yeux. Le général, avant de partir pour Berne, où les autorités suisses le dirigent, en lui laissant la faculté de choisir le lieu de son séjour, a bien voulu nous dire qu'il avait été traité avec égards par les ennemis. Mais il ajoute qu'il préférait ne pas s'étendre sur les détails pénibles de sa captitvité. — Ma santé est très ébranlée, dit-il, mais j'ai refusé par deux fois l'offre de venir en Suisse, que me faisaient les Allemands.— Pourquoi donc? demandons-nous. — Parce que j'ai l'habitude de toujours partir le dernier. Et, comme nous lui disions la reconnaissance que tous le<-peuples alliés ont pour lui et la vénération qui entoure son nom : "J'ai fait mon devoir, dit le général, comme le moindre de mes compagnons. J'ai fait mon devoir depuis que je suis soldat. J'ai 67 ans, mais j'espère faire mon devoir demain et quelques jours encore!".— Echo de Paris. o—o La ville de Liège et le général Léman La ville de Liège remettra à la fin de la guerre une épée d'honneur à son défenseur héroïque. L'œuvre sera confiée aux orfèvres Fa-lize, les petits-fils d'Alexiss Falize, qui naquit à Liège en 1811. o—o Le pillage de la Belgique Nouvelle "indemnité" imposée aux provinces belges Le Vossische Zeitung apprend de Bruxelles que les Allemands ont imposé à nouveau aux provinces belges une indemnité de guerre de 60 millions de francs par mois. Le paiement est effectué par un consortium de banques belges qui émettent des bons du trésor à 5 pour cent pour la durée de deux ans. o—o Le colonel Ckaltin arrive en Suisse Le colonel Chaltin, commandant le corps des volontaires congolais, est arrivé en Suisse le 14 décembre. Le colonel Chaltin a été fait prisonnier à Namur en août 1914; malgré sa santé, très affaiblie par sa longue captivité, il a été retenu par les Allemands plusieurs mois après que la commission médicale eût jugé indispensable son internement en Suisse. Tous les amis du vaillant soldat se réjouiront avec nous de cette bonne nouvelle.La Métropole DEMANDE VENDEURS S'adresser : Bureau du Journal Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfantj se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique, de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-HUITIEME LISTE Report £ 491 o 6 Fr. 210 Miss D. Heywood, Glevering Hall 2 6 Mrs. C. Hill, The Terraoe ... 6 Miss Prably ... ... ... 5 o Mrs. D. R. Read ... ... 2 6 B. Dwe 2 o M. A. Marriott 5 o M. H. Roe 2 6 Mrs. Stanford ... ... 50 D'un famille anversoise L. B. 20 C. F. Furze 5 0 G. M. Lurvill ... ... ... 20 J. W. Starling 20 S. Howard ... ... ... 2 6 Friend 1 0 Miss Till ... ... ... x o Afin que je retrouve mon mari en bonne santé, L. V. ... 10 Pour la victoire de la Belgique libre et indépendante F. M. 10 Master Douglas Rouse ... 6 Pour la bonne santé de maman A. B. j o Bonne chance et que. Dieu protège mon cher filleul de guerre 10 Wickham Market School ... 145 Mlle M. Cnudde d'Anvers, Ips-i wich ... ... ... 10 J. Wright, Ipswich 1 -c Miss H. Long, Ipswich ... 6 Miss M. Salter, Ipswich ... 3 Miss E. Long, Ipswich ... 6 E. Isebecque et Co. ... ... 100 Comptoir Franco-belge Schepens de Paris S S o Nicole et Edgard 4 Q W- B. ... s 1 Total £ 501 8 11 T?- ai. Notre souscription étant à la veille d'être clôturée, nous prions nos lecteurs voulant encore contribuer à notre Noël des petits pauvres d'Anvers, dè vouloir nous adresser leur obole sans retard. Le cardinal Bourne et la guerre Dans une lettre pastorale qui a été lue dimanche dans toutes les églises et chapelles de l'archidiocèse de Westminster, le cardinal Bourne dit : Au début de l'année un espoir bien fondé existait qu'avant que douze nouveaux mois se seraient écoulés, nous aurions pu apercevoir enfin l'aurore de la paix. Mais l'anarchie impuissante à laquelle une révolution débridée a réduit le peuple russe, et le terrible désastre en Italie qui en a été la conséquence, ont détruit cet espoir ; et aujourd'hui personne n'oserait prédire ou limiter la durée du conflit. Cette prolongation du combat n'est-elle pas pour nous un nouvel avertissement de ne pas^ seulement placer notre confiance dans les instruments humains, dans les généraux habiles et dans les préparatifs guerriers, en oubliant que le résultat est entre les mains de Dieu, et que Lui seul peut donner la victoire et hâter le jour de la paix? Les discussions et les récriminations politiques, les écrits publics sans mesure et souvent calomnieux, la licence des mœurs et l'oubli des obligations morales ne sont que trop évidentes en ces temps-ci. Aucune de ces choses , ne sert, et quelques-unes empêchent positivement le triomphe de notre cause. o—o La croix de guerre belge Un insigne pour chaque citation à l'ordre du jour de l'armée Le Roi, sur la proposition du ministre de la Guerre, a décidé la création d'un insigne en bronze, représentant le Lion de Belgique. Cet insigne sera fixé sur le ruban de la Croix de guerre, pour chaque citation à l'ordre du jour de l'armée et sur le ruban d'autres décorations, accordées pour faits de guerre, cités à l'ordre du jour de l'armée. Après cinq citations, les insignes en bronze seront remplacés par un insigne en arp-ent.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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