La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 10 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xw25/
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LA MÉTROPOLE [ONE|PENNY " rRONT ' CINQ CENTIMES IHOLLANDE : VIJF CENT foRTINENTI: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A £LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lanc, W.C.2 — Téléphoné: Holbern 212. ABONflfEMENT 1 mois 3 «h. ;T3 24MB ANNEE VENDREDI 10 AOUT 1917 No. 222 LA GRANDE GUERRE I LA DEBACLE RUSSE SUR LA ROUTE D'ODESSA I M. Lloyd George et la Serbie ■Le nouveau cabinet russe a tenu s£ temière réunion sous la présidence de bl Kerensky qui dans son discour; {ouverture déclara que le nouveau oabi-■et devait concentrer toute son attentior L la question de la défense nationale ■ l'organisation de l'arrière, particuliè-■ment en rapport avec la vie financière ■ économique du pays. Le premier mi-Bstre fit appel à tous les membres di ■uyernement de redoubler d'efforts er lue de l'organisation et de la consolida-Bon du gouvernement et l'encourage-Ment de l'activité des divers départe- ii'11 est probable que le nouveau minisire russe suivra l'exemple des Allié' kns la formation d'un cabinet de guer-| dont les membres seront choisis ar ein du gouvernement et dont les fonc-pns seront surtout de veiller aux pro-lèmes spéciaux résultant de la conduite e la guerre. Les membres seront proba-^[ement M. Kerensky, chef de cabinei ffl ministre de la Guerre et de la Marine. ;MM. Terestchenko, ministre des Affaire; ■rangères, Nekrassoff, ministre des Fiances, Avksentieff, ministre de l'Inté-leur, et Savinkoff, sous-ministre de [là Guerre. Ce conseil de cinq se réunira llurnellement et le généralissime y assis-Ira quand il sera possible. Deux ou trois Bis par semaine les autres ministres fe-■>« des rapports au sujet des affaire; I Je leur département au président du con Bil et se réuniront trois foi.s par se ^Baîne pour discuter la situation géné ■ Sur le front la situation est générale ■ nient inchangée. Dans la direction de ^■ladimir-Volynsk l'ennemi, après ur Hjolent bombardement, attaqua les po Bjtions russes dans la région du village Be Semirinki et pénétra dans les tran Bpées de nos alliés; la situation fut ce ^fcndant rétablie par l'arrivée opportune ■de renforts russe.^. Au confluent di ■wrucz et du Dniester, au nord-est de Mpwtin, c'est-à-dire sur la frontière de ^Bessarabie et de Russie, nos alliés on ^■veloppé une énergique offensive e' ■près de violents combats ont repousse ■ennemi des villages de Barychkovezj ■ et Wygoda et des hauteurs à l'ouest de Be dernier village. Trois cents prisonniers furent capturés, ainsi que quatre ■mitrailleuses. ■ Au nord-ouest de la ville de Séreth plu- attaques persistantes de l'ennem H'J'ent repoussées ; au sud-ouest de h ■peine ville l'ennemi réussit à pénétrei Brs tranchées mais la situation fut rétablie par une contre-attaque. Cette offensive dont le succès ne peu! ^Bre que temporaire ^ permis à nos al-de maintenir le» dernier coin de ter-H^'n ennemi, alors qu'à d'autres endroit' ^Ennemi a déjà pénétré assez profonde-■icnt en territoire russe. Les Allemand; ■pblent être satisfaits de ce qu'ils ont ^■compli en Galicie orientale et tournem Hjlr attention vers d'autres centres ^■avance entre la Pruth (frontière de ^Bcumanie) et le Dniester continue, et la Mpraite russe des Carpathes devient gé- ■ L a','c gauche de l'archiduc Joseph s ■pupé Kimpolung en même temps que ^■ernovitz et possède à peu près com- Bêtement la Bukovine. Dorna Watra ^■' abandonnée et la retraite s'étend jus-'a passe de Tolgyes; les armées de ^B°ldavie ont perdu leurs lignes de com-^Bunication par Suczawa et la vole fer- ■ Par Jassy est le seul chaînon qui re-Ve T':ncore la Russie avec ce qui reste de Roumanie; il en est résulté que l'hé-offensive des Roumains a dû fa- ■ être suspendue. n est dès lors guère surprenant que Crovance que les visées ele l'Allema- ■ Se tournent vers Odessa se confir-Hc- ^anS cette hypothèse toutes les ^■^ur.es sont prises pour empêcher que ■ °'ssan qu'on est en train de terminer ■te0,,? aux m'a'ns de l'ennemi. On (i'1.. ® ce q116 ''a Bessarabie devienne K 1(atre principal de la guerre, car l'ennemi augmente sa pression en. avant : dans la direction du sud-est et de l'est i vers Odessa, située à une distance de 416 kilomètres. Sur le front des Flandres la canonnade : a de nouveau augmenté en intensité, mais le temps reste très mauvais. Sur le : front franco-britannique et français la situation est inchangée. i M. Pasitch, le vénérable chef du cabi-i net de Serbie, a été, mercredi soir, l'objet d'une manifestation de sympathie de la part de la Société serbe de Grande-Bretagne, à laquelle assistaient MM-Lloyd George, Lord Robert Cecil, Sir Edward Carson et d'autres personnages illustres. Dans un discours très applaudi M. Lloyd George renouvela à la Serbie les assurances que le chef de cabinet britannique avait déjà données à la Belgique. La première condition de la paix, dit-il, doit être la restauration complète et sans réserves. Quelque longue que cette guerre puisse être — elle est entre les mains de Dieu — l'honneur britannique est engagé : l'indépendance serbe doit être complète. Ce n'est pas seulement une question d'honneur, c'est une question de sécurité de la civilisation. Ce que la Belgique est dans l'Ouest la Serbie l'est dans l'Est. Elle est la gardienne de la barrière et elle a tenu bon, elle l'a fait à son détriment, elle a souffert- Dans sa réponse, M. Pasitch remercia vivement M. Lloyd George et le peuple britannique. Une paix honorable, dit-il, ne peut-être obtenue que si tous les peuples sont libérés du joug austro-alle-; mand. La France doit avoir l'Alsace-1 Lorraine, l'Italie doit achever son unité, les Serbes, les Croates et les Slaves doi-: vent être unis, comme les Roumains, les Tchèques et les Slovaques. Une Europe reconstruite peut seule garantir une paix : durable de liberté et d'égalité de grandes 1 et de petites nations. o—o Pour l«s enfants belges Générosité de la Jeunesse catholique de Gênes . Le correspondant à Gênes du journal VItalia (20 juillet 1917) signale une généreuse initiative prise, il y a quelque. temps, à Gênes par le cercle Beato Carlo Spinola de la Jeunesse catholique italienne, en faveur des enfants belges. Ce cercle ou-1 vrit ujie souscription en ville et la somme de 16.452 lires 95 centimes qu'il recueillit fut transmise au Pape pour qu'il en secourût les innocentes victimes de la Belgique dévastée. Par l'intermédiaire de son secrétaire d'Etat, la cardinal Gasparri, le Pape envoya à l'archevêque de Gênes, marquis Ludovico Gavotti, une lettre dans laquelle il remerciait les généraux donateurs au nom des enfants belges et au sien et leur rappelait que la charité prépare les voies à la Paix. France et Belgique Le ministre de la Guerre belge a adressé à M. fainlevé le télégramme suivant : Au moment où la confiance du roi m'appelle à la direction du département de !a Guerre, je tiens à exprimer à Votre Excellence nies sentiments d'admiration poui la vaillante armée française que j'ai appris à connaître et à aimer rendant mon commandement au front. Je me plais à espérer que l'armée belge continuera à recevoir des services de vitre département l'aide efficace qui ne nous a jamais fait défaut. Général DE CEUNINCK. Le ministre de la Guerre français a répondu : Je remercie bien cordialement Votre Excellence des sentiments que vous avez bien voulu m'exprimer à l'occasion de votre nomination à la tête du département de la Guerre. Vous pouvez compter dans l'avenir comme dans le passé sur toutes les forces du gouvernement français pour faeiliter votre tâche ainsi que sur la volonté absolue de l'armée française de vaincre avec l'aide de la glorieuse armée belge. PAUL PAINLEVE, x Le prétendu dédoublement de l'Université de Louvain Un journal emboché de Bruxelles