La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 05 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s46h12wc7t/
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fh» Newtpaper for Belglant LA METROPOLE 'ONEl PENNY «AHî: DIX CENTIMES Euros': vuf oeht BSresTî DIX CENTIME: PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Iwmir ï 43. CkkMerv Lut. W.C.S — TckakoAC : Htibera 212. (3 moi» 9 «ht 6 mois 17 sh, 1 ■■ ja «h| 25" ANNEE MARDI 5 NOVEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper No. 309 LA GRANDE GUERRE t/i ai îihp.rés Haix/I pnflanûiiê Les Italiens à Trente et a Ineste I La fin de la semaine a vu se développer sur Itout le front occidental ides événements de Igrande importance. I Au nord de la ligne de combat notre admi-I rable armée a remporté un succès de tout pre- ■ ordre. Notre artillerie, merveileuse-Bment secondée par le génie qui a rétabli avec Bine rapidité extraordinaire tous les passages ■ et voies de communication détruits par 1 en-Bnemi s'était avancée vendredi jusque sur le ■ canal' de .dérivation de la Lys. Nos troupes ■ ont pu dès lors forcer cette importante ligne ■ d'eau qui servait de base à la résistance des ■ Allemands et ceux-oi, n'attendant pas leur ■ teste, se sont empressés de se retirer derrière ■ le canal de Terneuzen, couvrant leur retraite ■ par de fortes .arrière-gardes. I Notre infanterie victorieuse est entrée à ■ Eecloo samedi. Dimanche, nous avons pour- ■ suivi notre avance qui, le long de la frontiere ■ hollandaise, atteint rien moins que_ quinze ki- ■ tomètres. Dimanche soir notre ligne était ■ marquée par Katte (1.500 mètres à l'ouest de ■ Selzaete, sur le canal de Terneuzen), est ■ d'Ertvelde (3 kilomètres du canal), Langer- ■ brugge, Ezergem, Tronchiennes et Evergem. ■ Nous avons atteint les confins ouest de Gand ■ vers Tronchiennes (sur la Lys) et au sud de la ■ ville nous sommes à Zwynaerde (Escaut). I La chute de la capitale des Flandres au ■ cours de la prochaine poussée, et peut-être I même avant, est dès à présent certaine et on I peut s'attendre d'un moment à l'autre a cette ■ magnifique nouvelle. Elle se _ réalisera I dès que nous avons forcé soit le ca- ■ nal Gand-Terneuzen au nord de la ville, ■ soit l'Escaut immédiatement au sud, car*1 un I ou l'autre de ces événements décidera de la I retraite allemande. L'ennemi a déjà évacué I complètement le ville et ne fera sans doute I aucun effort spécial pour s'y maintenir. Au sud de Gand, les Franco-Américains ont I du reste déjà établi une tête de pont sur la rive I droite de l'Escaut à WelUden (nord d'Audenaer-I de) et les Anglais ont réussi à pousser un dé-I tachement au-delà du fleuve à Pottes, a rm-I chemin entre Audenaerde et Tournai. HAest I possible que ces actions, si elles peuvent etre ■ développées, entraînent le forcement complet I de la ligne de l'Escaut, précipitent encore la I retraite allemande et provoquent la libération, ■ plus rapide encore sous l'effet de la seule I avance belge, de la ville de Gand. La chute de Valenciennes, attendue depuis I longtemps, s'est produite dans la nuit de ven-I dredi et les troupes britanniques sont entrées I dans la ville samedi matin. Dimanche, elles I ont capturé les aciéries au sud-est de la ville, I qui avaient été transformées par l'ennemi en I un centre de résistance important et qu'il de-I fendait avec obstination. Dimanche soir, les I lignes anglaises se trouvaient déjà à plus de I deux kilomètres à l'est de la ville qui est donc I complètement dégagée. Valenciennes^ a été I bombardée par les Allemands qui ont fait sau-I ter la gare et les bâtiments voisins et érigé I des barricades dans ses rues. La ville cepen-I dant, à part quelques destructions isolées, est I pratiquement intacte. La chute de Valenciennes, comme nous I l'avons dit, ouvre la route de Condé et de I Maubeuge et constitue déjà une première me-I nace contre Mons. j4 Ces événements, pour importants qu'ils I puissent être, pâlissent cependant au point de I vue purement stratégique devant les résultats I importants obtenus en Argonne par 1 armée I Gouraud et par la première armée américai-I