La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 21 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970r08/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. i-v r -i t i n-i /-v t nm T t t \t r-\ x r\tr\ nmr it x ttit» i m « 22ME ANNÉE. DIMANCHE 21 ET LUNDI 22 FEVRIER 1915. Nos- 52 — 53. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. L'ATTAQUE SUR YPRES. SUCCES A LES EPARGES. PARIS, 20 lévrier.—Communiqué officiel de 15 heures:— ' . Eu Belgique l'ennemi a bombardé ' Nieuport Bains et les Dunes Ses batteries reçurent une répiiquo effective de la part des nôtres. Les Allemands semblent avoir mis des forces importantes dans l'attaque dirigée hier contre nos tranchées à l'est d'Ypies. Après un bombardement cb nos positions ils attaquèrent à la bayonnette, mais iiS furent repoussés, et notre artillerie en-veioppa dans son tir des réserves qui devaient soutenir ces attaques. Les pertes allemandes furent très élevées. De ia Lys à l'Oise et sur L'Aisne dans la région de Berry-au-Bac il y a une granae activité d'artu-ierie. Ii se confirme que .es peites ennemies dans' ia campagne des derniers jours ont élé considérai), es. Suivant ics déclarations (.es pnson-îiio.â un batai.lon entier a été extermine. ^ur .es hauteurs de la Meuse, à ia fin de la journée cl nier, l'ennemi a livré une quatrième contre-attaque contre ies tranchées que nous avons prises à. Les Eparges; cette attaque fut repoussée comme les précédentes par notre artil-it.ie. • .. • , Dans les Vosges l'ennemi a continue sans suc-ce- sos contre-attaques contre la hauteur 007 (au sua de Lusse). A la Saltel (au sud de la Fecht) 1 ennemi a réussi îi prendre pied sur l'éperon oriental (heichsackerkopf). La bataille continue à ce point, où nous avions un poste avancé. Dans les Vosges il neige et il pjfèut. Une note semi-officièue publiée ici aujourd hui dit:— il est nécessaire d'appeler l'attention du public, tant en France que dans tous les pays neutres, sur les efforts particuliers mis en œuvre dans les communiqués allemands de ces derniers jours pour déguiser la vérité. Il faut remarquer que ces efforts coïncident avec la réouverture du parlement ita.ien. Des efforts similaires pour déguiser la vérité et de répandre les mensonges turent faits à la veille de la réunion des souverains Scandinaves il y a quelques semaines. Le répétition de ces procédés permet de se rendre compte du but qu'ils poursuivent et d'en comprendre 16 caractère. PARIS, 20 février.—Communiqué officiel de 23 heures:— En Belgique, le long de tout le front, jusqu'à e: y compris Reims, des canonnades et des fusillades.Notre action en Champagne continue dans de bonnes conditions. Nous avons repoussé plusieurs contre-attaques (•;. fait de nouveaux progrès au nord de Perthes en occupant un bois que l'ennemi • avait fortement détendu. Dans I'Argonne quelques engagements de peu d'importance. A Les Eparges (au sud de Verdun) après avoir repoussé une sixième contre-attaque de l'ennemi nous livrâmes une nouvelle attaciue ni nous permit d'étendre et de comp.éter 1: progrès réalise hier. Nous primes trois mitrailleuses,- deux mortiers de tranchée et 200 prisonniers, y compris plusieurs officiers. Sur les positions que nous emportâmes à Non nous trouvâmes des morts appartenant à cinq régiments différents.—-Reuter. VERSION ALLEMANDE. AMSTERDAM, 20 février.—Communiqué officiel publié à Berlin Sur le théâtre occidental de la guerre et en Champagne, au nord de Perthes et au nord de Les Menils, les Français attaquèrent hier en force: Toutes les tentatives de l'ennemi pour briser nos lignes échouèrent. . A des points moins importants l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos tranchées avancées, où les combats continuent. Aux autres points l'ennemi fut repoussé avec de fortes pertes. Au nord de Verdun l'attaque française fut également repoussée. Pris de Combres, après un violent bombardement, l'ennemi attaqua de nouveau et la bataille continue. Bans les Vosges, nous prîmes d'assaut la principale position ennemie sur "une hauteur à l'est <i- Su'sern le long d'une ligne de deux kilomètres, do même que R<3ichsackerkopf, à l'ouest de Munster. Le combat autour de la hauteur au nord de Muhlbach continue toujours. Nous avons occupé, après des combats, Metseral et Sondernach. Sur le théâtre oriental de la guerre, dans le secteur nord-ouest de Grodno et au nord de Suchavola, il n'y a pas de changement matériel. Ai: sud-est de Kolno l'ennemi a été rejeté jusqu'à une position avancée à Lomza. Au sud de Mysz.vniec, et au nord-est de Prass-nvsz et à l'est de Racionz, il y a eu des combats -i importance locale. Au sud.de la Vistule, il n'y a rien de neuf.— Reuter. REPRISE DE TRANCHEES A YPRES ATTAQUES REPOUSSEES DANS LES VOSGES. PARIS, 21 février.