La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 26 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767910/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. • VENDREDI 26 FEVRIER 1<J15. N°- 57. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. SOIXANTE BOMBES SUR DES TRAINS, NOUVEAUX PROGRES. PARIS»■ 2o février.—-Communiqué officiel de 15 heures:— Près de Lombaertzyde, noire artillerie a démoli un b.oekhaus et quelques-uns des abris de l'ennemi. • lin Champagne, nous avons maintenu ies progrès nouveaux réalisés; hier, et toutes les centre-attaqués de l'ennemi furent repoussées. Nos avlfffétfrt ont lancé soixante bombes sur les* staii^us èe chemin de fer, trains et concen-tr?ti >r.s de l'ennenif. Ce bombardement fut très effectif. En . rgonne, à Marie Ihérèse, l'ennemi effectua une attaque qui fut immédiatement arrêtée. Entra l'A gonne et la Meuse, au bois de Cbeppy. nous avons-fait dé nouveaux progrès. Notre art.llerie lourde a détruit des abris cui assés. L'ennemi ne fut pas capable de re-. pre-d e les tranchées capturées par nous. En Lorraine, près de Parroy, il y a eu. une escarmouche entre patrouilles, et" les Allemands, furent mis en fuite. V~RSTON ALLEMANDr". BERLIN, 25 février.-—Communiqué officiel du grand quartier-général :— Dan.- le théâtre occidental de la guerre, dans le clistr'ct de .a Champagne, l'ennemi continue ses attaques désespérées, mâiè en dépit des forts «rfect l's engagés il ne progresse pas. En dehors de cela, il n'y a rien d'intéressant à signaler.— Wireiesg Press. LE SUCCES DE LES EPARGES. PARIS, 24 février.—Communique officiel de 23 heures:— Sur l'Aisne, duels d'artillerie, occasionnellement assez vifs, et favorables pour nous. En Champagne, au nord de Mesnil, nous avons fait de nouveaux progrès et repoussé plusieurs eontre-attaoues. Sur les hauts de Meuse, notre artillerie a réduit au silence plusieurs batteries allemandes. . Des rapports supp érnentaires mettent en lumière l'importance particuliè e de nos succès à Les Eparges, et l'étendue des pertes ennemies. Sur une très petite section de la ligne, enlevée par nous, nous avons déià trouvé plus de 600 Allemands tués. D'après les prisonniers capturés après l'action, les deux régiments rejetes rlo 'eurs positions par notre attaque ont perdu plus de 3000 hommes, c'est à dire, plus de la moitié de leur effectif. Nous avons progressé dans le Bois Brûlé (forêt d'Apremont). VERS L'OUEST. AMSTERDAM. 25 février.—-Le "Te1egraaf" apprend de Neerpelt que dans la nuit de lundi de g-andes masses de troupes ont été envoyées via Louvâin vers le front occidental. 1 "s'eurs vil âges ^u B-aba^* be'ge et du Limbôurg sont maintenant dépourvus de garnison. D^ grands transports de troupes sont régulièrement envoyés vers le sud-ouest. Le même journal d't oue, mardi midi, un train p<issa par Zevenaar transportant ve** Amsterdam pou- 15 mil'ions de marks d'or.—Reuter. Note.—L'envoi d'or allemand en Hollande est des iné à soutenir le cours hollandais du mark, qui ne éesse de baisser. LA GUERRE AERIENNE. LE DEUXIEME RAID ANGLAIS. TROIS OFFICIERS MANQUANTS. LONDRES, 25 février:—La note suivante a été pub.iée cette nuit:— Le secétaine de l'Amirauté regrette d'annoncer qu'après les récentes attaques navales aériennes su la région d'Ostende-Zeebrugge-Bruges quatre officiers aviateurs.furent portés manquants. Une de. ces officiers, le lieutenant aviateur D. Murray, a depuis lôrs donné de ses nouvelles de F.cssingûè. Il -avait 'été forcé amenir en pleine me:, et fut sauvé, par un torpilleur hollandais. U-à autres officiers portes manquants sont les l.eutenants-aviateurs E. G. Kigali et Hon. D. 0'Brien,:et le so'us-lleutènant .aviateur T. opencer, et il est à- regretter qu'aucune nouvelle n ai; é.é reçue d'eux. Note.—Lés attaqués dont il est question iei ont •'J .ieu les Ï2 et 16 février et comprenaient respectivement 34 et 40 aéroplanes ou,hydroplanes. , AVTATEUR ANGLAIS INTERNE. AMSTERDAM, 24 février.—Le " Telegraaf " I annonce que le lieutenant aviateur Murray. du service aérien britannique, qui fut oblige rc-cef ent-t rne- ir da;s 1 ostu .L e <> °ur, restera à Groningue sur parole. Les officiers anglais qui refuse t ■ < i t eur i ■ • u sont internés au fort de Wierickerschans.—Reuter. UNE BOMBE JBIEN LANCEE. TRENTE BOCHES TUES. AMSTERDAM, 25 février.—Le "Maasbodc" apprend de .Zeebrugge qu'un aviateur a lancé une bombe sur quelques voitures du tram élec-lnf|ue de Knocke àOstende. . Trente soldats aLemands ont été tués et cinquante blessés. L'aviateur a été accueilli par une fusillade intense, niais a échappé.