La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 30 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0qx95/
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LA MÉTROPOLE IPRIX DD HDMERO •BOUT' CINQ CENTIME ROYAUMME-UHI : ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIME D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Ru rpsvuY ; 43. CKancp.rv Lsvnp.. W.C.—Tp.lp.nKone ; 212 Hnlknrn ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. ÏIffQ T1 CTQ1< • 1 mnio A ait • Q m Aid 1O «k 23ME ANNEE DIMANCHE 30 AVRIL ET LUNDI 1 MAI 1916 "ntoq un ioa I LA GRANDE GUERRE REDDITION DE KUT=EL=AMARA Il ECHEC LOCAL EN RUSSIE I LA REVOLTE IRLANDAISE REPRIMEE Dans le communiqué belge de samei o» lit- : au cours de la journée du 28 écoi il y a eu une canonnade assez violet te à certains endroits du front belge, e particulier dans la région de Ramscape le. Tous les pays alliés auront appris s; medi avec une émotion pénible la chul de Kut-el-Amara, où le général Town; hend a dû se rendre après une défen: admirable contre les Turcs et contre le éléments avec quelque huit mille hon mes pendant une période de 143 jour: soit environ cinq mois. Le communiqué du War Office, publ samedi matin, annonçant que la tentât re d'envoyer un navire avec des vivn et des munitions avait échoué à que ques kilomètres de Kut-el-Amara, fa sait prévoir la reddition fatale, la tent; tire étant désespérée. La nouvelle de la reddition fut annoi cée par le War Office dans le commun qué suivant : Après une résistance pn longée de 143 jours, conduite avec br; Youre et une force d'âme qui restera jamais mémorable, le général Town hend a été forcé, par l'épuisement tôt de ses approvisionnements, de se rendr Avant la reddition il détruisit ses canoi et ses munitions. Les troupes qu'il cor mandait se composaient de 2.. 970 solda britanniques de tous rangs et de toi services et de 6.000 soldats indiens leurs suite. La marche sur Bagdad, on se le rai pelle, ne fut connue au monde qu'apri la retraite de Townshend à Ctésiphoi où après avoir battu les Turcs il dut r culer devant la supériorité en nombre < l'ennemi et occupa Kut-el-Amara; campagne date cependant d'avant mois de juin 1915, car le 3 juin, le goi Yerneur d'Amara se rendit avec 7c hommes à l'expédition britannique. C fut le 24 novembre de l'année derniè que le général Townshend battit en r traite et le 3 décembre il réoccupa K | sur le Tigre, à 160 kilomètres en-dessoi de Bagdad. Le 5 décembre, une coloni turque apparut à Sleikh Saad, à soixai te-dix kilomètres en-dessous de Kut, is< S lant et encerclant complètement la pos tion. Le 6 janvier l'expédition de secou [ arriva sur le Tigre et le 7 les Turcs di rent battre en retraite. Une attaque br j tannique le 21 janvier à Umm-el-Hannal à trente-cinq kilomètres de Kut échou mais le 5 avril dernier, le général Gorrii ! Se réussit à enfoncer la première et ! deuxième ligne turque à Umm-el-Hanr : et Felalieh ; une attaque, le 9, contre position de Sanna-i-Yat échoua, mais ! '2 il repoussa les Turcs de quatre kili ; mètres. Entre tçmps les conditions cl matériques étaient devenues si désesp rees, la crue du Tigre si forte, que le te I rain d'opération n'était plus qu'un cloi ! lue de boue et d'eau. L'expédition c secours n'était plus qu'à une vingtair de kilomètres de Kut, mais le génér; n en pouvait plus. Le 23 avril une noi velle attaque fut tentée contre Sanna-Yat, mais sans succès. La chute de Kut-el-Amara, quoiqi Pénible en elle-même, n'a que l'importai ce d'un échec local, qui ne compromi guère la conquête de la Mésopotamie ®a's la retarde. En elle-même la vil! n,a qu'une importance stratégique rel: tlve et l'appui sur le Tigre ne sera ps de plus de valeur aux Turcs qu'il n a été aux Anglais. Ces derniers sor encore en nombre considérable devar anna-i-Yat et aussitôt que le temps de fendra meilleur et ue le soleil aur desséché les marais, ils pourront réseï ver quelques bonnes surprises à l'enne l mi' Nous ne rappelerons que pour me Jtoire la présence des Russes à Kerman; jfh à 150 kilomètres de Bagdad, ce qï assiégeants qu'ils étaient fera de Ufcs les assiégés, et cela à une périod 1"' n'est plus très lointaine. , Suivant le communiqué officiel turc le r°upes britanniques sous les ordres d général Townshend, à Kut-el-Amara °rtes de 13.300 hommes, se sont rer ' 'les sans conditions. li Sur les