La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1124 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 22 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/736m03zr9s/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES VIJF CENT HOLLANDE • CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sli. jiun *»"**■ __ ANNEE SAMEDT 9 2 .TTTILTÏRT lQlfi No 203 LA FETE NATIONALE BELGE A LONDRES LE 21 JUILLET I La manifestation à Albert Hall I n;e^r>..re Ao MM. A&miith pf Hvmans Ruelle belle et bonne journée, et com Bielle a mis du baume et de la joie ai ■L de tous les Belges ! Il est superfli Hfd'en dire la signification; des voi: Htorisées l'ont exposée en termes ma ■iliques, qu'on lira plus loin. Mais su K0l il faut insister, c'est sur l'unani Riti et la spontanéité des sentiment Himour et de fierté patriotiques don *us les Belges, hier, ont fait preuve K'en est certes pas un qui n'ait sent H^ue représente, surtout dans les cir ■joiistances actuelles, ce mot si lourd e ■doux: le Pays; il n'en est pas un qu Bau vu dans le gai soleil qui absorbai Internent, à mesure que s'avançait l'heu ■ méridienne, l'impalpable brouillar ■nt Londres s'enveloppait comme d'u: ■le, le symbole de la victoire prochain Hssipant tous les nuages du pessimism I du découragement; il n'en est pa H qui n'ait frémi aux admirables nouvel ■ qui continuent de nous arriver d Hme, où les coups du bélier des Allié ■ntre le cercle de fer dont les Barbare Ht ligoté la Belgique s'affirment plu Hicaces et plus puissants. Et il n'e Ht pas un non plus qui n'ait accord Hic pensée émue à la Patrie douloureuse ^■nos compatriotes qui souffrent et qi ^Bpèrent, à nos vaillants héros du fror ■ont la bravoure, demain, trouvera s ^Bprême récompense. ■Oui, ce fut une belle, une bonne, un ^■confortante journée... ■Le "TeDeum" là la cathédrale de Westminste ■Pour la seconde fois depuis le corr ^■encement de la guerre la vaste cathe ■raie catholique de Westminster serva ■ cadre pour célébrer, en une solennit ^■ligieuse d'une imposànte dignité Par ■iversaire de notre indépendance natic ■ Il faut croire que tous nos compatric Bcn habitant Londres et les environ: ^■vaient tenu à s'unir, en une communal patriotique, car dès longtemps avar ■heure et malgré ses proportions re: ^Jetables, le vaste temple ne pouvait cot ^Ben'r les milliers de fidèles. I n service d'ordre, par les officiers c Ba gendarmerie belge, sous les ordres d ■eutenant Houziau, avait été parfait» ^Pwt organisé. La majeure partie de 1 ^■thédrale ayant été mise à la dispos ■on de la population belge il n'y ava ■" quelques places réservées à nos br; ■es °fficiers et soldats et aux autorité; ■our y avoir accès il fallait montrer pa ■ ^anc^e et Pandore eut fort à faii H°Ur pister avec une fermeté aimab ■U!t sollicitations souriantes de nombi He dames qui ne demandaient " qu'un ■°utc petite place ". ■ UccuPant toute la nef principale, a fe de près de trois cents, nos vai petits boy scouts, que dirige ' H^mmar,dant Dubois, des grenadier: ■nt 'a haie et rendent les honneurs ave ■^gravité toute militaire. est entre deux rangées de cette jei I11' formera l'armée de Paveni: H Cs nom'oreux invités de marque for ■T entrée au milieu de la curiosité re: Hïiv USe, c?u Public. Mgr Carton d Hir 'p Pr^s'r)a avec un tact partiel H, .;j^?rSan'lsati°n de cette belle solenn ■e,,,,'; v°yons arriver successivemer ^Hant-<"rSAaU ^asar^ du crayon : le lieute HnilitJr" ,ra/ °.rt^' chef de la m!ssio Hires riu' ^ Londres, tous les men ■très Hp ^royPe parlementaire, les mini: HMomJ Pu'lssances alliées, le baron d eilri M. Pollet, consul général d Belgique à Londres, le général baroi 1 Goffinet, le général Falize, M. Lambot i te, directeur des beaux-arts, M. Kocl c de Gooreind, M. le chevalier G. Cartoi de Wiart, M. Davignon et tout le per r sonnel de la légation, M. Burton, prési dent de la section anglaise de l'Associa 5 tion de la Presse