—Reuter. Nous avons annoncé, il y' à quelques jours, quo j®6 " Béatitudes," . l'œuvre mag^trale de César *ranck. serait: interprétée prochainement à wndres. Par suite des difficultés de communications, il a été impossib.e aux organisaiturs du 1 Wncert de se procurer ie maCériéi nécessaire et Wrc« est donc d'attendre des jours meilleurs. M. Anthony Dubois tient a remercier ici les ! Personnes qui ont bien vou;u répondre à son •PPel pour ia constitution des chœurç. . gouvernement des Pays-Bas a décidé d'in-Drl 5e 1 exP°riation des pommes de terre. Il bl >îi a f*ans quelques jours une mesure sem-en.ce (1UI concerne le cuivre, les fils de fer i ae cuivre, les courroies de transmission, le TOIr et les huiles d'éclairage. ténT^8 de Hobart a fait parvenir à l'agent POur-la Tasmanie, à-Londres, une somme "'000 francs au profit des réfugiés beiges; J*t.P°rte la somme totale envoyé par la Tas- ^fcaux malheureux belgès a 193,050 francs. na-rU firme. Kryn et Lahy constructeurs de '*s d'Anvers, s'est achete un terrain a Letch-kon m°u ' oompte ' élever, une usine dans Anai.16 ^ront-employés ses ouvriers réfugiés en «u^ieterrc. LES CALOMNIES ALLEMANDES REFUTEES DOUZIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. CONSEILS DE PRUDENCE. ANNEXE. Non-participation des populations civiles au: liosti.ités.—-Instructions des autorités belges. Dès le début des hostilités le 4 août 1914, h Ministre de l'Intérieur, M. Berryer, adressait au: 2700 communes du pays une circulaire précisan les devoirs des autorités communales et l'attitud< des populations pendant la durée de la guerre:— '' La menace d'une invasion étrangère, écrivait il, jettera .'émoi et ie troub.e dans ia population Le premier soin des autorités communales sen d'instruire leurs administrés des devoirs de tout envers la patrie et de a condu.te qu'iiS auront î tenir vis-à-vis de l'armée envahissante. " C'est ce que qui fait l'objet de la présent* circulaire. " D'après les lois de la gue *re, les actes d'hosti lité, c'est-à-dire de résistance et l'attaque par let armes, i'emp.oi des armes contre les soldats en nemis isolés, l'intervention directe dans es com bats ou rencontres ne sont jamais permis à ceu> qui ne font partie ni de l'année, ni de la gardt civique, ni des oorrs des volontaires observan! les lois militaires, obéissant à un chef et portanl un signe distinct if apparent. " Ceux qui sont autorisés à faire des actes d'hostilité sont qualifiés belligérants: lorsqu'ils sont pris ou mettent bas les armes, ils ont droil au traitement des prisonniers de guerre. "Si la popu atlon d'un territoire qui n'a pas encore été occupé par l'ennemi prend spontanément les armes à l'approche de l'envah'sseui sans avoir eu e temps de s'organiser militaire ment, elle sera considérée comme belligérante si elle porte les armes ouvertement et si elle se conforme aux lois de la guerre. "L'individu iso é qui n'appartiendrait à aucune de ces catégories, et qui commettrait un acte d'hostilité, ne serait pas considéré comme be'Mgérant. S'il était pris, il serait traité plus rigoureusement qu'un prisonnier de guerre et pourrait même être mis à mort " A plus forte raison, les habitants du pays sont-i.s tenus de s'abstenir des actes qui sont défendus même aux soldats; ces actes sont notamment: employer du poison ou des armes em poisonnées, tuer ou b esser par trahison des individus appartenant à l'armée ou à la nation de 1 envahisseur; tuer ou b'esser un ennemi oui, ayant m:s bas ^es armés ou n'avant plus les moyens de se défendre, s'est rendu à discrétion." De plus ie Ministre de l'Intérieur fit publiei journe lement dans 'es journaux de tous partis et. dans le pays entier, en caractères gras, les recommandations suivantes:— "Aux Civils. "Le Ministre de.l'Intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région: " De ne pas combattre ; "De ne proférer ni injures ni menaces; "De se tenir à l'intérieur et de fermer les fenêtnes afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation ; " Si les so'dats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, afin qu^on ne puisse dire que les civils ont tiré. " L'acte de violence commis par un seul civil serait un veritaVe crime oue la loi punit d'arrestation et condamne, car i1 pourrait servir de orétexte à une répression sanglante, au pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants." Encore le 30 septembre 191 1, alors ou'une partie du pavs jusqu'alors invio'ée paraissait menacée, le Ministre de l'Intérieur menait soin de rap-e'er aux autorités communales et aux popu ations que les habitants n'appartenant pas à l'armée doivent s'abstenir soigneusement de tout ar-te d'hostilité contre lès troupe* étrangères." L'AVANT-GUERRE. LA PREMEDITATION. UN RAPPORT NECESSAIRE. Nous ' no savons si le grand quaitieT-général belge a relevé la liste complète des preuves de la préméditation des Allemands de porter la guerre en Belgique. Ces preuves ont une telle importance qu'auprès d'elles les documents diplomatiques les plus caractéristiques pâlissent. Il y a tout d'abord îa liste assez fournie, parait-il, des fondations en béton pour canons de 12 et autres que l'on a trouvé devant Namur. à Héverlé et autour d'Anvers. La dernière découverte est celle de cette villa de Nieuport, que le génie belge a fait sauter. Il y eut des canons dans une usine al emande non loin de Dun-kerque, des assises bétonnées devant Maubeuge. Mais la plus frappante des preuves est celle fournie par cette sinistre bâtisse de Schoonaerde, sur la rive droite de l'Escaut, entre Termonde et Gand, où l'on découvrit un pont métallique flottant prêt à être jeté sur le fleuve et à être amené, n'importe où, comme un bateau. Il y eut lo dépôt de cartouches allemandes à Termondes dans une fabrique détruite par les Belges. Ii y eut enfin, les moulins qui parlaient, à l'aide de leurs ailes et qui trahissaient les mouvements de nos troupes II y a là une publication suggestive et urgente à faiT© dès maintenant si les documents réunis le permettent, en attendant, -pour demain les exécutions nécessaires, dussent-elles atteindre des princes ou des ducs ! « CENSURE ALLEMANDE ET NEUTRALITE POSTALE. AMSTERDAM, 20 février.—Le " Tijd " publie la note suivante, datée du 13 février:— "Au nom de la colonie néer andaise de l'Université de Fribourg, les soussignés déclarent:— " Que les lettres et les cartes postales envoyées des Pays-Bas n'arrivent en Suisse qu'après un dé.aï de 13 à 17 jours aiors que les imprimés venant de Ho lande arrivent en .2 à 3 jours; " Qu'i. est certain oue quelques lettres, dont des lettres recommandées ont été perdues, que d'autres portent le timbre : ' Emmerich P. K. ubcrpriift und zu befôrdern (vu et à expédier). " La poste des Pays-Bas neutres destinée à la Suisse neutre, est ainsi retardée et examinée. " Le gouvernement hollandais ne prendra-t-il oas des mesures si cet état de choses continue, pour protéger Ja correspondance de ses ressortissants?" Nous avons déjà proteste auprès de notre ministre à Berne, mais nous avons estimé nécessaire de porter directement cette question à la connaissance du pays Nous ne sommes pas probablement l^s seules victimes "(signé) Ferd. L. R. Sassen, " Docteur en philosophie." COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. VIOLENTE LUTTE EN POLOGNE. PETROGKADE. 24 .février.—Le communiqm suivant a été publié aujourd'hui par l'état-majo: du grand quartier-général:— j Le 23 courant, il y a eu des actions au norc | de Grodno, près d'Iastrzemba et do Stabine. Dans la forêt d'Augustovo, deux régiments di la 29me division, partie du corps (l'armée qu fut entouré pendant ia retraite de la Prusse orien ta4e, brisèrent les lignes ennemies et rejoigniren nos troupes. 1 l-,atroui^e6 ennemies essaient de traverse: le Niémen vers sa rive droite. La batai-le sur la rive droite du Nareff s'étend Les Allemands font aes attaques continueaes h de tout i6 front, de ia Bobr dans la regior d Eavabino, jusqu'à ia Vistu.e oans la région d< Boi.zanoff. Dans la région de Przasnyaz, les combats de viennent extrêmement violentes. i Sur la rive gauche de la Vistule, nous avon; , repoussé de failles attaques de l'ennemi sur h vidage de Bogusloff, à l'ouest d'Opotchno et dt Lepoushko. Dans Jes Carpathes, il y a eu des combat* désespérés à l'est do Lupkoff. Dans la région de Munkacz, nos troupes ont eu une série de succès Le 22, au point du jour, nous capturâmes près de Zavadka trois lignes de tranchées sur la nau teur 901, oui constitue presqu'un véritable préci pice. Les Allemands défendant la hauteur furenî tués ou faits prisonniers. Des attaques allemandes au sud de Kozio Mok£ furent repoussées. Au sud de Tukholka, nous en^vâmes après ur combat obstiné les hauteurs situées sur la rive droite de la Rozanka. Sur les routes Dolize-Galicz, nos opérations onl arrêté hier l'offensive d'importantes forces en neinies. V^R^ION ALLEMANDE. BERLIN, 25 février.—Communiqué officiel di; grand quartier-général :— Dans ie-théâtre orienta] de la guerre, .les com bats continuent sur le Niémen,, la Bobr et le Nareff. La ville de Pasnysch, qui avait été transfor mée en une espèce de fort, a été prise d'assaul hier par les troupes de la réserve de la Prusse orientale, après des combats acharnés- Plus d€ 10,000 prisonniers, plus de vingt canons, une grande quantité de mitrailleuses, et une quar tité de matériel de guerre tombèrent entre nos mains. Dans les combats au nord de la Vistule, nous avons fait 5000 prisonniers pendant ces derniers jours. En Pologne, au sud d© la Vistule, les Russes nous ont attaqués à cinq contre un, et ils ont occupé les ouvrages intérieurs de Mogily, au sud-ouest de Bolimoff. En dehors de cela, il n'y a rien d'important à signaler dans cette région. 