La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 18 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z03014q/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. JEUDI 18 FEVRIER 1915. N°- 48. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. BOMBARDEMENT AERIEN DE LA COTE. CAPTURE DE TROIS KILOMETRES DE TRANCHEES. PARIS, février.—Communiqué officiel de 211 heures:— Sur tout le front la journée du 16 a été favorable pour nous-En JieJgique, il y a eu des combats d'artillerie. Une escadrille d'aéroplanes français a bombardé un parc d'aviation allemand à Gliistelles. I no escadrille anglaise a bombardé Ostende. Au sud d'Y près l'armée britannique s'est [ reiiilue maître d'un certain nombre de tranchées, où des combats d'un caractère plutôt sérieux ont • livrés pendant quelques jours. lin Champagne, sur un front s'étendant du f nord-ouest de Pertbes jusqu'au nord de Beau- • éjour, nous avons emporté environ trois kilomètres de tranchées allemandes et fait plusieurs romaines de prisonniers, panni lesquels cinq ' ofiiciers. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous avons [ emporté plusieurs défenses ennemies dans la » Jorêt de I>e Prêtre.—Reuter. SUCCES D'ARTILLERIE BELGE. CAPTURE DE NOUVELLES TRANCHEES. PARIS, 17 février.—Communique officiel de I i.'v heures:— En dépit d'une canonnade intense les avions [ fiançais et anglais qui jetèrent des bombes dans | la région de Gliistelles et d'Ostende, purent rén-| irer sains et saufs dans nos lignes. [.'artillerie belge tira avec succès sur des con-| ceiuratiqns et des abris allemands. tu Champagne, dix contre-attaques ennemies I .ncnt repoussces pendant la nuit. Kn Argonne. il y a eu une activité eonsidé-[ ■ i h ! e. Près (te Font ai ae-aux-Charmes, nous dé-[ iruisimes un blockhaus et environ 100 mètres de [ iraiichées. (ne attaque allemande livrée par trois 1-ataillons au moins, entre le Four de Paris et la liaùteur 263 (à l'ouest de Bouxeuilles), fut d'un r.nactère très violent. \'ous la repouss/imes complètement, infligeant île fortes pertes à l'ennemi et capturant des prisonniers.Plus à l'est, dans le bois de MaJancourt, nous ï emportâmes environ cent mètres de tranchées. De la Meuse aux Vosges, il n'y a rien à • --a a 1er.—Reuter. UN MENSONGE ALLEMAND. l'ÀRIS, 10 février.—Le communiqué alle-I mand d'hier annonçait la capture d'une tranchée I pris de la ferme de Stidelle. Il eff officiellement déclaré que non seulement-[ " te affirmation est incorrecte, mais que les I loupes françaises capturèrent un mortier de I tranchée, deux canons a tir rapide et une certaine I 'iiiamilé de munitions.—lieuter. VERSION ALLEMANDE. I5ÊKUN, .17 février.—Communiqué officiel du ! t yraad quartier-général:— Dans le théâtre occidental de la guerre, lesM Anglais et les Français ont commencé, hier et la [ i iii: dernière, des attaques obstinées en de nom- ! breux j>oints. sans doute'à cause de nos grands ; î ïuccos dans l'est. Daus leurs tentatives infructueuses pour re- j ipturèr les positions perdues le 3 4 février, les j L Vngla;.-> ont perdu quatre officiers et 170 hommes, ! | laits prisonniers. Au uord-est de Reims, les attaques de l'ennemi, i 11; i>t repoussées. Deux officiers et 179 Fran- j | vais restèrent entre nos mains. Des avances spécialement fortes furent effet- i contre nos lignes dans la région de la , | ■ 1 uiiapagne, qui conduisirent fréquemment à des » 1 "jpg-a-eorps violents. A l'exception de cer- II nies sections séparées, où rennemi'a pénétré, et [ "i' les combats continuent.encore, les troupes en-| M'init-s furent repoussées partout, et environ 300 >Tançais furent faits prisonniers. "ans l'Argonne,. nous poursuivîmes notre of-1 n>ivo, et capturâmes de nouvelles "sections des positions principales de l'ennemi, faisant 350 , prisonniers et capturant deux canons de montagne et deux mitrailleuses.