La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 25 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/125q815j13/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY .RONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT! DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chaacery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbori 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3j5h. ; 3; mois, 9 sh. 2 5"" ANNEE VENDREDI 25 JANVIER 1918 No. 25 LA GRANDE GUERRE I L'4,mtransigeancc' de Trotzky I Fin des greves en autrichiennes I U& avertissement à Hîndenburg Les Allemands ont fait mercredi ma-I tin un nouvel effott pour essaye? d'amé-I liorer leur position devant Nieuport. Le [ communiqué français de mercredi après-midi dit qu'" en Belgique à la suite d'un ( coup de main important, précédé d'un [ bombardement jntense, les Allemands purent prendre pied dans un élément avancé de notre ligne de front à l'est de I Nieuport-Ville Et le communiqué de mercredi soir ajoute: "En Belgique, il \ a eu une canonnade dans le secteur de Nieuport. Le détachement ennemi qui ! avait pénétré ce matin dans nos lignes à l'est de' Nieuport en ïut immédiate-meftt expulsé." Ces communiqués révèlent pour la [ première fois, du moins officiellement, que ce sont de nouveau des détachements français qui occupent le secteur dange-f reux de Nieuport. On sait que ce secteur avait été repris l'été dernier par les : Anglais, qui y étaient à peine installés qu'ils perdaient le secteur des Dunes et le village de Lombaertzyde, avec de nombreux prisonniers, Depuis lors, on doit donc en être revenu à la situation ancienne.D'après un carte du Times, la situa-I tion du front atttour de Nieuport est par-| ticulièrement complexe. Les Allemands tiennent la rive droite de l'Yser à l'embouchure même du fleuve sur une courte I distance de moins d'un kilomètre. Leur I ligne s'infléchit ensuite vers le sud-est, passe au sud du village de Lombaert-I zyde et de la ferme dite de Bamberg, I traverse le canal de 'Nieuport-Ostende, suit de nouveau sur une courte distance l'Yser canalisé, contourne le village de' St-Georges qui forme un saillant très > prononcé dans la ligne alliée, revient | alors brusquement vers l'ouest jusqu'à ! toucher le canal de Furnes qui, à cgt endroit, n'est distant que d'un demi-kilo-' mètre des premières maisons de Nieu-I port, et suit ensuite le chemin de fer Nieuport-Dixmude. Les Allemands ont probablement atta-! que non loin de leur bastion de la ferme I de Bamberg, au sud du canal Nieuport-Ost-ende. Leur objectif était évident. Il parait avoir été d'atteindre les écluses de l'Yser canalisé à l'est de Nieuport et probablement aussi de provoquer, par [ une nouvelle restriction du " col " du ' saillant de St-Georges, l'évacuation de ! cette dernière position, avec une rectification de tout, le front du secteur au delà de la ligne Yser (fleuve)-chemin de j fer de Dixmude. Fort heureusement, on j ne prend jamais sans vert nos vaillants amis français; leurs positions sont fortes et leurs réserves peuvent rapidement entrer en action. Le coup de main alle-I mand a été immédiatement annulé et s'il devait être le prélude d'une opération | plus ambitieuse, celle-ci a été étouffée i dans l'œuf. Le communiqué allemand i 1 en parle du reste pas. Sur le reste du front occidental, toute I 1 activité se réduit à des duels d'artille-ne, assez vifs sur la rive droite de la j Meuse, à quelques raids allemands aisé-i ment repous§és et à des actions d'avia-t teurs. La grève " générale " politique autri-j chienne a pris le cours prévu. Elle s'est I terminée complètement lundi, à Vienne I comme dans les quelques centres de province auxquels elle ^'était étendue. Il } p est donc pas question, comme certains I journaux un peu pressés s'étaient plu à ' écrire, d'un mouvement révolutionnaire I qui devait transformer la monarchie dualité en une " autr,e Russie Le Dr. Wekerlé, >remier ministre hongrois, à l'exemple de on coffiègue au-1 ichien, a également reçu — lundi — U11e députation ouvrière qui lui a remis 1 mémoire demandant une paix rapide aseefsuir les principes de non-annexion I r de libre disposition des peuples, et la I J'Scussion immédiate par la Chambre lsse de la Diète hongroise de la loi élecr. K .