La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 29 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rt47/
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LA METROPOLE D'ANVERS» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. MARDI 29 DECEMBRE 1914. na àVà. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. les belges au pied des dunes. AVANCE A CARENCY. PARIS, 28 décembre.—Ooffiwnniqué officiel ^ s à l'est de d«s du»* SUI l«a9°eUea tenant en P ligne de résistance. r„,neml »eUbh f|lJg ^ va&u ^ l'en- ^'^dev^t SSà attaq«s tait ,n^nn%rTit|ente gffi^^wsssn rouest de de légers progrès ont é'^Kév<K0AnnS»™^i la Son Dans le» >os»g«ù, o-int-Dié. Le service du ba^u- ?rtt& demande a été re-poussée.attaques infructueuses. PARIS, 27 décembre.—Communique officiel : rie 23 heures:— . . , , ssl6 «rttfssrtpr r •"tajffïïSSPileuse, nous cogoMgta^occupation du terrain conquis près de la tranche» ^s&sds a.été bombardé violemment de 9 heures 50 à midi. l'ennemi perd du terrain. PARIS 27 décembre.—On croit qu'un *raP2^ tant mouvement a résulté <fopérations heureuses ""JE#! lïï AS^anŒ» retraite après avoir perdrTbeaucoup M terrain—Central ifevrs. LE PROGRES DES ALLIES. a VfSTÉRDAM, 28 décembre.—Des dornieres nouvelle?il résulte que les Alliés progres^t , dans leurs attaques dans le sud-ouest de+la ^Bel-eiaue près de M.iddelkerke, Westende et Slype, $??$& ocrent -de concert avec les navires de SUSikfcituêe au sud-est d'Ostende n^ pa_s subi de bombardement jusqu ici. Central News. dans les vosges. PARTS as décembre.—Des nouvelles de Baie i "dente bataille a eu heu ven-.IretJi et . samedi le long de toute la. ligne des < Vosges. La canonnade -pouvait s entendre dans - '"^^'fàbSene- commençât des avia- < te urs français survolèrent JluUiouse pour faire 1 des reconnaissant, et -ensuite l airti^er^- fran çaise ouvrit un feu terrible.—Central News. É LES PERTES ALLEMANDES. deux millions hors de combat. \ '.KTKROAM- 28 décembre,—Suivant Je { * Telegraaf," les dernières listes des pertes aile- ( man-ctex Nos 101. à 108, donnent les noms de j ;™3S3%fficiers et soldats de l'armée P™*™™ E •u morts, blessés et planquants._ Les pertes t totales de l'armée prussienne s"elevent jusqn ica j * iSlavarSfSS' également souffert d'énormes pertes et la moitié de leurs hommes est deja ] SÎTdeloSbS. Les Bruina et les Bavais ont perdu ensemble 2o0,000 tues, 400,000 ( manquants et" 850,000 blesses. .t Le total des pertes allemandes, ajoute le jour- x nal y compris les Saxons et les Wurtemberg^ et les forces navales, s'élève en chiffres ronds a deux millions d'hommes.—Reuter. - ^ version allemande. j BERLIN, 28 décembre.—Communiqué du € grand quartier-général:— c Dans le théâtre occidental de la guerre l]en- c nemi renouvela sans succès ses attaques a JNieu-port. Il était appuyé paT le feu de navires en mer, qui ne nous fit cependant aucun dom- mage, mais tua et blessa quelques habitants de b Westende. _ _ . , „ f Une attaque sur le hameau de Saint-Georges, t dont il est question dans les communiqués om- eiels français, échoua également. e Au sud d'Y près, non S capturâmes une des t tranchées de l'ennemi. Quelques douzaines de 1 prisonniers tombèrent entre nos mains. A cette a occasion, de violentes attaques par l'ennemi dans la région au nord-ouest d'Arras furent repoussées, r Au sud-est de Verdun, l'ennemi répéta ses r attaques, mais également sans aucun succès. Il on fut de même lorsqu'il essaya de reCapturer la ltauteur à l'ouest de Sennheim pour laquelle c nous combattimes hier. s Il d'y a pas de nouvelles de Prusse orientale j ou de Pologne. - Au nord de la Vistule, sur la rive gauche de la e Vistule, nos attaques se développent, malgré le s temps très défavorable.—Wireless Press. r les recrues belges. n AMSTERDAM, 28 décembre.—Le gouverneur * général allemand à Bruxelles a publié un nouvel ordre à la suite des efforts renouvelés du gou- £ vernement belge pour enrôler les jeunes gens dans l'armée. . Dans cette • proclamation il est dit a nouveau ° Que tous les ordres de 1' " ancien " gouvernement 9. belge sont nuls et sans valeur et que tous ceux J qui répondront à l'appel seront sévèrement L punis. L'agence Van Diaz apprend néanmoins qu'un g rand nombre de Belges ont pu s'enrôlerdans la d nouvelle armée. Contrairement à ce qu'on avait t dit la classe de 1915 n'a pas encore été rappelée r èt la majorité des Belges qui font leur instruction sur la côte sud de la Belgique et dans les j camps français sont des volontaires.