11 vaut d'être remarqué que le commandant du 57me de réserve russe, pris près d'Augustovo, a demandé à des officiers allemands s'il était vrai que la ville d'Anvers, qui était assiegée pai les Allemands, allait tomber bientôt. Lorsqu'on lui eût expliqué comment les choses se présen taient dans le théâtre occidental de la guerre, il ne voulait pas y croire, non plus que l'armée allemande de l'ouest se trouvait sur le sol français—Wireless Press. RALLIEMENT RUSSE. NOUVELLE OFFENSIVE EN BUKOVINE. COPENHAGUE, 25 février.—Une dépêche privée de Berlin oit que tout indique le aéve.oppe-ment d'une grande bataiue sur le front orientai. Les Russes reçoivent d'importants renfbits, et les Ahemanas s'attendent à ce qu'une nouveiie offensive soit effectuée d'ici peu. Les Russes rétrécissent évidemment leur front, ce qui renforcera .eur position. La seconde ligne russe est très solidement fortifiée. Dans la Bukovine aussi, les Russes ont commencé une nouvelle offensive avec des troupes fraîches. Le froid et la neige rendent chaque jour les opérations plus diffici.es. On démont à Bénin que la position des Russes à Lemberg puisse être dangereuse, et on y croit aussi que ies Russes occupent autour de Varsovie des positions solidement fortifiées, qu'on ne pourra capturer facilement. D'autres nouvelles de Berlin disent que les Russes ont concentré un démi-million d'hommes sur la frontière roumaine pour renforcer la Serbie aussitôt qu'il sera possible de traverser le territoire roumain. Si cela réussit, une nouvelle et énergique offensive serbe se produira.—Central News. UN DEMENTI RU^SE. PETROGRADE, 24 février.—La note suivante a été reçue du grand quartier-général :— Dans les communiqués officiels émanant de Berlin, 1a défaite subie par notre lOme armée dans sa retraite vers le Niémen et la Bobr est décrite en des termes faux et exagérés. Il n'y a absolument aucun fondemoni dans les assertions allemandes d'après lesquelles la lOme armée se-ait complètement annihi ée. En réalité, des é'éments d'un de nos corps d'armée, le 20me, se trouvèrent dans une position i diffici'e, comme nous l'avons déjà annoncé, et ' un autre corps se retira de ses positions à Wir- ballen et éprouva de fortes pertes. I En ce qui concerne l'autre corps de cette ar-! mée, après avoir repoussé les efforts de l'ennemi pour l'envelopper, il occupe maintenant les régions qui lui étaient assignées, et a combattu pendant quelaues jours le long de tout le front de nos armées, accomplissant avec succès les tâches qui lui avaient été imposées. Pendant ces derniers ^urs, deux régiments de la 29me division, appartenant au 20me corps, sont sorties des forêts d'Augustovo et ont rejoint nos troupes.—Reuter. UN "BAIN DE SANG." LES HUNS EN POLOGNE. PETROrRADE, 24 février.—La "Gazette de la Bou-se " rarporté de Moscou qu'un train militaire allemand a été détruit près de Loviteh. Il y eut de grosses pertes. Les Allemands, alléguant oue l'accident avait été provoqué, envoya une expédition punitive à un vil.âge voisin et il s'ensuivit un véritable "bain de sang."—Reuter P.ETROGRADE, 24 février.—Le déraillement du train militaire près de Loviteh provoqua l'explosion de plusieurs wagons de munitions. Plusieurs soldats furent tués et blessés. Trois cents, habitants des villages voisins, où des détachements de troupes allemandes ont, exercé des représailles, ont été amenés à Loviteh, horriblement mutilés.—Reuter. j — Le second emprunt de guerre allemand sera I lancé le 27 février et clôturé le 19 mars. Le taux d'intérêt reste fixé à cinq pour cent. LES PIRATES A L'ŒUVRE. ENCORE DEUX NAVIRES COULES. • UNE VICTIME. SCARBOROUGH. 25 février.—Le steamer ^ " Deptford," de 1208 tonnes brutes, construit en 1912 et appartenant à la firme W. M. Corry 1 and Son, do Londres, a été coulé dans la mer du 1 Nord, au large de Scarborough, à la première, heure hier matin. La mer était démontée. Tout à coup une formi-. dable oxp.osion se produis.t, ia chambre des machines fut enveloppée dans une flamme bleue et ie navire se mit à couler. ! L'équipage de quinze hommes mit un canot à la mer et s'y embarqua. A ce moment, on re-, marqua que le charpentier du bord manquait à l'appel. Le capitaine fit revenir le canot vers .e navire en perdition, mais on ne pu: plus l'aborder, la mér étant trop grosse et la frêle embarcation ; menaçant d'être jetée par les iames contre les flancs du steamer en i^rdition Ce ui-ci coula sous les yeux de son équipage vingt minutes après l'explosion. i Le canot, après avoir été la proie des vagues pendant plusieurs heures, fut final^nent aperçu par le steamer à passagers " Futjens," et 1 équi-i nage fut débarque sain et sauf à South Shiexds, Plier soir. Exactement avant l'explosion, deux des matelots ont remarqué à la surface de la mer un long si.lage d'écume se dirigeant vers le navire, ce qui tendrait à fane croire que lé " Deptford " a été coulé par un sous-marm, sans le moiiidre préavis—naturellement. PORTSMOUTH, 25 février.