autres théâtres de la guéri 1- les opérations sont calmes. Devant le 1- lignes britanniques, où les Allemane n semblent avoir massé leurs meilleure l- troupes, l'ennemi a essayé samedi m; tin, après un bombardement soigneui 1- de lancer une attaque, pour laquelle ;e fit usage de gaz asphyxiants. Mais s- vent tourna et les gaz furent refoule ;e dans ses propres lignes, avec la consi :s quence que les Allemands quittèrent pr< 1- cipitamment leurs propres tranchées < 3, s'enfuirent sur une distance de 700 mi très. ié Sur le front français il y a eu un vie i- lent bombardement, d'abord en Flandi îs et ensuite en Argonne dans le secteur d 1- nord de La Haragée. Devant Verdun -i- où suivant certains bruits plusieurs ba 1- teries allemandes de canons lourds 01 été démontées — il y a eu un bombardi 1- ment des positions françaises du bo i- d'Avocourt, de la cote 304, la région a > sud d'Haudromont, et dans les secteui 1- au pied des collines de la Meuse. Ur à attaque en masses profondes contre s- cote 304; une autre sur la rive droite c al la Meuse, dirigée contre les tranchées c î- la ferme de Thiaumont et une troisïèrr is contre les positions entre Douaumont -i- Vaux, furent repoussées par l'artilleri ts En Russie il y a eu de violents cor ls bats dans la région au sud-ouest du 1; st Narocz, au nord de Smorgon, où les A lemands ont réussi à reprendre des pi 3" sitions qu'ils avaient perdues au cou -s de la récente offensive russe. S'il fai 1> en croire le communiqué allemand, ne s" Alliés ont subi un revers sérieux, et î 'e ont perdu 56 officiers, 5.600 homme 'a un canon et 28 mitrailleuses. D'après P 'e trograd les Russes ont reperdu des trai J" chées qu'ils avaient recapturées. !° En Irlande la crise révolutionnaire c passé sa phase aiguë et tout fait croi e que le mouvement sera bientôt compl e~ tement étouffé. Le feld-maréchal, généralissime di ls troupes de l'intérieur, a publié satne 10 soir le communiqué suivant : La situation s'est considérablemei améliorée ce matin, mais les rebelles o frent toujours une résistance sérieu: s dans le voisinage de Sackville Stree ]' Le cordon de troupes encerclant cette r gion se rétrécissait cependant, mais 1< combats de maison en maison rendei nécessairement ce progrès très lent. I La poste et un bloc de maisons- à l'e ia de Sackville Street ont été détruits pi I un incendie. Un groupe de rebelles le été repoussé de Bolands Mills, Ring end, par des canons montés sur des c: j_ mions automobiles. Un des chefs des r 4_ belles, un certain Pearse, a, paraît-il, é' blessé à la jambe. Suivant une inform; tion reçue ce soir, Pearse s'est renc le sans conditions, et il déclare qu'il a ai e torité pour accepter les mêmes cond tions pour ses partisans à Dublin. U ^ autre chef, James Conolly, a, paraît-i j_ été tué. Le district des Four Courts, toi jours en possession des rebelles, est ég; e lement entouré par un cordon de troupe H qui se rétrécit graduellement. ;t Toutes les nouvelles font ressortir qi la rébellion, pour ce qui concerne Di e blin, est sur le point de cesser. Un non L_ bre considérable de rebelles est, prisor s nier et sous garde militaire. Les info: e mations reçues du restant du pays sor it en général satisfaisantes. A Belfast e !t dans l'Ulster les conditions sont norm: les et à Londonderry elles sont satisfa a santés. Dans le district à quinze milles de Ga :- way, la situation est normale aussi; un :- bande de rebelles a été trouvée 1 entr Atheney et Craughwell. Dix-neuf ont ét 11 fait<T prisonniers et sont conduits s Queenstown. e Une autre bande de rebelles s'est re tranchée à Enniscorthy mais la polie s garde les routes et les chemins eîe fe J dans un rayon de quatre milles de la ville 1 Les dégâts au pont de Barrow, sur 1 - ligne ferrée du Dublin South Easter Railway ne sont pas importants. L'affaire Wohlgemuth (Avril-Juin 1889) Le gouvernement allemand, qui en us si cavalièrement avec les neutres, n'a pa attendu la guerre actuelle pour s'implante chez eux et pour y établir, avec so: grossier sans-gêne, des agences d'espior nage. La Suisse a été particulièremen victime de ces agissements, et l'affair Reuscher-Behrmann, qui a soulevé récem -e ment une si vive et si légitime émotion, ;s un précédent fameux dans l'affair |s Wohlgemuth, antérieure de quelque vingt ;s cinq ans. A cette époque, toutefois, ce n'étai : point contre la France, " le principa il ennemi ", que 'Bismarck dirigeait se e louches intrigues, mais bien contre le ,s socialistes allemands. i. Ceux-ci n'avaient pas encore été do mestiqués, et le chancelier, qui voyait ei eux des adversaires capables d'ébranlé w_ l'édifice impérial, les combattait pa tous les moyens, même les moins avoua >_ bles, en quelque lieu qu'ils se trouvas .g sent. Il surveillait tout spécialemne u ceux qui s'étaient réfugiés en Suisse, e _ ne cessait de leur envoyer de faux frères t_ lesquels n'étaient en réalité que de it espions et des agents provocateurs. C'est ainsi qu'au mois de décembr is 1887, la police de Zurich, avait arrêté ui u sujet allemand, nommé Christian Haupt -s qui s'était insinué parmi ces réfugiés, le ie avait incités à se compromettre et ; [a organiser des complots, qu'il avâit en le suite dénoncés à Berlin. Un sieu le Schrœder, autre agent allemand, fu ie également arrêté vers la même époque ?t une perquisition opérée à son domicil ;. fit - découvrir une caisse de dynamit 1- provenant de la fabrique impériale e ic royale d'Opdalen, près de Dusseldorf. L 1- police allemande ne se bornait pas, on 1 3- voit, à provoquer des attentats ; elle s -s chargeait également de la fourniture de it explosifs. La chose fit scandale : 1 >s député Bebel en saisit le Reichstag, à 1 ls grande confusion du ministre de l'inté s, rieur, Puttkammer, qui ne put conteste é- les faits. i- C'étaient là les petits ennuis inévitable du système ; mais Bismarck n'était pa a homme à changer sa manière pour si pei -e et il continua de plus belle ses louche h- manœuvres. Au mois d'avril 1889, il fit expédier e: ;s Suisse un sieur Wohlgemuth, commis 3i saire de police à Mulhouse, muni de mêmes instructions que ses prédéces ît seurs, mais que l'on jugeait, sinon plu f- actif, du moins plus habile. >e Cet individu se mit aussitôt à la be t. sogne et dénicha, pour le seconder, u: i- Suisse sans scrupules, nommé Lutz, leque îs exerçait à Bàle le métier de tailleui ît Les deux complices se livrèrent ave ardeur à l'embauchage, à l'espionnage st et parvinrent à pousser quelques socialiste ir à former un complot à Rheinfelden, su a le territoire du canton d'Argovie. Mai s- le complot fut découvert par la polie 1- helvétique avant d'éclater ; Wohlgemut î- et Lutz furent arrêtés et condamnés à 1 :é prison ; puis Wohlgemuth, sujet aile 1- mand, fut, à l'expiration de sa peine lu frappé d'un décret d'expulsion. 1- Cette mesure déplut à Bismarck. L i- chancelier n'admettait pas qu'une petit n République fît montre d'une pareill 1, indépendance vis-à-vis du grand Empir 1- germain, et il adressa au gouvernemen 1- suisse une note où, suivant la méthod !S teutonne, les plaintes étaient accompa gnées de menaces ; mais le gouvernemen e suisse, fort de son droit et soucieux de s; dignité, ne se laissa ni toucher pas le plaintes ni intimider par les menaces. I répondit avec fermeté au gouvernemen allemand, soutenant que ses agent t n'avaient commis aucun excès de pouvoir t et que les mesures prises contre le sieu Wohlgemuth étaient conformes au droi international. Devant cette attitude énergique, L I- chancelier dut rentrer ses foudres, mai e sa colère n'en fut que plus vive et i e essaya de se venger du gouvernemen é suise en lâchant contre lui ses " reptiles " à Les journaux allemands insinuèrent qu'ei cas de guerre européenne on ne se croirai' j. plus désormais, à Berlin, tenu de respecte] e la neutralité de la Suisse. Le Consei r national, loin de se laisser émouvoir pai cette perspective, ne répondit à ce: a insinuations que par un acte : il fit vote] 1 un nouveau crédit de 600,000 franc: (15 juin) et pressa l'achèvement de; Les troubles de Berlir La Liberté a eu, d'un neutre qui revien d'Allemagne, ces déclaration^ qui con firment l'information récente d'une échaui ' fourée sanglante à Berlin : Je ne saurais évaluer le nombre des victi mes de l'échauffourée, car les mesures sévè res prises par les autorités civiles et militai t res ont permis de cacher la vérité. Mais e e que je puis affirmer, c'est qu'à deux repri ses, au cours de la journée du 6, les troupe a. ont fait usage de leurs armes. Je me trou s vais à ce moment dans un hôtel de la Wil helmstrasse : j'entendis distinctement li crépitement de la fusillade, qui provoqu: dans la capitale la plus vive panique. Er un instant tous les magasins