La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1105 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 03 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c825858/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

The Newspaper for 3eigia.ni LA MÉTROPOLE ONE PENNY BnnNT' CINQ CENTIMES Karde : vijf cent Kkent: oix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES bureaux: 43. Ghancerv Lane. W.C.2 — Téléphone: Holbor» 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3Jsh. ; 3 mois, 9 sh. 25** ANNEE -DIMANCHE 3 ET LUNDI 4 FEVRIER 1918 ? - , Nos. 34-35 \pA CÏKAMDE C38-XTJEIRTR^O ■ Attaque autrichienne contre Val Bella LES "EMEUTES" DE BERLIN On tient la menace sous-marine ■Le gouvernement autocratique et mili-Lriste de Berlin dispose d'autres moyens Le les démocraties occidentales pour ITter toute velléité d'indépendance qui pourrait être manifestée par les ouvriers ! fcmme nous l'avons dit, on ne paraît bas avoir vu d'un mauvais oeil à Pots- Eles débuts d'un mouvement qui pou-avoir eu des conséquences favora-au 'point de vue de la politique alle-_ de en incitant le prolétariat allié, ■oins bien discipliné que celui des Schei-■mann, à suivre cet exemple et à le ■usser plus loin. • Mais le comte Hert-Bing et ses conseillers avaient évidemment fixé une limite à la grève et dès que llle-ci a été atteinte, ils se sont, empressés d'y mettre le holà. ■Outre Berlin, l'état de siège a été dé-■aré à Hambourg, Altona, Brème, He-pielingen, Liibeck et Rostock. Dès jeu-I soir, le commandant de la garde du liais impérial de Berlin donnait lectu- ■ à la population d'une proclamation ■évoyànt les mesures de la loi martiale Es plus sévères et notifiant la suspension |dt sept des constitutions prussiennes. Et k même jour, le général commandant la ■ace de Berlin publiait un "avertissent:!) spécial" aux habitants de la capita-1 leur défendant de se joindre aux gré-■tes dans leurs manifestations publi-■îes, car, ajoutait-il, "si les troupes font ■âge dè leurs armes, aucune différence p peut être faite entre les personnes Ru troublent l'ordre et les spectateurs ■offensifs ". Cette menace aurait pro-liit l'effet prévu sur l'esprit moutonnier ■s veules Berlinois. ■La raison officielle de cette brusque sé-■érité ce sont les "désordres" qui ont eu feu à Berlin mercredi et peut-être aussi ftudi et qui, d'après certaines nouvelles pe sources hollandaise et danoise, au-lient conduit à des collisions avec la police. La Rheinisch-Westphalische dit pu il y eut une "démonstration" à Char-l'îenburg (le grand faubourg de la oa-■ale) mercredi soir, mais que, tandis lie les grévistes "marchaient dans les les", ils furent "interceptés" par la pôle et "dispersés". Jeudi matin, il y lit des "désordres" dans le quartier juif df Moabit. "A part cel^, Berlin est res-I parfaitement calme. ' ' ■ Le Tijd d'Amsterdam reçoit cependant lune source "digne de foi" une version "n peu différente de la manifestation de liarlottenburg. Celle-ci comprenait deux |nt mille grévistes qui manifestèrent |\amment en criant : "La paix " et Pu pain !". Un coup de feu éclata F'dant que de forts effectifs de police ("rimaient les grévistes de se disperser ■ provoqua une panique près d'un train jl: avait été arrêté par la foule. La pope chargea sabre au clair, sur quoi les pvistes improvisèrent .des barricades, Inversèrent des voitures de tramway et ■cueillirent la. police à coups de revolver I de pierres. Il semble toutefois que, fixement, les schutzmann eurent le des-ls- Une quarantaine de grévistes fu-lnt blessés et on procéda aussitôt à de Pmbreuses perquisitions et arrestations, Ptamment à celle du député socialiste linoritaire Dittmann qui, en contraven- ; |on avec l'ordre du commandant du Brandebourg, avait tenté de prendre la frôle à un meeting illégal à Treptow |aubourg industriel de Berlin). |En d'autres endroits, des tentatives Pmeute eurent lieu mais ne donnèrent f,s lieu à des désordres graves. Comme Ihabitude, le gouvernement a massé au-0llr de Berlin des sections de mitrailleu-|s et des