belge, les délégués de t comités et sociétés siégeant à Londres etc. i A onze heures et demie précises, S. E M. Paul Hymans, ministre de Belgiqu t à Londres fait son entrée tandis que le i clairons sonnent Aux champs. t Peu après Son Altesse Impériale e Royale la princesse. Clémentine accorr 3 pagnée du prince Napoléon et de Mil i de Bassompierre, dame d'honneur, vor e prendre place dans les fauteuils qui leu e sont réservés. Malgré la majesté du lie s quelques applaudissements éclatent tar dis que quelques personnes agitent leur e mouchoirs. s La duchesse de Vendôme s'était fa s représenter par Mme de Saint-Exupér) s Après que la musique des Guides s n fut fait entendre au jubé Son Eminenc é le cardinal Bourne, archevêque de Wes' minster, entouré d'un nombreux clerg [i anglais et belge vient prendre place dan t le chœur tandis que le R. P. Rutter a dont la robe de dominicain se détach comme une tache blanche sur le fon e sombre du temple monte à la chaire c vérité. La voix de l'éminent orateur sacré qi prononçait le 1er janvier 1915 à la c; thédrale d'Anvers un sermon désorma célèbre, s'élève au milieu d'un silence in pressionnant et en des phrases marti r lées qui vont à l'âme de l'auditoire. Nous publions ci-dessous, en un fidè! ' raccourci, l'allocution patriotiquemei f chrétienne du R. P. Rutten. it Discours du R. P. Rutten Pourquoi sommes-nous ici, dit-il, entoi >_ nant l'hymne séculaire de lajoieetdu trion ; plie en ces jours de deuil et tandis que s 1- prolonge notre épreuve ? it . Nous sommes ici, d'abord, pour atteste i- la réalité d'une victoire morale, que le reci 1- de l'histoire ne fera que grandir, et parc qu'au bout de l'horizon longtemps assomb e nous voyons se lever l'aurore du jour où ceti victoire morale sera ratifiée par le triompl des armes. Nous sommes ici, ensuite, pour nous félic ,a ter de ce que la guerre nous donne ur intuition plus nette des devoirs que noi it impose un patriotisme plus éclairé et pli l- généreux. Dans l'échelle des valeurs 5. première place revient à la valeur morale. t_ Au débùt de la guerre, des neutres estimaiei e que le geste héroïque de la Belgique éta plus beau que pratique. C'était perdre c vue que l'orgueil collectif devient une nu c sance mondiale, lorsqu'elle prétend justifi e par une doctrine les pires attentats au dre d'autrui. Aucun petit Etat n'est plus si u du lendemain, si des nécessités stratégique 1- imaginaires ou réelles, justifient le reniemei e de la parole donnée, et si des compensatioi ; pécuniaires peuvent effacer l'injustice in c tiale. C'est l'impérissable honneur de la Belgiqi de l'avoir rappelé à ceux qui n'auraient p; l" dû l'oublier. » Je revois le cardinal Mercier profilant s silhouette élancée sur l'ombre de sa catb >- drale trouée d'obus et le proclamant fièr e ment devant la force momentanémei 1- victorieuse : ' ' Les droits de la consciene j_ sont souverains. Il eût été indigne de noi retrancher derrière un simulacre de rési t tance. Nous ne regrettons pas notre pri mier élan ; nous en sommes fiers. Ecrivai à une heure tragique une page solennel n de l'histoire, nous l'avons voulue sincère < glorieuse. Et nous saurons faire, tant qu; le faudra; preuve d'endurance !" e Nos alliés, dont les victoires de l'heui e 1 présente excitent notre admiration, recoi 1 naissent que nous eûmes l'honneur suprême de briser le premier élan de l'adversaire ; et 1 qui sait où, sans nous, ce premier élan les 1 eût conduit^* ? L'envahisseur lui-même commence enfin à se rendre compte que le Belge est un être inassimilable. La victoire est à celui qui tiendra le plus longtemps, et nous savons que celui-là, c'est s nous ! Dans la Belgique envahie on le sait , comme nous, et on y attend, avec un indomptable courage, l'évacuation et la liberté prochaines. Sur la terre de France, irradiée e des splendeurs d'une incomparable vaillance, s l'héroïsme français, la ténacité