dément à son tour la nouvelle d'un dédoublement de l'Université de Louvain, dont la partie flamande aurait été établie à Malines. Cette nouvelle n'est qu'un ballon d'essai lancé par quelques flamingants. Les évêques belges ont décidé que l'Université resterait fermée durant la guerre; les déclarations die Mgr Rutten, touchant l'établissement de cours flamands, ont été mal comprises ou mal interprétées. L'évêque de Liège n'a jamais dit que des cours flamands seraient donnés à Malines. Il a affirmé que, décidé à tenir compte des désirs des Fla-mafndg, l'épiscopat belge augmenterait le nombre des cours donnés en flamand, dès avant la guerre, à l'Université de Louvain. o—o La séparation administrative Le Conseil communal d'Anvers vient de protester à son tour contre la séparation administrative organisée par l'Allemagne pour diviser la Belgique. Nous considérons unanimement cette mesure, dit-il, comme pernicieuse pour l'existence de notre pays et comme favorable à nos ennemis. Elle est en contradiction avec toutes nos traditions et nos intérêts les plus importants. Si Anvers se considère, avec fierté, comme la ville ayant les sentiments les plus flamands du pays, elle est fière pourtant d'être, comme port et comme centre artistique, l'un des organes les plus puissants de la Belgique entière. Elle ne le cède en patriotisme à aucune autre ville du royaume et ce patriotisme englobe, dans une même affection., Flamands et Wallons. Aveugle qui ne voit pas qu'un peuple a d'autres intérêts à sauvegarder que ceux qui concernent simplement des questions linguistiques, quelque respectables que puissent être ces intérêts. o—o L'affaire Margulies Un document édifiant M. Léon Daudet publie dans l'Action française la traduction suivante d'une lettre par laquelle le consul autrichien à Bruxelles recommandait Margulies : Le Commissaire I. et R. d'Autriche-He>ngrie près le gouvernement impérial allemand dans la Belgique N. 2097 Bruxelles, le 5 janvier 1915 Monsieur le docteur Alex Fuchs, Avocat et avoué Wipplingestrasse, 6, Vienne. En réponse à votre question du 17 décembre 1915, vous êtes informe que la mention sur le régime des passeports (année 1912) de l'ambassade I. et R. avant existé à Bruxelles avant la guerre, relative à Margulies, sujet autrichien, est conçue comme suit : Margulies, Berthold Maritz, banquier, né eh 1870, lieu de naissance Brody. citoyen de la commune de Brody, M. Margulies ayant reçu, le 5 juillet 1913, la prolongation de son passeport pour trois années, est considéré comme sujet autrichien. Le commissaire I. et R. (Signé) : V. FRANCKENSTEIN. Paris-Midi raconte que Margulies a assisté à la séance du Sénat où M. Clemenceau a réclamé son internement : Margulies était venu de la Côte d'Azur à Paris parce qu'il y avait quelques journaux qui s'occupaient un peu de lui, d'une façon désagréable. Or, ce jour-là, après avoir pris le porto vers 11 heures, clans un bar belge, square de l'Opéra, et déjeuné aux alentours, il put passer l'après-midi... au Sénat. 11 eut le plaisir d'entendre M. Clemenceau lui consacrer à la tribune une partie de son interpellation.Et sans doute le Tigre ne pensait pas que sa proie fût si proche de lui. Margulies rentra ensuite se coucher à l'hôtel Mirabeau où il était descendu. C'est là que le lendemain matin les inspecteurs de lâ Sûreté vinrent le cueillir. o—o Le "Telegraaf" poursuit des calomniateurs Amsterdam, 4 août. — Le Telegraaf annonce qu'il intente des poursuites au jo,ur-nal socialiste Het Volk, qui reproduisit une assertion d'un journal de province disant que le Telegraaf ava,it reçu 25.000 livres sterling du gouvernement britannique. La Conférence de Stockholm M. de Brouckère n'ira pas M. Louis de Brouckère, qui fut en Russie avec MM. Vandervelde et Henri de Man, publie dans l'Indépendance (9 août) la partie du mémoire remis au Soviet par les délégués ouvriers belges dans laquelle ils expliquent pourquoi ils ne peuvent