—Central \ News. J c — Des fugitifs de Buchkara rapportent qu'à 1 l'approche des Russes les Turcs reçurent l'ordre r tuer tous les Arméniens. De terribles atrocités r lurent commises. Les Arméniens furent jetés \ ï';ji' les fenêtres; femmes et enfants furent tués c a-ns pitic. Trente hommes seulement purent. < ^lupjjèr, £ UN RAID AERIEN SUR CUXHAVEN. sept aviateurs anglais dans la baie d'heligoland ZEPPELINS REPOUSSES. LONDRES, 27 décembre.—Le Secrétaire de fAmirauté publie le communiqué suivant:— Vendredi, 25 courant, des navires de guerre allemands mouillés au large de Schillig, près de Cuxhaven, furent attaqués par sept hydroplanes navals pilotés par les officiers suivants:— Commandant-aviateur A. Oliver, R-N- Commandant-aviateur Francis E. T. Hewlett, ELN. Commandant-aviateur Robert P. Ross, R.N. Commandant-aviateur Cecil F. Kilner, R.N. Lieutenant-aviateur Arnold J. Miley, R.N. Lieuténant-aviateur Charles H. K. Edmonds, R.N. Sous-lieutenant-aviateur Vivian Gaskell Black-burn, R.N. L'attaque fut effectuée en plein jour, et dirigée l'un point situé dans le voisinage d'Héligoland. Les hydroplanes étaient escortés par une force ie croiseurs légers et de contre-torpilleurs, ainsi 3ue de sous-marins. Aussitôt que ces navires furent aperçus par les Allemands d'Héligoland, deux Zeppelins, irois ou quatre hydroplanes ennemis et plusieurs îous-marins hostiles les attaquèrent. It était nécessaire pour les navires britanniques 3e rester dans les environs, pour reprendre les aviateurs à leur retour, et Un combat d'un genre nouveau entre les croiseurs les plus modernes i'un côté, et les engins aériens et sous-marins înnemis de l'autre, s'en suivit. Par des manœuvres rapides, on évita les sous-marins ennemis, tandis que les deux Zeppelins furent facilement mis en fuite par les canons de L' "Undaunted" et de 1' "Arethusa." Les aéroplanes ennemis réussirent à lancer leurs bombes près de nos navires, mais sans en ioucher aucun. Les navires anglais séjournèrent pendant trois heures au large de la côte ennemie; sans être uolestés par aucun navire de surface, et ils rembarquèrent sains et saufs trois des sept aviateurs ivec leurs machines. Trois autres pilotes qui revinrent _ plus tard ;urent repris, selon un plan préétabli, par des sous-marins britanniques, qui les attendaient; leurs hydroplanes furent coulés. Six des sept pilotes revinrent donc sains et îaufs. Le commandant-aviateur Francis E.- T. Sewlett, R.N., toutefois, est manquant. Sa nachine fut aperçue à Pétât d'épave à environ luit milles d'Héligoland, et le sort de ce pilote labile et audacieux est inconnu pour le moment. L'étendue des dégâts effectués par. les bombes les aviateurs anglais ne peut être estimé, mais toutes furent lancées à des points ayant un intérêt militaire. Note.—Cuxhaven est une station fortifiée de torpilleurs- à l'extrémité occidentale de l'estuaire îuest de Hambourg. On y trouve un bon port, •onstruit en 1891-96, et protégé par des ouvrages iéfensifs considérables. En 1910, il comptait 14,62-1 habitants. L* "Undaunted" et 1' "Arethusa" sont des troiseurs du dernier type, munis de moteurs à )étrole, filant 30 noeuds. Ils se distinguèrent léjà dans l'heureuse attaque sur Héligoland, le !8 août. Celle du 25 décembre montre que le champ le mines allemandes ne protège pas la flotte de 'amiral von Tirpitz, que les Zeppelins n'ont .ucune valeur offensive contre des navires de ruerre, au moins en plein jour, que les Aile-lands surévaluent la valeur des aéroplanes contre les cuirassés, et que les côtes allemandes ne ont nullement à l'abri d'attaques aériennes en orce dont'la base est en mer. version allemande. AMSTERDAM, 27 décembre.—Un télégramme ■fficiel de Berlin dit:— Le 25 décembre, dans l'avant-midi, une petite oroe britannique effectua une attaque à l'aide ['hydroplanes sur nos estuaires et lança des ombes sur quelques navires à l'ancre et sur un azomètre dans les environs de Cuxhaven, sans oucher ou endommager quoi que ce soit (sic). Lprès avoir lancé les bombes, les aviateurs anglais isparurent dans la direction de l'ouest. Nos dirigeables et nos aéroplanes engagèrent es forces anglaises et lancèrent des bombes sur eux contre-torpilleurs et un navire convoyeur. >n aperçut le1 feu éclatant sur ce dernier. Le emps brumeux empêcha tout engagement ulté-ieur. (signé) Behnxe, chef actif de l'état-major de l'Amirauté. Le " Berliner Lokàlanzeiger " dit que la jour e Noël quatre aviateurs anglais survolèrent jangeoog, petite île de la mer du Nord proche de lorderney, et située non loin de Wilhelmshafen, t jetèrent quatre bombes sur l'extrémité oed-entale de l'île sans, cependant, faire aucun .égât.