anglaise, l'intrépidité russe et l'endurance belge se tiennent étroitement enlacés. D'une poussée lente, mais formidable et continue, ils refoulent les régiments longtemps galvani-e sés par la croyance en leur invincibilité. ^ Toute l'histoire prouve que les foules sont r toujours séduites et conduites par une élite, il Quand nous rentrerons dans' notre patrie, nous y retrouverons iffte élite nouvelle puri-s fiée par l'épreuve et par le sacrifice. Or, le sacrifice, c'est le fond même du christianis-t me, généreusement pratiqué. Le christianis-| me, c'est le Christ, le Sacrifié par excellence. Qu'est-ce qui fait que l'ignorant aussi bien que le savant, que l'enfant même salue, e avec émotion, le soldat qui part pour l'avant ou le blessé qui en revient ? ce qu'ils saluent, e c'est le sacrifice qui passe ; c'est cette idée, s qu'on ne vaut vraiment que par l'idéal 1, auquel on se donne, et quand on est prêt à e mourir pour que cet idéal 11e meure pas. d A ceux qui vont nous revenir, auréolés e par la splendeur du sacrifice, personne ne voudra donner le spectacle démoralisant ii de la tactique misérable du chacun pour soi. Ceux qui portent dans leuf chair les cica-trices des blessures reçues pour que la Belgique reste une et indivisible, ne permettront pas qu'on la déchire et qu'on l'affaiblisse en î_ exagérant les inévitables conflits résultant des diversités de langue et de tempérament, e En Belgique comme ailleurs, il faudra, après la guerre, mener vaillamment la lutte contre les ennemis du dedans ; la liberté de la corruption qui avilit un peuple, l'ignorance qui le désarme, l'alcoolisme qui le ronge, le taudis qui l'anémie, le favoritisme qui le décourage et la peur de l'enfant qui le décime. l" Qu'importe que dans la grandiose mosaï-1- que de l'Univers la Belgique ne soit qu'une ie toute petite pierre. Elle est pour nous une petite pierre très précieuse ; elle brille aujourd'hui d'un éclat incomparable, et nous ;r savons que, sans elle, la mosaïque ne serait d pas aussi belle. :e ri L' orateur exprime ensuite la profonde ;e reconnaissance du peuple belge pour le ie gouvernement et la nation britanniques. I remercie spécialement le cardinal Bourne i_ Il termine par un hommage ému au> ie soldats belges tombés pour la patrie, au Roi is à la Reine, à la Famille Royale et à tou: is ceux qui auront à refaire demain une Belgi [a que plus belle et plus prospère. A l'issue de ce sermon, dont le sou venir demeurera au cœur des croyant: '.e comme des non croyants la maîtrise di J Westminster interpréta le : O salutaris de Guilmaut, après quoi S. E. le cardi lr nal Bourne entonna le Te Deum. s> Le Tantum Ergo, de Palestrina, suiv it de la bénédiction du Saint-Sacremen îs clôtura la solennité religieuse, i- Tandis que le prélat, revêtu de se: habits sacerdotaux, bénissait de Faute le la foulé des fidèles et que les militaire: 18 se trouvaient au port d'arme le couj a d'œil était d'une majesté troublante. La musique des guides fit entendre 3. l'air national anglais suivi d'une vibran rt te Brabançonne qui alla au cœur de tous :e A la sortie, les boy scouts, faisant h ■s haie, escortèrent la princesse Clémentine et les autorités, qui furent accueillies à h sortie, par l'immense foule qui se trou-^ vait à l'extérieur du temple, par les cri: de : Vive le Roi !" " Vive la Reine ! ' il " Vive la Princesse! " Solennité d'une dignité grandiose e e qui marquera une date dans l'histoire de; 1- exilés en Angleterre ! Manifestation patriotique de l'Albert Hall Il n'est pas, pensons-nous, salle con venant mieux que le Royal Albert Hall aux grandes auditions artistiqués ains qu'aux imposantes manifestations popu laires ! Ses dimensions immenses, qu permettent de caser à l'aise plus de dh mille personnes,'fses dispositions ingé nieuses en font un cadre unique et qui l'on chercherait vainement dans d'autre: capitales- Hier, ce vaisseau aux propor tions gigantesques