adhérer à la Conférence de Stockholm telle qu'elle est actuellement convoquée et dans laquelle ils déclarent notamment qu'une conférence où seraient admis les socialistes majoritaires allemands et autrichiens leur apparaît à la fois comme inutile et dangereuse. M. de Brouokère ajoute (et nous soulignons. certains passages) : A l'époque où ce mémoire a été remis au Soviet, le comité directeur de celui-ci manifestait l'intention formelle de n'inviter à la Conférence de Stockholm que les partis adhérents à la formule de paix démocratique élaborée par la démocratie russe. On pouvait donc supposer que les majoritaires allemands ne - seraient pas convoqués. Ces conditions restrictives ont depuis disparu de la circulaire de convocation. Les majoritaires allemands n'avaient pas encore répondu au questionnaire de la Commission hollando-scandinave. Quelque doute pouvait donc subsister encore dans l'esprit de certains sur le caractère impérialiste de leur politique. Ils ont répondu depuis dans des termes qui ont dissipé toute équivoque possible. Il y a donc aujourd'hui plus de raison que jamais que ceux qui sont résolus à défendre la démocratie contré l'impérialisme allemand ne se rendent pas à Stockholm. Et j'ajoute que, pour ma part, je suis bien décidé à n'y pas aller. L'opposition s'accentue en Angleterre On peut en voir la preuve dans la tactique adoptée par la Féeiération des mineurs, qui constitue la section la plus important^ du Congrès labouriste. Cette fédération vote d'habitude en bloc. Comme, dans la question de Stockholm, ses membres sont divisés, ceux des centres miniers du Nord représentant l'opposition, ceux du pays de Galles, fort travaillé par la propagande pro-boche, étant partisans d'aller causer avec Scheidemann, le Comité exécutif des mineurs a décidé de demander l'ajournement du Congrès labouriste-avant le vote, pour que les membres puissent décider de son attitude avant l'ouverture du poil. Cette attitude entraînera probablement d'autres sections, notamment celle des cheminots. Il est possible d'autre part que la remise du Congrès des socialistes alliés, fixé au 28-29 août et auquel participeront les Américains, les Anglais, les Belges, les Français et les Italiens (avec les Russes dans la coulisse), entraîne la- remise du vote du Labour jusqu^après le 29. Le Labour aura aussi à tenir compte du fait que les gouvernements américain, français et italien refusent de délivrer des passeports aux délégués pour Stockholm et que l'Union des marins est décidée à continuer le boycot qui lui a si bien réussi dans le cas de M. Ramsay MacDonald. D'autre part, les journaux anglais annoncent enfin que la Fédération américaine du travail a décidé de ne pas envoyer de délégués à Stockholm, décision qui a paru depuis une semaine dans la presse française. « On annonce que parmi les députés socialistes, MM. Henderson, J. H. Thomas, Ramsay MacDonald et Philip Snowden sont partisans de Stockholm (les deux derniers sont des germanophiles avérés, quoique obliques) ; MM. S. Walsh, A. Wilkie, C. B. Stanton, W. Thorne, J. O'Grady, R. Tootill en sont adversaires. M. Will Thorne dit avec infiniment de sens : Qu'arrivera-t-il ? Si l'Angleterre n'est pas représentée, la France n'enverra personne, l'Italie n'enverra personne et l'Amérique a déjà décidé de ne pas aller. Quel poids aura un congrès dont tous les Alliés seront absents ? Il est à espérer qu'on demandera à M. Henderson si, oui ou non, la Conférence de Stockholm n'engagera en rien les socialistes qui y seront représentés. Ses affirmations-sur ce point sont vagues et en contradiction, avec celles du Soviet. Signe des temps, la Daily Chronicle, très lue dans les milieux ouvriers, avait d'abord, dans un éditorial, qualifié la Conférence de pro-boche. Lors de l'affaire Henderson, son corrèspondant par lementaire blâma M. Bcnar Law pour ses déclarations au sujet des passeports. Aujourd'hui, sentant d'eù vient le vent, elle . affecte une attitude strictement impartiale. La Conférence des Alliés adversaire On lit dans le Times au sujet de ,1a conférence des ministres des pays de l'Entente qui a pris fin mercredi à Downing Street : Quoique les objets précis de la Conférence des Alliés soient naturellement tenus secrets, on croit savoir que la question de la Conférence de Stockholm y fut discutée, et qu'un fort courant d'opinion se manifesta en faveur de l'abstention de délégués alliés à la Conférence. Le cas de M. Huysmans Nous lisons dans le Temps : " Un télégramme de Zurich annonce que les députés minoritaires allemands Ledebour et Dittomann séjournent depuis lundi à Stockholm, où ,iils ont eu des entretiens avec M. Camille Huysmans, député socialiste belge. On sait que M. Camille Huysmans, député de Bruxelles, est secrétaire du Bureau socialiste international et qu'il a toujours prétendu faire une distinction entre son attitude comme socialiste belge et ses fonctions de secrétaire du Bureau socialiste international, qui l'obligent à entrer en contact avec les Allemands comme avec les délégués de toutes les sections de l'Internationale. Les Belges n'ont jamais compris la subtilité de cette distinction et l'attitude de M. Camille Huysmans est de ce fait vivement critiquée, même dans les milieux socialistes belges. Les socialistes belges en Hollande Les socialistes belges résidant en Hollande viennent d'envoyer à M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat, une déclaration collective au sujet de la Conférence socialiste interalliés convoquée à Londres : Nous soussignés, dit ce document, en notre qualité de mandataires ou de militants du parti ouvrier belge, réfugiés en Hollande, nops croyons pouvoir affirmer que nous nous trouvons en parfaite communion d'idée avec nos camarades restés dans les pays occupés. C'est en leur nom aussi bien qu'au nôtre que nous adressons aux camarades des nations alliées notre salut fraternel et que nous nous permettons de leur rappeler les résolutions qu'ils ont votées dans leur conférence de Londres du mofs de février 1915, dans laquelle ils ont proclamé leur volonté inébranlable de lutter jusqu'à la victoire en vue notamment d'obtenir que la Belgique soit délivrée et indemnisée. Malgré notre désir de hâter l'heure de la paix et même en faisant abstraction des conditions dans lesquelles pourrait être conclu l'accord futur, nous tenons à affirmer qu'une collaboration sous n'importe quelle forme entre les socialistes des pays de l'Entente et les social-démocrates allemands qui n'ont point encore désavoué la violation de la neutralité de notre pays garantie solennellement par des traités, serait un acte monstrueux et serait considérée comme une atteinte à l'esprit de justice et d'humanité qui a toujours animé l'Internationale ouvrière. Nul ne pourra oublier les crimes innombrables et horribles commis par les hordes teutoniques en Belgique, en France, en Serbie, en Pologne et en Arménie, ni l'infâme système de déportation grâce auquel plus de cent mille travailleurs belges ont été menés de force en Allemagne, astreints aux plus dures corvées, exposés aux plus odieuses 1e-présailles et condamnés à la famine. Parmi les signataires die cet appel on remarque M. Terwagne, député d'Anvers; M. Victor Ernest, député suppléant de Charleroi; M. Renier, secrétaire de la Fédération des cheminots belges; M. Louis Piérard et plusieurs autres militants connus. • • Les Boches prennent des précautions Les Boches ne perdent pas leur temps ! Très émus par les informations qui leur sont parvenues sur les intentions des Etats-Unis en ce qui touche la constitution d'escadres formidables d'avions, ils se préoccupent déjà de mettre à l'abri, sous terre, toutes leurs munitions et même une partie de leurs ' installations d'usines de guerre, notamment à Essen.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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