—-Wireless Press. UN INCIDENT A BERLIN. L AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS INSULTE. AMSTERDAM, 17 février.—M. Gérard, ambas--.i-'Ieur des Etats-Unis à Berlin, a donné une ' ' y.'?! ('e l'incident qu'uti journal londonien a 'lalifie de grossière insulte envers l'ambassadeur un théâtre à Berlin. '•'ambassadeur-déclara à un répresentant du l'Okalauzeiger " que dans la soirée du 8 écoulé, 1 r: quelques amis occupaient une loge dans le " mtergarten, un music-hall de Berlin. parlaient, naturellement anglais, quand . .•■coup un monsieur* se leva dans la loge f «lit: Parler anglais dans un théâtre £ icmand doit être considéré comme une nrovo-I iation. * | qu'il fut atus&itôt- averti que les per- [ ' '®nes étaient des Américains il continua à 'ovesier, et finalement toute la salle prit parti Excuse Perturbateur, qui fut obligé de | M. Gérard fit: aibrs remarquer au reporter: Je ' PM 'le chance en Allemagne. Je suis venu pavs If ^agn-e C0,nTne un grand admirateur du • " ml» ?a'ser > sinon je n'aurais pas accepté < é<W Mon ilInitie* P°»r le pays a à peine Minoni nag depuis que je suis venu en Allégé. Outre l'incident déjà mentionné, je fus u«tTA 9Mn,c! à la veille de la déclaration de anglaio P^J'Angleterrej je quittai l'ambassade sidise.—Reuter. r M. Adolphe May, qui fut, de 1910 à 1012, P-MueUo's cra' - Nivelles, vient de mourir à dont f- ^té emporté par la crise hépatique ■.ouQrait depuis do longues années. ; er rfi,TVeP1, Georges. t'Serstev en s, tréso-^'ruxfiuâe S ^ ■ Belge, vient de mourir à dont il » « s su^tes de la crise rhumatismale souffrait depuis des années. Ondule f £®tébré nn service funèbre à Sainte •' 111 fie allemand're ^PS v*c^mcs dinantaises de 1 NOUVEAU RAID AERIEN SUR LA COTE BELGE. 40 AVIONS BOMBARDENT LES POSITIONS ALLEMANDES. LONDRES, :17 février.—Le secrétaire dt i l'Amirauté a publié hier soir le communiqué sui | vant:— : Les opérations aériennes de l'aile navale contre le district Bruges-Ostende-Zeebrugge, ont été con • tinuées. Cet après-midi quarante aéroplanes et hydro-planés ont bombardé Ostende, Middelkerke, GhisteLles et Zeebrugge. Des bombes furent jetées sur— les batteries lourdes situées à l'est et à roues! de la rade d'Ostende; les batteries à Middelkerke ; les wagons de transport sur la route d'Ostende à Ghistelles: le môle de Zeebrugge pour élargir la brèche faite au cours d'attaques précédentes; les portes d'écluse à Zeebrugge; des barges en dehors de Blankenberghe, et des chalutiers au large de Zeebrugge. Huit aéroplanes français ont assisté les avions en faisant une vigoureuse attaque sur l'aérodrome de Ghistelles, empêchant ainsi de façon effective les aéroplanes allemands de couper la retraite à nos machines. On signale que de bons résultats ont été obtenus. Des instructions sont toujours données de limiter les attaques à des points d'importance militaire, et les aviateurs font tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter de jeter des bombes sur la partie habitée des villes. SITUATION CRITIQUE D'OSTENDE CRAINTE D'UN DEBARQUEMENT ANGLAIS. AMSTERDAM, 17 février.—Au cours d'une conversation avec un reporter du " Maasbode " sur la frontière belge, un soldat dp la Landwehr décrivit la situation actuelle à Ostende. La ville, disait-il, a l'air lugubre; quatre-cinquièmes (?) des habitants sont toujours là, mais ils ne sont pas admis à la digue, et les rues conduisant vers la digue ont été creusées et har-ricadées. Des canons et des mitrailleuses y ont été montés pour repousser un débarquement possible.Les denrées nécessaires à la vie sont très chères ou bien impossibles à obtenir. Après six heures du soir personne ne peut plus sortir, et l'obscurité règne partout. La population craint toujours un bombardement par les Anglais.— Reuter. MYSTERIEUX NAVIRE AERIEN A LA DERIVE AU DESSUS DE LA HOLLANDE. AMSTERDAM. 17 février.—-Un navire aérien, long d'environ 100 mètres, probablement du type Parseval, a survolé la partie à l'est d'Amsterdam. ce-matin, à une hauteur d'environ 200 mètres. L'équipage s'efforçait de le maintenir dans une position horizontale, mais n'y réussit que pendant quelques minutes, et puis le navire prit de nouveau une position verticale et partit dans la direction de Zuiderzee. Une câble d'une quarantaine de mètres pendait de la nacelle. ' A Zeebrugge (?) le câble fut pris dans les fils du télégraphe, mais le navire, avec un amas de fils de fer sur le câble, disparut dans la direction de Sehellingwoude. Le dirigéable avait probablement été touché par des coups de feu. Le " Telegraaf " apprend de Iloorn qu'un dirigeable Parseval est passé au-dessus de cet endroit le matin vers le quart avant dix heures, apparemment sans nacelle. 11 volait au-dessus du Zuiderzee dans la direction de Medemblik.— Reuter. Note.—Il s'agit probablement dans ces dépêches d'un ballon captif allemand du type ' Drachenballon," échappé aux aérostiers * de quelque endroit du front et entràiné vers le nord-est.UN ZEPPELIN ATTAQUE. PARIS, 14 février.— Une dépêche de Bâle au '"Temps" dit que vendredi, vers midi, un dirigeable du type Zeppelin venant de la Forêt Noire et se dirigeant vers Belfort a été attaqué dans les airs par des aviateurs français, non loin de la forêt de Nonnenbruch.—Central News. LES POSTIERS BELGES. A la suite de circulaires adressées aux agents des postes belges à Bruxelles par le directeur-général Bouvez et le directeur de service Dohez et stipulant que les correspondances de et pour la province seraient soumises "aux mesures spéciales justifiées par la circonstance" (on admirera cette uoeution administrative pour justifier la censure al emande) les facteurs ont répondu par le vote, do cet ordre du jour:— " Les facteurs des postes de Bruxelles, des faubourgs et des communes limitrophes, réunis en assemblée extraordinaire le 12 janvier 1915 à la 'Brasserie du Merlo.' à Uccle; " Après -avoir entendu les différents avis et après délibération, décident de ne reprendre le travail que sur un ordre de Monsieur le Ministre Seee s et spécifiant d'une façon formelle une reprise générale de tout le personnel à l'exclusion des étrangers. " Décident d'attendre le retour de leur mandatai-»3 u Havre avant de s'engager. "Réitèrent leur attachement inébranlable à leur serment constitutionnel et leur fidélité au Gouvernement belge en exil et* passent à l'ordre du jour." De leur côté les employés des postes ont voté une résolution conçue en ces termes:— "Les .employés. des postes de l'agglomération bruxelloise, réunis en assemblée extraordinaire le 21 janvier 3015, sans préjuger à l'obéissance dans laquelle ils se reconnaissent à l'égard de leurs autorités supérieures, déclarent se refuser au libre examen de toute proposition de reprise du service des postes dans laquelle ne seraient pas expressément signifiées l'assurance, conforme a l'article 22 d<- ia Constitution, de l'inviolabilité du secret des lettres et de la suppression de toute censure à l'égard de tout objet de correspondance, sous enveloppe close, de la Belgique pour