furent fermé: et les rues se vidèrent de passants. Lorsque 3 vers six heures je sortis, seules des patrouil 3 les montées circulaient en ville, et les voie; les plus animées de Berlin offraient un aspeci morne et désolé. j Je cherchai à me renseigner sur les cause: r de la manifestation qui précéda l'émeute ' il me fut répondu qu'il s'agissait d'une protestation contre l'augmentation croissante des vivres, mais j'ai de bonnes raisons de croire que les hétacombes infructueuses de t Verdun en sont le facteur principal. D'ail t leurs, des personnes dignes de foi m'on' l raconté que les manifestants étaient porteur: 3 de pancartes ainsi conçues : " On nou: trompe indignement ! A bas la guerre ! Nou: a voulons la paix !" Alors que le kronprinz, dont la popularité 1 diminue chaque jour, était hué copieuse > ment, Liebknecht était frénétiquement ac 5 clamé par une foule exaspérée. Les abord: i du Reichstag ne purent être déblayés qu'aprè; plusieurs charges vigoureuses de la police r montée, mais, un peu plus tard, les manifes t tants réussirent à se reformer, et c'est à ce moment, la police étant radicalement im 'a puissante à rétablir l'ordre, que les autorité: se décidèrent à faire appel à la troupe. Il n'y eut même pas de sommations. Ai t commandement de : " Feu !" les soldat 1 tirèrent dans la direction des protestataires e dont un grand nombre tombèrent. Aussitô e les corps des victimes furent enlevés, tandi s que la population, épouvantée, fuyait d tous côtés. ^ Quand j'ai quitté Berlin, mercredi demie la ville avait retrouvé son calme plus appa rent que réel : on sent que le feu couve e ! qu'il suffirait d'une étincelle pour rallume l'i ncp.nriic s — s En Pologne occupée s Un des journaux polonais de Cracovi publie une correspondance de Lodz don ^ voici le résumé : Notre ville autrefois si animée, si tumul s tueuse même, présente l'aspect le plus désol et le plus morne. Les fabriques ne fonction lient plus. Des milliers d'ouvriers sont sur 1 pavé ; quoique 50.000 aient déjà émigr en Allemagne. Le commerce n'est plu qu'un colportage. La cherté est inouïe 1 mais ce dont souffre le plus 4a populatioi 1 est le manque des articles les plus indispen sables ; parfois même, impossible de s< c procurer du pain ni de la farine ; le sucre le gruau, le charbon sont aussi fort rares ^ A cette détresse est venu s'ajouter le typhu qui fait journellement une foule de victimes 1 Les autorités ont pris des mesures rigoureuses s mais l'épidémie se répand avec une effrayant £ rapidité. En quelques semaines, il y a ei 1 plus de 500 ea.s mortels. On a le projet d' 1 détruire par le feu tout le quartier de Baluty Sur les enseignes des magasins, les plaque: des rues, l'allemand a été substitué au russe Les services municipaux, les tribunaux a la police, la poste emploient exclusivemen l'allemand. Depuis quelque temps se fait observe 3 une grande activité du marché financier 5 Le rouble et le mark sont l'objet de spécula t tions effrénées. Dernièrement ont paru de s pièces d'or russes. On paye pour cinq rouble; en or neuf roubles en papier ou en argent ^ Cet or est très recherché, car les autorité; j allemandes exigent que la taxe pour le: sauf-conduits (2 marks) soit acquittée ei ^ or, à raison de dix marks pour cinq rouble: a or. t . 3 Comment ils racontent l'histoire > Un de nos concitoyens, qui est parveni r à s'échapper de la Belgique, vient d'arrivei t à Londres où il fur tout étonné d'apprendre des nouvelles sur Verdun. Les journaux al ; lemands qui parviennent à Anvers passen , sous silence l'héroïque défense des Fran j çais et présentent le fiasco des Boches comme une victoire allemande. Avec leur bon sens habituel les Anversois se contentent de hausser les épaules et at-1 tendent des jours meilleurs. travaux de fortifications entrepris au l Saint-Gothard. Les choses en restèrent là. Ainsi se termina le conflit survenu alors entre l'Empire allemand et la République helvétique. 5 Paul Gaulot. l La situation militaire ^ Une opinion neutre Notre grand confrère hollandais De Tijd donne, dans un numéro récent, une revue générale de la situation militaire des deux grands camps en présence. Cette revue, dont l'exagération est mani-3 feste, paraît cependant caractéristique de la façon dont les neutres envisagent la s position actuelle des belligérants, et digne d'être reproduite à ce titre. Commençons par le théâtre principal ^ dans l'ouest, dit le Tiid ; nous voyons là ( des combats sanglants répétés autour de Verdun, dont la conséquence générale est que les positions françaises s'effritent (?) lentement mais sûrement, de sorte qu'en continuant de cette façon, le sort de Verdun sera décidé, après une période plus ou moins longue, de façon défavorable pour les Français ; cela ne se ferait cependant pas avant que les Allemands n'aient subi de telles pertes qu'on peut douter très fort qu'après avoir pratiqué une brèche à Verdun, ils soient encore en état de profiter de la victoire. Du côté franco-britannique, nous attendons toujours une grande offensive, qui, si elle eût jamais pu se produire à temps, aurait dû se faire maintenant (!). Ajoutons à cela que, suivant certaines informations, les recrues britanniques ne pourront quitter l'Angleterre avant le mois d'août ; dans ces conditions il ne nous semble pas improbable qu'une grande offensive de l'Entente puisse se produire en automne, du moins si à ce moment la situation n'a pas tellement changé par suite de la chute de Verdun (?) que l'offensive ne se produise plus du tout. La situation sur le front occidental est donc la suivante : les Allemands font des efforts surhumains pour enfoncer le front français près de Vereîun. Les chances d'une réussite finale sont très grandes ('), il est , vrai, mais les pertes subies à cette occasion 5 seront si gigantesques que, très probablement, cette victoire ne produira rien. Du (- reste il y a encore cette chance qu'entre 3 temps les Russes exerceront une pression » telle que les Allemands devront renvoyer leurs troupes vers l'est, et leur action dans r l'ouest sera ainsi paralysée. Les deux partis, tant allemand que fran-(- çais, voient donc par les faits qu'ils se tien-r nent en équilibre sur ce front, que très probablement il n'y aura pas de décision cet été, qu'il faut donc décider à présent non t seulement d'une campagne d'été, mais d'une / nouvelle campagne d'hiver, naturellement 3 suivie d'une campagne d'été. t Jetons maintenant les regards vers l'est de l'Europe. Là, il est apparu récemment aux Russes de , façon évidente que, même s'ils avaient en-^ core une fois autant de soldats, il n'est pas, pour ce motif, encore dit que leurs at-j taques sur le front austro-allemand réus-' siront, tandis qu'il n'est pas certain que les moyens matériels produiront plus qu'une j brèche éventuelle. Si, à prendre le moins, une brèche effectuée par les Russes est douteuse, il ne faut pas s'attendre, en raison des voies de communication (?), à une nouvelle marche en avant des Allemands. 1 Sur ce point encore se présente une situation qui prouve par des faits et non par des raisonnements creux que de nouveaux [ succès ne seront pas, du moins provisoi-" rement, atteints. 3 Les théâtres secondaires de la guerre peuvent être mentionnés tous à la fois. . Dans le nord de l'Italie, en Albanie, au sud de la Macédoine, en Mésopotamie, partout les opérations semblent être arrivées à un [. point mort ; seule la Caucasie, le théâtre secondaire de la guerre le moins important, fait r exception. Ici du moins les Russes peuvent continuer leurs succès remportés sur les Turcs, quoique ces succès ne puissent avoir que . peu d'influence sur la situation générale. s La morale de ces considérations, ajoute ^ le correspondant militaire du Tijd, c'est ; que si toutes les circonstances militaires | convergent à présent vers un point mort, , une stagnation, il n'est pas improbable que cela ne conduise les belligérants vers un compromis quelconque. On nous permettra de remarquer que , le Tijd donne trop peu de relief à la part d'intervention de l'Angleterre, qui, avec : ses finances, ses hommes et sa flotte, pèsera d'un poids énorme dans les balances de la victoire. La guerre sous-marine fait sans doute du tort à son commerce par mer, qui n'en continue pas moins d'exister ; le cordon du blocus se rétrécit et 1 Allemagne s'en aperçoit. La Russie est réarmée et rééquipée et n'attend qu'un signal pour marcher. Cela nous suffit pour posséder la certitude que tout compromis prématuré est exclu, et que si les opérations se prolongent, les chances de succès des Alliés ne font qu'augmenter. Nous pouvons nous payer la nécessité d'attendre et l'Allemagne pas. Tempus ultima ratio.

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