ne, qui recueillent enfin le fruit .de leurs, longs I et tenaces efforts. L'ensemble de ce formida-I Me massif accidenté et boisé auquel les Alle-I mands s'accrochaient depuis quatre ans avec I une ténacité servie par tous les artifices de I 'a défensive moderne est enfin, et complète-I ment entre nos mains. Il convient de noter I que les Allemands, dans un but politique, ne I se sont décidés à la retraite sur ce front I qu'après une résistance désespérée et_ après I avoir tout mis en œuvre pour maintenir leur I situation militaire et couvrir ainsi l'accès à I leur frontière mais ces efforts n'ont pu avoir I raison de l'esprit d'offensive des Franco-I Américains qui, en infligeant une nouvelle dé-I faite caractérisée à l'armée allemande, ont obtenu à leur tour un résultat politique de I tout premier ordre. L'avance alliée en Argonne s'est effectuée I sur un front de trente kilomètres et a atteint I «n un seul jour la profondeur remarquable de I Plus de quatre lieues. De nombreux villages 0l>t été libérés, plus de dix mille prisonniers I °nt été faits ; quant au matériel capturé, il ! défie encore toute évaluation. La ligne fran-I Çaise passe maintenant par Samuv, suit le I canal des Ardennes jusqu'à Neuville, com prend tout le bois de Voncq et Chafculon-sur-Bar.Les Américains ont capturé Buzancy et, à l'est de cette ville sont à moins de huit kilomètres de Stenay, qui donne son nom à la fameuse "trouée" vers le Luxembourg belge. Plus à l'est encore, ils ont enlevé Sassey qui est à trois kilomètres au nord de Dun-sur-Meuse. Cette dernière ville se trouvant sur la rive droite de la rivière n'a pas encore éW capturée, mais les Alliés la dominent entièrement et son sort est scellé. Il n'est pas exagéré de dire que la conquête de l'Argonne ouvre aux Alliés le chemin le plus direct vers l'Allemagne dont ils disposent actuellement. L'armistice imposé à l'Autriche étant entrt en vigueur, les opérations des armées ialien-nés pendant ces deux derniers jours n'oni plus qu'un intérêt rétrospectif et ne se prêtent évidemment plus aux considérations stra-tégiques.Constatons cependant qu'à la suite d'ur magnifique effort et à la désorganisation corn plète des Autrichiens en pleine déroute les Ita liens ont encore occupé avant la cessation de: hostilités la ville de Trente, capitale du Tren tin, Udine, qui fut le quartier général de Ca dorna avant la défaite de Garporetto, et qu'; la demande du comité de salut public italo slovène constitué jeudi à Trieste, des détache ments italiens partis de Venise furent débar qués à Trieste. Le nombre total de prisonniers faits pa les armées italiennes victorieuses atteint cen mille, et le nombre de canons capturés 2.200 Les Serbes ont réoccupé Belgrade le 1er no vembre, c'est-à-dire 45 jours après le débu de l'offensive de Macédoine. La capitale d< la Serbie était entre les mains des Autrichien depuis le 9 octobre 1916. La seconde armé' serbe a atteint la frontière bosniaque. Près que toute la Serbie est libérée. Le conseil d'état austro-allemand s'es réuni à Vienne, et le premier ministre Lam masch lui a remis les affaires "pour autan qu'elles concernent les régions allemandes" ; Budapest, le gouvernement est entre les main d'un conseil national hongrois, dont le che est le comte Karolyi. On signale en Bavière, directement mena cée par la conclusion de l'armistice autri chien des symptômes d'agitation populaire e; faveur d'une paix séparée. Si cette nouvell se confirme, c'est le début de la désintégratioi de l'empire allemand ! ^ 7 Nouvelle offensive britannique at sud de l'Escaut Grand quartier-général britannique, Frar ce lundi, 9 h. 50 du matin. — Ce matin à l'av be nous avons attaqué sur un large front a sud de l'Escaut. On rapporte que l'attaque a été lancée d façon satisfaisante. ♦ Les regrets de la onzième heur Le Norddeutsche Algemeine Zeitung écr dans un article d'allure ofïïoieuse : "En se basant sur le terrain de l'humanit et de la protection, d'importantes possession de la civilisation de part elt d'autre, île goi vernement allemand1, par l'intermédiaire d gouvernement suisse, a proposé aux autre belligérants de s'abstenir dorénavant rnutue letment d'attaques aériennes dans les pa> ennemis, au-delà des zones d'opérations. "Les forces aériennes allemandes ont reç à cet effet un ordre d'epuiis le débult du mo: d'octobre. D'autre part, nos ennemie ont r< commencé réoemment leurs raids aériens d bombardement contre un certain nombre d cités allemandes, ayant compté un gran nombre de victimes parmi leur population c vile."— Reuter. Il e3t pour le moins curieux à noter qu tous ces bons sentiments ne naissent aux A lemands qu'au moment où ils voient apprt cher les armées alliées et qu'ils commencer à parler d'humanité à l'heure où les avior alliés ne sont plus qu'à 80 minutes de Be: t lin ! ♦ — Anvers transformé en hôpital t Les écoles d'Anvers sont transformées e : ambulances destinées à recevoir les blessés a lemands, que des trains nombreux, d'une loi : gueur interminable, ne cessent d'amener. L< t hôpitaux, les couvents, le collège des Jésu ; tes de l'avenue des Arts ont subi la mêrr ; métamorphose. 5 Les trains de la Croix-Rouge allemande a 1 rivent à la gare du Sud en si grand nombr qu'il a fallu réquisitionner les vastes immei 3 bles du boulevard pour en faire des hôpital, provisoires. | Un témoignage de la reconnaissance des Alliés au roi Albert La médaille du souvenir Une heureuse initiative vient d'Éi c prise en France et est sur le po.nt de rcw-voiir sa réalisation. Il s'agit do? i- au roi Albert une médaille en témoigu.ig'e de l'ad'mirat.on et de la reconnaissance des Alliés. La médaillé (en trois exemplaires : ar-lr" gent, vermeil, bronze) sera remise :tu ro1. Albert par l'intermédiaire de M. le séna-V teur français Réveillaud. la Cet objet d'art est dû au talent du célè-re. bre média1.liste Prudhomme. A l'av-rs, ui le portnait du roi; au revers, un !ion, ir- dans une superbe attitude de !"ésisi..:.ce la et de combait, tient une patte sur la flè-:té che qu'on vient de lui lancer. Au-dessus lie millésime 1914, et au-dessous une b an-' che die laurier avec lia devise Virtus rio-Ig6 lenùœ victrix (Le courage vainque ir de la violence). :ré ♦ n- La frontière belgo-hollandaise nt fermée :e* 1 — a~ Uin, message de Tilbourg apprend que les autorités militaires allemandes ont décidé de un fermer la frontière aux fugitifs. 11 " On suppose que la grande crainte est d'em- :a~ pêcher les désertions militaires, les ^ Le président Wilson à i'à la conférence de la paix lo- ie- New-York, 2 novembre.— L'Evening Sun, ar- de New-York, dit que le président W.ilson à l'intention d'assister personnellement à la >ar conférence de la paix. :nt ♦ Le rapatriement de Hollande des >ut réfugiés français de :ns Paris, 3 novembre.— Le gouvernement îée hollandais a placé à la disposition de la flot- es- te française quatre bateaux die la Compagnie Baltavier pour le rapatriement dies réfugiés est qui sont .arrivés du département du Nord en m- Hollande. int Ce service, qui sera oragnisé à bref délai, ' à permettra de transporter chaque jour 1.500 ins personnes et ee continuera, de façon ininter- lef rompue, jusqu'au jour où tous tes réfugiés auront regagné la France.— Reuter. la- ♦ Un métier dangereux :11e jon Voici la liste des changements qui se sont opérés sur les trônes depuis te mois d'août 1914 : Tsar de Russie: assassiné. Empereur d'Autriche : «mort. Sultan de Turquie : mort. Roi Constantin de Grèce : déposé. an~ Khédive d'Egypte : déposé. au~ Roi Ferdinand de Bulgarie : abdiqué. au Roi Boris de Bulgarie : abdiqué. de —+ La déportation des Belges valides Dans le nord de la Flandre Occidentale, aujourd'hui délivrée, des hommes en âge de por-:rit ter les armes, et emmenés de force par les Allemands, ont réussi à s'échapper et à rentrer ùté dans leur village. Ils étaient dans un triste :>ns état, ayant dû s'évader des camps d'Exaerde ou- et de Lokeren, où ils étaient placés sous la du surveillance de gardes militaires. Ceux qui res n'ont point pu s'enfuir ont été emmenés par iel- l'ennemi en retraite. ays C'est par milliers que les hommes, dans toute la Flandre, bravant la menace de mort eçu de l'autorité occupante, se sont cachés jus-lois qu'au départ du dernier ennemi. Leur joie re- d'être enfin délivrés du cauchemar est extrê-de me. de + Le congrès des nationalités opprimées de l'Europe centrale que Al- Les délégués au Congrès des nationa-i"°- liltés opprimées de 3'E.urope centrale, qui ent vient de siléger à ll'Indepenidie.nce Hall, de Philadelphie, ont signé une déclaration' T disant : Les représentants de plus de 50 millions | d'habitants appartenant à des nations formant une chaîne entre la Baltique et l'Adria-en tique et comprenant les Tchéco-Slovaques, al- Polonais, Yougo-Slaves, Ukrainiens, Lithua-on- niens, Russes, Italiens, Albanais, Sionistes, Les Arméniens, na'tions soumises en tout ou par-sui- tie à la domination des Empires oentraux, :me ont adopté la motion suivante : "En notre nom et en celui de nos frères ar- demeurés chez eux, nous déclarons solen-Dre, nellement mettre tous nos peuples et toutes leu- nos ressources à La disposition, des Alliés aux pour leis employer contre notre ennemi com- rrmn< La reddition de l'Autriche L'armistice a été signé dimanche Les chemins de fer et les points stratégiques seront nrobaklement occunés : L'Autriche-Hongrie est sortiie de la guerre. M. Lloyd George a téléphoné; dimanche soir de Paris au Foreign office que : La nouvelle étaiilt justement arrivée que le dernier des soultiiens die l'Allen 'ne étaiit sorti1 de de la guenre. U« armistice a été signé par le général Diiaz dans l'après-midi, die dimanche st enitoré en, vigueur lundi à 3 heures. Conditions aussi sévéres que pour la Bulgarie On trouvera que l'armistice de l'Autriche sera d'un, caractère aussi dlracon-nlilen que celui imposé à lia Bulgarie. On se rappellera que ces oonditibnls prévoyaient! le désarmement et le placement des armes dans des dépôts, souis la surveillance d'officiers de l'Entente, l'occupa tiion, dies points stratégiques et le contrôle des chemins de fer eit de toutesi les communications qui pourraient être utilisées danis le pays, en oas de .nécessité, comme un© base d'hositlil'itéts contre les ennemis die l'Entante. L'iacoeptation die l'armistice par l'Autriche peut conduire les éléments réfrac taiires de 3 'Allemagne à neveniiir sur leiuii attitude et à changer leur politique de itlemporisation. Il n'y a cependant pais, en, ce momenlt!, signe de ce changement, T „ A'.mI 1 'T? 1 l, est envi s,âgée, dans quelques milieux, avec unie certaine appréhension. Les 'éflîé ments paysans qui paraissent avoir renversé la monarchie en Bulgarie ne isiaven évidemmenlt pas donner dès garantie; immédiates die stabilité et ,il en est de mê me pour les républiques créées en Au. triche. On pense que ces condition® augmente nont les difficultés d'une paix durable e acceptable. En tout cas,, leur établisse ment mettra la diplomatie à une rud» épreuve. Leurs alliés Rappelions q.ue lasi troils ,alliés dte l'AJ lemaginie se sont rendus dans l'ordre sui vanit : Bulgarie 29 .septembre 1918 Turquie 30 octobre 1918 Autriche-Hongrie 3 novembre 1918 En 36 jours exactement, les victoire La libération des Flandres Vutour de nos victoire v/uiuiuumquc utijc Le Havre, 2 novembre. •—- Communiqué officiel du grand quartier général. , A la suite des combats de ces derniers jours l'ennemi a abandonné ce matin ses positions sur le canal de dérivation que nos troupes ont franchi. A l'aube au nord du canal de Bruges et Gand, nous avons occupé Eecloo, Vrafox-hoet et porté nos lignes jusqu'au canal de la Lieve Entre le canal de Bruges à Gand et la Lys nous avons dépassé Meerendré, Over-poucke, Bassevelde et Bairle. Communiqué du 3 novembre. — Au cours de la journée du 3 novembre, nos troupes ont continué à poursuivre l'ennemi en retraite malgré les difficultés de la progression dans un terrain coupé de nombreux cours d'eau et canaux sur lesquels tous les passages sont détruits.Nous avons poussé notre front jusqu'à la ligne jalonnée par De Katte (1 kilomètre et demi à l'ouest de Selzaete), l'est d'Ertvelde, l'ouest de Cluysen, la rive ouest du canal de Gand à Terneuzen à hauteur de Langerbrugge, Evergem et Tronchiennes, conquis, après vif combat, les abords de Gand vers Afsné et Zwynaerde, Everghem, sur