—Communiqué officiel de lo heures:— l-.n Be'gique il y a eu des actions d'infanterie. Dans le secteur d'Ypres nous primes une par-cle tranchées que l'ennemi avait temporairement occupées. 11 se confirme que les Allemands laissèrent usicurs. .centaines de morts sur le champ de bataiLe, Xos pertes furent légères. tuampagne nos gains furent maintenus, /eux contre-attaques de l'ennemi à la fin de la journée ci hier échouèrent. Dans les Vosges nous repoussâmes trois at-^quos. une sur ia rive nord de la Fecht et deux aiv la riye sud. Nous contre-attaquâmes alors et ■ - baïaue continue.—Reuter. Le tribunal du gouvernement allemand de i P0Slt!"n tortifiée d'Anvers a condamné notre •oncitoyen M. Constant Goovaers, le propriétaire (ia magasin Saint-Job, à six mois de prison pour •1 n- iait opposition aux ordres de 1 autorité gouvernementale.Le magasinier Alph. Hens a été condamné à une semaine de prison. 1,~~.k6s gardes civiques liégeois ont vu avec P/atsir leur besogne allégée. Depuis le 31 jan-v'nV"' ne s^ront P*us de service qu'un jour sur ngt-six au lieu de onze. Les patrouilles ne circuleront plus avant 20 h. 45 et 23 h. 45. 11 est question de porter do 250 à 325 grammes "t ration journalière de pain. Il est grand temps! -— L'autorité allemande a fait rappeler une " ~ de plus qu'à partir du 28 janvier l'on en po.ivait plus utiliser les bureaux de poste du tiVT. '.'c Beverloo. de Baelen, Beverloo, Exel, îiecrnel, Heppen, Moll et Oostham et la ville de worra. L'ATTAQUE DE LA GRANDE DUNE (17). UNE BELLE OPERATION. SUCCES DE L'ARTILLERIE BELGE PARIS, 16. février.—Lo résumé officiel français des principaux faits de guerre du 27 janvier au matin au 6 février au soir, contient les passages suivants qui se rapportent plus spécialement aux opérations sur le territoire beige :•*— On a précédemment exposé dans quelles conditions nous avons réussi à établir sur la rive droite de l'Yser une importante tête de pont de plusieurs kilomètres entre Saint-Georges et la mer. . L'attaque que nous avons prononcee le 28 janvier avait pour objet de reconnaître exactement les défenses ennemies, dont l'ensemble seul nous était connu. ... La droite des Allemands, au contact immédiat de la plage, a pour base principale une grande dune—la dune 17—contenant plusieurs abris blindés, trois ou quatre lignes de tranchées, avec des chevaux de frise et des fils de for. Après la Dune, dans le Polder, une organisation analogue, très forte également, relie .e système défonsif de la dune à ceiUi de Lombaert-zyde, village organisé par l'ennemi au nord des terres qu'atteint l'inondation. En attaquant le 28 janvier au matin, nous n'espérions pas entamer l'organisation défensive de la Grande Dune. Nous y avons pris pied cependant au cours d'une journée de bataille qui, secondaire en raison des effectifs engagés, a été remarquable grâce au courage héroïque de nos troupes. Les troupes d'attaque ne comprenaient que trois compagnies attaquant sur le Polder, pendant qu'une quatrième opérait sur la Grande Dune. L'attaque, préparée par notre artillerie et par nos reconnaissances d'infanterie, a commencé à 0 heures du matin. Après une demi-heure de tir, nos colonnes débouchaient de leurs places d'armes et se lançaient à l'assaut sur tout le front. Sans difficultés, elles, en.evèrent la première ligne de tranchées allemandes, qu'elles trouvèrent pleines d'eau et inoccupées. Sans s'arrêter à la première ligne, nos tirailleurs continuent, en suivant la route pavée, où, à 40 mètres en avant, de nombreux soldats allemands sont blottis dans des abris. La plupart de ces soldats sont tués à coups de baïonnette; mais à ce moment, et avant toute installation possible, nos hommes sont pris sous des feux d'enfilade et subissent deux contre-attaques, qui les obligent à se retirer jusqu'à leur point de départ. Au centre, avec une rapidité merveilleuse, ils réussissent à se créer quelques abris rudimen-tairès et organisent des postes où ils se maintiennent.A droite, au-delà des tranchées de première ligne allemande, ils étab issent un parapet de fortune qui, malheureusement, ne résiste pas au feu de l'artillerie et des mitrailleuses ennemies! Malgré la destruction du parapet, nos tirailleurs, magnifiquement tenaces, se maintiennent jusqu'au soir sur le position qu'ils ont conquise. Mais pendant ce temps, c'est plus à gauche que va se concentrer l'intérêt de la journée. Au moment même où se déclanche l'attaque sur le Polder, deux sections de tirailleurs ont sauté, en effet, jusqu'au sommet de la Grande Dune. L'une d'entre elles descend même sur le revers opposé,-mais là, sur un terrain extrêmement mouvementé, elle s'est exposée à un feu violent partant d'une seconde crête en arriéré de la première. En même temps, des mitrailleuses la prennent sous leur feu du bord de la mer. La section engagée subit de grosses pertes, mais six survivants, dont