^e ^r' Wekerlé se référa aux | '' 'rations du comte Czernin, et ajouta que le gouvernement hongrois appuyait fermement sa politique pacifiste. Il déclara que les grève!" n'étaient pas de nature à favoriser l'application de cette politique et demanda la reprise du travail. Le sort du gouvernement est lié à la loi électorale. Si celle-ci ne réunit pas une majorité, il fera appel au peuple. Le ministre du Ravitaillement, comte Johann Radik a offert sa démission, qui a été acceptée par l'Empereur-Roi. La crise étant terminée, la presse allemande est autorisée à parler. Mais le gouvernement de Berlin ne paraît pas •disposé à permettre aux journaux radicaux et socialistes de montrer à leurs lecteurs toutes les conséquences du " mouvement " autrichien, qui pourraient être de mauvais exemple. Le Berline? Tageblatt et le Vorwaerts ont été suspendus, ce dernier pour avoir osé imprimer, probablement en dépit des ordres .de la censure, que la politique présente de l'Allemagne menaçait d'accentuer son isolement dans le monde en lui faisant perdre jusqu'à ses alliés. Le correspondant viennois du Tageblatt n'hésite pas à dire que la grève autrichienne est l'expression d'une demande de paix urgente et une preuve que la façon dont les négociations de Brest ont été conduites a excite la profonde méfiance du peuple, qui a vivement critiqué l'intervention des éléments militaires (allemands). "Le peuple autrichien, y compris les travailleurs allemands dans ce pays et les masses les plus étendues des classes moyennes refusent de continuer à se battre pour des buts qui dépassent les limites d'une paix clairement définie, sans annexions et. sans indemnités ". Et le correspondant ajoute : " On fera bien à Berlin de suivre le mouvement avec une grande attention. Il subsistera une situation extrêmement délicate. Le peuple tiendra aussi longtemps qu'il le faut pour la défense nationale, mais il ne tiendra pas pour l'accomplissement de buts annexionnistes, quel que soit leur déguisement. Si le commandement supérieur allemand et la politique allemande ne veulent pas s'exposer à des surprises, ils ne doivent pas négliger les vues auxquelles la grève a donné une expression. ' ' De tels avertissements sont pour lé moins significatifs. Il vient s'y ajouter des indications très nettes au sujet d'un échec possible des négociations de Brest. Trotzky, dont0l'attitude " intransigeante " est renforcée par les'événements d'Autriche, multiplie ses télégrammes comminatoires où il montre que le refus de l'Allemagne de déclarer qu'elle évacuera les territoires occupés-, même après la conclusion de la paix, est la preuve de ses visées annexionnistes. La plus grande partie de la presse allemande est de nouveau fort pessimiste. La Gazette de Cologne déclaré que le peuple allemand est " à bout de patience " devant la joute oratoire de Brest; la Gazette populaire de Cologne s'étend sur l'hypocrisie de Trotzky et la Germania est sombre, mais tire quelque satisfaction de l'impuissance militaire de la Russie. Il appert d'autre part que l'accord avec l'Ukraine n'est nullement définitif.La statistique des pertes sous-marines de la semaine dernière est de nouveau satisfaisante. Elle ne comprend que six navires de plus de 1.600 tonnes, et deux de moindre jauge; aucun chalutier n'a été coulé et six navires ont été attaqués sans succès. Par contre, on annonce que deux, navires ont été coulés en Méditerranée le 31 décembre, et un bateau pilote à l'entrée de la Mersey le 28 décembre, avec une perte totale de 74g vies humaines.On annonce officiellement la nomination du lieutenant-général Sir Lawrence comme chef de l'état-major général britannique, du colonel E. W. Cox comme chef du département des renseignements et du lieutenant-général Travers-Clark comme quartier-maître général. On a vi- Les atrocités allemandes dans | l'Est africain Le meurtre de trois officiers anglais L'Agence Reuter apprend que le général Sir Jacobus Van Deventer, commandant dans l'Est Africain, a officiellement porté à la connaissance du gouverneur allemand les outrages suivants, commis par les troupes allemandes : Lors de l'attaque d'Ikoma, le 29 juin, un officier anglais, le lieutenant Sutherland, fut vu lorsqu'il fut fait prisonnier par le lieutenant de la force Naumann et conduit, peu ou__ pas blessé, dans la Borna. Lorsque cet endroit fut plus tard occupé par nous le disque d'identité de cet officier fut trouvé. Sur le sol et son cadavre fut trouvé