la rive ouest de l'Escaut. Un avion allemand a été abattu le premier novembre par le tir de nos pièces anti-aériennes. Communiqué anglo-belge Grand quartier général, 3 novembre. — Sur le front du groupe d'armées des Flandres, ; l'avance s'est encore accentuée aujourd'hui. L'armée belge, en particulier, a poussé de l'avant à 15 kilomètres le long de la frontière • hollandaise. Au nord de Gand, la ligne passe immédiatement à l'est de Bassevelde et Evergem et touche, à Langerbrugge, le canal de Terneuzen. Nous avons atteint les confins de Gand. Sur le front franco-américain, une tête de pont a été établie dans le voisinage de Wel-den-Neder-Eename. Les Anglais ont également réussi à pousser des détachements au-dessus de l'Escaut, à Puttes. Le "nettoyage" de la Lys Nos aviateurs à l'œuvre FRONT BELGE, 1er novembre.— D'un "témoin oculaire": Au cours de la journée d'hier, de durs combats ont été livrés par les troupes belges poui nettoyer la rive ouest du canal de dérivatior de la Lys. Une pluié persistante aggrava les difficultés de l'entreprise. La rive est, où les Allemands résistent, sur, ; plombe la rive tenue à présent par nous. No? troupes durent progresser sous un tir pion ; géant à travers un barrage très dense d'obun ? frvYÎniipc pt- enr nn tprrfl.in rendu fort fdissan rent les fantassins soutenus vigoureusement par notre artillerie. L'ennemi résista âpre-ment mais dût finalement oéder. J'ai vu un coin de la bataille du haut d'une butte où des troupes de soutien attendaient le moment d'intervenir. Les hommes étaient calmes et confiants en dépit d'un violent bombardement. Partout sur la plaine, on apercevait des éclatements d'obus de tous calibres mais nul être vivant. J'ai été témoin de nombreux traits d'abnégation. Un homme blessé à l'épaule par une balle de mitrailleuse ne se fit évacuer qu'après avoir porté sa charge 'à l'endroit indiqué et refusa le brancard qui lui était offert en disant : "Il y en a d'autres plus mal arrangés que moi", et fit un détour malgré ses souffrances pour aller souhaiter bonne chance à son commandant. Il s'éloigna enfin, les vêtements en lambeaux, boueux, le visage maculé de sang, s'appuyant sur son fusil. Pendant les opérations en cours, l'aviation belge travailla de concert avec l'aviation française et britannique. Le temps fut en général très défavorable aux opérations aériennes. Certains jours notre travail s'effectue par une -j pluie battante ; la brume, sévissant en cette saison d'une façon permanente en Flandres, oblige nos pilotes à voler très bas et à s'exposer ainsi aux atteintes des mitrailleuses ennemies.L'aviation allemande réagit vigoureusement mais sans succès. Des troupes de combat réputés chez l'ennemi furent identifiées devant notre front. Malgré ces circonstances nous n'avons par abandonné un instant notre maîtrise de ,l'air et l'adversaire dût se borner à évoluer en formations très importantes dans ses lignes sans réussir à empêcher nos observateurs d'accomplir intégralement leur tâche. Notre aviation de chasse rivalisa de courage et d'endurance avec les escadrilles de nos alliés, dispersant constamment les patrouilles ennemies ef les forçant à faire demi-tour. Au cours de la dernière quinzaine nous avons abattu dix avions et sept ballons ennemis. En outre, un grand nombre d'avions ont été contraints d'atterrir désemparés. Nos appareils de combat n'ont cessé de harceler l'ennemi, mitraillant ses colonnes et son infanterie en marche, faisant subir de lourdes pertes à l'adversaire et jetant la panique parmi ses troupes. Les prisonniers que nous avons faits sont unanimes à avouer la crainte inspirée par nos avions de combats et le rôle efficace rempli par eux dans la bataille. Nos équipes de reconnaissance tinrent le commandement continuellement au courant des mouvements, ennemis. Afin de recueillir des renseignements certains, plusieurs de nos avions atterrirent près des villages que l'ennemi venait d'évacuer. Nos photographes profitèrent des moindres éclaircies et de nom-

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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