détachements, de cavalerie ap-»r|enant probablement à la garde. Et felques illuminés osent parler d'une ré-■_uti°n possible en Allemagne ! ■~es nouvelles au sujet des grèves sont ^tradictoires, mais elles ont souvent ■isieurs jours de retard. Les plus ré-es donnent l'impression que le moulut ne s'étend pas et tend plutôt à P'nuer d'importance. Les Tidningen ■ ■ tockholm maintiennent que d'après t avis particuliers et contrairement aux assurances officielles de l'Agence Wolff * le travail était presque complètement suspendu jeudi à Berlin, Hambourg, Dusseldorf, Dantzig, Kiel, Stet-tin, Liibeck et Leipzig. Dans les milieux socialistes et révolutionnaires de Hollande,- où l'on est mieux informé que partout ailleurs sur ce qui se passe réellement en Allemagne, on n'attend toutefois''rien" du mouvement et on dit que tout rentrera dans le calme d'ici peu de jours. A Cassel et à Halle, d'après la Gazette de Francfort, il n'y a eu que dés grèves d'un jour qu'on doit donc considérer comme de pures manifestations. Ce qui est plus important que tout cela, cependant, c'est, ainsi que nous l'avons fait remarquer dès le premier jour, que les organisations syndicales régulières, tant socialistes majoritaires que chrétiennes et libérales, se tiennent complètement à l'écart du mouvement et refusent de toucher aux caisses de grève pourtant bien garnies. A Cologne, en particulier, où les organisations syndicales sont si puissantes, aucun chef ne bouge. En fait, elles sont hostiles à la grève, sans oser le montrer publiquement bien entendu. D'autre part, les socialistes majoritaires continuent à se montrer les plats valets du < Kaiser. Ils ont rédigé un "programme" destiné à "constituer" une base convenable pour des négociations avec le gouvernement, "mais qui ne fait allusion qu'aux réformes intérieures et ne souffle mot des demandes des grévistes au sujet de la politique extérieure de l'Empire". La dissolution du "soviet" dé Berlin est officiellement confirmée par la proclamation du commandant du Brandebourg. Le bol-chévisme n'est pas encore prêt à être toléré, même sous une forme atténuée, par le gouvernement pangermaniste ! Notons aussi comme un signe des temps que le Vorwaerts a été autorisé à reparaître. Toute la presse conservatrice, bien entendu, n'a pas cessé de faire feu des quatre fers contre les grévistes et à demander les mesures de répression les plus sévères. Le radical Tageblatt insiste cependant pour que le gouvernement fasse l'impossible pour faire voter au plus tôt le projet de loi sur la réforme électorale prussienne. Il y a peu de nouvelles intéressantes de la guerre. Les Autrichiens ont vivement contre-attaqué le mont di Val Bella jeudi, mais n'ont pas réussi à faire impression sur la défense italienne, dont l'artillerie a enfilé les, vagues d'attaque avant qu'elles ne pussent atteindre les premières lignes et les a repoussées avec pertes. Pour se venger, les Autrichiens ont de nouveau bombardé par la voie des airs lia ville ouverte de Bassano. Dans une déclaration à la presse américaine, Sir Eric Geddtes, premier lord de l'Amirauté, a dit que l'attaque sous-marine est contrecarrée, dans ce sens que l'on couile en ce moment les sous-marins dans la même mesure qu'ils peuvent être construits, et que leur nombre reste donc stationnaire. Par contre, la perte de tonnage est toujours supérieure aux constructions nouvelles qu'il est plus urgent que jamais d'intensifier. Le gouvernement américain a confié à M. Ford la construction d'un nouveau type de bateaux anti-sous-marins en nombre " formidable ". L'anarchie russe s'étend de plus belle au front; les tranchées tombent en ruines et on fait du feu avec les pieux des barbelés. On parle d'une organisation antibolcheviste à Moscou qui 'élirait une nouvelle Constituante. Les légionnaires polonais auraient occupé Mohileff. La Crimée tartare se constituerait en république. La famine règne à Pétrograde. Les chiffres officiels des victimes du raid aérien sur Paris de mercredi sont de 45 morts et 207 blessés- On estime le nombre de gothas