—Reuter. l'effet du brouillard. Le correspondant du Central News à Harwich DlégTaphie qu'un épais brouillard s'opposa au uccès du raid naval britannique contre Cux-Laven.Le raid avait été très soigneusement organisé, t, d'après les rapports reçus à Harwich, l'at-ique proprement dite dura une heure, mais atmosphère était si chargée qu'il fut difficile ux aviateurs d'arriver à leur but. On dit qu'un des navires anglais échappa de eu pendant la contre-attaque aérienne alle-îande.—- Le " Temps " annonce qu'il a des raisons do roire que le ministère de la guerre, le seul qui Dit encore fixé à Bordeaux, rentrera à Paris le 7 in vie r. — D'après le " Berliner Tageblatt" un nombre xtraordin aire ment grand de locataires de mai-Dns et de bureaux à Berlin et aux environs, ont Ssilié leur bail pour le mois d'avril. — La police romaine a arrêté deux docteurs ommés Fiore et Castignani, qu'on dit être les gents d'une puissance belligérante et qui sont ccusés d'avoir essayé de corrompre des em-loyés italiens pour assurer l'exportation de cé-^a les. — Le ministre d'Italie à Athènes a déclaré fficiellement que l'occupation de Valona n'était ue temporaire et s'était faite avec l'approbation e la Triple-Entente. Essad Pacha n'a pas quitté ►urazzo. Il espère mater la révolution. — Le gouvernement autrichien éprouve de randes difficultés à supprimer un mouvement e révolte parmi les Slaves le long de la fron-ère serbe. Plusieurs suspects ont été arrêtés et îême fusillés. — Le " Vorwârts " remarque que la Noël a été lutôt incolore à Berlin et qu'il n'y avait «de la raie joie que là où des soldats se trouvaient en ongé. — Le correspondant à Washington du "New rork Times" dit que le Venezuela a formelle-lent proposé de réunir une conférence internationale à. Washington pour envisager une re-ision des règles à observer par le pays neutres n temps de guerre. Cette conférence comprendrait tous les états de l'Amérique du Nord cL du ttd- ou* autres jweates»,, LE HANGAR D'ETTERBEEK INCENDIE. raid d'un aviateur anglais. LONDRES, ^ 25 décembre.—Le secrétaire de l'Amirauté publie ie communiqué suivant:— Jeudi (24 décembre), le commandant d'escadrille Richard B. Davies, R.N., du Naval Air Serr-vi-oe, survola Bruxelles dans un biplan Maurice Farman, dans le but de lancer douze bombes sur un hangar de dirigeable qu'on disait contenir un Parseval allemand. Huât de ces bombes, dont six, croit-on, ont touché leur but, furent déchargées dans la première attaque et les autres quatre dans le vol de retour. A cause des nuages de fumée qui s'échappaient du hangar, l'effet des bombes ne put être distingué.l'impression en allemagne. AMSTERDAM, 27 décembre.—Des télégrammes de Berlin disent que l'attaque anglaise sut Cuxhaven a causé une vive émotion dans tout l'empiie. Les dégâts effectués par les hydroplanes britanniques sont soigneusement tenus secrets, et les rapports officiels allemands les réduisent au minimum, mais on croit que les conséquences de l'attaque seront grandes. L'impression générale en Allemagne est que la marine britannique veut se venger du raid sur la côte orientale anglaise, et commence une nouvelle tactique d'attaques aérien-nés qui sont de nature à amener un engagement naval prochain et décisif. Dans le public allemand on critique énormé-l'inefficacité du champ de miues.de la baie d Héligoland, à travers lequel les croiseurs anglais se sont si aisément frayé un passage.— Ex change. commentaires dé presse. AMSTERDAM, 28 décembre.—Les journaux berlinois d'hier ne publient guère de commentaires sur le raid de Cuxhaven. Le "Vorwârts" reproduit sans une seule remarque le communiqué officiel. , Le "Berliner Tageblatt" appele le raid une tentative infructueuse et, après avoir imprimé le communiqué en caractères d'affiche, n'ajoute que quelques lignes pour dire que la signification du raid n est pas claire et suggère que la Grande-Bretagne désirait peut-être établir la position de navires allemands ou savoir si une nouvelle attaque était en préparation. On rapporte de Berlin que les journaux de Hambourg ne reçurent la nouvelle du raid que dimanche. La population resta parfaitement calme et le trafic des rues ne fut modifié en rien. La "Neue Hamburger Zeitung " dit:— Cuxhaven n'était pas un Scarborough endormi. Chacun était à son poste. L'ennemi s'étant fait annoncer par des aviateurs, nous leur préparâmes une reception digne d'eux. La différence fut que nos aviateurs et nos Zeppelins lancèrent des bonibes qui touchèrent leur but, et que les Anglais lancerent des projectiles qui tombèrent à côté de leur objectif. Le gazomètre de Cuxhaven est -toujours>ihtact, mais on pe.ut se demander si les canonnières anglaise* sont toujours en état ;de tenir la mer, les bombes allemandes étant bien mieux dirigées. ,, Aps la première attaque, un lourd brouillard d Mbe tomba sur le théâtre du combat, de sorte que nous n'avançâmes pas même vers la véritable ' action " du drame.