La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 07 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rk62/
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LA MÉTROPOLE PENNY fflRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT ïmiTlMKNT ! DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux; 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 2!2. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 sh. 24mb ANNEE SAMEDI 7 JUILLET 1917 No. 188 LA GRANDE GUERRE La restauration chinoise en péril LA GRECE RENOVEE L'espionnage aux Etats-Unis La restauration de la monarcme eu ■Chine semble ne pas devoir se faire dan., !-|e calme et l'indifférence qu'on ^ avait espérés.- Le général Tuan-Chi-Jui, qui s'est mis à la tête du mouvement protestataire, concentre en ce moment entre Pékin et Tsian-Tsin une- armée de 20.000 hommes, tandis qu'une armée considérable arrive du Sud fe long de la voie ferrée de Hankow. Le total des armées qui convergent vers Pékin est de =50.000, alors que le général Chang-Hsun, auteur du coup d'Etat et responsable de la restauration, ne dispose dans la'capitale que d'une petite armée de 3.000 hommes. La grande partie de [l'armée que Chang-Hsun avait à Hsu-choufou a déjà déserté et comme Tuan-Chi-Jui leur a envoyé un ultimatum et ! leur a promis sa clémence ils mettent bas les armes. On s'attend à voir toute l'armée se rendre comme un seul hom-| me. Quinze provinces de la Chine ont i promis leur soutien au général Tuan-Chi-jui qui a accepté le po^te de gene-ralissime de l'expédition punitive; en ! outre le vioe-président de l'ancierïne ré-[ publique a adressé un appel à tous les [ gouverneurs et à tous les corps consti-[ tués publics dénonçant le général Chang-Hsun et la restauration et demandant I au peuple de se rallier autour de la Ré-I publique. En conséquence le mouvement | anti-dynastique s'étend de jour en jour et l'on croit que le règne du% jeune em-I pereur Tsuan-Tung ne sera que de très I courte durée- Le bruit court déjà que ; Chang-Hsun aurait fait partir l'empe-; reur elt l'aurait conduit à Jehol. Il est très peu probable que le Japon intervienne dans ce qui est une affaire purement chinoise et suivant ies déclarations d'un diplomate japonais,^ le Japon n'est qu'un spectateur et rien de plus Les Chinois doivent arranger leurs propres affaires administratives et politiques sans intervention ou avis du Japon. Rien ne serait plus dangereux pour- tous les intéressés qu'un effort de la part du gouvernement japonais pour diriger la politique de diplomates chinois qui sont certes capables et ont à envisager une situation complexe. Les opérations militaires sur la plupart des fronts passent par unie periode de calme. Devant Brzezany l'ennemi attaqua les postes avancés russes mais il dut se __ retirer sous le feu des batteries de nos alliés. A l'est de Lipiïza Dolna, après une préparation d'artillerie, l'ennemi attaqua à deux reprises différentes, mais à chaque fois il fut repoussé.A l'ouest, sur le front français l'ennemi n'a plus renouvelé ses tentatives 1 contre les positions de Cerny, mais il maintient un bombardement nourri au nord de l'Aisne, dans le district d'Hur-tebise (monument) et dans la partie nord du bois de Beau-Marais, en Champagne, et dans le district de Cornillet. ! Pour montrer son dépit l'ennemi a lan-f cé 400 obus sur Reims où la cathédrale i n'est plus qu'un amas de ruines. La position de Cerny est un des points I capitaux du plateau des Dames. C'est [ un de ces centres, comparables aux I centres nerveux, où les différentes lignes : de défense viennent se rapprocher, se rejoindre et former une sorte d'étoile. Tout se réunit pour augmenter la sensi-: bilité d'un pareil point. Le plateau des Dames, plus étroit là qu'ailHeurs, y donne à chaque adversaire la tentation de percer l'autre. A cette hauteur le plateau, qui était défendu à l'ouest par la deuxième position ennemie, l'est désormais et continue à l'être vers -l'est par la première position, de sorte qu'il y a, vers Cerny, une sorte dé décalage, de relai d'une