qui ont suvolé la capitale à vingt-cinq environ. Les Français prennent des mesures pour intensifier le feu de barrage anti-aérien, à l'exemple dtes Anglais. Encore les Produce and Warrant Une protestation Les publioations officielles du gouvernement belge, dont le Courrier de l'Armée que dirirge le major Marsiiy, annoncent que la Produce and Warrant Cy, de Rio-de-Janeiro, "société anonyme belge établie avant la guerre à Anvers", a donné 5.000 francs aux œuvres belges. Nous protestons de la façbn la plus énergique contre cette façon de faire servir des publications officielles à accréditer auprès de leurs naïfs lecteurs que la Produce and Warrant Cy — du reste favorisée de diverses manières par le gouvernement belge — est autre chose qu'une société belgo-hollando-allemande, ainsi que le prouve la seule composition jusqu'ici connue de son conseil d'admi-nStration, reproduite ici même de source officielle. Et nous demandons instamment à nos députés, s'ils ont encore conscience de leurs devoirs, de protester avec nous. o—o Les activistes à la sauce allemande Pour l'édification de nos lecteurs, nous découpons un curieux extrait d'un journal allemand révélant les idées de derrière la tête des Boches à l'égard de nos Flamands. Voici la traduction littérale de cet article publié en bonne place dans ,1e journal populaire Aachener Volksfreund d'Aix-la-Chapelle, numéro 296 du 20 décembre 1917, sous le titre de : Une société germano-flamande■ De même que dans d'autres grandes villes, les amis du mouvement germano-flamand veulent également à Aix se réunir en une section locale de la société germano-flamande. Par suite des relations intimes entre notre ville et la race voisine apparentée, existantes depuis des siècles, il intéresse précisément à Aix de créer une telle association.De nombreuses relations personnelles, artistiques et économiques relient Aix aux Flamands. Le but de la société germano-flamande est d'entretenir ces relations. Elle veut, comme elle l'annonce, la propagation de la connaissance et de la compréhension du "flamandisme" parmi les Allemands et du germanisme parmi les Flamands, de même que l'entretien des rapports mutuels entre l'Allemagne et les Flandres sur la base de la parenté ethnographique et linguistique. L'association favorisera toutes les entreprises dirigées 'vers la réalisation de ce but et prendra même des dispositions en vue de l'atteindre. Nous reconnaissons aujourd'hui plus clairement que jamais que nous devons nous entendre avec cette race fraternelle purement germanique, qui depuis 1000 ans combat vainement pour son existence coptre l'asservissement wallon. Bien trop longtemps malheureusement nous l'avons laissée combattre seule. Il est encore temps de lui tendre la main, de 1« soutenir et de sauver de la décadence un membre précieux de la famille des peuples germaniques. Le groupe local à constituer veut coopérer à cette belle tâche. Les amis du mouvement germano-flamand comptent pour oe noble travail dfe paix sur le concours des cercles les plus étendus, de tous les rangs et de toutes les confessions. L'assemblée de constitution aura lieu vendredi, 21 décembre, à 8 heures du soir, dans la salle du Vieux-Kurhaus. Tous les amis de la question germano-flama/ide, dames et messieurs, y sont invités amicalement. Sans commentaires ! Le général Léman au Havre Avant de quitter la Suisse pour la France, le général Léman, le glorieux défenseur de Liège a assisté à Genève à une manifestation à laquelle se trouvaient les consuls des pays alliés, de nombreux soldats internés et des représentants dte la ville de Genève. C'est au milieu d'une foule enthousiaste et aux cris répétés de "Vive la Belgi-• que ! ' ' que le général Léman prit congé dte l'assistance. La Conférence de Versailles Paris, 1er février.— Par les résultats de la Conférence inter-alliée de Versailles, il est permis d'affirmer qu'aucune divergence de vues n'existe au sujet des questions essentielles qui ont été examinées.