était bondé à .craque pour la solennité organisée à l'occasioi de la fête nationale. Public élégant au premier rang • du quel nous- notons la présence de Son Al tesse Impériale et Royale la princessi Clémentine de Belgique, S- E. M. Pau Hymans, envoyé extraordinaire et minis tre plénipotentiaire de Belgique à Lon dres; le lieutenant-général Orth, chef di la mission militaire* belgB, attaché à 1; légation de Belgique; MM. Pollet, con sul général; Coullier de i\fulder e Francq, sénateurs; Borboux % Stan daert, membres de la Chambre, des repré sentants; le baron Goffinet, • vice-prési dent du Comité officiel belge; le chevalie Edmond Carton de Wiart, secrétaire gé néral du Comité officiel belge; Davignon président du " Belgian Relief Commit tee "; Godchaux, président de la Cham bre belge de commerce; W. Koch d' Gooreynd, président du Comité commer cial belge;Hector Mavaux, directeur ai ministère de l'Industrie et du Travail Claus, artiste peintre, membre d l'Académie royale de Belgique; Rous seau, artiste statuaire, membre de l'Aca démie royale de Belgique; E. Ysaye maître de chapelle de L.L. M.M. le rc et la reine des Belges; A. De Greef, pre fesseur au Conservatoire royal de Bri: xelles; le président du Cercle " Belgica" le secrétaire général de la Ligue des Pa triotes; le général Mois, délégué d l'œuvre des " British Gifts "; D Brouckère, membre de la Commission d travail du comité officiel des réfugiés; 1 Secrétaire du Bureau de documentation Lambotte, directeur des beaux-arts au m nistère des Sciences et des Arts; de noir breuses dames du Comité de patronage les représentants des pays alliés, les corp constitués, les délégués des différent comités établis en Angleterre, etc. Dès avant trois heures et demie la sa le offre un coup d'œil éblouissant et le uniformes des officiers et des soldat sur la poitrine desquels scintillent de décorations vaillamment gagnées, se de tachent glorieusement sur l'ensemble Cette foule, composée de milliers-de ne compatriotes et de nombreuses persor nalités anglaises, est presque recueilli et sent qu'elle n'assiste pas seulemer à une fête mais que la signification de 1 journée constitue surtout un émouvar hommage à la Belgique éprouvée. Un groupe de soldat belges réformé accompagnant un drapeau fut vivemer acclamé dans la salle bondée de 15.0c personnes où l'on remarquait aussi c nombreux officiers anglais et plusieui officiers des zouaves. A l'heure annoncée les membres d comité exécutif viennent prendre plae sur l'estrade tandis qu'éclatent les a] plaudissements de l'assistance qui voi à ceux qui représentent notre cher paj en Angleterre. Puis la voix des orgues se fait entei dre, au milieu d'un silence impressioi nant; c'est M. Guy Weitz, organiste d Conservatoire royal de Liège qui joi la RapsocLie wallonne, de sa compos tion (première exécution). Cette œuvn particulièrement bien inspirée, évoque c façon troublante les malheurs de noti pays et ce n'est pas sans une poini d'émotion que l'on y entend les motil populaires de : Où peut-on être mieux.. les Valeureux Liégeois et les fragmeni de mélodies aimées. On fait au compositeur et à l'artist un succès des plus mérités. La reputée cantatrice anglaise Mr: Clara Butt fait ensuite entendre le Go save the King, qui dans cette circoi stance solennelle constitue comme un sj lut amical de la grande nation britann que à la petite Belgique. La voix de 1 cantatrice retentit, admirable, dans le vaste hall et ce fut une minute poignante quand les assistants entonnèrent, en chœur, l'air national anglais. La partie officielle commença alors, i M. Asquith, premier ministre d'Angleterre, fut salué par une interminable i ovation. : On connaît l'éloquence magnifique de l'éminent homme d'Etat, cette éloquence ; majestueuse qui a fait de M. Asquith le i premier orateur de l'Angleterre et un des premiers orateurs parlementaires de l'Europe. i En un discours sur