enterré la tête réduite en bouillie. j Après la bataille de Ewehl Chini, le 22 septembre lorsque le terrain qui avait été le théâtre de combats et qui avait été occupé par les troupes allemandes fut reconquis par nos troupes,'les cadavres de deux officters qui avaient été laissés blessés sur le sol et étaient tombés entre les mains des troupes allemandes furent trouvés dépouillés et on ne pouvait avoir aucun doute que ces deux officiers avaient été assassinés. Les premières blessures de ces officiers étaient l'une au bras et l'autre à la jambe. Lorsque leurs cadavres furent retrouvés, une des têtes avait été écrasée et pour 1 autre un coup de feu avait été tiré dans la nuque pour ainsi dire à bout portant. " On ne peut avoir aucun doute que dans ces i trois cas les officiers ont été assassinés par les troupes allemandes. Il v a ausi de nombreuses raisons de croire que d'autres blancs, enterrés à Ikoma, furent également victimes de meutres mais nos preuves ne sont pas- aussi évidentes que pour les trois cas mentionnés plus haut. Les catholiques allemands, le Pape et Jérusalem La prise de Jérusalem a considérablement ennuyé les catholiques allemands, qui discutent vivement à ce sujet l'attitude du Vatican. La presse du Centre avait essayé d'abord de nier purement et simplement les nouvelles relatives à l'enthousiasme du Pape; aujourd'hui, cependant, que les déclarations authentiques du Vatican sont connues et irréfutables, il est devenu nécessaire d'édifier des théories nouvelles pour harmoniser les aspi- -rations catholiques avec la politique allemande de ^intégrité de l'empire ottoman.La libérale Gazette■ de Cologne vient, de publier à ce sujet un article d'un "théologien catholique", qui prétend que Jérusalem n'a, en réalité, aucune "valeur religieuse" pour les chrétiens. "Nous, chrétiens, dit-il, nous avons une autre Jérusalem qu'aucun vil Anglais ne conquerra jamais." L'auteur développe longuement' ce thème, puis condamne l'attitude du Pape comme étant "à très courte vue" : Le dernier mot militaire et politique n'a pas encore été prononcé dans cette guerre et la Turquie n'a pas renoncé à la Palestine. Quoi, si Jérusalem était rendue aux Turcs? Aurait-il dans ce cas valu la peine de confondre les esprits' des catholiques dans' les divers camps pour quelque chose qui n'est pas essentiel au Christianisme — et cela, au sur-, plus, pour les beaux yeux des Anglais "chrétiens"? Pour nous, catholiques allemands, la possesi'on et le sort de Jérusalem constituent line question purement politique. Et comme, au point de vue politique, l'Allemagne est l'alliée étroite de la Turquie, les conséquences sont évidentes. Dans cette question politique — disons-le une fois de plus — bien haut — nous, catholiques allemands, nous nous rangeons tout naturellement et absolument du côté de notre pays. Que les Italiens représentent les intérêts. italiens, nous représentons les incérêts allemands. Ainsi, les gens de Rome feraient mieux de considérer s'il était sage pour eux de fixer leurs positions d'une façon aussi prématurée dans une question aussi épirieuse. Dans un éditorial, la Gazette de Cologne déclare qu'il ne saurait exister de doute au sujet de l'attitude — qu'elle considère comme non-neutre — adoptée par le Vatican. Il nous reste à connaître Uattitude de la Gazette popidaire de Cologne- vement discuté, mercredi, aux Communes, les opérations de Cambrai et le refus du gouvernement de publier les résultats de l'enquête ouverte à ce sujet. Un, ou peut-être deux sous-marins allemands ont été coulés le 17 janvier par un contre-torpilleur britannique au large de Nao, île de Fer,-Canaries. Une lettre de la Belgique au Pape Le Gouvernement belge indique pourquoi elle n'a pas répondu à la note. Nous demeurons en piein accord avec les puissances garantes et loyales. Les conditions d'un paix juste pour la Belgique. La position juridique de la Belgique dans le conflit général. Voici le texte d'une lettre adressée au Pape par le gouvernement belge à la demande du Roi : Très Saint Père, J'ai pris connaissance avec un vif et sympathique intérêt du message que Votre Sainteté a bien voulu adresser, le 1er août dernier, aux chefs des pays belligérants et je me suis empressé de le soumettre à mon gouvernement, qui l'a étudié avec la plus sérieuse et la plus déférente attention. Le résultat de cette étude a été