— Reuter. Toujours M. Camille Huysmans "La généreuse Allemagne de Luther... ,On lit dans la Belgique de Leyde (19 janvier 1918) : M. C. Huysmans, appuie de quelques lignes, en manière de préface (dans son journal Le socialiste b...elge), un appel au monde civilisé des socialistes serbes qui décrivent les crimes allemands dans leur pays. Malgré quelques bonnes observations destinées à donner le change — car notre défaitiste national les fait publier en France et en Angleterre — on peut lire les lignes suivantes qui trahissent malgré tout le fond de la pensée et la préoccupation constante de diminuer la culpabilité de l'Allemagne : La généreuse Allemagne de Luther, dit-il, n'a certainement pas voulu exterminer les Belges [sic). Ceux-ci sont d'abord trop nombreux ! Mais- elle entendait les punir de leur résistance inattendue. Elle n'était pas une ennemie séculaire. Mais elle a pratiqué la saignée pour terroriser les vainous et leur enseigner, pour l'avenir, la docilité. Quel sublime détachement ! Et quelle soumission. Nous sera-t-il permis de poser une petite question? Est-ce que notre défaitiste "au-lessus de la mêlée", qui entrevoit sans doute une occasion de se racheter sur le dos des Serbes, ne pourrait-il pas adresser à ses bons amis MM. Troelstra et Cie, une requête tendant à voir l'Appel des ouvriers belges aux travailleurs néerlandais trouver plaoe dans l'organe socialiste de Hollande, lequel, ainsi que le Telegraaf le rappelait encore il y a quelques jours, n'en a pas soufflé mot ! a—r> Par ordre de l'Empereur Le Matin de Paris dit que les raids sur Londres et sur Paris font partie d'un plan délibéré d'offensive morale. La nouvelle est arrivée de Suisse que le Kaiser avait formellement autorisé les raids sur Paris et que des agents avaient été spécialement recrutés en Suisse pour se rendre à Paris et y observer les effets de l'aggression". Le bombardement de la capitale française est, avant tout, un fait d'importance politique; son but principal étant de provoquer la haine et puis, en face de la légitime indignation, de se tourner vers lés masses populaires et leur dire : "Ce sont les Français qui veulent continuer la guerre à tout prix." Ce calcul, toutefois, est-tout à fait enfantin. o—o Confiance américaine C'est une historiette que le maréchal Joffre raconte volontiers lorsqu'il évoque ses souvenirs d'Amérique. Quand il paraissait dans une réunion, il arrivait souvent qu'on lui remît des sommes diverses en le priant de les faire verser à des œuvres françaises. Bien entendu, jamais il n'était question de reçu. A la dernière réception, à Chicago, quelqu'un lui glissa une boîte en disant : — Il y a là cent mille dollars pour la reconstitution des pays envahis. Le maréchal mit la boîte dans sa poche. Le même soir, il prenait le train. Durant le voyage, il se rappela ce don princier et machinalement s'amusa à ouvrir la boîte. Elle était vide. Le maréchal pâlit, et poussa même quelques jurons. — Ah ! ça, est-ce qu'on ne va pas prétendre que-j'ai mis l'argent dans ma poche! s'écria-t-il.Il y eut un moment d'émotion parmi les voyageurs français. Mais leyrs compagnons américains furent bientôt au courant de la question. Ils sourirent.— Oh! dirent-ils, il n'y a pas de mal. Cela se fait beaucoup ici. C'est un symbole. On donne la boîte, sans rien dedans pour éviter les dangers du voyage, mais après, on envoie un chèque. Le chèque arriva, en effet. o—o Un complot allemand à Zurich On viept de découvrir à Zurich tout un arsenal renfermant des bombes, des grenades, des revolvers et des proclamations anarchistes en langue italienne. Il s'agit, évidemment, d'une entreprise allemande destinée à provoquer des troubles en Italie. LA METROPOLE EST EN VENTE CHEZ : : M. E. J. BLOGG : : 110 BRIXTON HILL S.W. Mélancolie d'anniversaire "Les temps durs" Les journaux allemands, à l'occasion du 59e anniversaire de Guillaume II, consacrent au Kaiser les articles dithyrambiques d'usage. Un article de la Strassburger Post, cependant, laisse percer les inquiétudes présentes. Après avoir constaté que l'heure des fêtes, des revues et des illuminations est