—Central News. les zeppelins en belgique. BRUXELLES, 23 décembre (par courrier).—Contrairement à tout ce qu'on a dit de divers côtés, les Allemands ne possèdent actuellement aucun hangar pour Zeppelins en Belgique. Celui de la plaine des manœuvres d'Etterbeek, qui abrita le dirigeable du type souple " Ville de Bruxelles " est trop petit pour recevoir un croiseur aérien du type rigide; a fortiori, les deux petits hangars d'Anvers. Tous les Zeppelins qui ont survolé la Belgique venaient d'outre-Rhin et y sont retournés quand ils n'ont pas été détruits en route. Par contre, les Allemands s'occupent en ce moment de construire un grand hangar pour Zeppelins au delà du parc de Josaphat, près de Bruxelles. Les ouvriers spécialistes employés à ce travail occupent les maisons démontables d'une véritable petite cité ouvrière construite à cet endroit.Ce hangar sera prêt au printemps. Il recevra un Zeppelin neuf qui essayera d'atteindre Londres, via.Ostende. pas de bombes a toul. t PARIS, 27 décembre.—Le correspondant du " Temps " à Nancy dément le bruit d'après lequel un Zeppelin aurait lancé des bombes sur Toul. —Reuter. LES ALLEMANDS ET ANVERS. en vue d'un siege ? -AMSTERDAM, 27 décembre.—Lo correspondant anversois de 1' " Algemein Handelsblad" dit savoir d'officiers allemands que quelque deux cents mille hommes de troupes allemandes se trouvent dans là région. d'Anvers. Elles ont reçu l'ordre de défendre la position si elle devait être ;issiégée par les Alliés. On rapporte qu'il est dans le plan de campagne de l'état-major général do défendre fortement une ligne de retraite Roulers-Gand. Cette dernière ville, cependant, doit être évacuée, alors qu'Anvers doit être défendue jusqu'au bout. Les habitants seront prévenus et on leur donnera l'occasion de quitter la ville. Les soldats des forts ne peuvent pas pénétrer en ville, mais sont stationnes près de la première ligne de défense. Jour et nuit, trois mille hommes travaillent à renforcer les fortifications, qui ont été complètement modifiées. Le fort de Wyneghem est devenu maintenant tout à fait souterrain, et les canons émergent à peine à cinquante centimètres au-dessus du sol. Le fort de Waelhem a été complètement abandonné, tandis que les travaux au fort de Wavre-Sainte-Cathérine font de grands progrès.— Reuter. Note.—L'annonce faite par les Allemands qu'en cas de siège les habitants auront l'occasion (sic) de quitter la ville, est sans doute destinée à rassurer les Anversois et à engager les hésitants à regagner leur pénates, quitte à entreprendre un second exode. Faut-il dire qu'en présence des innombrables violations de la parole donnée, nous n'accordons pas la moindre créance à ces promesses? Il est beaucoup plus conforme aux méthodes germaniques qu'en cas de siège les Allemands mettront dans les rues cette population de " Civiiisten " pour laquelle ils professent un mépris absolu, et qu'ils se terreront, eux, dans les caves. Au surplus, si les Allemands donneront la clé des champs aux Anversois, en cas de siège, pourquoi fusillent-ils aujourd'hui ceux qui tentent d'échapper à leurs griffes, et de casser la frontière? LES FAUSSAIRES. le document barnardis-ton truque. COMME LA DEPECHE D'EMS! Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant" vient de recevoir de Bruxelles une lettre intéressante et qui. lue par les Belges restés au paya, rendra inutiles toutes les tentatives faites par les Allemands pour faire croire qu'en refusant de laisser violer sa neutralité la Belgique a obéi à des engagements autres que ceux de l'honneur et du droit :— Depuis quelques semaines, on mène grand bruit, dans la presse allemande, autour de documents, découverts au ministère belge de la guerre, documents qui doivent prouver l'existence d'une entente anglo-belge, conclue depuis longtemps déjà. Les observations d'un savant belge très connu me permettent de dire quelque chose à ce sujet. Ce savant, par sa haute position, par ses connaissances spéciales en matière d'études documentaires, est mieux que tout autre en état d'apprc-cier la valeur exacte des textes reproduits dans les journaux allemands. Ainsi que le lecteur s'en souviendra, il s'agit surtout d'une lettre datée du .10 avril 1906 et adressée au ministre de la guerre d'alors, par le chef de l'état-major belge, le général Ducarne. Dans