un sous-officer, se retranchent et se maintiennent dans un petit fortin construit gar les Allemands sur le revers sud-ouest de la rande Dune. Aussi héroïquement obstinés que leurs camarades, ils demeurent dans cet ouvrage, où ils sont tués tous les six, 'es uns après les autres, au cours de l'après-midi. Leurs camarades, pour les soutenir, aménagent un boyau entre le fortin et nos anciennes tranchées. .Par le boyau, à 13 heures, nos tirailleurs font un nouvel effort. Vigoureusement soutenus «par nos canons, ils parviennent à atteindre le fortin. Mais nous sommes exactement fixés sur l'organisation défensive de l'ennemi. Aux environs du fortin, nous avons compté plus de trois cents cadavres enemis et nous avons fait une cinquantaine de prisonniers, dont deux sous-iieutenants. Si aucune action importante d'infanterie ne s'est déroulée sur le front de l'armée belge, ia lutte d'artillerie y a été particulièrement vio ente. Nos alliés ont riposté avec le plus grand succès à leurs adversaires. Leurs batteries ont, le 27 janvier, réduit au silence des pièces allemandes placées dans la région de Merkem et ont disperse des rassemblements de travailleurs. Le 28, elles ont réussi à mettre le feu à une ferme qui constituait un point d'appui pour l'ennemi. Le 30, l'artillerie belge a arrêté les travaux de fortification entrepris par les Allemands à Luy-ghem.Le 5 février, elle a bouleversé les retranchements ennemis au nord de Dixmude. Les Allemands ont surtout canon né Nieuport et les vi lages de Ramseapelle et de Nieuwe-capelle. Le 5 février, l'artillerie belge ayant atteint Ghistelles, ils ont bombardé Fumes. Les Be ges n'ont eu à repousser qu'une petite attaque d'infanterie sur l'Yser, dans la nuit du 3 au 4 février. L'armée belge est en parfait état physique et moral. A BERCHEM. A Berchem, le collège de bourgmestre et éche-vins a pris l'arrête suivant:— Etant donné que la commune estime de son devoir de rester intéressée dans les distributions de la Commission de secours des sans-travail et des pauvres, que les recettes ont sensiblement diminué et ne iui- permettent plus de continuer à distribuer les dons, qu'il y a nécessité urgente de faire des économies sur toutes choses, le collège décide unanimement, dès le 1er février et aussi longtemps qu'il le jugera nécessaire, de réduire aux trois quarts les appointements des employés et des ouvriers de la commune, à condition cependant que les salaires quotidiens dépassent deux francs. Le reliquat de cette retenue sera payé à une époque que l'administration fixera ultérieurement. I ; Cette mesure s'applique également aux ouvriers provisoires et aux employés occupés par les bourgmestre et échevins. Fait à Berchem, le 26 janvier 1915. Au nom du collège des bourgmestre et échevins : Le £f. de bourgmestre-président, Léop. DE VRIES. — Les communications télégraphiques entre Anvers et l'Allemagne et le Grand-Duché de Lax&mbouzg sont autorisées. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. NOUVELLES CONTRE-ATTAQUES,SORTIES DE LA GARNISON DE PRZEMYSL. PETROGKADE, 20 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— Des opérations furent entamées hier sur la. rive droite des fleuves Bobr et Narew, dans la région d'Ossowice et sur le chemin de fer vers Domza, Ostrolenka, Grasnysz et Plonsk, qHii avaient le caractère de contre-attaques. Sur la rive gauche de la Vistule nous repoussâmes do faib.es attaques ennemies sur le Bzura inférieur près de Witkowice, au sud de la Rava, près de Mroczkowiee, sur la Vistule-supérieure et sur le Nida, près de Bochinec. Sur le Dryanetz, près de Vahuo, nous repoussâmes une offensive austro-allemande. Dans les Carpathes nous repoussâmes des attaques allemandes entre Tuckla et Wyszkow, qui furent empreintes d'une obstination particulière. Dans la région de Klaousse nous avançâmes e i combattant. Nous avons facilement repoussé deux sorties de la garnison de Przemysl, leur infligeant de fortes pertes.—Reuter. BOMBARDEMENT DES DARDANELLES. ACTION NAVALE ANGLO-FRANCAISE.LES FORTS REDUITS AU SILENCE. LONDRES, 20 février.—Le secrétaire de l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Hier matin à huit heures une flotte anglaise de croiseurs-cuirassés accompagnés de flotil.es, et aidés par une forte escadre française, le tout sous les ordres du vice-amiral Sackvjlle H. Cardon, a commencé une attaque sur le§ forts à l'entrée des Dardanelles. Les forts du Cap Holles et de Kum-Kale furent bombardés par un feu nourri à longue portée. Un effet considérable fut produit sur deux des forts. Deux autres furent fréquemment touchés, mais comme c'étaient des travaux retranchés il fut difficile d'estimer les dégâts. Deux forts, de portée inférieure, furent incapables de répliquer. A 2 heures 45 de l'après-midi une pa tie .de l'escadre reçut l'ordre d'approcher