passée et que li" éfct d'âme " n'est plus le même, le journal écrit : " Les amis se niontrent surtout, comme on sait, dans la misère. L'amour, la fidélité, le respect pour notre Empereur, le vrai patriotisme doivent aussi se manifester précisément maintenant où notre Empereur vit les temps les plus durs de sa vie, de son règne. " C'est précisément maintenant qu'il a besoin de notre sympathie, de nos vœux, de nos prières..., lui, qui doit supporter d'être diffamé, insulté partout comme un tyran forcené, assoiffé de sang et jamais rassasié." Le journal constate que la situation intérieure de l'Empire est loin d'être en tous points réjouissante et parle des divergences et des tiraillements des différents courants.politiques. Le Kaiser et son Reichstag Le Kaiser a répondu comme suit au télégramme de félicitations du président du Reichstag, à l'occasion de son anniversaire : Je vais commencer une année grave et décisive, rempli d'une fière reconnaissance pour les immenses succès remportés par nos guerriers infatigables et par leurs brillants chefs. Je sais combien la coopération loyale de notre peuple contribue à ces succès et combien de détresses et d'anxiétés ont été ainsi surmontées. Des pages de gloire impérissable ont été ajoutées l'année dernière à l'histoire de l'Allemagne, pages sur lesquelles, outre les grands chefs de l'armée, de simples travailleurs et des veuves solitaires ont inscrit leurs noms. Mon ardent souhait de chaque jour est que mon peuple bien-aimé, sans arrogance, mais parfaitement convaincu de sa puissance et de son droit, et s'inspirant d'une discipline sage, préserve son union à l'intérieur comme à l'extérieur jusqu'à oe que la victoire finale de nos armes ait jeté la base d'un nouveau développement de sa puissance intellectuelle et économique. j—o—— La démocratisation de la flotte russe Un décret vient d'être pris par Lénine pour la " démocratisation " de la flotte. II y est dit que le personnel de la flotte de la République russe consiste en citoyens qui ont les mêmes droits et qui portent le nom de " marins de la flotte militaire de la République russe ". Le personnel du commandement gouverne la section stratégique et technique en commun avec les comités élus par la section administrative de la flotte. . Tous les marins portent des titres correspondant à leurs fonctions : commandant, mécanicien, canonnier, etc. Chaque marin a le droit d'appartenir à une association professionnelle, à un parti politique, à une société religieuse et de professer ouvertement sa foi. Le comité central naval de la section militaire, avec le chef et deux adjoints de l'administration générale des affaires stratégiques et techniques de la flotte, fonctionne en commun avec les sections administrative, économique et politiquç. Tout le personnel du commandement est élu au suffrage universel et confirmé dans sa charge par le comité central naval. Les comité et les personnes du commandement ont le droit d'exiger la destitution de commandants élus, en en appelant au comité central. La destitution est prononcée aux deux tiers des voix en conférence du comité centra! avec les représentants du comité des commandements. Un documenl officiel boche réclame Longwy et Briey A la commission principale du Reichstag le député Haase a donné lecture d'un mémoire adressé -par le gouvernement allemand au gouvernement de Vienne sur les questions orientales. Suivant le Vorwaerts, ce mémoire déclare que la cause de la guerre a été pour l'Allemagne le manque de territoire pour son extension commerciale et sa colonisation. " Notre but, dit ce document, doit être d'assurer à l'empire allemand une extension de ses domaines, mais il faut que les nouveaux territoires allemands deviennent vraiment allemands et qu'on favorise l'émigration de leur population." Dans une autre partie du même mémoire le gouvernement allemand déclare nécessaire l'annexion de Longwy et de Briey. Le député Haase croit savoir que ce mémoire a été rédigé par Michaelis.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes