La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 03 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k93125rf17/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE BELGIQUE : DIX* CENTIMES ANGLETERRE ; ONE PENNY HOLLANDE; VLfF CENT HAUTIUCIIT • niTi nPVTIMPQ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur; JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. f 3 moi» 9 «h Abonnement* -, é mois iy «fc i l «a «h ANNEE MARDI 3 DECEMBRE 1918 Registerei at 7Vd G. P. O. u a Newspaper No. 837 La libération de la Belgique L'ENTREE DU ROI A MONS L'entrée solennelle du roi Albe et des princes royaux à Mons Le mercredi 27 novembre 1918, le roi . i bert, accompagnée des princes Léopold Charles, a fait son entrée solennelle dans I ville de'Mons, brillamment pavoâsée, au r lieu des acclamations incessantes d'une foi immense. Le Roi et les Princes se sont rend i successivement au gouvernement provincial à l'hôtel d>e ville, où M. Canons-Legrand et i bourgmestre, M. Lescart, ont prononcé de i brantes et patriotiques allocutions.^ Au bourgmestre de Monis, le Roi a repon ainsi : "Mes fils et moi sommes profondément cc chés de l'accueil qui nous a été réservé par habitants de la cité de Mons, dont la libéi • tion a précédé de plusieurs jours celle de plupart des villes belges, grâce à l'élan irrés : tible des troupes canadiennes. "Je sais combien la province du Hains a souffert. Tous les maux de la guerre se se abattus sur elle. Il semble que la colère ! l'ennemi se soit particulièrement acharnée s ses usines, sources de richesse, de bien-êl et de prospérité. La majorité des habitai des jadis opulentes communes du Haina sont à l'heure actuelle dans la misère. "Il nous a fallu entrer dlans cette guei pour l'honneur de nos engagements, et no n'en avons aucun regret ; car pendant 52 mi avec un complet 'renoncement et une résol tion farouche, les Belges restés au pays o fait face à toutes les violences de l'enviaih I seur. Leur enduranoe, leur courage et leur p tience, qui ont fait l'admiration de l'univei ont été finalement récompensés et la viotoi i décisive a justifié la foi ardente dlans le trioi phe du droit. Dans l'œuvre de libération u large part est due à l'attitude des populatio qui a puissamment soutenu le moral des s dats et à témoigné de la façon la plus haï; et la plus claire de la justice de la cause l'Entente. "Il faut maintenant relever le pays de s ruines et envisager 1',avenir avec confiant parce que les Belges ont toujours su hauss leur énergie à la hauteur des circonstances 1 plus critiques. On peut compter, pour la 1 constitution, sur l'appui des puissances alliée ainsi que sur les réparations qui nous so dues par l'ennemi. Appui et réparations no sont acquis à la fois, par la victoire et par 1 services que pendant quatre ans la Beilgiq a rendus à la cause de l'humanité. "Pour ce labeur de reconstitution, resto: unis. Restons unis dans la paix comme no; l'avons été dans la guerre. "Quant à moi je vous promets dans ce b mon concours le plus dévoué. Je vous prorne : que toutes mes forces seront toujours au se I vice d'e la Patrie, au service de ses intérê moraux et matériels. Ces pardles ont été accueillies par des accl | mations et les cris mille fois répétés de "Vile Roi!" Une ovation grandiose t été fai | au Souverain par une foule immense, quar i il est apparu ensuite au balcon de l'hôtel ( i ville. Un souvenir national de gratitud et d'admiration au roi Albert et à la reine Elisabeth Une -souscription nationlale va être ouver i pour offrir au Roi et à la Reine des Belges t [ souvenir de gratitude et d'admiration. Le souvenir offert à la Reine consistera e un voile en dentelle d'or. Au Roi, on offrira une épée d'honneur. I j modèle en a été composé par le sculpteur A sène Maton. La garde, en or ciselé, figure le lion belj terrassant 1 la'igle germanique. La poignée, t platine, est ornée de pierres précieuses, s I nombre de sept cent cinquante, — diamant nubis et émenaudes. Un A en brillante scintil sur la garde, qu'entoure une banderole, av< °es mots : Le peuple belge à son Roi. La lame de l'épée est en acier; le fourrea en maroquin rouge, garni d'or ciselé. Les étudiants de l'université libr de Bruxelles tombés pour la Patrie au tableau d'honneur : Le Conseil d'administration de l'umiversii libre de Bruxelles a décidé la création d'u tableau d'honneur qui mentionnera les non : ® tous les vaillante soldats tombés devar ennemi et qui avaient pris une inscription e j '913-1914. Un Belge institue un " Grand pri de la Charité „ Un Belge, fixé en France depuis longtemps s comte Bruneel, Vient de fonder le "Gran de la Charité", à décerner tous les deu ! ans. f f Ce prix consiste en un diplôme d'honneur < une somme de 130.000 francs, destinée à êti distribuée en secours immédiats, par les s-oii dte l'œuvne bénéficiaire,choisie panmi les œi vres d'assistance pure ou de relèvement jocia Il sera accordé par une commission domt f . ront partie, au vœu du fondateur,l'archevêqu IY~ de Malines, les ministres de la Justice et cl Travail, les -recteurs des Universités, les pn us sidents des œuvres de la Croix-Rouge, doui membres en tout. Ce gra-nld prix de charil ,e sera accordé en dehors de toutes conisidén vl" tions politiques; lia première œuvre béné! , ciare sera l'œuvre préférée de la reine E1is< du beth. Le comte Bruneel a versé au ministre de 1 ,u~ Justice une somme de 130.000 francs, prélève es sur sa fortune personnelle ; les intérêts de cett -donation, acceptée par un récent arrêté raya . fourniront les fonds nécessaires ; elle porter ls" le nom de "Fondation comte Bruneel" et ser administré, après disparition du fondateur, pa ut l'Etat belge. nt ^ Comment M. Max a quitté re l'Allemagne its ut On sait que le Conseil des Soldats et Marin avait envoyé des délégués à Goslar pour rame re ner à Bruxelles le bourgmestre Max. us Mais celui-ci leur brûllla la politesse. Ne vol >is lant rien des Boches, pas même sa grâce, san u- attendre aucun avis de leur part, il prit la rout nt de Bruxelles. is- A 4 heures de l'après-midi, il s'embarqu a- en gare dte Goslar dans un train conduisant •s, une station quelconque, tant il avait hâte d re rentrer dans la ciapitale. Et il eut la chano n- de trouver un convoi rempli de soldats, qu ne l'amenait à Cologne à 3 heures du matin, ns On pense oe que fut oette partie de voyag >1- au milieu de cette horde d'ennemis retournan te dans lurs foyers ! de A Cologne, le bourgmestre prit un -iutr train qui l'amena à Aix-la-Chapelle, es M. Jiacqmain, échevin de l'instruction pu e, blique, et M. Emile Max, frère du bourgmes er tre, étaient partis jeudi en auto pour ramene es le maïeur. Arrivés à Aix-la-Chappelle, ils té ■e- légraphièrent à M. Max pour l'avertir qu'il "S, venaient le chercher. Mais M. Max était part nt déjà. On ne savait rien de plus. Comment 1 jS rattraper? On télégraphia à toutes les sta es fions de la ligne Cologne-Aix-la-Chapelle, e je à Hagen, le chef de gare pénétrant dans 1> compartiment où se trouvait M. Max, lui de is manda s'il était bien le bourgmestre de Ciu is xejles ! Le maïeur crut un instant qu'on vénal ut l'arrêter à nouveau. ts Le chef de gare lui fit part que son frèri r- et M. Jacqmain l'attendaient à Aix-'a-Cha ts pelle... où il reçut les salutations très respec tueuses du bourgmestre de oette ville ! a- L'auto ramenant M. Max et ses compa zie gnons quitta Aix à 4 h. 30 pour arriver ; te Bruxelles vendredi soir, à 9 heures, id Ce fut un retour peu banal, au milieu de le l'extraordinaire charroi de l'armée alleman de en retraite. L'échevin ff. de bourgmestre vint félicita e M. Max, que la population acclamait. Surchargé -de fleurs, il regagna son hôte de la rue Joseph II. La santé de M.Max, est excellente. Ses traits se sont légèrement accentués, mais i te est moins amaigri que nombre de ses admi ,n nistrés. Son moral, comme au premier jour est resté inébranlable et sa jovialité de pince, n sans-rire s'est plutôt accrue. -e A la Banque nationale r_ Création d'un établissement ;e de crédit industriel La Banque Nationale, s'inspirant des leçons de la guerre, a décidé de moderniser sor u programme en étendant notablement son ac-v tion. Une banque de crédit industriel, bientôt u établie par ses soins, apportera à nos honi-mes d'affaires, à nos industriels, le concoure puissant -et indispensable d'un crédit qui, jus. P qu'ici, ne fut que trop parcimonieusement accordé — quand il ne faisait pas absolument défaut. Le roi Albert et la famille royale n à Liège [S ,t Samedi dernier le roi Albert et la famille n royale ont fait leur entrée solennelle à Liège à la tête des troupes qui en 1914 assurèrent la défense héroïque de La ville. Les souvent rains, le général Léman et les soldats furent acclamés avec un enthousiasme indescriptible.Presque au même moment les troupes bel-d ges ont occupé Aix-la-Chapelle. x jVoir suite, 3e page, 3e colonne.) L'apogée de l'entente cordiale Le cœur de la France n'oublie pa Les maniestations auxquelles donnent 1 la visite du roi Georges V à Paris prenm un caractère grandiose et tendent à sou< plus étroitement que jamais l'alliance se lée sur le champ de bataille entre les de »(- pays de l'Entente. Pour l'observateur < événements, il semble que l'on veuille d< |s ner à oette manifestation une sdgndficati opportune. Nous pensons que -nous ne p< j vons que nous réjouir de voir se fortifier l ^ alliance à laquelle la Belgique doit son saî e La France et l'Angleetrre ont droit à no u reconnaissance tout comme elles ne peuve oublier que nous avons joué un râle ess< 'e 'tiel dans la victoire. Nous devons leur -connaître le droit, comme à nous-mêmi d'avoir à la conférence de la paix une Q n-ion prépondérante. La place nous a fait défaut pour trad'u et donner des extraits de la presse frança a à l'occasion dte oette visite mémorable ,e roi du "plus libre des peuples" au peu-] e le çilus généreux de l'univers. Nous I manquerons pas d'y revenir. La presse à été à l'unisson avec le président dte la réput a que dans l'accueil fait à Georges V. C'i r au cours d'-un banquet de 200 couverts don dans la salle des fêtes. L'élite de la soci< française assistait au dîner. La salle ét merveilleusement décorée. M. Poiinicaré a dit entre autres, en répor au disoours du Roi, rappelant les paroles paix que ce dernier prononça le 21 av s 1914 : "Trois mois plus tard, les Empi-r centraux dont la politique arrogante agressive avait déjà menacé pendant ion " temps l'indépendance des petits Etats voisir s la dignité de la F-ranoe et la paix dte l'Eut e pe, étouffèrent nos paroles de paix dans tumulte de l'a guerre. "Ivres d'orgueil, ils jetèrent leur défi i g soient à lia face du sort et ils infligèrent ~ l'humanité la guerre la plus épouvantait j que l'on ait connu." Il rappela ensuite les appréhensions de France devant la volonté de l'Angleterre j rester neutre et sa décision d'interver après la violation de la Belgique. 5 "C'est alors qu'à une histoire si riche < pages magnifiques, la Grande-Bretagne ajo ta un chapitre incomparable nom seulement sa gloire militaire et navale, mais en for r morale et en humaine grandeur. Et plus loin : i "Je ne connais pas de plus beau specta-c i que celui de peuples éparpillés sur toute 3 surface de la terre se levant au même m ment et avec le même esprit afin de voiler i t secours de la mère-patrie." i Après un tribut éclatant à l'armée et à flotte britannique, M. Poinca-ré ajouta : "Sire, le cœur dte la France est incapab d'oubli. Il se souviendra toujours d' t grands services renduis par l'Angleterre à cause commune. L'amitié d'avant-guerre : été changée sur les champs dte bataille « jne alllianoe active, qui es-t sur le point ( trouver dans les négociations prochaines ui nouvelle utilité. "Comme n-ouis avons partagé côte à cô 1 les fatigues et les périls de la guerre, ain nous nous retrouverons encore côte à cô : dans les œuvres et les plaisirs de la paix. Et il termina : "Ensemble nous avons souffert, ensemb nous avons lutté, ensemble nous avons vaii eu. Nous sommes unis à jamais!" On ne manquera pas de remarquer l'insi tance aeve Haquellle lie président de la Républ ; que a parlé de l'indestructible union franci i anglaise. Cette insistance a produit à Lot dres l'a satisfaotiom la plus vive. * * * L'arrivée de M. Clémenceau à Londre alors que le roi a à peine terminé sa visite Paris ajoute- à la volonté des deux peupli d'affirmer fortement leur indestructib union. # » » Vendredi, Ile roi- Georges a reçu à l'an bassade britannique à Paris un oertain non bre dte soldats anglais en congé. Une foui enthousiaste se trouvait sur le parcours d quay d'Orsay à l'ambassade. A midi et demi, un déjeuner eut lieu a ministère des Affaires étrangères et à 3 hei res, le président aocompagna le roi à l'hôt< de ville. Le soir, à 8 heures, eut lieu un d ner à l'ambassade. ♦ Le gouvernement français à Strasbourg C'est le 8 décembre qu'aura lieu la visii sotlennellte du gouvernement français à Strai bourg. Le président de la République, 1 président du Conseil, les ambassadeurs aîli^ et les délégations du Sénat et de la Chambi prendront part à la cérémonie. Ce jour-lî le vainqueur de l'Allemagne, le maréch; Foch, 'commandant en chef des troupes a liées, prendra la tête des unités qui défileror devant le chef dte l'Etat. Les généraux con mandant les armées alliées sur le front o< cidental seront à ses côtés, dans cette gl-< rieuse journée. Après l'armistice L'abdication du Kaiser ieu Amsterdam, 29 novembre.— Un té ;nt gramme de Berlliin. dliit qu-e, pour éviter c 1er malentendus qui se sont produits au su x de sion. abdibaition, le Kaiser Guillaume ^ a>, dans u-n document légia.l en due f< me> renoncé à seis droite à la couronne on Prusse et à la couronne impériale al >u- mande. Le document est conçu ainsi : ne Par lia présente je renonce pour tout l'a- ut. nlr à mes droits à la couronne de Prusse- e tre mes droits à la couronne impériale aillent ;nt de. En même temps je délie tous fonctionn ■n- res die l'empire allemand et de la Prusse, a re- si que tous les sous^officiers, -soldats et n ïs, rins, de l'armée prussienne et des contingei pi- fédéraux, du serment de fidélité qu'ils m'< prêté comme Empereur, Roi et Généralis ire ise _ J'attends d'eux que jusqu'à la réorgani: du tion du^peupl-e allemand ils aideront touis ce )le auxquels a été confié le devoir de protéger ne nation contre le danger menaçant de l'an: a chie, de la famine et de la domination étra li- gère. >st Donné de notre propre main et sous noi né soeau impérial à Amerongen, le 28 novesmt ■té i9!8. lit (Signé) WILHELM. — Reuter. de situation en Allemagne ril Les -dernières nouvelles d'Allemagne im es quent une tendance de plus en plus accentu et de la part des états du sud de se détacher g. la Prusse et de -repousser la dictature de B< is, iln. On demande dte toutes parts la oonvoc 0- 'tion de l'a Constituante à laquelle s'oppose le groupe bolchévisite Spantacus. La Rhénanie catholique s'emeut très vi\ n_ ment du projet de séparation de l'Eglise et à 1 Etat et cherche également à rompre av •le Berlin et à obtenir de ce chef des adoucis* mentis au régime de l'occupation. Le Vc la waerts et la Gazette de Voss publient des £ 'ticles pessimistes. ;r La situation au point de vue du- ravitaill ment est grave, non parce qu'on manque ;n vivres, mais parce que la désorganisation 1 u_ gne dians les miniistàies. ^ Il y a un parallélisme évident entre les év ^ nements et ceux qui ont suivi en Russie révolution de mars. , Vers le Rhin le la L'armée américaine d'occupation a trave 0. sé dimanche matin la frontière luxembou LU geoise et a commencé sa marche vers la M selle et la tête de pont de Coblence. Ia /Le même jour les éléments avancés de lime armée britannique sous les ordres < le général Plumer, ont traversé la frontière e ;s lemande entre Beho et Eupen (15 kilomètr-[a au sud d'Aix-la-Chapelle) et se s'ont avano a vers le Rhin. Dimanche soir, les troupes br ,n tanniques avaient atteint la ligne généra le Burgeriand, Bullingen, Monitjoite, à 6 kil Le mètres au delà de la frontière. Le général Foch a lancé une proclamatic à ^ la population allemande des régions occi s; pées leur demandant l'obéissance passive te plus parfaite. 5 J Les Allemands repêchent les mine le Une dépêche de Copenhague dit qu'on s 1- gnale de Berlin que 1"Allemagne, suivant 1< termes dte l'armistice, a commenicé le dr; s- gage des mines dans la Baltique, i- On peut traverser, à présent, le Langelar 3- Belt et le Sound sans pilote. Par suite, 1- passage dte la Baltique est libre et l'on espi re que le trafic régulier avec la Finlande n commencera dans une quinzaine.— Exchai 3, ;s La commission anglaise pour Kû le Un télégramme de Kiel dit : "Herr Noske, le gouverneur, a annorw à une réunion tenue ici que la cormmissio 1- anglaise de contrôle arriverait dans quelque 1- jours. H ajouta que lia commission ne nége e cierait pas avec les conseils des soldats ail» u tnands.— Reuter. u La reddition allemande dans l'Est-Africain ?1 [_ Uine dépêche de Laurenço-Marquez, du 2 novembre, reçue dimanche à Londres, d qu'il est officiellement annonoé que le gént ral von Lettow-Vorbeck a rendu 30 officiers 125 autres Européens, 485 porteurs natifs < portugais, 13 chefs indigènes, 283 natifs mi les et 819 femmes. e Les Askaris" sont retenus à Tabora pou être rapatriés et les Allemands à Dar-es-Sj e lam, pour être transférés en Europe.— Rei s ter. Encore une abdication il Un télégramme de Stuttgart dit que le rc 1- Guillaume de Wurtemberg a annoncé sami it di qu'il abdiquerait. 1- Un autre message Reuter dit qu'il est cor 2- sidéré comme probable que l'héritier pr< >- somptif, le duc Albert de Wurtemberg, abc lira l'a monarchie. Londres acclame les artisans de la victoire lé- Durant^ tes journées de l'armistice, nou- [€3 avions déjà été témoins de ce que peut-être iet Londres, l'enthousiasme populaire, qui t t prenant un autre caractère, éclata dimanche dernier de façon non moins bryante. >r_ Jamais, nous n'entendîmes ovations plu; de délirantes et acclamations plus spontanées le- que oelles qui accueillirent le maréchal Foch et le premier ministre Clemenceau, lorsque se- °fux"ci arrivèrent à 2 heures à la gare dt . à Charing Cross. ,n- „ ^es grands artisans de la victoire qui, à ai- Douvres, avaient pris place dans un train in- '?• e,n ,m®me temps que les ministres la- îi j ]1 étaient attendus sur lie quai par k lits Jic . Connaught, accompagné de nombreux t otnciers supérieurs. si- Au I^0'rnent où je maréchal' Foch descendit du traiin, la musique des grenadiers de la Ja_ garde joua la Marseillaise. ux APrès q1* '«s troupes eussent été passées la en |"evue' 1es distingués visiteurs prirent pla-ir_ œ ^ans plusieurs carosses, entourés d'une n- §frde d;h<?nneur- et se dirigèrent au milieu d une foule invraisemblable par Trafalgar re Square, Pall Mail et St. James Street, jus-,re Qu à l'ambassade française. Sur le parcours, toutes les maisons étaient pavoisées aux couleurs de la France et des ovations nourries accueillirent les visiteurs. Une foule invraisemblable s'était massée devant le Claridge's Hôtel, où le maréchal Foch était descendli. Durant plus d'un £ quart d'heure, ceux qui se trouvaient dans la ee rue réclamèrent sa présence au balcon. Foch ae se rendit enfin aux sollicitations populaires •r- et durant quelques minutes, sa silhouette a- se montra au balcon'. Ce fut un moment 1,e d'enthousiasme indescriptible. ■e- ♦ de La " White Star line „ ec e- Le ministère de la Mlari.ne aux Etats-Uni® annonce le refu's de vente à un syndicat d une partie de la flotte de l'Amé-e_ rican International Mercantile Marine, de portant le paviillton britannique. è- Cette partie compre'nd1 la "White Star Line", dbnt le navire le pJiuis important é- est' i'Olympic, l'Atlantic Transport Line, la ainsi que les Leylland et Dominion Lineis. Le département de lia. Marine des Etats-Unis déoriit le prix offert par île Syndicat britannique, que l'on suppose être de r- ^18.000^000, comme un prix exact, mais r déclare eftre prêt à reprendre' les navires ce prlix, quoi qu'il iarrive, et de l'es |a considérer comme bateaux appartenant [u au g-ouvernemient. 1_ Il est entendu que le contentement du ïs groupement angflails sera -nécessaire pour 5s bransféreir îa flotte souis pavillon am-éri-i- datiin, tout comme la vente au syndicat 'e anglais devrait se .soumettre à la sanction 3- du gouvernement des Etats-Unis. n Le département de la Mariîtnie établit que cette décision prise par le gouverne-a ment aimieridain astt due au fait' que dans llels circonstances -actuelles-, il serait 'imprudent de faire sortir un tonnage aussi S important des mains, des Américains, i- 4—-— s Martyre des chrétiens en Turquie Les journaux de Constantinople commen-cent à parler de la formation de commissions ^ d'enquête pour rechercher Iles auteurs respon-sables des atrocités commises contre la na-tion arménienne et contre les Grecs d'Asie-l~ Mineure. Les rapports sur l'extermination en masse des chrétiens ne sont pas encore publiés, ,| mais une lettre envoyée à la présidence de )a Chambre 'des députés par les députés grecs, en date du 20 octobre 1918, donne un résumé -e étendu du désastre qui a frappé l'es chrétiens n de Turquie. •s Voici quelques-uns de ces faits : >- 1. U'n million d'Arméniens, avec leurs fem-mes et leurs enfants, ont été massacrés; leurs biens ont été pillés, sans qu'on eût relevé à leur charge d'autre crime que celui d'être Arméniens. 2. Des éléments grecs, qui, depuis quaran-5 te siècles, constituent l'élément efficace de la ij. civilisation dans ce pays, 250.000 hommes ont été 'déportés hors des frontières; leurs biens ont été confisqués. it 3- Après la déclaration générale, 550.000 autres Grecs ont été exterminés, leurs biens ont été pillés ou ^confisqués. r 4. Les députés arméniens Zohrdbret et Va-_ zuakess ont été assassinés. Les sous-marins rendus L'Amirauté a fait connaître que deux des li sous^marins rendus, appartenant au dernier type, seront destinés aux ports de Cardiff et de Bristol. Elle a aussi annoncé que le "Q-Boat" Hy. derabad visitera Cardiff durant la prochaine >- quinzaine et se rendra ensuite dans d'autres ports de l'a côte ouest et de l'Irlande.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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