La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 01 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cn6xw48r1n/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES IONE PENNY 00n.T- CINQ CENTIMES ' ??IinE ■ VÏJF CENT 80UA*S5-. n!X CENTIMES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah qqme ANNEE JEUDI 1 JUIN 1916 No. 152 1 LA GRANDE GUERRE I LEGER RECUL FRANÇAIS ■LA LIBERTE STRATEGIQUE EVACUATION D'ASIAGO I Le communiqué beige du 30 mai dit : ■• H y a eu des duels d'artillerie de faille intensité sur le Iront tenu par i'ar- I Les développements militaires nou-■veaux de ces derniers jours, à savoir ■j offensive autricnienne dans le Trentin ■ la mainmise bulgare sur la Macédoine ■orientale doivent être considérés comme Kes ultimes tentatives de l'ennemi pour ■empecher les Alliés de prendre l'imtia-Biive des opérations. I Au début de la guerre, les Centraux ■possédaient dans toute sa plénitude ce ■ qu'on appelle la " liberté stratégique ■placés devant un ennemi inférieur en ■nombre comme en matériel et en capaci-Ké d'organisation, ils étaient les maîtres ■absolus de leurs mouvements et disposaient de la faculté de frapper où ils ■ voulaient et quand ils voulaient. La ba-Itaille de la Marne leur a enlevé d'un seul ■coup cette liberté; c'est pour la repren- ■ cire qu'ils ont fait la campagne de Po- ■ logne, puis celle des Balkans, mais com-Ime ni l'une ni l'autre n'ont porté aux Al-Hliés un coup décisif, ces efforts n'ont pas ■.conduit au résultat espéré. Depuis l'au-■tomne dernier, la liberté stratégique I n'appartient plus aux Centraux tandis ■ que les Alliés sont sur le point d'en ■jouir. C'est pour éviter ce désavanta- ■ ge essentiel que les Allemands ont atta- ■ que Verdun, que les Autrichiens, dégar- ■ nissant leur front de Galicie, ont lancé ■ leur artillerie lourde sur les troupes du ■général Cadorna et que les Bulgares se ■ sont emparés des débouchés de la Strou- | Les Centraux savent qu'ils sont per-I dus, mais ils feront évidemment tout ce ■ qui est humainement possible pour retar-I der la débâcle et pour empêcher les Al- ■ liés d'imposer à Berlin leur volonté stratégique. Il ne faut pas considérer d'un ■ autre point de vue les efforts simultanés, ■ sur trois fronts et peut-être," bientôt, sur ■quatre, du haut commandement de Pots- ■ dam, chose tout à fait nouvelle dans cet- ■ le guerre où jusqu'à présent nos enne-Huis concentraient toujours leur offensi-■vesurun seul objet en adoptant une pru- ■ dente défensive quant aux autres. Mais ■fe Allemands se doutent bien qu'ils vont ■avoir affaire bientôt à une attaque géné- ■ 'ale et après avoir, sans succès, par ■f-ur " coup " de Verdun, essayé de bou-■berser les plans des Alliés, ils attaquent B®-mêmes partout. Répétons-le, ces at-■iques n'ont plus en vue l'écrasement ■del'un ou de l'autre de nos alliés; leur ■ seul but est d'empêcher ceux-ci de profiter de la liberté stratégique qui se trou-■TÇ désormais à leur portée, et d'acquérir ■ ainsi certains avantages qui pourront re- ■ 'arder la victoire finale de l'Entente. I Le principal de ses efforts est évidem- ■ «nt dirigé contre Verdun où les Alle- ■ Nantis font un usage de plus en plus ■ frasant de leur artillerie lourde; on es- ■ time par exemple qu'au cours de leurs ■ Ornières attaques contre le front Cu- ■ nières-Cote 304 ils ont mis en ligne, ■ SUr cet étroit secteur, au moins soixan- ■ Quinze batteries de canons dont les ■ calibres ne sont pas inférieurs à quinze ■ Altimètres ! C'est probablement à cette ■ lntense concentration qu'il faut attribuer ! 