lequel nous aurons l'occasion de revenir, M. Asquith dit toute l'admiration du monde pour le rôle héroïque de notre " grand petit pays ; toutes les. sympathies de notre puissan- I te alliée pour la petite Belgique et fit des déclarations d'une importance réconfortante concernant l'avenir de la cause des ; Alliés et de notre chère patrie, i La présence de l'éminent homme d'Etat à la solennité de ce jour a pour t nous une importance exceptionnelle. M. Asquith fut longuement acclamé. M. Paul Hymans, notre dévoué ministre, qui remplit ici avec éclat une tâche r aussi difficile que délicate, prit ensuite la parole et sut, avec cette netteté d'ex-, pressions et cette éloquencç enveloppante qui le caractérisent, se faire le porte-parole de la nation belge dans les ter-; mes suivants : i Discours de M. Hymans ; Messieurs, e C'est aujourd'hui l'anniversaire de la proclamation de notre indépendance nationale. Nous le célébrons en exil, après deux ans • d'épreuves et de souffrances II stoïquement endurées. Nous avons tenu à le fêter avec solennité, afin d'affirmer notre foi dans l'avenir et dé , communier pendant quelques heures dans une même effusion patriotique avec tous e les Belges, où qu'ils soient—ceux qui dans e les tranchées exposent leur vie et versent L1 leur sang ; ceux qui, enfermés en Belgique dans un cercle de feu ou emprisonnes en Allemagne, n'ont d'autres armes que la J fermeté de leur cœur ; ceux qui, chassés de leurs foyers, attendent résignés en Angleterre, en France, en Hollande, l'heure pro-chaine des réparations. s Nous envoyons, en ce jour consacré, par-s dessus la mer et les lignes ennemies, un message d'inaltérable fidélité au Roi et à la Reine que nous entourons d'un même culte ; un message d'admiration et de con-s fiance à l'armée, aux troupes chevronnées de s Liège, de Haelen, d'Anvers et de l'Yser, et s aux jeunes troupes qui ont rempli nos :- effectifs et comblé les vides creusés par la mort ; nous envoyons à tous les Belges du s dedans et du dehors un message de concorde _ et de solidarité. e Nous nous penchons sur les tombes, pour t y déposer des couronnes d'immortelle douleur. Et nous nous redressons ensuite, le front haut, pour attester notre volonté et [t notre puissance de vivre, libres et fiers, sous nos Princes et sous nos lois ! ■S Je me tourne maintenant vers l'hôte it illustre qui nous fait l'insigne honneur d'as-o sister à cette cérémonie. |e Le Premier Ministre de Grande-Bretagne ,s au lendemain de l'invasion de la Belgique, i prononcé au Parlement ces mots qui domi nent la guerre : Nous combattons pour 1< u triomphe de ce principe que les petite: :e nationalités ne peuvent être, à l'époque oi > nous sommes, écrasées au mépris de la bonne it foi internationale, -par les entreprises arbi 's traires de la force brutale. Plus tard il a, maintes fois et fortement exprimé la résolution de l'Angleterre de ne pas remettre l'épée au fourreau avant d'avoi: assuré à la Belgique la restauration de s< u pleine indépendance politique et économique ie Ce langage honore à "jamais la natioi i- britannique et l'homme d'Etat qui engageai-sa parole. Il est gravé dans nos cœurs le Plus que jamais, nous l'avons présent i •e l'esprit, au moment où les glorieuses armée: e de l'Empire, unies aux héroïques soldats de . France, accomplissent dans les plaines de Flandre et de Picardie des exploits qu. étonnent le monde. Ils ouvrent un nouveav :s chapitre de l'histoire de la guerre et préparent l'épilogue : la libération du sol belge», et e français et la victoire finale. La présence de M. Asquith aujourd'hui parmi nous est un gage nouveau d'une j amitié qui, après deux ans de guerre et de sacrifices, est restée aussi sincère et ferme qu'au premier jour. Au nom des Belges de Londres, au norr de la Belgique qui saura demain que M a Asquith s'est joint à nous pour célébrer h

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes