La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 12 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5q4rj49n1c/
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"LA MÉTROPOLE," the rofluential Beigian newspaper now enjoymg the kospitality of SSIw fst3*terï, was re'moved to this country after the destruction by the Gcrmans of its Àntwen» offices- Through its appearsuice in conjonction with this paper thousands jf refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Beigian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE DIMANCHE 12 ET LUNDI 13 DECEMBRE 1915. Nos. 346 — 347. LA GRANDE GUERRE. H CRISE GRECQUE—COMMENT SE PRESENTE LA SITUATION? — SALONIQUE EN ETAT DE DEFENSE. - MOUVEMENT MENAÇANT DES ALLEMANDS.—DUELS D'ARTILLERIE EN FRANCE.—DEUX "CANONNIERES TURQUES COULEES.—YUAN SHI KAI EMPEREUR DE CHINE—LE RECRUTEMENT EN ANGLETERRE. ,1) crise en Grèce, qui après la retraite des illiés en territoire grec deviendra tout doucement une question de vie ou de mort, n'est toujours pas résolue, mais on croit dans-les milieux diplomatiques que la Grèce fera les concessions nécessaires à la sécurité du corps I expéditionnaire allié. Une partie, des troupes I grecques quitte Salonique, en vue dâ ne porter I aucune entrave aux défenses que les Alliés ! organiseront dans la ville. | Un télégramme d'Athènes, de l'agence [ Reuter, définit ainsi la situation : La question I en suspens peut se diviser en deux catégories— Il'une purement militaire, exigeant une solution [urgente et concernant la défensive des Alliés Ien Serbie; l'autre concernant les mesures résultant de la retraite des Alliés on territoire [grec, retraite à laquelle la Grèce doit donner Iles facilités nécessaires. Dis pourparlers à ce sujet se poursuivent à [ Salonique, entre le général Sarrail et le colonel ; Pallis, et l'Entente soutient énergiquement le point de vue du général Sarrail. Le ministre i de France a déjà eu une entrevue avec le roi [.Constantin à ce sujet. La seconde question est eu partie politique, et elle viendra sur le tapis ilorsque les Al'iés décideront définitivement si d'important renforts devront être envoyés à Balonique pour continuer la campagne des i Balkans, ou si Salonique devra être occupée uniquement en vue d'empêcher l'ennemi d'avoir une issue sur la mer Egée. En ce cas une année de 50,000 hommes, avec le support de la flotte, .-uffirait. les nouvelles du théâtre de la guerre ten-Edent à prouver que l'offensive -des Bulgares [contre l'expédition anglo-française en Serbie ■ transformera sou= peu en une bataille décisive, dans laquelle le,- Austro-allemands se feneroni aux Bulgares, pour repousser les alliés flans Salonique; même si cette opération lue réussissait qu'en partie, il est très probable, [que les Allemands n'hésiteront, pas à porter la guerre en territoire grec, créant ainsi une situation politique de la plus grande importance, jlndcpendamment des troupes bulgares engagées en ce moment contxe les Franco-Anglais, ;dcs troupes allemandes, autrichiennes, et bulgares se massent autour de Strumnitza, où pant-gardè allemande est déjà arrivé*;. Dans ' 'te région une bataille importante s'est livrée 'tre les Bulgares et les effectifs anglais, ren-rcés en hommes et en munitions Venant de Salonique. Cne nouvelle réunion du conseil de guerre te Alliés s'est tenue à Paris samedi, en pré-fiice de Sir Edward Grey, de Lord Kitchener, M M. Briand, et du général Gulliéni. Les journaux français commentant cette réunion disent fluesans aucun doute la conférence a décidé de "ster à Salonique et d'envoyer en Grèce les renforts nécessaires. Sur le front do l'ouest, en Belgique, il y a eu P® duel d'artillerie intense, de même qu'en Artois, près de Bully et de Roclincourt. Dans région de Roc-e, en Argonne, sur les hauteurs de la Meuse, ainsi qu'en Alsace, il y a eu (I(î actions d'artillerie. Le communiqué allemand annonce que les Français opérèrent une "itaque contre la hauteur 193, au nord-est de po'jain, mais elle tet repoussée. ïn Russie le calme règne sur tous les fronts. la mer Noire, près de l'île de Kephken, '4 1 du Bosphore, trois torpilleurs russes, Ws un engagement d'artillerie, coulèrent £ wnnonières turques, ainsi qu'un grand 5lfr. Les Russes ne subirent pas de pertes. , iront italien tout est également calme; ' ' 'c mont Vies les postes avancés autri-jttris durent se retirer devant des forces *icures. ,mouvement impérialiste en Chine vient j ,!C 'terminer par l'offre à l'ancien président a République, Yuan Shi Kai, de la couronne ^ pénale, i, ancien président n'aurait accepté - après des instances réitérées, et sous la . îtion de maintenir la présidence jusqu'au ou 11 iu»'era utile de décider le onnement comme Empereur. Be]ni'V^a^^e "xus'1" s'est produit la semaine I an„i "e Part des volontaires pour l'armée [de"'"Sfi' 'a ?rande partie des engagés sont a gens mariés, et l'on ignore encore si des -»ures coercitives seront prises à l'égard des e,ti|,!\?ens *ïui "'ont pas signé; suivant une don,?na le " group-system " de lord Derby fvcll. -fa.1 un total do 2,680,000 recrues nou-chift, ' . dernier recensement avait fourni le 3000nrâ® 8'100'000 appelables. De ce chiffre l'iStmn se trouvent déjà sous les armes, et u.JW sont engagés dans le travail des muni-do fin f" ^renant sur le reste un nourcentage haut p?"r ce«t on obtient le chiffre cité plus ciW U do ceux-là il faudra encore déduire ttllitajj"1 SOnt déclarés inaptes au service LA NOUVELLE ECOLE ALBERT-ELISABETH. 'An»UC,?t'a duchesse do Vendôme ont visité Ite.y , Ecole Albert-Elisabeth, fondée par Calai/0 £ecours aux réfugiés belges, à |j[„i ' pou'' recevoir les enfants réfugiés do ttol('.UC' Ouverte au commencement d'août, t0lv«t^Pto cent soixante enfants qui re-fc'-nt ' t ns ^es» classes Séparées, l'enseigne-aieiit ^U0 ^a duchesse de Vendôme Cloot(,WCOmpa*nés par 'e lieutenant-général V« fc2®'nandant supérieur cle la base '^nhitri a\ais; Mme La.jeot, directrice et tttnipy ,«■?•/ ? et M. Vansegvelt, au- Qiiat • ehàroio^i instituteurs militaires belges sont d&ti^ ù . j °°uner aux enfants l'enseignement j es «eux langues. I NOMINATIONS DANS L'ARME] Par A. R. du 15 novembre 1915, ont é: nommés :— Dans le service vétérinaire.—Vétérinaire c régiment : Le vétérinaire de Ire classe, Spital Vétérinaires de Ire classe: Les vétérinaire de 2e classe—Lechien, Neefs, Haenen, Oaster et Meugens. Dans lo service pharmaceutique.—Pharmi cien de Ire classe de réserve; Le pharmacie de 2e classe de réserve—Connerade. Pharmaciens de 2e classe de réserve: Le pharmaciens de 3e classe de réserve—Pomnn renke, Erculisse, Cuypers, Derveau. Par A. R. du 15 novembre 1915, les nomin; tions suivantes ont eu lieu dans les cadres d réserve :— Dans l'infanterie.—Capitaines-commandan' de réserve: Les capitaines en second de ri serve—Arendt, E., et Pairoux, R. Capitaines en second de réserve: Les lier tenants de réserve—Liesens, L.; Dierckx, IL Henry, H.; Dirix, A.; et de Coppin de Grii champs, C. Dans la cavalerie.—Major de Téservo: T. capitaine-commandant de réserve—de Cron brugghe dé Looringhe (baron). Capitaines-commandants de réserve: Le capitaines en second de réserve—Brugman, F et Titeea, R. Capitaine en second de réserve: Le liet tenant de réserve: Degrez, E. Dans l'artillerie.—Major de réserve : Le cap taine-commandant de réserve—.7aeci ues, J. Capitaines commandants de réserve : Le capitaines en second de réserve—Marchai, A Bemelmans, A., Boels, F., et Dupont, J. Capitaines en second de réserve: Les lier tenants de réserve—Vanderplasse, P. < Orban, I. Dans la génie.—Capitaines-commandants d réserve: Les capitaines en second de rêserve-Algrain, P., et Dustin, H. LE SHILLING DE LA CHAUS SETTE DU SOLDAT. Le comité de l'œuvre belge " Le Shilling d la chaussette du soldat," 25, Guilford-street W.C., a, dans sa séance du 6 décembre, corn mémore l'anniversaire de sa fondation. Lo président, M. Gustave Day, en a profit pour dire à ses collaborateurs, MM. Alph Iluybrechs, Clément Philippe, V. Destrykeor E.m. Oeyen, K. Depla, Cyr. Van Tichelcn, A Brys, P. Debbaudt, G. Desnick, I. ldedewilde E. Koelntan, et le député A. Vandeperre, tou lo bonheur que lui avait procuré leur coTdial* collaboration et tout le réconfort moral et ma tériel que leur dévouement avait apporté ; nos braves et valeureux soldats. 11 y a un an, dans une réunion d'amis, M Vandeperre. à la veille de son départ pou l'Afrique, demandait à M. Day de prendre li présidence de ce comité dont, il avait expliqm le rouage et dont il prévoait déjà l'interven tion si utilement bienfaisante. "Personne, de tous ceux qui acceptèrent 1; direction de l'œuvre, ne pensait que douze moi: après ils se seraient encore trouvés à Londres mais tous se disent maintenant très heureux d'avoir pu contribuer aux suoeës dos armée; Alliées, en activant par leurs soins lo courag* de nos soldats. Ce qu'ils ont fait ils continue ront à le faire aussi longtemps que durera 1; guerre. Toujours attentif aux besoins des sol dats, le bureau a envoyé au front des millier: de paquets contenant: bottines, chemises caleçons, ventrières, écharpes, mitaines, gants jeux de cartes, dominos, cigares, cigarettes chocolats, accordéons, savons, rasoirs, médica ments, etc... Pour donner une idée de l'activiti do l'œuvre, disons que plus de 800 colis on été expédiés au mois do novembre à nos brave: soldats au front. Le comité, déjà très conni par les soldats, reçoit la visite de beaucoup d( permissionnaires pendant leur séjour à Lon dres et est plus que récompensé de ses effort: par les marques do reconnaissance de tou: ces braves. Tout ce travail ne put s'accomplir que grâce à la générosité de nos compatriotes belges ei de nos amis de Grande-Bretagne. Le comité fait un nouvel appel à leur con cours tout en les remerciant de ce qu'ils on' déjà fait pour l'œuvre. Le président rendit hommage bien méritr au concours de la presse qui avait permis ai comité de mener à bien son œuvre. Une' mention spéciale est due au dévoue sous-comité de Belfast, qui fut pour lui ur sérieux apport. N'oublions pas nos vaillants défenseurs souvenons-nous que c'est pour nous qu'ils combattent. Envoyons leur des vêtements chauds, envoyons leur des douceurs. Aidons notre Roi, notre gouvernement, aidons notre admirable armée. Les dons en nature peuvent être envoyés 25 Guilford-street, W.C., à M. Ernest Oeyen, les dons en espèces à M. V. D. Stryker. Le comité de l'œuvre avait envoyé, à l'occa sion de son anniversaire, le télégramme suivant:— A leurs Majestés le Roi et la Reine des Belges A l'occasion de l'anniversaire de la fondatior de l'œuvre " Le shilling pour la chaussette di soldat." le comité à l'honneur de présenter î-leurs Majestés l'expression de son loyalisme et de sa fidélité patriotique. LE PRESIDENT. Le président de l'œuvre vient de recevoir î ce télégramme la réponse suivante :— M. le Président,— Sa Ma jesté me charge de vous remercie? des sentiments de loyalisme dont vous vous êtes fait l'interprète et de vous féliciter du succès de l'œuvre que vous dirigez si activement. MAJOR DOUTREPONT. ^ — Une course cycliste de six jours à lieu à New-York. Elle a débuté dimanche. Dix-sept équipes sont inscrites. La troisième se compose de Dupuy, Français, et do Egg, Suisse; la dix-septième de Sepez, Français, et de Linart, Belges. Toutes les autres équipes sont composées généralemnt d'Américains, de neutres ou d'alliés. ï L'IMPOT DE GUERRE ALLEMAND. * é LA CONVENTION DE LA HAYE. .e s. IS M. Edouard Clunet, l'éminent économiste . français, consacre à la question de la contribution de guerre que les Allemands nous ont infligée, la brève et claire étude que nous n publions ci-après. Le gouvernement allemand de Belgique a :s publié l'ordre suivant:— " En vertu de l'article 49 de la convention de La Haye, relative aux lois et usages de la guerre i- sur terre, il sera dorénavant imposé, jusqu'à e nouvel ordre, à la population belge une contribution de guerre mensuelle de 40 millions de s ftajics afin de contribuer aux frais cle l'armée i_ et de l'administration des territoires occupés. ' L'administration se réserve le droit de percevoir les versements mensuels en totalité ou en i- partie en argent allemand au cours de 80 marks ; pour 1.00 francs. I/obligation de payement in-combe aux neuf provinces de Belgique qui assument tomme débitrices globales la responsibilité des sommes dues. e "Le payement de la première mensualité i- devra avoir lieu au jjlus tard le 10 décembre 1910 et celui des mensualités suivantes au plus s tard le lO de chaque mois, à la caisse militaire du gouvernement général impérial, à Bruxelles. ■' Si les provinces émettent des obligations en vue de se procurer les ressources nécessaires au paye-[- ment, c'est le commissaire général impérial des 'banques belges qui en fixera la forme et le con-; tenu. (Bruxelles, 13 novembre 1915, agence Wolff.) " s C'est un spectacle exempt do banalité de voir l'Allemagne se réclamer des traités internationaux.Quoiqu'il en soit, le texte invoqué par cette j. scrupuleuse observatrice des engagements internationaux est le suivant :— U TYe. Convention de La Haye du 1S octobre 2 1907.—Règlement. , Annexe.—Art. %9.-—Fi, en dehors des impôts visés à l'article précédent, l'occupant prélève d'autres contributions en argent, dans le territoire occupé, ce ne pourra être que pour les besoins de l'armée ou de l'ad- - aninistration de ce territore. L'article précédent auquel il est fait allusion est ainsi conçu:— 5 ATt. 48.—Si l'occupant prélève dans le ter- - n'toire occupé les impôts, las droits et péages , étahlis au profit de l'Etat, il le fera autant que . possible d'après les règles de l'assiette et. cle la répartition en vigueur, et il en résultera l'obligation pour lui de pourvoir aux frais de l'ad-: ministration du territoire occupé dans la mesure où le gouvernement légal y était tenu. Ces dispositions déjà inscrites dans le règle-. ment sur la guerre terrestre, adopté à La Haye , le 29 juillet 1899, avaient été directement enj-t pruntées aux articles 40 et 41 du " Proiet de 3 déclaration internationale" signé par l'Alle- - magne à Bruxelles, lo 27 août 1874. i il convient de se reporter à ces premiers textes pour comprendre l'osprit des textes définitifs:-—r Art. 10. (Conférence de Bruxelles (le 1874).— i La * propriété privée devant être respectée l'ennemi, ne demandera aux communes ou aux . habitants que des prestations... en rapport avec les ressources du pays... Art. -11.—L'ennemi, prélevant des contribu-1 tions, soit comme équivalent des impôts ou pour ' des prestations qui devront être faites en , nature, soit à titre d'amende, n'y procédera : autant que possible que d'après les règles de la ; répartition et de l'assiette des impôts en vigeur , dans le territoire occupé. J. Cr. Bluntsehli cite ces articles (Dr int, co-i difié § 654.) et les accompagne d'un commen-. taire précieux; les autorités allemandes qui, s après un assez long détour, s'engagent aujourd'hui sur le terrain des conventions interna-' tiohales, le méditeront avec fruit. ' L'ennemi ne peut pas prélever de contribu-! tions pour payer ses soldats, remplir ses cais-; ses, ou satisfaire la cupidité des troupes ou j de leurs chefs; car ces derniers ne peuvent pas ; disposer arbitrairement de la fortune des com-( munes ou de particuliers, contre lesquels la , guerre n'est, pas dirigée. (Bluntsehli, loc. cit.) L'esprit des conventions en vigueur est donc 5 que, sur toutes choses, l'ennemi s'abstiendra ; de pressurer le pays d'occupation. Momentanément, l'occupant est substitué , au souverain légitime; do fait, il en détient ■ certaines prérogatives, notamment celle de percevoir les impôts, en retour de l'obligation de payer les frais d'administration du territoire envahi et d'en acquitter les charges. L'occupant peut exiger que les habitants du pays contribuent à l'entretien des troupes. En dehors des impôts réguliers, des contributions en argent ne sont exigibles de l'occupé , que dans la limite des réquisitions en nature que nécessiteraient les besoins de l'armée d'occupation, et au cas où il ne serait pas satisfait à ces réquisitions (cf. Bluntsehli, art. 653, ! 654, 655). Extraire du pays d'occupation les impôts ordinaires et les lui faire payer une seconde fois sous prétexte de contributions " aux frais de l'armée et de l'administration " est en réalité organiser le pillage sous le masque de la légalité. C'est ce que condamnent les travaux préparatoires de cette Convention de La Haye, dont l'Allemagne se prévaut pour dépouiller la Belgique.! En somme, ce qui est interdit, c'est de lever des contributions afin de ^'enrichir. (Rapport Rohn, 2e commission, 5 juillet 1899. Textes de la Conférence de 1899. La Haye, Impr. nat.. 1889, p. 60.) L'institut de droit international résumait l'état de la question, en une formule heureuse, dans l'article 58 de son Manuel des lois de la guerre, voté dans la Ire section d'Oxford (9 septembre 1880) :— A.rt. 53.—L'occupant ne peut prélever des contributions extraordinaires en argent que comme équivalent d'amendes ou d'impôts non payés ou de prestations non livrées en nature. C'était déjà le texte de la Déclaration arrêtée par les puissances à Bruxelles en 1874. On sait que ce " Manuel " communiqué par l'Institut au feldmaréchal comte de Moltke lui valut l'approbation de l'illustre chef de l'armée allemande:— Je suis absolument d'accord que l'adoucissement graduel des cœurs doit se refléter aussi dans la manière de faire la guerre. (Lettre du comte de Moltke, Berlin, 11 décembre 1880.) Chacun a pu constater avec quelle piété le haut commandement allemand s'était inspiré, pendant la guerre actuelle, de la noble pensée du grand ancêtre. FAITES DES MUNITIONS! • Tel est l'appel que nous adressons à toul patriote belge en Angleterre, quelle que soit sa position sociale. A présent, tout le monde sait que les événements de la lutte actuelle ont démontré qu'i n'y a que deux moyens de vaincre: des hommes et des munitions. Tandis que ceus de nos braves gars, qui sont en état de le faire, risquent leur vie dans les tranchées, il en est ici, en Angleterre, des milliers qui ne peilvent combattre, non de leur faute, et qui pourtant désirent ardemment contribuer leuj part dans la lutte et qui se demandent " Comment? " La réponse à cette question est simple: " En faisant des munitions." Et à ceux qui objecteraient: " Mai|, si nous ne savons pas faire des munitions? " nous répondons : " En ce cas, vous pouvez l'apprendre," car, maintenant cet apprentissage est à la portée de touê. Rien, nous osons le dire, no constitue poui nos compatriotes un encouragement plus précieux que cette occasion do travailler, offerte maintenant aux hommes de n'importe quelle catégorie. Dans leur exil, plusieurs se sont vu forcés de rester sans emploi et, par suite, de dépendre de la générosité de la nation britannique.Mais, qu'ils n'oublient pas qu'ils «ont citoyens de ce brave pays qui défia la puissance teutonne, et qu'ils saisissent l'occasion, impatiemment attendue, qui les rendre indépendants d'autrui : de cette façon ils aideront leur patrie et donneront à leurs alliés une nouvelle preuve de reconnaissance. Et, notons que, du moment où quelqu'un touchera la première semaine qu'il aura gagnée comme ouvrier de munitions, il aura conscience de subvenir lui-même à ses besoins, ce qui lui donnera un surcroît de force morale, qui constitue déjà un appoint au triomphe de la cause des Alliés. Assurément, tout ceci vaudrait qu'on fasse l'effort. Mais ce n'est pas tout: indépendamment de l'aide qu'il donnera à son pays en détresse et à sa grande Alliée, indépendamment de ce qu'il gagne, il pourra songer avec satisfaction après chaque obus qu'il aura tourné, qu'il vient de donner un coup au mur branlant de la force germanique C'est pourquoi nous faisons appel à tous les patriotes belges, non encore occupés, quelque soit leur position sociale, afin qu'ils viennent en aide le plus vite possible à cette œuvre de premier oreire. Maintenant, voici les questions importantes: Quels sont ceux dont elle a besoin, et- comment peuvent-ils obtenir du travail? D'abord, il y a les hommes de métier, parmi lesquels les plus demandés sont ceux, ayant des connaissances mécaniques ou au courant d'autres métiers similaires, quoique plusieurs ayant beaucoup d'expérience en certains métiers tout différents, peuvent être engagés directement.Deuxièmement, il a les manœuvres. Les personnes, appartenant à chacune de ces deux catégories, doivent se faire enregistrer au " Labour Exchange " le plus proche de leur domicile. Troisièmement, les personnes n'ayant pas do connaissances en mécanique. Cette catégorie, nous le savons, est de loin la plus nombreuse. Mais ces personnes aussi peuvent être admises à faire des munitions, car il y a certaines usines où elles peuvent être initiées au métier, et maintenant des classes ont été organisées, partout en Angleterre, où cette initiation est donnée gratuitement. Dans la plupart des villes du Royaume-Uni, il existe des " Labour Exchanges," où les Belges de toute catégorie peuvent se faire inscrire. Les renseignements peuvent s'obtenir à tous les bureaux de poste. On est occupé à composer un registre aux " Boaxd of Trade Labour Exchanges," et par suite d'un arrangement, le ministère des munitions utilisera ce registre au fur et à mesure que le besoin de main d'œuvre se fera sentir. A Londres, deux " Labour Exchanges," un à Earl's Court et l'autre à 6, Catherine-street (Strand), où les employés parlent le français et le flamand, ont été organisés spécialement pour les Belges. Les Belges habitant Chelsea et les environs, ainsi que ceux de leurs amis que la chose intéresse, peuvent obtenir tous les renseignements au sujet de l'apprentissage préalable sur le travail des munitions, au " Chelsea War Refugees' Committee," Crosby Hall, Chelsea. A ce sujet il est à noter que. à la suite d'une convention avec le " Board of Trade," un délégué du " Labour Eschanga " sera au Crosby Hall, Chelsea. les mercredis de 11 à 1 heure et demie, aiin d'inscrire les Belges désireux de faire des munitions et de les mettre le. plus vite possible en contact avec des patrons. Le bureau de Crosby Hall est ouvert tous les jours do la semaine de 10 heures et demie à 5 heures, excepté le samedi, où il ferme à 2 heur es. Le Crosby Hall est situé Cheyne Walk, près de Battersea Bridge, Chelsea. A LA "VLAAMSCHE STEM." La " Vlaamsche Stem " public un. avis disant, que son rédacteur M. Jacob a reçu l'invitation de se rendre en Flandre (la Belgique n'existe pas pour ces messieurs) et qu'à partir do ce moment il n'assume de responsabilité que pour les articles signés de son nom. ' M. Jacob, révoqué, ne rentre certainement pas au pays, dit 1' " Echo Belge." pour y reprendre ses fonctions de surveillant au collège de Pâturages. Nous pouvons donc nous demander quelle est l'invitation assez pressante qui puisse lui faire abandonner le journal auquel il avait voué toute son activité. Sans doute a-t- "on" estimé qu'il pourra servir la cause des adversaires de- notre existence nationale plus utilement là-bas qu'ici. Mais M. Jacob continuera de collaborer à la "Vlaamsche Stem." Etant donné la façon dont fonctionne le service postal entre la Hollande et la Belgique occupée, il est impossible de faire parvenir une correspondance de journal d'un pays à l'autre sans le concours de l'autorité allemande. C'est donc avec l'ap-probatur de l'Allemagne que paraîtront désormais les articles du sieur Jacob dans la " Vlaamsche Stem." " SCHADENFREUDE." De M. G. Lenôtre, dans le "Temps";— — C'est un mot allemand—on s'en doute— qui n'a d'équivalent dans aucun autre idiome. Il désigne, en effet, un trait de caractère qu; est l'apanage exclusif des Boches. Schaden-freude signifie joie de nuire, ou, plus exactement, le plaisir que procure la conscience; d'avoir causé du mal à autrui. C'est le sens précis qu'attribue à ce vocable barbare un auteur allemand, Cuxt Wigand, dont M. T. de Wyzewa, dans sem précieux et récent volume, la Nouvelle Allemagne, analysa les confessions révélatrices. Cette perverse jouissance de la souffrance savourée se constate à chacune des pages des annales prussiennes. C'est pour se la procurer que Frédéric-Guillaume 1er, l'ancêtre, imagine le Gassenlaufe à l'usage de ses solelats. La chose existe en ceci; le <»nscrit coupable d'insubordination doit passer nu devant le front du régiment; tous les hommes, armés d'une mince baguette trempée dans l'eau salée, lui cinglent les épaules et les reins, b'ientôt. en sang. On a mis dans la bouche du supplicié une balle de plomb qu'il doit serrer entre ses dents afin qu'il ne puisse crier; un sous-officier le soutient et le remet debout s'il s'affaiss , et quinze fois do suite, recommence, d'un bout à l'autre eie la ligne, l'épouvantable trajet. Souvent ce sont ses familiers eux-mêmes que le roi-sergent, soumet à de répugnantes épreuves; il leur fait servir à sa table du poisson cru, pour jouir du spejctaele de leurs grimaces et de leurs nausées. " Méchant plaisir d'un être cruel, écrivait Paul de Saint-Victor, heureux de vexer et de voir souffrir.'' Le grand Frédéric, malgré qu'il affecte des manières qu'il croit élégantes, et qu'il se pose en délicat pft en philosophe, n'est pas indemne du vice national ; seulement, chez lui, les manifestations en sont plus sournoises et plus ingénieuses. S'il sait que l'un de ses convives est superstitieux, c'est toujours celui-là qui trouve en se mettant à table, son couvert en croix, son pain à l'envers et le sel renversé sur la nappe. L'un de ceux qu'il traite en amis se trouve indisposé: vite, le roi imagine quelque déguisement funèbre et expédie au dit " ami," pour lui persuader qu'il touche à ses derniers moments, tin faux prêtre chargé de le préparer à la mort. Macaulay remarquait que Frédéric avait hérité de son père " la tendance à peiner et à humilier autrui." C'est bien cela: Scha-deni'reude ! Il excelle à "chercher les endroits faibles où il pourra frapper le plus douloureusement." Un courtisan aime-t-il la toilette? On jette de l'huila sur son plus riche vêtement. Quelque autre se cxoit-il menacé d'hy-dropisie? On rétrécit en cachette ses vêtements et ses bas pour augmenter son angoisse. Les intimes du roi-philosophe n'ont, dans ses affections, que le rang de souffre-douleurs, et les tortures variées qu'il leur inflige sont décrétées par lui " bonnes farces." Les bonnes farces de Sans-Souci! Elles se sont perpétuées et popularisées dans toute l'Allemagne; elles y connaissent encore actuellement une vogue toujours nouvelle; c'est des Boches que nous vient le; " j>oil à gratter," le feigne-surprise qui arrache les cheveux, le porte-monnaie à eletonation, "le fluide glacial" dont les loustics imbibent une chaise et qui occasionne des coliques. Un catalogue de ces attrapes comiques, d'invention allemande, il n'en faut pa-s douter, mentionna " la punaise imitation parfaite—à coller sur les manchot-tés, les plastrons de chemise, ou sur le bord des assiettes ! "—les boules puantes, réduction des gaz asphyxiants, qui se brisent lorsqu'elles tombent " et exhalent une odeur insupportable, obligeant tout le monde à sortir. Une seule boule suffit à infecter toute une salle," assure l'alléchant prospectus. Voilà le télés-cope coup de poing qui vous meurtrit l'œil. Tout ce qui répugne, tout ce qui ravale, tout ce qui vexe, tout ce qui humilie, Schaden-freude.Et maintenant comprend-on mieux certains faits qui, jusqu'à présent, paraissaient invraisemblables? Que les Allemands brûlent les bourgs, massacrent les habitants, pillent, violent, brutalisent, c'est leur manière ; mais qu'ils apportent à ces tueries des "agréments" et du dilettantisme, c'est là ce qu'on ne peut expliquer que par un instinct de perversion à eux particulière, qui transforme ces atroces besognes en féroces jouissances—la volupté du lent supplice. Même si l'on suppose, ce qui n'est pas, qu'ils avaient quelque prétexte à fusiller, en août 1914, les paysans deWygmael, en quoi était-il utile de forcer ces malheureux à creuser leurs tomber—si ce n'est pour la satisfaction de déguster leurs angoisses et leurs larmes? Pourquoi, à Andenne, ce "raffinement" de placer, au seuil de la chambre où ils mangent, le cadavre d'un homme dont la veuve les sert à table, pour que la malheureuse, chaque fois qu'ils l'appellent, soit obligée d'enjamber, à leurs grands éclats de rire, le exirps sanglant de son mari? A quoi bon, si ce n'est "pour le plaisir," avoir fait bouillir les mains du soldat belge J. I.. Burm, capturé sur l'Yser? De quelle importance stratégique était-il, pour les officiers du Kaiser (59e régiment) de brûler, du bout de leurs cigares, le nez et les doigts d'un enfant de trois ans, comme cela eut lieu à Ans? D'ailleurs, on possède leur aveu. De tout ce sang versé, de ces villages en flammes, de ces mortes étendues dans le chaumes, de ces ruines, ils trépignent de joie et jouissent " en artistes " ! " C'est majestueux ! " écrit l'un d'eux à sa femme. Un autre note en son journal: "De la ville où nous sommes (Aerscliot), tout est détruit, les maisons incendiées et pillées, les vêtements, les meubles, tout est pêle-mêle; noirs avons chanté jusqu'à deux heures. C'était joli!..." Us s'exaltent; ils en bavent de joie, ils jugent cela " poétique." C'est la Schaden-freude, l'estampille de leur barbarie. — En raison de la pénurie de la. viande, le gouvernement allemand a donné l'ordre el'a-battre tous les animaux des ménageries. D'autre part, la Suède a expédié, via Stettin et Lubeck, 6000 rennes dont la viande sera vendue aux municipalités allemandes. Bon appétit... — S. M. le Roi, par l'intermédiaire du baron Guillaume, ministre de Belgique, a fait parvenir une lettre à 51. Mithouard, président du conseil municipal de Paris, le remerciant pour les félicitations que cette assembleie lui avait adressées à l'occasion de la Saint-Albert. ECHOS. A la société "Eelsica." La tribune de la " Belgica," qui jusqu'ici avait surtout été occupée par des orateurs qui nous parlèrent du choses de la guerre, accueillit vendredi dernier notre excellent confrère Delchevalerie, qui, traitant un sujet plua pacifique, nous entretint de la Patrie dans les livres. Le président de la " Belgica " sut, en. termes excellents et sa bonne grâce coutoumière, présenter le conférencier à l'auditoire malheureusement trop peu nombreux M. Delchevalerie fit ensuite de la façon la, plus documentée, l'historique de nos lettres belges, et ce fut encore pour lui une façon da nous faire mieux aimer le pays absent. La conférencier faisant l'enumération, combicu éloquente, de ceux qui dans les lettres illustrèrent la Belgique fit défiler tour-à-lour eri une glorieuse galerie les Ch. de Coster, Pirmez Lemonnier, et surtout Maeterlinck et Ver-haeren.Notre confrère, causeur charmant, fit ensuit® une étude des plus documentées des différentes revues ayant vue le jour en Belgique, et après avoir consacré d'excellentes paroles à Gilkia et à Georges Eeckhoud, nous parla longuement des écrivains modernes qui ont nom:—• Carton de Wiart, Maurice des Ombiaux, .Tuh'a Destree, Garnir, Rancy, Ad. Hardy, Van Offel, Henri Davignon, Isi Collin, Valère Gilie, et d'autres, analysant leurs tendances et leurs œuvres. Chaleureusement applaudi, M. Delchavelerio termina sa causerie en disant qu'il n'avait pas voulu exalter des individus, mais glorifier la. puissance littéraire de la Belgique. Tous nos écrivains, dit-il, furent des patriotes qui, dans leurs œuvres, surent magnifier la Patrie et mettre en lumière la stoïque volonté d'indépendance propre aux Belges. NOUVELLES DU PAYS. Actuellement, au charbonnage du Poirier, à Montignies - sur - Sambre, on n'occupe les ouvriers que quatre jours par semaine; à l'Epine, que trois à quatre jours; au Trieu-Kaisin, que quatre à cinq jours. Aux laminoirs du Marais et dans les grands établissements de Sambre-et-Mosel.le, on l'on comptait près de 2000 ouvriers, on ne-travaille presque) plus. Quant aux nombreuses chaudronneries et aux ateliers de construction, on peut dire que là c'est le chômage à peu près complet. Le Comité central de secours de Montignies est composé de: MM. Nestor Deulin, directeur du charbonnage de l'Epine, président; François Reconnu, échevin, vice-président; Désiré Mathy et Albert Chaustcur, secrétaires, et da quatorze membres. Il y a actuellement 6148 personnes à charge du fonds A (secours ordinaires), représentant 1891 familles. Pour le mois de septembre écoulé, les dépenses de la caisse A se sont élevées à 42,149 fr. 23, et au total, elepuis la début de la guerre jusqu'au 1er octobre, la même caisse a déboursé 388.530 fr. S8. La caisse B (secours aux familles ayant perdu Jeur soutien par suite de la guerre; vient en aida à 790 familles. # * * On raconte à Anvers, dit 1' "Echo Belge." que le coureur cycliste bien connu François H. et l'entraîneur motoeyclists C. trafiqueraient avec les Allemands. Le dernier nommé aurait introduit en Belgique 0000 kilos d'huile de lin et de l'essence lourde utilisée pour la fabrication de gaz asphyxiants. * » * La ville de Liège, qui avait eu l'honneur et la satisfaction de rester longtemps sans voir imprimer de journal boche, a vu éclore la " Télégraphe" après la disparition de 1' "Echo de Liège " qui ne se distinguait pas précisément par le souci de plairo aux Liégeois et aux autorités communales belges Le " Télégraphe" s'élabore chez un petit imprimeur d'origine allemande: Wolff, Boulevard Saney. , I/O rédacteur en est l'avocat Ficher, un "meurt de faim " à qui la dignité du bareau n'a pas donné le courage de se serrer un peu la ceinture. Le besoin est d'ailleurs le prétexte da ceux qui mettent l'intérêt au-dessus de tout et dont l'esprit n'est pas assez élevé pour avoir le courage de placer leur patriotisme au-dessus de la faculté de pouvoir porter un pardessus à la mode et -cf'avoir de quoi parader sur les boulevards. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les i seules autorisées par le gouvernement britannique d^ présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois a conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles d» réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belge>s résidant à Londres, À la Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. "annonces! " 9 pcnce la ligne -—Joindre lo montant aux ordres, s.t.p. J rière de s'adresser directement a nos bureaux. 104, Slio* lane, au premier. DEMOISELLE française ou belge, chef do maison, est demandée pour la prorince; âge 25 £ 30 ans; capable de parler très bien l'anglais; boune qi'iàicifnne; capable de recevoir visiteurs: çorJort m<ïûern>\—Otfrct, par lettre en joignant photographie à 54, Jame.s-î>tre€t. Oxlord-* street, Jx>ndon, W. DEMOISELLE belge dés;re échanger couver- sation avec personne <wjslaL>e.—Ecrire, bureau du journal: N.U. DENTISTRY.—VICTOR COTILsT cFÂnveraî (rue Queliin).—Consultations tous ies jours de 2.30 i -» i keures-—Osford-street 551. Télépbopo, 2782 Mayfair DEUX demoiselles belges.boane l'ami lie, notion s anglais, frauçaùi, flamand, demandent, plar* s'occuper enîants;l'une toute la journée, l'autre après midi 4 Londrea. —J. V., Brook-street, Stotfold, Baldcck. ______ ON demande souffleurs de gobelets, flaeous ouvriers verriers.—Ecrira à G. Vilain. 22, Warwick» street, Rugby. _ TAILLEUSE belge demande ouvrage chez elli ou à. la journée: M Blanckaert, Garrod Cottag». 3, Green-lane, East Molesey. Surrey

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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