—On a débarqué ici aujourd'hui l'équipage du steamer "Western Coast " de Liverpool, qui fut coulé par une mine ou un sous-marin, hier après-midi, au large de Beachv Head. Le "Western Coast" appartenait à la firme Powell, Bacon et Hough, de Liverpool, et adait de Londres à P.ymouth et Liverpool avec une cargaison de 1500 tonnes de marchandises diverses.On avait organisé à bord un service de vigie très serré, en vue des sous-marins allemands. Le temps était beau, clair et froid. A 3 heures 10 du matin une violente explosion eut lieu sous la coque du navire et en son milieu, et il coula eu sept minutes. Les deux canots de sauvetage étaient prêts à être descendus,*de sorte que l'embarquement des dix-neuf hommes de l'équipage put s'effectuer rapidement. Les rescapés furent recueillis une heure après le sinistre par le tank-steamer " Osteola," qui les débarqua à Portsn'outh. Le capitaiue a déclaré que l'explosion fut terrible et provoqua la projection d'une colonne d'eau de 15 à 20 mètres de hauteur. Un peu avant l'explosion il aperçut un autre navire de 2000 tonnes environ sombrnnt très lentement par l'avant à un mille au sud. Il croit que son équipage a été recueilli par un torpilleur.LE BILAN DE LA SEMAINE. Pendant la première semaine'du "blocus allemand " les pirates du vingtième-siècle ont attaqué 11 navires et en ont coulé 12, dont S anglais et français et 4 neutres (2 américains et 2 norvégiens). Des 11 navires atteints, 9 l'ont été certainement par des sous-marins. Grâce aux mesures prises par l'Amirauté, le nombre de ces attaques, déjà insignifiant en présence du nombre de navires qui ont navigué dans la " zone de guerre," diminuera encore. SOUS-MARINS CONSTRUITS (?) A ANVERS. GAND, 25 lévrier.—Un train gardé par cinquante soldats est arrivé d'Anvers, convoyant deux sous-marins en destination de Zeebrugge. Ces sous-marins ont été construits aux chan-t;ers Cockeriil, à lioboken, près d'Anvers.— Reuter. L'ESPOIR FAIT VIVRE. AMSTERDAM, 25 février.—D'après la " Kreuz-zeitung " des associations ont déjà été formées à Hanovre et à Hambourg et seront ëtablier sous peu dans 150 autres endroits, aux fins de réunir de l'argent qui sera converti en dons aux troupes allemandes " aussitôt qu'il sera officiellement annoncé que des troupes a.iemandes ont, soit occupé le sol anglais, soit terminé la défaîte de l'Angleterre."—Reuter.UN CROISEUR AUXILIAIRE COULE. LONDRES, 25 février.—La note, suivante a été publiée cette nuit:— Le secrétaire de l'Amirauté regrette d'annoncer que le navire de la flotte britannique " C^an McNaughton," steamer marchand arme, commandant Robert JefLeys» R-N., est manquant depuis lo 3 février, et il e^t à craindre que le navire soit perdu. Des recherches infructueuses ont été effectuées, et des débiis qu'on suppose appartenir à ce navire ont été déeouveits depuis. Le dernier signal reçu du "Clan McNaughton" a été lancé a la première heure de la mâtinée du 3 février, et il est à craindre qu'il a été perdu pendant le mauvais temps que régnait à ce moment. Note.—Le "Clan McNaughton" était un liner de 4985'tonnes, construit en 1911, et appartenant à la flotte des " Clan " de la firme Cayzer, Irvine et Co., Ltd. Il avait à bord 20 officiers et un équipage de 200 hommes, dont 191 appar- | tenant à la marine do guerre et G9 à la marine marchande. Ce navire est le troisième croiseur auxiliaire ang'ais perdu pendant la guerre, les autres étant 1' "Oceanic" et le " Viknor." LES ETATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE. INQUIETUDES AMERICAINES. AMSTERDAM, 21 février.—La " Koelnisclie Zeitung" apprend de Beriin que la note américaine en réponse à la note al.emande (re.ative du "blocus ) a été examinée à fond par des fonctionnaires compétents du gouvernement. On rapporte que la réponse contient des suggestions dont rien, jusqu'à présent, n'a été pu- , bVc. Les intentions de l'Allemngr.e, dit la I " Koelniscbe," seinb'ent avoir pour but d'ap'anir i les difficu tés oui pourraient su gi:- de la guerre maritime contre l'Angleterre.—Reuter. AMSTERDAM, 24 février.