consigné dans une note que je suis heureux de remettre à Votre Sainteté. En m'associant aux vœux du Saint-Siège pour qu'une paix juste et durable puisse promptement mettre un terme aux maux dont souffre l'humanité et particulièrement le peuple belge si durement éprouvé, je prie Votre Sainteté de croire à mon filial et respectueux attachement. (S.) ALBERT. •Moêres, le 24 décembre 1917. Note Le gouvernement du Roi, aussitôt qu'il eût reçu le message que Sa Sainteté a adressé le 1er août 1917 aux chefs des peuples belligérants, s'est empressé de répondre qu'il étudierait avec la plus grande déférence les propositions que ce document expose dans'un langage si élevé. En même temps, il a eu à cœur d'exprimer sa vive et profonde reconnaissance, pour l'intérêt particulier que le Saint Père témoigne à la nation belge et dont ce document lui a apporté une preuve nouvelle et précieuse. Dès les premiers mots de Son message, Sa Sainteté a pris le soin de déclarer qu'Elle s'est efforcée de garder une parfaite impartialité à l'égard de tous les belligérants. Un ""tel souci 11e rend que plus significatif le jugement que porte Sa Sainteté lorsqu'Elle conclut à l'évacuation totale de la Belgique, au rétablissement de sa pleine et entière indépendance et qu'Elle reconnaît, comme une'déclaration publique du Cardinal Secrétaire d'Etat en fait foi, le droit de la Belgique à des .'réparations pour les dommages et les frais'de la guerre. Déjà, dans Son allocution consistoriale du 22 janvier iç>f5, le Sainf Père avait proclamé à la face du monde qu'il réprouvait l'injustice et il avait daigné donner l'assurance au gouvernement belge qu'en formulant cette réprobation, c'était 1 invasion de la Belgique qu'il î'vatt directement visée. Les honnêtes gens de tous les ps(Vs se réjouiront avec le gouvernement belge quei'dn-justice dont la Belgique a été la victime et la nécessité d'une réparation aient été proclamées par la plus haute autorité morale de la Chrétienté, qui demeure attentive à ne pas laisser détruire ou altérer au milieu des passions et des conflits des hommes la notion du Bien et du Mai. C'est sous l'impression de la gratitude qu'il éprouve de ce chef, accrue encore par les nombreuses et charitables interventions du Saint Père en faveur de tant de Belges victimes des violences de l'ennemi, que le gouvernement du Roi a examiné la possibilité de contribuer dans la mesure qui dépend de lui à la réalisation du double désir dont s'inspire le message pontifical ; hâter le terme de la guerre actuelle et rendre le retour d'une semblable catastrophe impossible par l'adoption d'un ensemble de garanties destinées à assurer la suprématie du Droit sûr, la Force. Dès le début du mois de septembre, le gouvernement du Roi a fait savoir au Saint-Siège qu'il devait réserver sa décision quaht à la suite que pourraient comporter les propositions contenues dans le message, jusqu'à ce que les Puissances en guerre avec la Belgique aient fait connaître clairement leurs' buts de guerre. Il a ajouté qu'en tout état de cause, la Belgique ne se prononcerait sur les conditions générales de la paix et sur la réorganisation des relations entre Etats qu'en plein accord avec les puissances garantes de son indépendance qui ont fait honneur à leurs obligations envers elle et dont les armées luttent avec la sienne pour la cause du dçoit. Rien n'est venu modifier la situation qui existait au moment où le gouvernement du Roi a fait connaître au Saint-Siège cette manière de voir, Toutefois la Belgique saisit avec empressement l'occasion que lui fournit la noble démarche de Sa Sainteté pour redire à la face du monde civilisé ce qu'elle écrirait, il y aura bientôt un an, au Président des Etats-Unis : " Avan't l'ultimatum allemand, la Belgique n'aspirait qu'à ,vivre en bons termes avec tou« ses voisins ; elle pratiquait, avec une scrupuleuse lovauté envers chacun d'eux les devoirs que lui imposait sa Neutralité. Comment a-t-elle été récompensée par l'Allemagne de la confiance qu'elle lui témoignait?"