et d'engager le-: forts à une portée plus rapprochée avec l'armement secondaire. Les forts des deux rives de l'entrée ouvrirent alors le feu et furent engagés à une portée modérée par le "Vengeance," "Corn-wallis," " Triumph," "Suffren," "Gaulois," "Bouvet," secondés par 1' "Inflexible" et 1' "Agamemnon " à longue portée. Les forts du côté européen furent apparemment réduits au silence. Un fort du côte asiatique tirait toujours lorsque l'opération fut Suspendue à cause de l'obscurité. Aucun navire de la flotte alliée ne fut touché; l'action a été reprise ce matin après une reconnaissance aérienne. Le vapeur " Ark Royal " transportant les aéroplanes est sur les lieux avec un certain nombre d'aéroplanes et d'hydroplanes de l'aile navale. DES CANONS DETRUITS. ATHENES, 20 février.—Après une reconnaissance par les aéroplanes des Alliés douze croiseurs-cuirassés et vingt torpilleurs bombardèrent les forts des Darda.nel.es de neuf heures et demie jusqu'au midi. Les forts asiatiques de El Ha-micleh et Kum-Kale furent détruits. Le fort Hegreul (?) tira douze coups sans succès. A quatre heures et demie de l'après-midi les flottes alliées reprirent lé bombardement et détruisirent deux canons turcs de 28 centimètres. Le bombardement cessa à cinq heures un quart. —Central News. UN DEPOT DE POUDRE SAUTE. ATHENES, 20 février.—La flotte alliée a bombardé la rive asiatique des Dardanelles. Un dépôt de poudre sauta au cours du bombardement. Les forts répliquaient de façon active mais sans succès.—Exchange: VERSION TURQUE. AMSTERDAM, 20 février.—Communiqué officiel turc:— Les flottes anglaise et française ont fait une attaque sur les Dardanelles. Douze navires de guerre bombardèrent les forts extérieurs pendant plusieurs heures, mais ne parvinrent pas à réduire les batteries au silence. Des navires ennemis ont été endommagés. Les pertes turques furent légères. DARDANELLES ET BALKANS. OPINIONS FRANÇAISES. . PARIS, 21 février.—Les journaux français îxpriment leur satisfaction au sujet du bombardement des forts des Dardanelles, auquels ils attribuent une grande importance et ils se dé-jlarent heureux des résultats obtenus. Le "Gaulois" dit: L'avantage de cette opé-•ation qui nous rendrait maîtres des Dardanelles ;t du Bosphore est trop évident pour ne pas avoir Sté envisagé. Le plan de briser la structure illemancle dans cette partie éloignée du continent européen.est de laisser sa liberté au mouvement les Balkans qui ne manquerait pas de hâter la in de la guerre. Nous espérons que l'excellent .ravail que ies vaillants marins des flottes alliées icconiplissent puisse êtro le prologue de l'assaut lécisif que nous avons à faire sur le dernier rempart ottoman en Europe.—Reuter. BUREAUX DE CONSULTATIONS GRATUITES POUR LES REFUGIES BELGES, Londres: Omnibus House. Finsbury-squarc 6, lundi, jeudi à i ih. "Folkostone: Vice-consulat de Belgique, Sandgate-road, mercredi et vendredi 3 à 5h. Reigate et Redbill : Comité des réfugies, mercredi, de 3 à 4b. Chesham: Church-slreet 58. 6araedi, 3 à 5h. St. Albans: Be-;gian Refugees Committcc, lundi, 10 à, 12h-Eai'l'e Court: Stamford Brook, 7, Pleydelf-avenue, lundi, 10 i 11b. Eastbourne: Compton-strect, Berrisdale. Warminster: Crockerton, tous les jours sauf, mercredi, 2 à lh., Green House. Leamington Sr«a: St. Marys-road, lundi et jeudi, 10 à 12b. Maoclesflekl : Holly Bank, Chester-road. Oxford: Beaumont-strect, 29, lundi et jeudi. 9 à 10h. Bridoort: S, Pier-terrace, West Bay, tous les jours, 10 à I2h. " Bradford: Belgian Instituts, lundi de 3 à 5h. Manchester: Fallowfield. WeUington-road. 73, lardi ©t jeudi, 10 à- 12h- Dublin: Sandy Mount. 13. Herbert-road. prercuir par lettre. Bristol: Comité dos Réfugiés Belges (local). Dca!: Cftfzénë' HaU. Belgiàn Club, Mccdie-strect, jeudis, à 3Jh. (A suivre.) «Vçr^ariai: 03. Scuth-aide. GLapbam Common, Londres, S.W. LES PIRATES A L'OUVRAGE. „ i PLUSIEURS NAVIRES TORPILLES. NAVIRES EN RETARD. CHRISTIANIA, 20 février.—Le ministère des affaires étrangères norvégien a envoyé des instructions à la légation de Norvège a Londres pour faire interroger l'équipage du vapeur u°r" végien "--Belridge par le consul générai de Norvège.—Reuter.Le secrétaire de l'amirauté a annoncé hier soir que les pièces do métal trouvées à bord du " Belridge " après qu'il eut été touché ont été examinées à l'amirauté, et il a été prouve, au deia clo tout doute, qu'eues provenaient d'une torpille. L'agent de Lloyds à Deai télégraphié que le " Belridge " continue sa routo vers Thames Haven à la remorque du toueur *' Océan " de Rotterdam. COPENHAGUE, 20 février.—Un télégramme de Nakskow dit que lo vapeur norvégien " Bjaerke " de Leith a Nakskow avec un cnaige-ment de charbons, a touché une mine a huit heures ce matin et a couié. L'equipage lut sauvé.—Reuter. CARDIFF, 20 février.—Le vapeur " Cambank " de Cardiff a été torpillé hier matin à 11 heures à cinq milles au ±arge d'Amlwch par un sous-marin allemand, sans avertissement préalable. Le piiote venait d'être pris à bord pour Liverpool. Le troisième mécanicien et deux chauffeurs furent tués et le donkeyman se noya en sautant par dessus bord. Le restant de l'équipage, au nombre de 20, ainsi que le pilote, furent sauves. Le " Cambank " était un navire de 3000 tonnes. DOUGLAS (Ile de Man), 21 février.—Le vapeur " Downshire " a été torpiLé et coulé à six heures hier au soir au large de .l'île de Man, par un sous-marin allemand. L'équipage eut cinq minutes de temps pour prendre place dans le canot. Les marins furent recueillis, plus tard par des chalutiers et ramenes à Dundrum Harbour, co. Down. Le "Downshire" jaugeant 337 tonnes était un navire marchand, construit en 1898 et appartenait à l'East Downshire Steamship Co., Ltd., de Belfast. L: OPINION DES NEUTRES. COPENHAGUE, 21 février.—:Les équipages de cinq navires de la United Shipping Co. refusèrent de s'embarquer hier vers l'Angleterre. Devant le tribunal maritime ils expliquèrent qu'ils avaient peur, dépuis le désastre du " Belridge," et ils étaient convaincus que l'Allemagne ne respectait pas le pavillon neutre. Le magistrat dit que la question de leur droit de réfus serait probablement tranchée par la Haute Cour. ^ La compagnie engagea d'autres hommes. Le même chose s'est présentée pour une demi-douzaine de vapeurs en Suède. , La direction de l'Assurance danoise de guerre a décidé de n'apporter aucune modification à la prime actuelle d'assurance.—Exchange. DANS L'ATLANTIQUE. LE " KARLSRUHE " COULE DEUX NAVIRES. On signale aujourd'hui que les assureurs de Liverpool ont été informés tjue les vapeurs " liigh-land Brae " cle la Cie Nelson, de Liverpool vers la Plata et le vapeur " Hemisphere de Hull vers la Pista ont été coulés par le " Karlsruhe. Les équipages ont été- débarqués a Buenos-Avres. Un' autre télégramme de Liverpool dit que l'on signa.e que le vapeur " Potaro a également été coulé par le " ICarlsrulie. Le " Karlsrulie " est l'un des deux croiseurs allemands qui se trouvent encore au large. L'autre est le " Dresden," qui parvint a s ephapper après la bataille des îles Falkland, ou 1 escadre de von Spee fut détruite par les Anglais. Le "Highland Brae" jaugeant 7bo4 tonnes; il avait quitté Liverpool le 31 décembre; le "Hemisphere" de 3/tS<» tonnes appartenait a la Ilartlepool Steamship Co., Ltd., à Liverpool. LES SECOURS AU HAINAUT CONTRE LA FAMINE. (Correspondance de la " Metropole.") BRUXELLES, 9 février (par courrier).— L'organisation financière du Comité provincial de secours et d'alimentation du Hainaut a pris la forme, d'une société coopérative au capital de 1 million 803,300 francs, divisé en parts de 100 francs chacune, sur laquelle chaque souscripteur doit verser le quart, avec faculté pour le Conseil d'administration de faire des appels ultérieurs sans pouvoir toutefois contraindre à de nouveaux versements les associés qui se déclareraient dans l'impossibilité de les effectuer. * Le capital souscrit à ce jour s'élève à 6 millions de franco. Le capital versé à ce jour s'élève à l million 700,000 francs. . . Jusqu'au 31 décembre, le Comité provincial du ' Hainaut n'a guère reçu que des farines facturées i à frs. 38,25 avec l'obligation de les revendre à 39 francs. Etant donné, les frais énormes de transports généraux, d'emmagasinage, de manu-| tention, ctc., ce trafic a laissé un déficit que ne ! pouvait combler le léger bénéfice réalisé sur ouelques autres denrées. i ~ Cependant les souscriptions continuant à par-■ venir pour la complète formation du capital nécessaire, la gêno où Se trouve le Comité provincial du Hainaut promet d'être momentanée. Les facilités de transport provenues de l'utili-' sation de la voie d'eau Terneuzen-Gand-Tournai permettront une réduction appréciable de divers frais de manutention, de transbordement et de comptabilité. Le rapport du Comité provincial de Hainaut de secours et d'alimentation fournit des chiffres, dont il est superflu de souligner l'importance, sur les distributions de secours, de farines et de denrées alimentaires au 31 décembre 1914. A titre de secours, les arrondissements de Mons, Charleroi, Thuin, Tournai, Ath, Soignies ont reçu des dons considérables du Comité national. , „ . Néanmoins la population du Hainaut demande encore instamment des couvertures, des literies, des vêtements, surtout pour les enfants, notamment des cabans. En denrées alimentaires, le groupe de Mons a reçu 101.845 kilos de riz 34,300 kilos de sel, !0,27tS kilos de haricots, 24,065 kilos de pois, 3866 kilos de lard. Le groupe de Hayettes 32,602 kilos de riz, 4124 kilos de pois et haricots et 2765 kilos de sel. Le groupe de La Louvière, 38,500 kilos de riz, 60,816 kilos de sel, 8880 kilos de pommes déterré, 24,500 kilos de pois et 27,235 kilos de maïs. En farines, le groupe de Mons a reçu 1 million 330,363 kilos, celui de Charleroi 2 millions 769,203 kilos, celui de la Hayettes 810,698 kilos et celui de La Louvière 823,240 kilos. LA VIE A VERVIERS. LE RATIONNEMENT TRACASSERIES. LA BOUCHEE DE PAIN. (Correspondance de la " Metropole.") VERVIERS, 10 février (par courrier).—La riante et coquette ville de Verviers, qui subit une des premières le joug prussien, avait échappé jusqu'à présent, grâce à la présence de stocks de vivres assez importants et à la modération des réquisitions, au rationnement du pain et des farines. , . Après six mois d'occupation, la misère a également fait son apparition ici. Depuis le début de l'année surtout .e prix du pain a augmenté dans de grandes proportions, et il a faiiu se resigner, depuis la fin de janvier, à procéder au rationnement de la population. La ration a été fixée provisoirement à 350 grammes de pain noir par jour Lo pain blane se fait de pms en plus rare et atteint des prix inaccessibles. Ce matin, nos ménagères l'ont payé à fr. 0.90 et 1 franc le kilo. Par contre, on confectionne encore assez bien de tartes et gâteaux, mais on s'attend à ce que les i/.ussiei.s j mettent piocnainement bon o.a.e. Verviers a peu souffert de l'occupation, du moins matériellement, mais le joug des Barbares est dur à supporter, à cause de leurs vexations continuelles. Ne se sont-ils pas mis en tête, par exemple, d'introduire le règlement de police allemand sur la circulation urbaine ! On a beau eu blaguer le " prenez à droite " clamé à certains endroits par les agents, il faut bien obéir à toutes ces tracasseries inutiles. La ligne de la Vesdre est soumise en ce moment à un trafic intensif. Il y passe train militaire sur train mi.itaire. Beaucoup sont pleins de blessés qu'on ramène au pays de la choucroute et, depuis qu'on a défendu à notre Croix-Bouge d'offrir des rafraîchissements et des douceurs aux Belges, aux Anglais et aux Français, personne ne s'en occupe plus. La gare est du reste^fermée chaque fois qu'il arrive un " Militaerzùgv" Le conseil "communal s'est réuni le 30 janvier. II a entendu un rapport du collège sur la situation de la ville êt il a voté le budget Le rapport mentionne les mesures de police prises par le bourgmestre en vue de la sécurité de la population. Ces mesures visaient, notamment, les débits de boissons alcooliques et les lieux de divertissement. Le public,, dit le rapport, a lait preuve d'un esprit de discipline très louable et le but a été atteint. Le collège a fait d'importantes acquisitions de farines, de pommes de terre, de lard, riz, pois, fèves, se1. e'<\ Il esrè^ nfme irhvirte- sous jjeu du pétrole? Les achats en farines se sont élevés, «.epuis l'occupation, à frs. 1 un..ion 49,467.33, les achats de pommes de terre à 112,958 fr. : en lards, 14,364 fr. ; en sel, 4675 fr. ; en riz, 12,294 fr. : en fèves, 2166 fr. Grâce au comité hispano-américain, auquel le conseil adresse une lettre de gratitude, le collège va pouvoir importer du lard et du jambon d'Amérique, devenus très rares. La ville est ravitaillée de charbons et les usines à gaz et électricité sont prov'soi^ément à l'abri de la disette. On aurait pu croire que les mille et une influences de la guerre auraient pu donner des vacances à notre Parquet en raréfiant le nombre des délits de droit commun. 11 n'en est rien. Les. • infractions et délits sont aussi nombreux qu'auparavant et la juridiction répressive ne chôme j guère: Par exemple, les enquêtes du parquet.dans des I régions éloignées du chef-lieu et privés de moyens de communication se font malaisément. Cette difficulté est aussi une des causes pour lesquelles le tr'bunal civil et le tribunal de commerce sont. : fort peu actifs. Desireux de seconder le comité de secours aux victimes de la guerre dans la tâche qu'il avait entreprise, les membres de la " Bouchée de Pain," avec la collaboration de M. Edouard Pelt-zer-de Clermont, sénateur, se sont occupés de l'organisation de la section "soupes." Ils ont vou.u faire en sorte que pour le prix modique de cinq centimes notre- laborieuse population de Verviers et des communes environnantes (Ensi-val, Hocllmont, Andrimont, Lambermont) pût se procurer une portion d'un demi litre d'un potage réconfortant. Dix-sept cuisines ont pu être aménagées dans des locaux prêtés par leurs propriétaires, d'autres sont en préparation. Plus de deux cents personnes se dévouent de la sorte chaque jour pour le plus grand bien de nos concitoyens. L'alliance syndicale de la boucherie et le syndicat des bouchers de Verviers fournissent gracieusement la viande nécessaire pour l'emmagasinage des denrées, MM. Brixhe et .Deblon et Louis Herck ont mis à la disposition du comité un magasin central. Les dix-sept