—M. Gérard, am-j bassadeur des Etats Unis à Berlin, a longuement I conféré ce matin avec le chancelier impé.ial. Le chancelier, a son tour, a été reçu plusieurs fois • en audience par le Kaiser, hier. Le sentiment qui règne aujourd'hui semble être que'les négociations çermano-américaines ont abouti à un cul-de-sac- Les deux parties s'en tiennent fortément à leurs vues précédentes, mais ■ les plus graves incidents, impliquant une rupture ' entre Berlin et Washington, peuvent surgir d'une ' minute à l'autre; tout dépc jd du discernement des commandants des sous-marins allemands. ■ Un grave sentiment d'inquiétude recrue parmi , les colonies américaines à Berlin, Dresde, et ' Munich.—Excnanse. ( LA SITUATION FINANCIERE DE LA BELGIQUE. LES BILLETS DE LA BANQUE NATIONALE BELGE FONT PRIME EN ALLEMAGNE. La préférence que,;l'on continue à marquer, même en Allemagne,, pour les billets de la Banque nationale de Belgique, au détriment de ceux que vient d'émettre la Société Générale, provoque dans là " Gazette de Francfort " d'amen reproches adressés au monde des affaires allemand." La circulation des billets belges, écrit-ello, dans une de ses plus récentes chroniques financières, a été accrue dernièrement par un événement important. Tandis que notre administration en Be.gique s'offorce a'apporter un peu pius d'ordre (sic) oans la situation monétaire du pa>s, grâce à l'application des ioées de Lumm et d'He.ferich au ûépartement de l'émission de la Société Générale, un 'certain nombre de nos hommes d'affaires, en rapport avec les firmes be.ges, témoignent d'un désintéressement surprenant, sinon scandaleux, à l'égard des efforts de notre gouvernement. Ils continuent ae se prêter a l'entêtement et au soidisant patriotisme des marchands belges. " On assure, et la nouvelle est dans ses grandes lignes vraisemblable, qu'une g.ande banque berlinoise, devant se procurer pour 50,000 francs de billets belges, insista, évidemment sur les instructions de son client, pour que ce fussent ces billets de la Banque nationale de Be.gique. On lui offrit des billets de ia Société Générale; elle les refusa- Ce refus se conçoit, au point de vue financier; car on peut se procurer le nouveau papier-monnaie en Be gique, dans n'importe que.le quantité, au cours de 100 francs pour SG marks; mais on ne peut cependant pas en espérer iei 82 ou 83 marks. . Ce serait ià un bénéfice par trop l'aciie. Mais ce qui est surprenant, c'est que les billets ce la Banque nationale fugitive, en dépit de leur dépréciation intrinsèque (sic) soient encore touîours cotés à Ber.in à oes cours aussi élevés, supérieurs à la parité fixée pour la Belgique. Ce qui est profondément déplorable, s'est que des commerçants al.emands se rendent com-p.ices d'une semblable absuraité, qu'ils n'insistent pas avec véhémence pour faire leurs paiements en billets de la Société Générale et que, de plus, les banques et banquiers allemands ne se refusent pas sur le champ à fournir de l'ancien papier belge. " Si cette situation ne 6e modifie pas la Banque de l'Empire doit, ou bien se charger eLe-même de pourvoir aux offres et aux demandes ou contrôler plus rigoureusement ia politique du gouvernement général de Belgique. " A l'étranger, on se gausse volontiers de nos niaiseries..." Telle est la conclusion de la " Gazette . de Francfort" dans son édition du matin, le 3 février, p. 4, mais elle sait bien qu'elle présente les faits d'une façon erronée. Les billets de la Banque nationale font prime parce qu'ils peuvent servir à obtenir des écus de cinq francs des pays appartenant à l'Union latine et parce que, au moyen de ses écus, l'Allemagne peut acquitter les achats qu'elle fait en Italie et en Suisse. D'ailleurs, en Belgique, par tous les moyens dont les. Allemands disposent, ils pratiquent une véritable rafle de tous les écus belges, français, italiens, etc. Nous ajouterons qu'on peut voir là un indice précieux sur ce que pense la finance allemande au sujet de l'issue de la lutte: c'est la défaite de l'Allemagne. A co moment il sera préférable d'avoir des billets belges en poche que des billets allemands. Les uns feront prime, les autres tomberont à au moins 20 pour cent de leur valeur après le paiement de nombreux milliards en or effectués par l'Allemagne. POUR TUER LA BELGIQUE INDUSTRIELLE. LES VOLEURS A L'ŒUVRE. La Fédération des constructeurs de Belgique a protesté, .e 22 janvier, auprès, du gouverneur-général de la Belgique, contre le vol des machines opérées dans les ateders et usines. A cette date la valeur des machines volées, sans bons de réquisition et expédiées en Allemagne, s'éievait à 1G millions de francs. Aux. termes d'un contrat qui a été passé entre la " Feldzeugmeisterei " royale de Berlin et la raison social Sonnenthal Junior do Cologne, cette dernière .se met à ia diàposition de la " Feldzeugmeisterei " pour faire parvenir par la voie la plus rapide aux fabriques allemandes aux-quel.es des commandes de munitions ont été confiées les machines saisies dans les territoires occupés de la Belgique et de la France. Elle prend en outre à sa charge le retransport, après la guerre, de ces machines dans les fabriques be ges et françaises auxquelles elles appartiennent.La raison sociale a le droit et le devoir avec l'aide de la fonderie de canons de Liège d'étab.ir la présence, dans les fabriques des territoires occupés, de machines appropriées à la fabrication des munitions et de proposer la saisie de ces machines. Le Gouvernement belge vient de protester avec indignation contre ces agissements qui sont en vio.ation flagrante avec Partie e 53 du règlement annexé à la iVe Convention de La Haye. L'énu-mération de l'article 53 est limitative et n'autorise ni la saisie ni le transfert dans un autre pays des machines industrielles qui doivent toujours être respectées, lorsqu'edes sont propriété privée [article 46). " L'enlèvement des machines, dit le ministre belge des affaires étrangères, annihile les efforts des industriels en vue de maintenir une certaine ictivité à leurs usines, condamne au chômage et ;i la famine de nombreux ouvriers et aura pour résultat de retarder le relèvement de l'industrie après la guerre. " Les autorités allemandes méconnaissent lussi systématiquement les prescript'ons de ['article 52 dudit règlement d'après leque les ré-nu'sitions en nature ne pourront.être réclamées les communes ou des habitants que pour les besoins de l'armée d'occupation. "A titre d'exemple je c.terai:— "(a) Les annonces dans es journaux allemands de ventes aux agricu teurs allemands d'éta ons, de juments et de pou.ains réquisitionnés en Belgique; "(b) L'envoi en Allemagne et sur le front russe de vins pris.aux particuliers; "(c) L'abittage systématique des noyers qui >ont expédiés en Al emngne pour "y être trans-lormés en crosses de fusils; "(d) La saisie et le transport en A'iemagne les matières premières appartenant à des parti-iUlicrs, tels que coton, lin, caoutchouc, laine", nickel cuivre, cuir, dont la valeur s'élève à Plusieurs dizaines de millions; "(e) La réquisition dans les environs de rodoigne et dans la région du Geer de 150 bœufs 't d'un grand nombre de porcs qui ont été expé-iiés en Allemagne. " Ces réquisitions illégales sont d'autant plus jdieuses qu'elles atteignent une population déjà •uinée par la guerre et lui enlèvent des approvisionnements absolument indispensables à sa :ubsistance." L'ASSASSINAT DES PRETRES BELGES. LE CARDINAL MERCIER DEMANDE UNE ENQUETE IMPARTIALE. LES HUNS VOUDRONT-ILS ? Lo gouvernement de Berlin aurait-il enlifl conscionce de l'émotion provoquée à l'étranger par .es nombreux meurtres de prêtres et de re.igleux commis en Belgique par les troupes allemandes? Ou bien cède-t-il à des protestations venues du Vatican? Nous l'ignorons, mais ce que nous savons, c'est que le colonel Wengersky, chef de district à Mali nés, a adressé le 20 janvier dernier à S. E. le cardinal Mercier une cttre dont nous publions ci-dessous la traduction française: Le chef de district Maliues, le 20-1-1915. Jrn. Nr. 268/11. A Son Eminence le cardinal-archevêque de Malines. D'après une note parue dans un journal, d« nombreux prêtres auraient été tués quoique innocents dans :e diocèse de Malines. Pour pouvoir commencer une enquête, je pria Votre Eminence de bien vouloir me communiquer si des prêtres ont été tués quoique innocents et quels prêtres ont été tués; Je désire beaucoup apprendre dans quelles circonstances ces faits se seraient produits, quelles troupes peuvent être mises en causé éventuellement et à quelles dates les événements se seraient produits. Le chef de district: (signé) Wengersky, Colonel. A cette lettre, parvenue le 24 janvier a Ma» lines, le cardinal faisait aussitôt, la réponse que voici :— Archevêché de Malines, le 2-1 janvier 1915. Monsieur le Kreisehel! .T'ai l'honneur de vous accuser réception de 'a lettre 268/11, datée du 20 janvier, que nous aviV bien vou u me faire parvenir. Les noms des prêtres et des religieux du diocèse de Malines qui, à ma connaissance, ont été mis à mort par les troupes allemandes sont le:-suivants:—Dupierreux, de la Compagnie de Jésus; les frères Sébastien et A bert. de la Congrégation des Joséphites; le frère Candide, de la Congrégation des frères de la Miséricorde: 1e père Maximin, capucin; le père Vincent, conventuel; Carette, professeur; Lombaerts. Goris, De