... v " S'il est un pays qui a le droit de dire qu'il a pris les armes pour défendre son existence, c'est assurément la Belgique... ellç désire passionnément qu'un terme soit apporté aux souffrances inouïes de sa population, ^ais elle ne saurait accepter qu'une paix qui lui assure, en même temps que des réparations équitables, des sécurités, et des..garanties pour l'avenir." L'intégrité du territoire belge — métropolitain et colonial — l'indépendance politique, économique et militaire, sans condition ni restriction, les réparations pour le dommage subi, des. garanties contre le renouvellement de l'agression de 1914, telles restent les conditions indispensables d'une paix juste en ce qui concerne la Belgique. Tout règlement qui le méconnaîtrait ébranlerait les fondements mêmes du droit, puisqu'il serait désormais acquis que, dans le domaine international, la violation du droit crée un titre à son auteur et peut devenir la source d'un profit. Depuis un an que le gouvernement du Roi a formulé les conditions qu'il se permet de rappeler, le Reichstag a voté une résolution dite de paix ; les chanceliers et les ministres des Affaires étrangères se sont succédés dans l'Empire allemand; plus récemment, les Empires centraux ont publié des notes en réponse au message du Saint-Siège ; jamais une parole n'a été prononcée, jamais une ligne n'a été écrite qui reconnût nettement les droits im-preeriptibles de la Belgique que le Saint-Siège n'a cessé de reconnaître et de proclamer. o—o Hollande, Angleterre et Allemagne À propos de navires torpillés L'année dernière, deux steamers hollandais, VElve'et le Bernisse appartenant à la firme P. A. van Es et Co. de Rotterdam, furent torpillés par des sous-marins, allemands. A qui • croyez-vous cependant que nos bons voisins ont eu le front de réclamer des dommages-intérêts pour ces actes illégaux et absolument _ contraire^ au Droit international? Au gouvernement allemand, très évidemment, répondrez vous peut-être. Comme vous êtes naïf ! Vous n'y êtes pas du tout. Au gouvernement britannique ! La chose est officielle aujourd'hui puisqu'elle fait l'objet d'un livre blanc (Cd. 8909) publié le 18 janvier par le Foreign Office et renfermant la correspondance échangée à ce sujet entre lui et le gouvernement des Pays-Bas. On y apprend que le Bernisse quitta Rufis-que (Sénégal) avec une cargaison de noix consignée au N.O.T. le-2 mai 1917. Le 20 mai le navire fut arrêté par un croiseur auxiliaire, britannique qui, après avoir examiné ses papiers, l'envoya à Kirkwall. Le 23 mai, le Bernisse fut torpillé par un sous-marin allemand mais il ne sombra pas et put être échouer à Kirkwall par un chalutier anglais. Le cas de l'Elve n'est pas expliqué en détail, mais il fut torpillé le même jour que le Bernisse. MM. Van Es et Co., appuyés par le gouvernement hollandais, réclamèrent des indemnités pour la détention de leurs navires alléguant qu'elle abait provoqué'la perte des deux steamers " indépendamment de la cause (sic) qui occasionna la perte M. Balfour, répondant le 16 novembre exprima sa " surprise considérable " de la réception de la communication hollandaise. Le gouvernement britannique déclara-t-il, se serait attendu à ce qu'une forte protestation aurait été adressée au Gouvernement allemand contre l'action évidemment illégale et inhumaine de ses sous-marins et à ce qu'une réclamation aurait été introduite auprès de ce gouvernement au sujet de la perte produite par cette action. " Nous aurions aussi, ajoutait M. Balfour, pu avoir espéré recevoir quelque mention des services rendus par la flotte britannique en sauvant le Bernisse de la destruction, spécialement en j^ue du fait qu'aucune demande pour sauvetage'ne fut faite." Le gouvernement britannique, concluait-il, doit décliner d'accepter aucune responsabilité d'aucune espèce pour des pertes qui peuvent être-causées aux neutres par des actes illégaux du gouvernement allemand. Un mois plus tard, le gouvernement hollandais expliqua que " ce n'était que par suite d'une regrettable inadvertance" qu'il avait négligé d'exprimer ses remercîments pour l'assistance de la flotte britannique en sauvant le Bernisse torpillé. " Votre Excellence sera assez bonne pour accepter ces remercîments, quelque tardifs qu'ils puissent être." o—o—-— Tout pour les Boches ! Amsterdam, 18 janvier. — Le Telegraaf croit savoir qu'on commencera lundi à effectuer l'exportation projetée de 8.000 chevaux de huit à douze ans pour l'Allemagne. Les che± vaux, ajoute le journal, sont exportés en vertu d'un accord dont la partie allemande non spécifiée ,1 'déjà été exécutée. ,— Reuter.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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