cette lettre, ce dernier rapporte l'entretién qu'il eut avec l'attaché militaire anglais à Bruxelles, le lieutenant-colonel Barnardiston, au sujet d'un débarquement éventuel de troupes anglaises, qui viendraient en aide à la Belgique pour permettre à ce pays de défendre son indépendance.Or, depuis que la Belgique existe, le monde entier sait que ce pays, au cas où son territoire serait violé, a toujours compté sur l'aide de l'Angleterre, que cette violation vienne de la France ou de l'Allemagne. Aussi ne devrait-on pas s'inquiéter autrement de la publication de documents qui ne font que mentionner une des nombreuses manières dont l'Angleterre se disposait à venir au secours de la Belgique, si la presse allemande n'avait témoigné d'une surprise particulière en découvrant ce " secret de Polichinelle," et si la " Norddeutsche Allgemeine Zeitung," la "Frankfurter Zeitung" et autres journaux officieux, n'avaient publié un facsimilé de la minute du général Ducarne, accompagnée d'une traduction. Personne ne trouverait en somme à redire à cette publication, si la traduction donnait une image complète et fidèle du document qui doit être répandu ainsi parmi les lecteurs lisant l'allemand.Malheureusement, cette condition n'est pas remplie. Le traducteur a omis une phrase essentielle. qui est . d'un intérêt capital au point de vue du droit international. " Barnardiston, écrit le général JJiicarne arc ministre •le la Guerre, continua dans ce sens ; le dèbarmitmnit des iraupes anglaises se ferait sur fa côte de l'rance, vers Ihinktrque et' Calais, de \laqon a, hâter le p!v,s nossi'le ie mouvement. L'entrée des Anglais en Iielqique ne te ferait, qu'après la violation de notie neutralité par l'Allemagne.'' Or, cette phrase, de la dernière importance, ne se trouve pas dans la traduction allemande. Le document est ainsi tronqué. La traduction laisse donc le lecteur' dans l'ignorance du véritable sens d'une intervention anglaise. VOLEURS! les requisitions en belgique. LA HAYE, 24 décembre.—-J^a Légation de Belgique communique la note suivante:— Les autorités allemandes ont réquisitionné notamment les marchandises suivantes, appartenant à des particuliers, contre remise d'un simple récépiesé, sans indication de valeur:— A Anvers: du coton, pour environ 13 raillions; du caoutchouc, pour environ 31 millions et demi; de la laine, pour environ 6 millions; des cuirs, pour environ 10 millions. A Gand : des filés de coton et autres matières premières pour environ 8 millions et demi. Dans le Bassin de Charleroi: des cuivres à l'usine d'électricité pour environ 1 million et demi; des machines et des outils, pour environ 10 à 12 millions. A Duffel : du nickel, pour environ 1 million. A Mali nés et à Stabroeck: des conserves en boîtes, pour environ 2 millions et demi, etc., etc. D'après la convention de La Haye sur les lois de la guerre les réquisitions ne sont autorisées, dans le pays envahi, que pour les besoins de l'armée d occupation et au égard aux facultés du pays occupé. Actuellement en Belgique, les réquisitions ne servent pas aux besoins de l'armée d'occupation niais sont destinées à l'industrie allemande, et 11 n'est pas tenu compte des facultés du pays occupé, puisque toutes, les matières premières sont enlevées, sans exception. Dans ces conditions, le principe consacré par les conventions de La Haye, que la propriété privée doit être respectée, est encore un fois violé. . . L'industrie .belge est ainsi complètement ruinée au profit de.l'industrie allemande. De plus ces marchandises sont enlevées contre un simple reçu sans désignation de valeur, l'occupant se réservant d'en faire déterminer le prix unilatéralement à Berlin. Ainsi, l'acheteur se réserve seul le droit de fixer arbitrairement la valeur de la marchandise enlevée de force au vendeur. Un seul exemple suffira: Pour le caoutchouc J a valeur du mois d'août est de 6 francs. Actuellement elle est de 20 francs! Payée à raison de 6 francs, la marchandise, qui vaut 20 francs, équivaut à ne payer qu'un kilo sur trois. NE RETOURNEZ PAS! avis aux belges en angleterre. Nous recevons d'une source particulièrement sûre la note suivante :— De nombreux travailleurs et ouvriers belges habitant Anvers et qui avaient été obligés de quitter cette ville lors du bombardement pour gagner la Hollande et l'Angleterre, cherchent à retourner chez eux. Ces Belges n'ont malheureusement aucune chance de trouver, en ce moment, du travail à Anvers. Ils risquent donc de tomber entièrement à la charge de l'administration communale et des comités de bienfaisance de cette ville qui ont à s'imposer déjà de lourds sacrifices pour soulager les infortunés et répondre aux multiples sollicitations des personnes qui y sont sans ressources.Dans ces conditions il y a lieu d'engager les Belges, et notamment ceux appartenant à la classe ouvrière, à retarder leur départ jusqu'au moment où ils seront, assurés de trouver du travail à leur propre destination. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. la bataille des carpathes. AUTRICHIENS EN RETRAITE. PETROGRADE, 27 décembre.—Communiqué officiel de l'état-major^général:— Pendant la journée d'hier, les combats sur les lignes des rivières Bzura et Rawka se bornèrent en tout à un duel d'artillerie. Diverses attaques allemandes furent repoussées avec succès. Sur la Nida inférieure, nous délogeâmes le 25 au soir les Autrichiens du village de Vislica. Ils présentèrent une résistance obstinée et essayèrent de se retrancher sur la rive gauche de la Nida, mais nous les refoulâmes sur l'autre rive. Au sud de la Vistule supérieure, dans la région de Sornoff, nous repoussâmes le 25, les Autrichiens de la ligne Tuchoff-Olpiny. L'ennemi abandonna dix canons à tir rapide, tandis que 43 officiers et plus de 2500 hommes étaient fait prisonniers. Le jour suivant (26) nous continuâmes la poursuite des Autrichiens,, qui se retirèrent en désordre. Nous capturâmes huit canons à tir rapide de plus et environ 1000 prisonniers, et nous occupâmes près de la Siedlizka la rivo gauche de la Biala. Dans la direction de Dukla, dans les combats du 25 et du 26, les Autrichiens furent repoussés du front de Zmigrod-Dukla, et ils sont en pleine, retraite. Pendant les dernières batailles dans cette région les Autrichiens supportèrent d'énormes pertes; ils laissèrent entre nos mains 10,000 prisonniers.Le Tsar est arrivé sûr le front. LE DUEL EN P0L9GNE. une guerre de nerfs. PETROGRADE, 26 décembre.—Les journaux d'ici, commentant le duel engagé en ce moment en Pologne, djsent que ce duel semble représenter cette partie du plan allemand, suivant laquelle, d'accord avec la proclamation de l'Empereur, la victoire resterait à celui qui posséderait les nerfs les plus solides. Ce défi est volontiers accepté par la Russie, qui rappelle à l'Allemagne, que ce ne seront pas seulement les défenseurs du pays qui auront les nerfs les plus solides. Ils sont prêts pour toutes les ressources que l'Allemagne puisse mettre contre eux, et le Kaiser verra qu'en dépit de toute l'énergie, l'habileté et l'esprit de sacrifice de ses forces militaires, l'obstination et la persévérance russes—en un mot les nerfs plus solides des Russes—finiront par écraser l'Allemagne, en lui infligeant un coup irréparable.—Exchange. GUERRE NOUVELLE. le pillage partout. Duffel., importante localité sur la Nèthe ne possède de plus que quelques rares maisons. La maison communale a partagé le sort commun, lia maison d'aliénés est anéantie. Le pont sur la Nèthe, au village, est rétabli' par les Allemands. Au château de Perwys-Broeek, tous les objets précieux, antiquités, etc., ont été enlevés. Le coffre-fort renversé au milieu de la place a été scié par le haut. Les tableaux, portraits.de famille, ont été lacérés. Les Allemands y ont piétiné un portrait de Léopold 1er et de notre première Reine. Les Allemands se sont aussi emparés d'une grande quantité de nickel se trouvant encore dans la fabrique installée à côté des paieries anver-soises. Il paraît du reste, que le directeur était un officier ae réserve allemand. un personnage dont il faudra se souvenir. Des informations de Bruxelles nous apprennent Que la " Kommandantur " a transféré le service des passe-ports dans les bureaux de la Cour des Comptes, place Royale. Il parait que le personnage " qui est préposé à la délivrance des passe-ports est le tenancier de la Taverne Charles, rue de i'Evêque. Lorsque la guerre éclata, ce cafetier fit enlever de sa devanture tous les indications allemandes et baptisa son établissement du nom de Taverne Liégeoise... Mais dès l'arrivée des Prussiens à Bruxelles, l'ancienne enseigne et les " Munchmer Burgerbràu " reparurent. Ce cafetier est, d'ailleurs, enrôlé dans l'armée allemande et se vante d'avoir été plusieurs fois au feu contre les Belges. Son ton rouge et son insolènee sont aujourd'hui sans égales. Ce mastroquet dispose en quelque manière du sort des gens. N'est pas odieux?...Heureusement, un jour viendra qui tout paiera. Actuellement, nous dit-on, on refusé les passeports pour la Hollande à tout belge, quel que soit son âge et son sexe et les consignes son sévères y la frontière. Sur les routes et même dans les champs, des postes de vieux