C'ercV Dergent. Woute-s: Van B'ar'e'. ciliés. A la date de Noël, lorsque je publiai ma Lettre pastora'e, je ne savais pas encore avec certitude quel sort avait subi le curé de Hérent; depuis lo-s. son cadavre a été retrouvé à Louvain et identifié. D'autres_chiffres cités dans ma Lettre pastorale devraient être aujourd'hui majorés; ainsi, pour Aerseh")t, j'avais donné le chiffre de 91 victimes; or, lo total des Aerschotois déterrés s'élevait, il v a. quelques jours, au chiffre de 143. Mais le' moment n'est pas venu d'appuyer sur ces faits part cu'iers. Leur relation trouvera place dans l'enquête que vous me faites espérer. Ce me sera une consolation de voir la. pleine lumière se faire sur les événements que j'ai dû rappeler dans ma Lettre pastorale et sur d'autres du même ordre. Mais il est essentiel que les résultats de cette enquête apparaissent à tous avec une indiscutable auto r. té. A cet effet, j'ai l'honneur de vous proposer, monsieur le comte, et de proposer par votre ob-ligennte entremise aux Autorités allemandes quo la commission d'enquête soit composée, en parties éga'es. de délégués allemands et do. magistrats belges, et présidée par le représentant d un pays neutre. Je me plais à penser que Son Excel ence M. le ministre des Etats-Unis ne refuserait pas d'accepter cette présidence ou de la confier à un dé.égué de son enoix. A<r-eez, je vous prie, monsieur le Kreisschef, les assurances de ma haute considération. D. J. Card. MERCIER, Arcli. de Malines. Les Allemands accepteront-ils la proposition du ca;dlnal Mercier? Il sera curieux de l'observer. LA CONTREBANDE DU CUIVRE. AMSTERDAM, 25 février.—Le "Nieuwe Rot» tejdamsche Courant" dit que la police vient de découvrir encore un navire contenant de 40,001 à 50,000 kilogrammes de cuivre, caché en dessous du piancher avant le chargement d'une cargaison ordinaire. Le cuivre fut chargé- pendant la nuit et amené à bord à l'aide de canots à moteur. La police a constaté quo plusieurs personnes ont- éto fort occupées par l'achat de cuivre, partout. où elles pourvaient en trouver; co cuivre était transporté à Rotterdam à la consignation d'un Allemand naturalisé, qui devait faire l'embarquement vers l'Allemagne. Après des recherches minutieuses la police a arrêté de nombreuses personnes et saisi do grandes quantités de cuivre.—Exchange. LE GENERAL PAU EN ROUMANIE. BUCHAREST, 23 février (retardé).—Le général Pau est arrivé ici aujourd'hui et s'est rencu à la légation française. Le général reçut une chaleureuse bienvenue et le publie montra une très grande sympathie à son égard et à l'égard de la France.—Reuter. SOFIA, 20 février (retardé).—Des avis de Bu-charest disent que la situation uplitique reste très indécise. Néanmoins on s'attend à ce que ie voyage prochain du général Pau à travers la Roumanie ait l'effet de stimuler les partisans de la Triple- Entente à une activité renouvelée.— Reuter. LE LlVRE D'ÀbRESSEST DES EXILÉS. 9 p«ncp a ligne—Joindre le montant aus ordres. ?! » ,- HEVREMONT LEOPOLD demande nouvelles * y do son frère Frédéric.—Adresse: Tho Ptiabon Work 22, Cambridgo-road, Twickcnham. 4~UX ~S0LDAIS BELGES! —— x'\. Les ■ soldats belçes des environs do Couït-St.-Eticnùfi, \V'a»io, Jodoignc, Gembloux, Gcmappo et Nivelles sont prié.,- do donner immédiatement de leuis nouvelles, pour leuro familles à l'adresse suivante:— Usines Emile lienrioot. Sulfolk Houso. Laurence Pountncy ITi*l. Oannon-street, E.C., Londres. BELCES.—N'envoyez de la correspondance paquets, etc.. ne faites voair des peisônnes. ou d». : bagages de Belgique, que par 1 intermédiaire ri'uue iWisou ; pouvant vous fournir réiérence* ci garanties sérieui**:. \ bureau de 9 Scrsté and Co.. renec.gueïùents à 8, Littlc St. Andrév-strcet 6 heures Lor.don. W.O rrâiuits. ! La PREMIERE Maison_ s'étant occupée aTcc succès <1.; ces i missions de confiance. Nous nous chargeons "de naycj- 1rs I contributions et la. taxe sur les absents aux m'eîlleurt^ condi-i tions. Avant de retourner en Belgique venez nous ooo*ùltcr sur les moyens que nous voua offrons pour lo retour. LIÏSGE.—Tout habitant, de cette viiie employé dans L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC est instamment prié rie s'adreiser aux bureaux de 1» VICTOR TVRE CO- Ltd 15. Caiteret-Hreet. WéAm-Lr PERSONNE se rendant Bruxelles 12 mars se chargerait mission.—Ecr. Debeffc, Yaleley Hall. Yatel'v (Hants). DECES. IE 2:5 février dernier est pieusement décédé: à-J N'ottiupham. 9. East CircuMfr^ît, M. J. B. i jorquin, de . teclMCïbsek, Bruiolk-, s i uvi de US ajjs. ^

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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