position par l'autre. Ce relai est très fortement organisé et il est encore défendu par le plateau de Courte-con, qui est à l'ennemi et qui envoie des feux de flanc sur la gauche des Français. Enfin, une dernière ligne de tranchées perpendiculaire aux précédentes se ueiaciie vers le iioru cl va uancr transversalement l'Ailette. Imaginez, en un mot, le moyeu d'une roue, avec des tranchées, comme des rayons dans toutes les directions. Les Français sont loin d'avoir enlevé ce formidabîe système. Le village de Cerny, à contre-pente et couvert par de^ feux de flanquement, est resté inabordable. Mais, à l'est immédiat, ils ont pris un grand éperon qui domine et déborde Cerny, l'éperon de la Bovelle, position capitale. Les Allemands cherchent à reprendre cet éperon depuis le 5 mai. C'est sur lui que la contre-attaque du 28 a été déclanchée. Dans le secteur britannique nos alliés ont fait des progrès au sud-ouest d'Hol-lebeke et ont avancé légèrement leur ligne sur un front d'environ 600 mètres. Dans les environs de Ni.euport et de Wieltje il y a eu des raids dans les tranchées ennemies, et au cours de ces opérations des prisonniers ont été capturés.En Grèce les événements font une évolution rapide. Au cours d'une séance du cabinet il fut décidé d'allouer à l'armée alliée de Salonique 15.000 tonnes de blé sur la récolte de Thessalie. A un dîner officiel auquel assistaient M. Venizelos, le général Sarrail, M. Jon-nart, des ministres du - cabineit et des membres des services alliés, M. Venizelos prononça un discq^irs dans lequel il remercia les Alliés d'avoir restauré les libertés grecques sans qu'une goutte de sang ne soit versée. Maintenant que le peuple grec était de nouveau libre d'organiser ses propres destinées, il remplirait ses engagements et ses traité^ à l'égard de la Serbie et participerait à la lutte avec ses véritables amis. L'épuration de l'armée continue également; au conseil de cabinet 1e ministre de la Justice déclara qu'il avait la certitude que la magistrature avait prononcé des jugements contre des personnes innocentes uniquement parce que les réservistes le voulaient. En conséquence 72 colonels et 8 officiers supérieurs ont été relevés de "leur commandement; le général Haralambis, qui était ministre de la Guerre dans le cabinet Zaïmis deviendra chef de l'état-major général grec. L'attaque traîtresse dont le contingent américain a été victime au cours de son passage vers la France, a révélé de façon évidente l'étendue du service d'espionnage allemand aux Etats-Unis. Mais le danger que courent les expéditions de se faire torpiller au cours du passage n'est pas fait pour décourager nos alliés bien au contraire; plus que jamais ils sont décidés de contribuer pour leur part à l'éradication complète du danger et de la menace allemande. Le sénateur Chamberlain s'est exprimé de façon énergique au sujet de l'espionnage qui s'étend jusqu'au département de la Marine. "'Si l'on commençait par fusiller un espion, dit-il, il y aurait moins de répugnance à soumettre les autres espions à la même mesure," Aussi croit-on que les mesures les plus sévères seronj. appliquées pour empêcher l'espionnagÊ et la censure des nouvelles deviendra plus rigoureuse.Le département de la Guerre a transmis à la Chambre des représentants le projet de loi pour la construction immédiate de 22.625 aéroplanes; le crédit demandé à cet effet est de 639 millions de dollars (3 milliards 195 millions de francs). •—• Une définition de la paix honorable allemande Dans un long article, la Gazette de Francfort constate que les deux tiers du monde ont pris les armes contre l'Allemagne. " Dans ces conditions, écri£ ce journal, toute paix qui nous rendra le statu quo territorial, l'indépendance et la liberté de développement sera une paix honorable pour l'Allemagne." «. L'arrestation de nos coloniaux Comment ils nous récompensent Protestation du gouvernement belge Nous avons reçu ce télégramme de source officielle belge envoyé du Havre le 5 juillet ; Le gouvernement belge a appris que les autorités a&mendes à Bruxelles ont arrêté le 29 juin vingt fonctionnaires coloniaux ou adminisirateu's de sociétés coloniales belges, parmi lesquels des per-s nnalités éirinentes et t ès respectées, ne tamnv nt le comte Je hn d'Oultre-mont, ancien grand-maréchal de la cour du rci Léopcld II, le comte Hippolyte d'Ursel, M. Lep eux. directeur de la Banque nationale, le barcn de Cuvclier, etc. Prévenus une heure avnnt le départ ils ont été transportés au camp de Holz-minden où ils se nt soumis à un traitement rigoureux. Le gouvernement impérial essaie de justifier cet acte de violence en accusant le gouvernement belge d'avoir maltraité des civils allemands, n< n soumis au Si 1 vice 11 i-litaire, des femmes et des enfants se trouvant dans les territoires de l'Est Africain e< nquis et de les retenir indûment en captivité. L'Agence Woltï a publié à ce sujet un communiqué qui est le contrepied de la vérité. Il est faux que les troupes belges rient infligé après la prise de Tabora ni à aucun autre moment de mauvais traitements aux civils allemands tombés en leur pouvoir. De nombreuses attestatii ns remises par les intéressés eux-mêmes le prouvent sut'-ab< ndamment. Certaines de ce s déclarations téme ignent 'même une rcce nnais-sance sans réserve pour les s< infi que les autorités"" belges e nt p odigués à leurs ennemis. Le gouvernement belge, à la demande de plusieurs de ces Allemands et d'accord avec le pi-us grand nombre, et en tout cas dans- leur pre pre intérêt, a ramené en Europe la plupart des civils qui se trouvaient dans l'Est Africain depuis plusie ui s années. S'il ne l'e ût pas frit en l'accuserait peut-être aujourd'hui d'ave ir voulu les bisser mourir, cé à que-i les fenn.es et les enfants aur; ient certainement été exp< sés d 11s ce pays ravagé par la guerre et s< us un climat d s plus pernicieux. 11 est faux, comme | le prête nel lVgcnce We ilî, que des fenai.es et des enfants aient-dû traverser pendant des semâmes les ni. vais. congolais. » De Tp.be,ra en France, où ils furent débarqués, 1 les civils allemands ont fait entièrement le trajet par chemin de fer ou bateau. Tout fut mis en œuvre pê'ûr leur renelre le voyage aussi commode que pt ssible. Les témoignages des intéressés en font foi abs lument Le gouvernement belge a proposé dès mai dernièr d'échanger les civils allemands ramenés d'Afrique ce ntre les n itfcnaux internés en Allemagne. Les Belges souffrant encore cruellement de leur captivité en Allenr gae ne comprendraient pas que leur gouvernement eût agi autrement et n'eût pas profité de la présence en Europe eles AIL. mands d'Afrique pour s'efforcer de procéder à un échange ou d'obtenir r.u n.' ins par négociations le renve i dans leurs foyers des femmes et enfants belges p isonnie s en Allemagne. S; ns même lép ndre à cette prope sitien, dictée par 1 n esprit de justice et d'humanité auquel personne ne serait insensible, le gouvernement a frappé brutalement vingt Belges des plus respectables et essaye vainement de trouver une justificatie 11 à Ce procédé injustifiable. Nous ajoute < ns que l'e n nous a ■ apporté que plusieurs de ces "prisonniers" allemands ramenés en Europe ont été vus se p i men: nt librement dins Londres et avi ir été, à Liverpool, l'objet d'attentions Ir >p vives. Tels sont "nés" mauvais t eiteu.cnts. e—• Un monument d'expiation à Serajevo Le 21 juin a eu lieu, eij présence du feld-maréchal archiduc Frédéric, représentant l'empereur, du ministre Burian, du gouverneur de Bosnie, des représentants des autorités et du haut clergé, des consuls d'Allemagne et de Turquie et d'une foule énorme, l'inauguration solennelle, sur le lieu de l'attentat, près du pont de Latain, du monument d'expiation en mémoire de l'assassinat de l'archiduc-héritier FranÇois-Ferdinand et de son épouse. Le gouverneur de Bosnie-Herzégovine a célébré la mémoire des_7._défunts dans une allocution. - ' L'AMERIQUE CENTRALE A la date du 24 avril dernier, le New-York Times a signalé l'existence d'un complot allemand ayant pour but de révolutionner entièrement les républiques de Costa-Rica, Nicaragua, Honduras, Guatemala et San Salvador pour les transformer en Etats-Unis de l'Amérique centrale, sous la présidence de don Julian Frias. Les ministres d'Allemagne au Mexique et au Guatemala auraient été les organisateurs du complot, lequel échoua, dit-on, grâce à la vigilance du président de ce dernier pays, Estrada Cabrera, qui non seulement pénétra les-plans des conspirateurs mais encore mit en garde les républiques voisines et surtout les Etats-Unis. Ceux-ci envoyèrent des navires dans le golfe de Fon-Seca et'empêchèrent ainsi la révolution d'écslater. Quoi qu'il en soit, l'Amérique centrale est très certainement un foyer d'intrigues allemandes efficaces, obscures et compliquées. En proie à d'incessantes d.isœrdes intérieures, soumis à de puissantes influences étrangères, les Etats qui la composent seront l'un après l'autre obligés die définir leur attitude dans la guerre mondiale. Déjà le Guatemala vient de rompre ses relations diplomatiques avec l'Allemagne. Ces pays sont encore très arriérés sous bien des rapports, mais leur passé n'est pas dépourvu de gloire, ni leur présent d'illustration, ni leur avenir de promesse. Grâce à leur situation géographique et à leurs ressources naturelles, l'ouverture du canal de Panama fera de leur territoire l'emporium peut-être le plus opulent du monde. Les lettres y sont en honneur, elles ont donné le jour à un grand poète, Ruben Dario, à un prosateur célèbre, Gomez. Carrillo. Les ombres des capitaines-généraux espagnols et des héros de l'indépendance hantent encore les murailles de leurs vieilles villes aux anciens couvents que les tremblements de terre lézardent et que l'épaisse végétation du Tropique enguirlande.Il est hors die doute que ces Etats gagneraient à se fédérer, mais les ambitions personnelles intéressées à multiplier les républiques afin de multiplier les postes de président, ministre, ambassadeur, sénateur, député, etc., ont fait échouer jusqu'ici toutes les tentatives de reconstituer leur union une première fois rompue. Ce fut en 1821 que les cinq intendances espagnoles qui formaient la ca-pitainerie-générale de Guatemala renversèrent la tyrannie péninsulaire et s'annexèrent à l'empire mexicain fondé par Iturbide. Mais lorsqu'eut lieu, en 1823, la catastrophe de ce. monarque éphémère, les députés des cinq intendances, Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua et Costa-Rica constituèrent une* fédération des Provinces-Unies de l'Amérique Centrale, dont le général Arce devint président. En 1829, il fut renversé par une résolution libérale à la tête de laquelle se plaça le général Morazan. Mais celui-ci ne put empêcher un chef d'origine indienne, Rafaël Carrera, de fomenter, en s'appuyant à la fois sur le parti conservateur, sur les masses populaires et sur l'élément indigène, une série de troubles qui le rendirent maître du Guatemala. La confédération fut dissoute en 1839, Morazan expulsé et chacun des-cinq Etats se transforma en uns république indépendante. En 1842, Morazan réfugié au Chili sortait du port de Coquimbo à la tête d'une expédition cfui débarqua à Costa-Rica. Il s'empara du gouvernement de ce pays et se préparait à subjuguer les nations voisines dans le but de ressusciter l'ancienne fédération, lorsqu'il fut à son tou renversé et fusillé. En 1856, un flibustier des Etats-Unis, Walker, profita des dissensions intérieures du Nicaragua pour se faire proclamer président de cette république- Il se vit reconnu en cette qualité par les Etais-Unis et rétablit l'esclavage qui avait été supprimé Enfin le général Martine^, le chassa, avec l'aide dè Costà-Rica'^aux applaudissements dé l'Amérique latine tout entière. Il tenta au Honduras une agression analogue, mais fut pris et fusillé, En 1863, le général Gerardo Barrios, président du San-Salvador, héritier de la pensée de Morazan, voulut à son tour renouveler l'ancienne confédération. -f ' Dans ce but, il déclara la guerre à Carrera devenu président à vie du Guatemala, noua contre lui, avec le Honduras, une alliance dans laquelle il essaya en vain d'entraîner le Nicaragua. D'abord vainqueur, il fut ensuite vaincu, renversé par ses propres compatriotes, fait prisonnier et fusillé lui aussi. En 1885, le général Justo Rufino Barrios, dictateur du Guatemala, reprit le projet d'unification de l'Amérique centrale. D'où une guerre contre le San-Salvador, dans laquelle Barrios fut vain- 1 eu et tué. On le voit, une sorte de fa talité s'attache à cette entreprise, et elle a -soûté la vie à tous' ceux qui la tentèrent. Depuis lors se sont succédé au _ Guatemala les présidents Barilias et Reyna Barrios, qui tous deux périrent assassinés, et Estrada Cabrera, en qui il faut reconnaître la figure politique la plus remarquable de l'Amérique centrale actuelle. Malgré vents et marées, malgré une opposition tenace, malgré plusieurs mouvements révc>lutionnaires et plusieurs attentats contre sa vie, il a gouverné sans interruption pendant dix-neuf ans, et vient encore d'êtreisttéélu1?* On peut dire que le Guatemala, c'est lui. Homme de progrès, son pays lui doit un sérieux développement intellectuel et matériel. Si antipathique que soit la notion d'un gouvernement absolu et arbitraire, les États de l'Amérique latine, il le faut confesser, ne prospèrent que dans la mesure où une person-' nalité violente les traîne malgré eux- à la civilisation. Estrada Cabrera au Guatemala, Porfirio Diaz au Mexique, Guz-man Blanco au Vénézuela, Garcia Mo-reno à l'Equateur, en sont autant de' preuves. Au Nicaragua, le général Zelaya s"est! maintenu au pouvoir de 1893 ^ l9xo\' mais à cette date une révolution l'a ren* versé et depuis lors il erre en exil. Le général Bonilla, président du Horrdtirafi,' son ami et son allié, a perdu le pouvoir vers le même temps, à la suite de désJ-ordres intérieurs compliqués de conflits avec les Etats Voisins. A Costà-Rica, cette année même, le président! don Alfredo Gonzalez Flores, que son projet d'introduire un nouveau système d'impôts avait rendu impopulaire, vient d'être renversé et supplanté par le ministre de la Guerre, général Fêderico Tinoco. Ë. C. o—o — L'archevêque de Lemberg à Rome Le Messaggero annonce que Mgr Szep-tycki, archevêque de Lemberg, est attendu prochainement à Rome. Il aurait été appelé au Vatican sur le désir formel du pape Bé1-noît XV, qui tiendrait particulièrement à le consulter au sujet des conditions de la population catholique-de la Pologne autrichienne. Le Messaggero ajoute que Mgr Szeptycki, que le gouvernement provisoire russe autorisa récemment à se rendre en Galicie, vient de recevoir un sauf-conduit pour venir à Rome. L'arrivée à Rome de Mgr Szeptycki, archevêque de Lemberg, est intéressante à bien des titres. Dans les années qui ont précédé la guerre, Mgr Szeptycki était le chef de la propagande uniate en Petite-Russie, propagande à laquelle répondait, parmi les Ru-thènes de la Galicie autrichienne, une propagande orthodoxe dirigée de Russie par le métropolite Antoine de Volhynie. Sous le couvert de la religion s'affrontaient ainsi l'Autriche et la Russie. On peut dire que ce fut le commencement du grand conflit. Quand les Russes sont' entrés en Galicie, ils ont nommé gouverneur de la province l'un des inspirateurs de la propagande orthodoxe, le comte Bobrynsky. Mgr Szeptycki fut conduit en Russie, au grand déplaisir du Vatican. Sans tarder, le nouveau régime russe a décidé de libérer l'archevêque de Lemberg. Dans toutes ces questions complexes qui intéressent les Slaves catholiques, c'est un très -grand avantage pour nous que la Russie ait modifié sa dure politique synodale de jadis. L'opposition existant jusqu'ici entré Certains intérêts catholiques et notre alliée ne peut manquer d'en être très considérablement diminuée: •—• Le général Pershing sera relié directement à Washington Le corps expéditionnaire- américain sur le front se trouvera sous le commandement .exclusif du général Pershing et le gouverne-, ment américain aura ses propres lignes de communication avec l'armée depjjis le froni occidental jusqu'à Washington. '

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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