6 retrait des lignes avancées françaises ■ 'H sud de la route Béthincourt-Cumières. ■ ncore que( d'après une dépêche de I échange, ce retrait ne dépasse pas ■Une Profondeur de cent mètres, il est as- ■ ?? important parce que ladite route pas- ■ 6 lmmédiatement au pied du Mort-Hom- ■ ®eet sur la cote 265. D'après le commu- ■ * français, nos vaillants alliés res-■/'solidement établis sur les pentes est ■; 'ort-Homme, et résistent bien immé- ■ tement au sud du village de Cumiè- ■ J'tt' ''on songe du reste que la route ■ ^ 0Ur*"Cu:mières 'se trouve à moins ■ d pr1atre kilomètres de la fameuse côte 15n 1 con<îuise par les Allemands à la I Une ' \ !®vr'er dernier, on pourra se faire I ]> ldeÇ du peu de succès rencontré par Ile "'l'™1 ^ans cette région surtout si on I men61 6n Para^^le avec les pertes im- ■ ses et irréparables que l'hécatombe de Verdun a provoquées. Nous avons fait pressentir hier l'évacuation de la petite ville italienne d'Asia-go (2.000 habitants) qui, se trouvant dans une vallée dominée au nord par des hauteurs entre les mains des Autrichiens, devait devenir rapidement intenable. Cette évacuation est aujourd'hui annoncée par le correspondant romain du Times et doit être considérée comme un fait accompli. Comme nous l'avons dit, la vallée d'Assa, où se trouve Asiago, est séparéè de la plaine de Vénétie par un massif montagneux important, dont fait partie , notamment le mont Bertiaga, haut de 1.057 mètres et qui constitue une barrière excellente, fortement occupée et bien organisée par les Italiens. En outre, ceux-ci défendent pied à pied les hauteurs au nord d'Asiago, mais ils combattent évidemment dans des conditions désavantageuses, sous le feu plongeant de l'artillerie -ennemie. Les Autrichiens tiennent maintenant une ligne appuyée sur Cima Undici se dirigeant par le sud vers la frontière le long du côté est de la vallée de Galmarara, mais la situation des Italiens s'améliore, car leurs deux ailes tiennent bon et, dans ces conditions, on ne saurait s'attendre à une nouvelle avance de l'ennemi contre le centre. La position fut sauvée, comme Verdun, par le transport automobile qui permit à de gros renforts d'arriver sur les plateaux d'Arsiero et d'Asiago à temps pour combler la brèche faite dans la première ligne. La perte la plus sensible est cependant celle des canons de gros calibre qui durent être abandonnés sur la ligne Monte Maggio-Cima Tonezza. D'autre part, dans leur dernier communiqué, les Autrichiens prétendent avoir forcé la Posina à l'ouest d'Arsiero et s'être établis sur les hauteurs au sud de cette rivière, mais cet avantage,' s'il est authentique, ne saurait modifier la situation générale. Sur le front russe, les Autrichiens, sans doute dans le but de s'assurer des préparatifs moscovites, ont fait une violente démonstration en Galicie, dans la région du village de Gladki, au nord-ouest de Tarnopol. Après un bombardement nourri contre les tranchées russes, une colonne d'assaut repoussa les avant-gardes et fit sauter deux mines, mais une contre-at-• taque refoula immédiatement l"ennemi des tranchées qu'il avait réussi à occuper. Sur la Strypa, au nord de Buczacz, un fort détachement ennemi fut également repoussé. Il en fut de même dans le nord, vers Augustinhof. On ne sait rien de bien précis sur la situation en Grèce en dehors des informations amies de Salonique. La censure aux ordres de Skoloudis se montre extrêmement sévère et supprime tous les télégrammes qui ne louent pas sans réserve le système d'avilissement national imposé aux Hellènes par le roi Constantin.D'après des nouvelles dignes de foi, les Bulgares ne se seraient emparés que du fort Rupel, mais menaceraient Sérès, Drama et Kavala. L'officiel allemand déclare que l'intrusion a été effectuée comme sauvegarde contre une attaque par surprise que les troupes de l'Entente " avaient évidemment l'intention de faire ". Il ajoute avec un joli cynisme : " De faibles forces grecques furent forcées de se retirer. Pour le reste, les droits souverains de la Grèce furent respectés " Même les neutres, sans doute, devant ce dédain, préféreront l'attitude de la Belgique ! Les troupes britanniques et coloniales qui ont commencé l'invasion de l'Afrique Orientale allemande par la Rhodé-sie et le Nyassaland se sont emparées du poste allemand important de Neu-Langenburg, sur la route stratégique reliant les lacs Nyassa et Tanganyka. L'ennemi fut obligé d'évacuer la ville, abandonnant de grandes quantités de munitions, de vivres et d'approvisionnements Le roi des chemins de fer et la Belgique Suivant des télégrammes de Seattle (Etat de Washington) la grande ambition de M. James J. Hill, le roi des chemins de fer, décédé récemment, était de consacrer une grande partie de sa fortune, estimée à cinq millions de dollars (vingt-cinq millions de francs), à reconstruire la Belgique à la fin de la guerre. M. Hill avait gardé une profonde reconnaissance de l'aide que les financiers belges lui donnèrent lorsque sa carrière était compromise, et ce fut en grande partie à cette intervention que le Great Northern Railroad—l'œuvre qui valut sa réputation à M. Hill—dut son existence. Après que de nombreux efforts pour obtenir le capital eurent échoué, l'archevêque Ireland, en Amérique, lui donna une lettre pour le Pape, qui endossa ses plans et qui lui donna une introduction favorable auprès de financiers belges,-et le projet fut sauvé. Les Allemands en Russie Le correspondant spécial du Daily Chronicle à Pétrograde écrit à la date du 30 mai : On spécule assez bien ici sur les plans probables des Allemands. Nous voici à la fin du mois de mai ; l'offensive attendue sur le front russe n'a pas commencé et il n'y a pas de signe qu'elle commence sous peu. Il ne serait pas sage d'assumer que cela signifie l'abandon complet par les Allemands de l'idée d'une offensive, • mais le temps pendant lequel des opérations actives sur une large échelle sont possibles est limité, et à juger du degré dans lequel l'agression allemande est remise, la probabilité de succès diminue constamment. Un fait curieux et caractéristique mérite d'être noté. Dans l'armée allemande du front de Riga circulent des rumeurs persistantes d'une paix prochaine et l'on affirme même que le 1er juin un armistice général sera conclu entre les belligérants.Les soldats allemands ajoutent foi à ces rumeurs, malgré l'ordre de von Hin-denburg que la paix ne sera pas conclue avant que Dvinsk et Riga ne soient pris. L'usure allemande Nous avons publié, d'après le Vorwaerts, combien grande était la diminution de la natalité en Allemagne depuis le commencement de la guerre. Cette diminution, dont on jugera par le tableau que nous publions plus loin, est la conséquence non seulement des événements actuels, mais encore et surtout de l'abandon spontané des villes où la vie devient trop chère. Berlin compte maintenant 800.000 habitants de moins qu'au début de la guerre, Hambourg 330.000, Breslau 200,000, Dresde, Leipaig, Munich ont perdu le tiers de leur population. En Autriche, la proportion est plus forte encore. Vienne a un déficit ds 700.000 habitants ; Budapest a perdu 40 % de sa population, Prague 50 %, Trieste 80 %. HÔTEL DES ALLIÉS BUCKINGHAM HOTEL CHARING CROSS STRAND, 40, W.C. Entree: Buckingham Street, 28. CONFORT CONTINENTAL. CUISINE BELGE DE 1er ORDRE. THE. CONCERTS TOUS LES JOURS. Chambre, Bain, Service, Eclairage, 1er a déjeuner—depuis 4 sh. &j Pension complète—depuis 2 guinées par m.