cuisines reçoivent de ce magasin tous leurs approvisionnements qui leur sont amenés par les équipages de MM. René et Edouard Peltzer. Voici la récapitulation des ' distributions de soupe organisées par^ l'œuvre de la bouchée de pain depuis le 1er décembre dernier:— Du 1er au 7 décembre, 6120 portions (demi litre) par semaine; du 8 au 14 décembre, 13,511 ; du 15 au 21 décembre, 16,231 : du 22 au 28 décembre, 38,027 ; du 29 décembre au 4 janvier, 42,940; du 5 au 11 janvier, 54,678; du 12 au 18 janvier, 55,198; du 17 au 26 janvier, 56,5S2; du 26 janvier au 1er février, 60,934. Total, 343,221. Voici, pour finir, quelques petites nouvelles du Centre et du pays de Liège:— La garde-civique de La Louvière et de Haino-Saint-Paul s'e3t présentée le 31 janvier, pour la première fois, à la " Kommandantur " de La Louvière pour le contrôle de présence. Il n'y a pas eu d'incident. Les caves à charbon des pauvres gens se vident comme leur bourse, hélas ! et ces malheureux se voient forcés de voler pour se chauffer. Depuis quelques jours la police est impuissante à_ surveiller les voies de raccordement des charbonnages. On pi le les wagons et l'on fait dérailler des raines entières en cours de route ! Le travail a cessé dans .es fabriques de produits réfractaires de la région de Saint-Ghislain, Tertre, Hàutrages, Baudour et Jurbise. Les magasins étant encombrés, les firmes exploitantes ont dû licencier le personnel qu'elles occupaient, au surplus, de façon très irrégulière. Il y a bien quelques briga ies d'ouvriers occupées par ci par là. Mais c'est tout à fait insignifiant. Cet arrêt met sur le pavé rien que dans la région de Saint-Ghislain, près de trois mille ouvriers. La guerre a fait une nouvelle victime parmi les prêtres (le huitième) du diocèse de Liège: le cure d'Ans Sainte-Marie, M. l'abbé Schoonbroodt, vient de mourir. Le curé d'Ans avait été atteint par la chute d'une poutre pendant qu'il surveillait les travaux de réparation des dégâts causés par le bombardement à la voûte de son église. L'épiscopat belge, tenant compte des temps difficiles que nous traversons,* vient de suspendre pour cette année l'obligation du carême en Belgique. Sauf le mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint, ou pourra donc s'abstenir de pratiquer le jeûne imposé chaque année par la loi du carême. ✓ Hélas! combien de Belges jeûneront bien contre leur gré ! — Le bruit avait couru que les élèves de plusieurs écoles d'Anvers auraient été atteints par le typhus et la variole. ; Il u'en est rien. L'écïie- J vin Deesuin s'est chargé de démentir ce bruit. ■LJib HJN AJNtaJLJi 1 Le secrétariat de l'Association internationale de cités-jardins et d'extension de villes, nous prie d'annoncer qu'une exposition de plans, diagrammes et photographies a été ouverte au bureau de l'Association, 3, Gray'a Inn-plaee, W A .. Nous invitons toutes les ijcrs0nnes s'intéressant à cette question de visiter cette exposition. Voici les résolutions qui ont été adoptées lunoi dernier au Congrès de l'Association internationale des cités-jardins et des pians d'extension de villes:— . . " L'assemblée se rallie aux principes généreux de la I. G. C. et T. P. A. et propose : lo. D'établir un plan général do la Belgique comprenant : (a) Le tracé des routes, chemins de fer ot canaux. . (b) Un plan des 'villes partiellement démolies. ,, • . (c) Un plan des villes et villages entièrement démolies. . 2o. Que ces plans soient en harmonie avec les principes du Town Planning. 3o. Que l'application des lois existantes et-la rédaction des lois à creer soit comprise de façon a constituer un minimum exigible et que ces lois soient assez souples pour pouvoir se plier a dt:: nécessités d'esthétique et d'hygiène nettement definies. A. Propose ensuite: Tout travail de reconstruction de tout ou partie d'une ville détruite devra être précédé* de l'établissement d'un plan général obligatoire d'aménagement, d'extension, d'embellissement, qui détermine l'affection et la disposition des dilfe-rents quartiers, fixera la direction et Ia^ largeur des voies, précisera l'emplacement et l'étendue des places, squares, jardins publics, parcs et espaces librés divers, et indiquera les reserves boisées ou non à constituer, les servitudes d'ordre hygiénique et esthétique, èt toutes autres conditions nécessaires; B. La procédure de confection, d^examen et d'approbatiôn du plan sera aussi simple, économique et rapide que possible. C. L'allocation de subventions de l'Etat sera subordonnée à l'adoption et à l'exécution de plans d'aménagement, d'extension et d'embellissement.- Depuis nombre d'années il existe à Londres un club groupant les Belges habitant la capitale anglaise. Ce cercle très prospère et auquel quelques éléments jeunes ont sû donner un nouvel essor a pris le nom de "Club Be.ge" et dispose de locaux spacieux au Royal de Keyser's Hôtel Avec une courtoisie charmante, les dirigeants du "Club Belge" ont voulu donner à leurs compatriotes, réfugiés ici, l'illusion du "chez eux,'' et avaient organisé à cet effet samedi un " at home " couronné d'un réel succès. Outre le charme de se trouver réunis les assistants, fort nombreux, eurent le plaisir d'applaudir un programme des mieux composés. Particulièrement en voix la complète artiste lyrique qu'est Mme Feltesse chanta avec émotion la priere. de " C'avalleria " et l'air: "Pleurez mes yeux," du " Cid." et sût-détailler avec un charme infini la jolie " Berceuse" de Mozart. Le public fit un succès enthousiaste à la basse Collignon, do l'Opéra Flamand d'Anvers, dans le "Cor" de Flégier.. dans les stances de ",-Lakmé" et-surtout dans l'ail* flamand: " Ik ken een lied," que l'on prit un plaisir réel à entendre. La partie dramatique semblait consacrée au grand Verhaeren. Cela nous valut une gracieuse apparition de Mlle de Pau, du Lycce de Paris, qui dit de façon vibrante: "Ceux de Liège," et procura aux auditeurs l'occasion d'applaudir dans la "Pluie" et le "Vent," deux œuvres particulièrement difficiles à réciter, le très réel talent de M. Baruh, président de l'Union Dramatique d'Anvers. M. Walter, un virtuose du violon, sût .faire pleurer son instrument tandis qu'au piano M-Kochs, l'excellent premier chef du Théâtre Royal de Liège, accompagnait les artistes. Une " Brabançonne " chantée par Mme Feltesse clôtura de façon patriotique l'agréable réunion" du " Club Belge " qui aura," parait-il, un pic»-" chain lendemain. INFORTUNE GARDE CIVIQUE ! Un garde civique bruxellois, qui s'était soumis à la formalité de la signature hebdomadaire "d-u registre de présence, fut fort surpris de recevoir avis de passer à la Kommandantur. Il s'y rend et s'entend reprocher avec force menaces de n'avoir pas signé. Quand il peut enfin placer un mot, il jure sur l'honneur qu'il a signé. On ne veut rien entendre; il sera condamné. — Regardez donc le registre, s'écrie-t-il, vous y trouverez ma signature. On lui répond que c'est précisément parce qu'elle ne s'y trouve pas qu'il a été convoqué. Mais lui cependant insiste, tant èt si bien que, condescendant, un lieutenant fait chercher " le registre, l'ouvre et... trouve la signature. Aussitôt, changement de decûrs, "les officiers deviennent polis et s'excusent. 11 y a eu confusion de noms. Le garde civique, tout heureux, prend son chapeau. Mais un des officiers le.retient par lo bras et lui dit :— — Une minite, fous tévez zinq francs. — Comment cela? Pourquoi donc? — Bour le frais de cliu^tice. — Ah 1 mais non. Comment, s'est vous qui vous trompez et je devrais encore payer, moi. —7 Tiscutez pas et tonnez les zinq j'rancs. Fous bouvez encore être gontent qui ça finit ainsi. Che vous azuré. Furieux, le garde civique tire de sa poche une pièce de quatre mark. Alors il se passa une chose extraordinaire. L'officier teuton bondit, comme mu par un ressort, et le visage pourpre d'indignation s'écria: " Donnerwetter noch einmal ! Fous allez tout de suite reprenter fos 4 marks et tonnez les 5 francs. On ne se moque pas de la Kommandantur comme cela. Si fous groyez que nous ne safons pas la tifférence !•" Inutile de dire qu£ le garde civique paya ot s'en fut ensuite précipitamment, sans demander son reste. LE LIVRE D'ADRESSES DES_EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre Jo montant anz ordree. s.r.o. ROELANDS, PHILIPPE, de . Blauwput (Lou- vaiu), actuellement a Ale'xaudra Palace, demande dea nouvelles de ea lemme, Marie Brigoman et parents. A UX SOLDAIS BELGES! x"X Lee soldats boises des environs de Court-St.-Etienne, Wavrc, Jodoignc, Gembloux, Gemappe et Nivelles eont pries do donnor immédiauiriieut de louis nouvelles, pour leurs familles, à l'adresse suivante:— Usines Eroilo Ucnricot, Sullolk lïonsc, Laurence Pountuev Hi'l, Oannon-street, B.C., Londres. BELGES.—N'envoyez de la correspondance, paquete. etc.. ne laites venir des personnes ou deo bagagus de Belgique, que par l'intermédiaire d'une Maison pouvant vous iournir rcléronccs et garanties sérieunes. bureau do 9 Sersté and Co., renseignements à. 8, Little.St. Andrevv-street. 6 heures. Lôndon, W.C. gratuits. ■ \/a PREMIERE Maison s'étant occupée atec euccrt de ces mitsions de oonfiance. Nous nous chargeons de paver !cs eontributious ot la taie sur les absente aux meilleure:-." cc-d:-tions. Avant de retourner en Belgique venez noue cocatnicr sur les moyens quo nous vous offrons pour k>. retour. LIEGE.—Tout habitant de cette ville employé dans. L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC est instamment prie do s'adresser au; bureanx de la VICTOR TYS£ CO*. Ltd., 'S. Westmiastai.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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