landstunniens sont placés à courte distance l'un de l'autre. Un sujet anglais a été arrêté, il v a quelques jours, sur la route de Gand à Selzaete et on ignore ce qu'il est devenu. — Le roi Albert a remis la déclaration suivante, rédigée en anglais, à un représentant de l'Associated Press of America, en reconnaissance du dévouement américain pour le soulagement de la misère en Belgique: Fumes, 20 décembre 1914. La magnifique générosité du peuple américain, manifestée par l'envoi d'immenses quantités de vivres à mon peuple souffrant, me procure une satisfaction intense et. me touche profondément. A cette période d'épreuve que traverse mon pays, rien ne m'a consolé davantage que la sympathie et la superbe générosité de ceux qui ont contribué au soulagement matériel de la détresse. Je leur présente mes plus sincères remerciements, et' tous mes meilleurs souhaits de Nouvel An. ALBERT, Roi des Belges. — M. Carton de Wiart, ministre de la justice, est parti pour le quartier-général, où il sera reçu par le roi Albert. Ayant vu au front, l'armée belge à l'œuvre, M. Carton de Wiart gagnera l'Angleterre, où il passera le jour de l'an avec son frère, qui s'occupe à Londres de différentes questions financières, et avec Mgr Carton de Wiart. U visitera ensuite plusieurs centres où se trouvent des réfugiés belges. — Le jour de la Noël, les Allemands ont bombarde Fumes pendant une heure. La plupart des obus tombèrent dans l'eau des terrains inondés. sans faire de dégâts. One maison fut démolie. Une femme fut atteinte par un éclat d'obus, et eut le bras onlevé, mais le bébé qu'elle jwxtait resta iudon-^n. MONITEUR BELGE des 20, 21, 22, 23 et 24 decembre. * MINISTERE DE* AFFAIRES ETRANGERES. !.'• Llci a veçu uuo lettre par laquelle Syu ExccJle'xe M AJfonso Ouiiionft/. Molin* notifie à Sa Majesté txm clcction à 1» Préaidonoc! de la. République du SaJrador. ACTIONS D'ECLAT. lin nm de rocoruiajt.ro la braroure doat les troupes de la 42e diïUiion et les lusiliors mariais do l'année Lranvaàsc ont Id.it preuro dans la déîenso de la ligne de l'Yser eu coopération are*.-, les troupes belges et particulièrement dans la. reprise de .Ramscapelle, trente sept officiers, 29 tous-offi-ciors et 21 soldats français ont été nommés dans l'Ordre de Léopold. MINISTERE DE L'INTERIEUR (ART DR GUERIR). Par arrête royal du 21 decémbre, pendant la durée d« ia guerre, les autorisations d'exercer eu Belgique l'art de guérir et les professions de dentiste et de pharmacien, seront accordées par le ministre do l'Intérieur, moyennant la preuve que lo requérant a obtenu, à l'étrauger, le grade de docteur ou de pharmacien, ou qu'il est autorisé à y exercer l'art dentaire. Par arrêtés ministériels en date du 23 décembre 1914 sont, autorisés, poux La. durée de la guerre, à exeroer en Belgique l'art do çuérir: M. le docteur Noyons, Adrien, professeur à l'Université de. IiouTain, et M. le docteur Bae-ia, Charlcs-Ernœt, tous deux de nationalité hollandaise. AVIS OFFICIEL. Pa*- UDe comnumication du 14 décembre, la. 1-cgation d'Angleterre en Belgique a notifié au Gouvernement du Roi la fin de la suzeraineté de la Turquio sur l'Egypte et l'établissement, à partir du jour même, du protectorat britannique sur ce pays. ANNONCES. Les porteurs de certificats provisoires (obligations Nankin 8 poux cent) peuvent échanger leurs titres contre Itv; nouvelles obligations 5 pour cent aux guichets de la Banque Italo-Belge, 6, Princes-atreet, Londres. les belges a londres. Les témoignages d'affection, de reconnaissance pour nos vaillants défenseurs affluent à la Sack • ville Gallery, 28, Sackville-street (Piccadilly), où le comité de l'œuvre des vêtements des soldats belges a établi son siège. Parmi les envois qui révèlent la générosité du public et l'intérêt passionné qu'il porte aux souffrances endurées avec une si héroïque abnégation par nos troupes, il en est de particulièrement émouvant, nous écrit-on. Nous avons reçu pour notre part : Reliquat d'un billet de 20frs., lOsh 3; Anonyme, lsli., id. lsh., id. 2sh.; Chanoine Appelmans, du grand séminaire de Malines, 100 francs. Nous avons encore reçu pour la St. Nicolas des petits pauvres d'Anvers de Ja part de M. Charles Bridgeman, de sa famille, de ses amis et de ses sujets à Haywards Heath, £1. ^ — La flotte de la mer Noire a bombardé la côte où les Turcs se concentraient. Enver Pacha est arrivé en Arménie et a déclaré à l'état-major que les Turcs étaient certains du succès, qu'ils prendraient bientôt Kutais et puis Ti'flis. — On mande de Constantinople que par suite des dégâts subis par le "Goeben" qui suivant les Allemands devait donner aux Turcs la suprématie navale dans la mer Noire, les esprits sont très montés contre les Allemands, et que ces derniers, craignent un_ coup-d'état de la part des nationalistes turcs. On attend beaucoup de l'influence de von der Goltz-Pacha qui doit réparer les | bourdes de la diplomatie allemande. Les Turcs sont au courant de l'insuccès de leurs armes et • s'ils sont aimables à l'égard des sujets de la Triple Entente c'est bien plus par peur que par amitié. — Suivant le " Telegraaf,'' le commandant allemand à Hasselt anonce que les taxes suivante? seront perçues à dater du 1er janvier: 25 centimes par poulet, 1 fr. par veau, •"> fr. ■ jiar vache, 10 fr. par cheval. II est entendu que ces taxes seront également appliquées dans les villages du Limbourg et de la province d'Anvers. — Le correspondant à l'Ecluse du " Telegraaf "' dit qu'il ne reste plus à Ostende que deux et. demi pour cent de la population totale. — Il paraît que lés membres de l'Académie française offiriront au général Joffre le siège devenu vacant par suite de la mort du comte de Mun. f LE LIVRE DU JOUR. ^ La Camraîne de 1914 en Belgique. Par M, Albert de Gob&rt. LA METROPOLE accepte les souscriptions pour Vcet ouvrage, l'rièr-de joindre le montaut aux ordres LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence k. ligne.—Joindre le montant aux ordr«s, s.t.p. DECKER S, a., ingénieur, Parliament Hiil. Uii"c liami>stead' demande nouvelles fils René, volontaire DONCKËRS, JOS., soldat belge, Red-Crosi Hospital, Shenngham, Norfolk, demande adresse Mme Jos. Donclters et Nuyens. MAROUSSIA FRIEDA bien arrivées Londres, voyage prolongé quelques jours; embrassons Fifette. MATTOT. LOUIS, sergent 12me ligne, 4me Ciei i * Kampen, Hollande, dem. nouv. Mme.- iiianoke, Ch. Meray et Marcelle Leblanc. RATIAU, G., caporal 1er carabiniers, grave" ment malade, Third Southern General Hospital, 6, Surgical Ward, Oxford, désire vivement voir son père. THIRIFAYS, officier payeur belge, ferme Bayard, à Vieille Eirlise, Calais (France), uemande nouvelles do 6a femme et de sa petite fille Yvonne. /^RITERION (Gerr. o844). tous les soirs à8h. oO. M. I.IBEAU et Mlle DIEUDONNE dans LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS MATINEES. MERCREDI e', SAMEDI a zb 30 Prix 6péeialement_réduit*. Parterre lo. PÔLYTECHNÏC, Regent-street. près Oxford-circus. Aujourd'hui, en matinée a 2h.30, le soir à 7b 30 ' CONFERENCE CINEMATOGRAPHIQUE LA BELGIQUE. I/e pflv.s des Ilèros, AVANT ET PENDANT LA GUERRE. I1 îlms oes Actualités de la Guerre. Prix d'entrée le.. Places reservée^ 3s. et lit. I.ocation_t 10 » D heures) au Polytechn ic. IECONS D AUT0M0BIL1SME en FRANCA13 -i et FLAMAND à la British School of Motorinc, Ltd. -S'adresser à 5, Coventry-street. Picca^Uly-circus. London.. LES USINES REMY de Wygmael, demandent bons chauffeurs et ajusteurs belges. ijcs autres ouvriers des USINES REMY réfugiés soit en Angleterre, soit en franco, sont priés de faire connaître leur adresse à Monsieur Evrard, 2, Queen Anne-buildings. Baldwin-street, Bris-toi. 11_pourra probablement les employer. De fabrieken remy van wygmael vragen goede Belgische stokers en ajusteurs. Do andorc werklieden der FABRIEKEN REMY die in EngLand "Iwel in Franknik vorblijven, zijn verzocht hun adres te doen lcennen aan Mijnheer Evrard. 2, Queen Anne-buildings, Baldwin-6treet, Bristol. Hij zal ze waarschijnlijk kunnen gebruiken; ON DEMANDE EQUIPE .de jour et de nuit bons tourneurs, ouvriers pour cabestan, des mouleurs tour simple et universel, foreurs pour forage horizontal.--S'adresser, arec références, aux Vauxhall Motors (1914), Ltd Luton, Beds. M EN VRAAGT dag en naoln.ploeg; gôidS dxaaiers, mamnon voor cabestan, maalders, voor gewone en universal, boonlers voor horizontale boor.—Zich wenden met bewijzen, tôt Vauxhall Motors (1914), Ltd., Luton. Bodt-' LA METROPOLE paraît chaque matin, sauHë dimanche, dans le " Standard," rendu chez tous lei marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement a nos amis de s abonner au prix de 3sh 3 par mois pour lo Royaume-Uni et 4sh 4 pour lV:tm,nger, et de nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Le tarif des -annonces est d<> 9d. la ligne pour le ' Livr* d'adresses des exilés," payable d'avance, et" pour toute autre publicité, le tarif du ' Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immouble dn "Standard," Fleet-s.treet l3->-4 E.C., ouvert de 2 k 6 heures. En cas do demando par écrit, joindre deux timbres d'un pennj.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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