-- semaine. Réduction pour familles ou séjour prolongé. L'Allemagne peut-elle être affamée? Les indices se multiplient que le garrot économique lié au cou de l'Allemagne par les Alliés commence à serrer plus sérieusement.'A tous ceux, quelque peu initiés aux besoins,et à la productibilité de ce pays qu'ils puissent être, qui considèrent les faits, la faillite de son système de rationnement apparaît dans l'ordre naturel des choses, pour une population presque doublée depuis 1870, quand la Russie était son grand pourvoyeur... Le gouvernement allemand a prévu tous ces dangers, lorsqu'au lendemain de la défaite de la Marne, qui lui ravissait, du coup, toute illusion d'une guerre Ta--pide et d'une victoire éclatante, il cessa de publier l'état des récoltes en Allemagne, dont les statistiques démontreraient à l'évidence que ce pays peut être affamé. Cependant, celles du passé vont nous servir de guide dans le dédale des supputationsLes récoltes de l'Allemagne, sauf celle du sucre, n'ont jamais suffi à ses besoins, qui exigeaient, durant la dernière décade, une importation annuelle d'environ dix millions de tonnes de vivres. Il est incontestable que même des prodiges d'organisation ne sauraient combler de pareils vides et depuis que les neutres, voisins de l'Allemagne, ont fini par se résoudre à conformer à peu près les importations à leurs propres besoins normaux, c'est à la seule Roumanie que les empires du Centre avec la Turquie peuvent encore puiser des quantités, après tout limitées, dont l'Angleterre a, par ses achats, retenu déjà une bonne part. Il n'y a donc, pour soulager les angoisses du peuple allemand, que l'espoir de récoltes plus abondantes dans le pays même ; mais ce mirage doit s'évanouir à la seule réflexion, car ce ne peut, au contraire, être que déficit, de saison en saison £>lus accentué, dont le sol allemand, pau-yp<e de nature, saura faire montre, puisque la production dépend déjà d'une terre fatiguée, de main-d'œuvre raréfiée et de moyens de transport désorganisés, alors qu'autrefois le rendement était parfois hors pair, grâce à l'emploi abondant de phosphates et de nitrates que l'Allemagne ne peut plus recevoir et qu'elle ne saurait fabriquer en quantités suffisantes. Si, à ces conditions, les conséquences d'intempéries possibles devaient encore s'ajouter, il n'y aurait plus à envisager qu'un désastre complet. Le petit relevé comparatif que voici, de quelques récoltes en Allemagne, illustrera, d'après les chiffres officiels, le déchet causé par la mobilisation seule : 1914 1913 Blé Tonnes 4.007.000 4.581.000 Seigle , " 10.355.000 12.144.000 Avoine " 8.964.000 9.838.000 Orge " 3.154.000 3.703.000 Totaux : Ton. 26.480.000 30.266.000 soit 3.786.000 tonnes de déficit pour la prémière année de guerre. Les importations énormes, eu 1914 et durant la première partie de 1915, à travers les pays neutres qui, aujourd'hui, sont eux-mêmes à court de réserves, fournissent l'explication du temps «qu'il a fallu pour que les effets du blocus se fassent percevoir. Désormais, ces effets portent, les ruses de la contrebande sont éventées et le spectre de la famine doit hanter l'Allemagne dans ses efforts pour briser les lignes de feu qui doivent l'encercler. Cette situation pourrait bien finir à l'instar d'une chaudière surchauffée, faisant explosion, car jamais le bon fabuliste n'a été contredit, quand il nous a conté l'histoire du corps à merci, lorsque l'estomac avait cessé de le nourrir. A ce sort, l'Allemagne ne saurait échapper, elle, dont le Prussien, suivant une légende, a été façonné par le diable, qui, en lui donnant deux estomacs, le laissa sans cœur. Et les horreurs de cette guerre en sont la pleine confirmation. La vente de la "Métropole" au front. Nous sommes dans l'obligation, pénible en ces temps d'union nécessaire, de répondre à nos amis du front qui se plaignent de ne pouvoir obtenir la Métropole que l'administration du journal n'est pas en cause. Nous ne pouvons livrer que les journaux que l'administration militaire nous commande. Les prétextes de la guerre Un grand mensonge allemand dévoilé Après 22 mois de guerre un mensonge officiel allemand vient d'être dévoilé par une revue allemande. On sait que M. de Schoen, ambassadeur allemand à Paris, se rendit le 3 août 1914 auprès de M. Viviani, pour lui annoncer que son gouvernement l'avait chargé de déclarer que des aviateurs français avaient jeté des bombes sur Nuremberg. Si l'on réfléchit que le gouvernement français avait fait retirer ses .troupes à 10 kilomètres de la frontière pour éviter ce qu'on appelle les querelles d'Allemand, on est écrasé par l'impudence de l'ambassadeur et de son gouvernement, osant prétendre que les Français avaient attaqué Nuremberg et ce malgré le démenti français. Seul un peuple de menteurs-nés peut . oser pareille entreprise sans en sentir tout l'odieux nauséabond. Mais il fallait un prétexte pour provoquer la France et un moyen de se concilier la sympathie des neutres. Or voici que le Dr Schwalde, directeur de la revue médicale Deutsche Medezini-sche Wochenschrift déclare que l'accusation était fause. Il cite une lettre du bourgmestre de Nuremberg au général commandant le 3e corps d'armée allemand déclarant que ni avant ni après la déclaration de guerre il n'a entendu parler d'un bombardement de la ville par des aviateurs français ! Cela n'empêchera évidemment pas d'autres menteurs de nous resservir après la guerre la thèse allemande de la menace ( ?) de violation du territoire belge par l'armée française pour justifier l'invasion et les massacres de notre pays. Ceci est un mensonge formel qui nous sera servi après la guerre par des politiciens. Il est déjà exploité du reste en Belgique occupée. L'interview du Chancelier Le New York World, dont le correspondant est le rédacteur de l'interview " sensationnelle " de von Bethmann, la commente en expliquant qu'il faut, pour examiner la situation des belligérants, regarder toute la carte et pas seulement la carte d'Europe. Quand on examine les routes de l'Océan, on découvre qu'elles sont aussi complètement en possession de la Grande-Bretagne que la Belgique et le nord de la France sont en possession de l'Allemagne. Quand on jette les yeux sur l'empire colonial allemand édifié au prix de si grands sacrifices, on voit que toutes les colonies de l'empire, sauf une, sont aux mains de l'ennemi et que cette dernière est étroitement investie. Si les forces de l'Allemagne occupent quelques milliers de lieues carrées de territoire ennemi, la puissance maritime de la Grande-Bretagne et de ses alliés étend sa domination sur plus d'un million de lieues carrées de territoire allemand dans toutes les parties du monde. Des résultats aussi importants que ceux-là ne peuvent se lire sur la carte du théâtre de la guerre. Assurément les difficultés économiques de ses ennemis ont été exagérées par l'Angleterre, mais il est évident que la gêne qui commence à se faire sentir est un fait important. Une nation qui ne peut pas ou ne veut pas utiliser ses forces navales pour ouvrir ses ports et revendiquer ses droits à la mer, doit faire plus sur terre que défendre seulement son territoire. Les propositions de paix sont partout mal accueillies en ce moment parce que les cartes de guerre ne sont pas suffisamment significatives, Elles se compensent mutuellement. Il n'y a qu'une seule conclusion possible, c'est que la lutte pour la maîtrise doit continuer jusqu'à ce que les cartes aient montré des changements si profonds que chacun soit obligé de les reconnaître et de s'y soumettre. Sur un arbre perché La Taegliche Rundschau raconte quelques incidents de la visite du Kaiser sur le front de Verdun. Sortant d'une ambulance, le Kaiser, accompagné du chef de l'état-major et de plusieurs officiers, est allé vers un arbre qui surmonte un plateau. Sur l'arbre on avait installé une tourelle d'observation. On y accédait par un escalier mobile. Le Kaiser y est monté et y a trouvé un télescope et des cartes. Il a ensuite de cet observatoire examiné minutieusement tout le ravs.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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