la Belgique; et, conformément aux stipulations de la Convention de La Haye, la reconnaissance à chaque agent de son droit absolu de s'abstenir de tout acte de service, commandé ou non, régulier ou non, qu?il jugerait lui-même contraire aux intérêts ou à la dignité de la Patrie ou de l'Armée belge, ou simplement à sa seule dignité de citoyen belge, et passe à l'ordre du jour." — Nous apprenons le décès du sénateur baron de Nerye d.yRoden. bourgmestre de Waeemunscer. décédé en son château du " Btr~whof." ! COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. i LUTTE CONTRE DES FORCES SUPERIEURES EN NOMBRE, SUCCES ALLEMANDS EN BUKOVINE. RETROGRADE, 1G février.—Communiqué officiel du grand quartier-général russe:— Dans la région d'Augustovo, hier, nos troupes ont combattu obstinément contre des forces allemandes supérieures en nombre qui essayent d'encercler nos deux ailes. Une colonne ennemie marche de Graiewo à Osowiec. Entre la Vistule et la Skrwa l'ennemi a atteint hi front Ploclc-Raciouz. Sur la Bzura nous avons repoussé une attaque assez faible près de la ferme de Zylin. A d'autres endroits sur la rive gauche de la Vistule on ne signale que des duels d'artillerie. Dans les Carpathes la situation n'a pas subi de modification essentielle. Nos troupes ont progressé sur la rive gauche de la San supérieure, où nous fimes prisonniers plusieurs officiers et plus de 600 hommes. Nous repoussâmes des attaques déterminées par les Allemands à Koziuwka et Wyschkow. En Bukbvine l'ennemi a capturé Nadworna, et passé la-rivière Sereth.—Reuter. LE GRAND EFFORT DE VON HINDENBURG. LE PLAN AUSTRO-ALLEMAND. LAUSANNE, 16 février (minuit).—Suivant des informations reçues dans les milieux diplomatiques de Berne le plan de l'état-major austro-allemand était de repousser les Russes de la Buko-vine, d'une partie de la Gaiicie, et de la Prusse orientale, et de prendre Varsovie. Les Allemands se retranchent de façon imprenable sur la ligne de la Baltique à la Buko-vine.L'Autriche fera «on compte à la Serbie et les Allemands attaqueront dans l'ouest, avant que les armées anglaises soient sur le champ de bataille.—Central News. LA "VICTOIRE" ALLEMANDE. 50.000 (?) PRISONNIERS RUSSES. BERLIN, 17 février.—Le grand quartier-géné-j rai communique ce qui suit :— Pendant la bataille de neuf jq,urs. dans le district des lacs de Masurie la 10me armée russe, consistant en moins onze divisions d'infanterie et de plusieurs divisions de cavalerie, fut non seulement rejetée de ses positions fortement retranchées à l'est du plateau des lacs de Masurie, niais encore repoussée au delà de la frontière, et elle fut complètement défaite sur presque tous les points. Rich que le restant des armées parvint à. s'échapper dans les forêts à l'est de fcuwalki et d'Augustow, où on les poursuit. Les pertes de l'ennemi sont très élevées. Le nombre des prisonniers n'est pas encore déterminé, mais il dépasse certainement 50,000. Plus de cinquante canons, soixante mitrailleuses et une quantité indéterminée de matériel de guerre ont été capturés. Le Kaiser était présent aux combats décisifs dans Je centre de la ligne de combat. La victoire fut obtenue par des troupes âgées, de la l>russe orientale et d'autres troupes qui étaient encore jeunes à cette besogne, niais qui ont prouvé leur valeur Les prouesses de ces troupes qui soutinrent de pareils combats dans une température terrible et dans la pluie jour et nuit, des marches et des combats contre un ennemi acharné est au-dessus de tout éloge. Le général feld-maréchal von Hindenburg dirigeait les opérations, qui furent exécutées de main de maître sous les ordres du lieutenant-général von Eichhorn ét du général d'infanterie von Buelow. La situation générale en Polognie russe"et en Gaiicie occidentale est inchangée; il n'y à eu que des duels d'artillerie. "Des combats acharnés continuent sur le front des Carpathes. Plusieurs attaques de jour et de nuit furent exécutées par les Russes sur, les positions alliées avec, de fOjtês pertes pour l'ennemi,, qui fut repoussé avec une perte de 400 prisonniers. Les opérations en Bukbvine progressent favorablement et la ligne de la Sereth a été traversée. Les Busses, quoique . continuellement luttant contre Pruth, ont été réjetés au sud de Kolomes, où des batailles importantes se développent. Nous ' avons fait 500 prisonniers.—Wireless Press. BERLIN, 17 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général :— Dans le théâtre oriental de la guerre, au nord de Memel, nos troupes ont suivi l'ennemi battu partout, dans la direction de Tauroggen. Dans la région à l'est d'Augustoff des engagements dans la poursuite de l'ennemi ont eu lieu sur de nombreux points. La colonne russe s'avançant de Lomza à Rolho a été défaite. Quatre cents prisonniers ^ six mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Une division ennemie Venant de Krajewo a été refoulée vers Assoweic. Sur le front conquis de Plock à Racione (eh Pologne, au nord de la Vistule), des combats acharnés se développent apparemment.' Du sud de la Vistule. en Pologne, il n'y a pas de nouvelles.—Wireless Press. LA DETRESSE EN ALLEMAGNE. AVEU SIGNIFICATIF. NEW YORK. 17 février.—Un radiotélégramme de Berlin à l'Associated Press reproduit une dé: elaration faite par l'amiral von Behnke, du département de la iharine, au commandant Ghe-rardi, attaché naval américain, dans laquelle on lit le remarquable aveu suivant au sujet de la déclaration clu " blocus " :— Les obstacles apportés' à l'importation de vivres étant devenus tels que l'Allemagne n'a plus assez de provisions pour nourrir son peuple, il est devenu nécessaire pour l'Allemagne d'amener l'Angleterre à composition par l'exercice de la force. L'Allemagne ne désire pas intervenir au sujet des navires ou des cargaisons américains et neutres. Cependant, elle se trouve dans une situation où son existence dépend de l'application des seuls mo\cns qu'elle possède pour se sauver. Elle doit envoyer cès moyens, et elle les em-lorera.—Reuter. ! HUNS ET VANDALES. DIXIEME RAPPORT,-DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. DANS NOS EGLISES. V.* Voici ia fin du dixième rapport/ de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre :— A Surice, ce fut au milieu de l'incendie que fut rassemblé un groupe de cinquante à soixante personnes, hommes et femmes. On sépara les uns des autres, et on annonça aux dix-huit hommes qu'ils allaient être fusillés. Il .y avait parmi eux les curés d'Anthée, de Onhaye, un autre prêtre et le curé de Surice. Il y avait-des pères avec leurs lils. En face étaient les femmes, les mères, les filles, poussant des cris et des implorations. Sous leurs yeux s'accomplit le massacre. Les hommes tombèrent fauchés par la salve. Comme quelques-uns remuaient encore, les soldats. les achevèrent à coups de crosse. Puis ils déshabillèrent et dévalisèrent les cadavres. A Bueken, Je massacre eut lieu bien après l'occupation du hameau par les troupes allemandes. Celles-ci y séjournaient depuis dix jours; les habitants terrorisés s'étaient efforcés de satisfaire en toute façon les soldats quand, le 29 août, les hommes furent saisis et conduits les mains liées derrière le dos dans une prairie. Là, aux dires du témoin qui nous raconte la scène, on fusilla seize hommes, dont un vieillard de 70 ans et ses trois fils, en présence de leurs femmes et do leurs enfants. L'exécution fut précédée de la lecture, par un officier, d'un semblant, de jugement. Un homme était accusé d'avoir été trouvé e i possession d'un livre appartenant à un soldat allemand et laissé par celui-ci dans la maison du condamné où les soldats logeaient déjà depuis dix jours. Un autre était accusé d'avoir été trouvé porteur d'un morceau de cartouche allemande. Les femmes, pour sauver leur mari, essayèrent de crier: "Vive l'Allemagne et vive l'Empereur!" Quand le massacre fut accompli, on enferma les femmes et les enfants dans une chambre trop étroite pour que personne pût s'y coucher. Ces pauvres gens demeurèrent ainsi, sans qu'on leur donnât rien à boire ou à manger, pendant deux jours et deux nuits. Durant ce temps, le village fut entièrement détruit. Avec les massacres allèrent toujours de pair, en effet, l'incendie et le pillage. Tout se faisait à un signal, et l'emprisonnement des civils semble avoir été souvent une mesure préalable au vol systématique dans les maisons, à la destruction et à l'incendie de celles-ci. Des té--moins cependant nous ont rapporté des cas où le feu a été mis dans des maisons habitées et où des cadavres carbonisés ont été trouvés dans les décombres. Le pillage semble avoir été plus ou moins sérieux et les destructions plus ou moins violentes d'après le oas d'ivresse des soldats. Ceux-ci partout ont été signalés comme ayant bu -outre mesure le vin trouvé dans les caves. Ce qu'ils ne parvenaient pas a boire, ils Je répandaient. Les chefs ne se faisaient pas faute de les devancer. - Quand l'incendie épargnait certains édifices, ceux-ci portaient la marque du.passage de l'armée allemande. L'église d'Hastières, célèbre par son ancienneté et par le soin intelligent avec lequel elle a été récemment restaurée, d'après les plans primitifs, a été saccagée et souillée. Non seulement elle a servi, comme nombre d'églises du pays envahi, de logement aux chevaux et aux hommes, mais les tables d'autels ont-été brisées, les réliques dispersées. Si le tabernacle a résisté à la violence des profanateurs, les ornements. sacerdotaux ont servi aux usages les plus immondes.". Un témoin, qui a pénétré dans le temple immédiatement après le départ des troupes, nous a fait uno description lamentable de' cette dévastation. Certainement, il y avait eu là un acharnement délibéré. C'est que. d'après la composition des régiments, le système du meurtre, de l'incendie, du pillage «i été appliqué avec plus ou moins d'entrain et d'ardeur. Un témoin nous a rapporté que les soldats allemands disaient aux femmes belges, se lamentant devant les atrocités commises: " Il ne faut pas pleurer, nous ne faisons pas le quart de ce qui nous a été ordonné." Un autre témoin relève que, au massacre de .Surice, un jeune soldat détournait la tête, tandis que les larmes jaillissaient de ses yeux et coulaient sur son uniforme. Par contre, nous avons entendu quelques témoins qui nous ont rapporté des cas d'atrocités individuelles commises par des soldats allemands et qui passent toute description. Quelque horribles qu'ils soient, ils nous semblent mériter moins (l'indignation que les procédés employés par l'armée allemande pour terroriser, appauvrir et outrager une nation faible, dont le seul crime a été de vouloir demeurer fidèle aux prescriptions de l'honneur. Le Secrétaire, • Le Président, HENRI DAVIGNON. M. D. CHALMERS. Les Membres: E. DE CARTTER DE MARCHIENNE, HENRI LAFONTAINE. La Commission vous fera très prochainement pavenir, Monsieur le Ministre, un onzième rapport consacré à la province de Namur. Le Président, COOREMAN, Ministre d'Etat. Le Vice-Président, Comte GOBLET. D'ALVIELLA, Ministre d'Etat, Vice-Président du Sénat. Les Secrétaires : Chevalier ERNST DE BUNSWYCK. Chef du Cabinet du Ministre de là Justice. ORTS, Conseiller de Légation de Sa Majesté le Roi des Belges. Voir la Métropole des 12, 13, 16 et 17 février. LA LOI SUR L'ACHAT DES NAVIRES WASHINGTON, 17 février.—La Chambre des représentants a voté, le projet du loi sur Rachat des navires (Ship Purchaso Bill) par 215 voix contre, 121,—-Reuter. • LE SERVICE ANGLO-NEERLANDAIS. Les bureaux à Londres des compagnies de navigation " Zeeland" et ""Batavier " déclarent que Tes services entré la Hollande et l'Angleterre seront continués comme auparavant le 18 février et après cette date. — M. Delcassé, ministre français des affaires étrangères, est arrivé à Londres dimanche et est reparti hier. Il a été reçu par le roi George et a conféré avec plusieurs ministres. — Le roi de Bavière, accompagné de son gendre, le duc Ferdinand de Calabre, et de son ministre des finances, a visité jeudi les usines Krupp à Essen — On publie à Stuttgart, en français, un périodique appelé " La Guerre," à l'usage des prisonniers. On sait qu'un périodique semblable se publie en Angleterre, en allemand, dans les camps de concentration, a l'usage des prisonniers, austro-germains. LES PIRATES A L'ŒUVRE.1 VAPEURS ALLIES COULES EN j MANCHE. UN NAVIRE NEUTRE ATTAQUE. PARIS, 17 février.—On publie ici le communiqué officiel suivant:— Le 16 février, à 1 heure 30 de relevée, le steamer français " Ville de Lille," appartenant à li Compagnie des bâtiments à vapeur du Nord, allant de Cherbourg à Dunkerque, se trouvant au nord du feu de BarfleUr, aperçut le sous-marin allemand " U1S." Le steamer français essaya d'échapper, mais sa vitesse n'était pas suffisante; le sous-marin le rattrapa et le coula avec des bombes placées à l'intérieur du navire après avoir donné dix minutes à l'équipage pour se sauver dans les deux canots du bord. Le sous-marin " U.18 " se dirigea ensuite vers une navire norvégien pour lui faire subir un sort identique, mais il dût abandonner sa poursuite à cause de l'arrivée d'une division de torpilleurs venant de Cherbourg. Le sous-marin se dirigea alors vers l'est, plongea, et disparut.—Central News. LES NAVIRES DE SECURS AUSSI ! WASHINGTON, 17 février.—L'ambassade allemande annonce que les navires de secours (portant des vivres et des vêtements pour les Belges) et entrant dans la zone de guerre seront exposés à être attaqués par des sous-marins. On prétend que des navires marchands anglais se sont déguisés en navires de secours.— Exchange. VAPEUR ANGLAIS TORPILLE DANS LA MANCHE. COULE PAR UN SOUS-MARIN ALLEMAND. PARIS, 17 février.—Le correspondant du " Matin " au Havre publie les détails suivants au sujet de l'attaque du vapeur "Dulwich" par un sous-marin allemand. Il dit que cet acte de piraterie fut commis dans la Manche, au large de la côte, près Etretat. Le "Dulwich" fut torpillé pendant la nuit sans avertissement et sans que le commandant du sous-marin s'enquiétât de savoir s'il mettrait en danger des vies humaines! Le "Dulwich" naviguait à six heures et demie lundi soir; vers Rouen, venant dé Hull avec un chargement de charbons. Le temps était clair et la mer démontée. Tout à coup se produisit une formidable explosion à tribord, et l'on constata que le navire ayait été touché par une torpille en dessous de la ligne de flottaison et était en train de couler. Le capitaine donna l'ordre de descendre les canots et l'équipage de 3p hommes y prit place sans même se donner la peine d'emporter ce qu'ils possédaient. Le navire coula en une demie:heure; pendant que les hommes ramaient au gré des vagues, ils virent émerger à plusieurs reprises la tourelle du sous-marin qui surveillait apparemment les canots; les naufragés furent observés par le torpilleur français "Arquebuse." qui recueillit Vingt-deux hommes, mais ne put trouver un canot contenant neuf hommes. Ce canot, qui était allé à la dérive, a réussi, croit-on, à atteindre Fécamp. Les escapés furent débarqués au Havre à neuf heures du soir.—Exchange. M. MAXJEN PRISON. COMMENT IL PASSE SON TEMPS. Nous devons à l'obligeance d'une très haute personnalité, dit un canard belgo-allemand imprimé à Bruxelles, la communication de la lettre suivante, dans laquelle le commandant de la forteresse de Glatz, le baron de Grégorv, donne sur la vie du bourgmestre de Bruxelles, M. Adolphe Max, les renseignements les plus intéressants :— " Le bourgmestre Max a été envoyé aux arrçts de forteresse à Glatz 'où les ofiiciers prussiens, eux aussi, purgent leur poino de forteresse. Tandis que ces ofiiciers ne disposent que d'une seule pièce, meiiblée très sommairement, on a assigné à M. Max deux pièces (une chambre à coucher et un salon) qui ont été meublées pour lui. Sa nourriture et ses boissons, il les fait venir du mess dos officiers, et on ne lui a imposé aucune restriction à ce point de vue. 11 a pu s'abonner à un journal suisse, le 'Journal de Genève,' et reçoit en outre des journaux belges (?) qu'oii lui envoie. Un ordonnance a été commandé poison service personnel. De huit heures du matin à cinq heures de l'après-midi il jîeut se promener au grand air. Comme le bâtiment, dans lequel M. Max est interné, se trouve dans la forteresse même, je lui ai permis de se promener non seulement dans la cour, mais aussi sur le chemin de ronde des bastions, de façon à jouir de la belle vue qu'on y a sur le paysage de montagnes. Pendant sa récréation, il peut s'entretenir "avec , les ofiiciers, qui s'y promènent eux aussi. On a offert à M. Max de faire des excursions dans la ville et les environs, évidemment en compagnie d'un officier; il l'a refusé en déclarant que ce serait 'en dessous de sa dignité' de ne sortir qu'accompagné. Pour le même motif, il n'a fait , qu'une fois usage de la permission d'assister au service divin. Comme je suis responsable de sa personne devant le ministre de la guerre, je ne puis pas l'autoriser à se promener en ville et dans les environs aussi longtemps qu'il refuse de so faire accompagner par un officier. L'état de sa santé est excellent, suivant les déclarations du médecin de la garnison, qui lui rend visite de temps en temps. M. Max a affirmé à l'officier d'ordonnance du commandant, qui vient le voir presque journellement, qu'il se ^orte très bien et qu'il n'a aucun motif de se plaindre." Nous sommes désolés de devoir contredire le Freilierr von Grégory, dont la lettre est d'un gentilhomme, mais d'un gentilhomme allemand —malheureusement, écrit 1' " Echo Belge." Car , nous avons eu connaissance, nous, d'une lettre du vaillant bourgmestre qui dit: "Ce dont je suis le plus privé, c'est de nouvelles du pays." Ce nui laisse à penser que, dans le "Journal de Genève." le baron von Grégory fait passer au caviar (Glatz, ce n'est pas si éloigné de Russie!) les articles en faveur des Alliés. Car le " Bruxellois," "Le Ouotidien " ou " Le Courrier Belge." si on les envoie à M. Max, doivent plutôt écœurer ce vaillant patriote. "Je demande chaque jour qu'on me juge, qu'on me dise pourquoi je suis ici, disait encore sa. lettre, mais il m'est répondu 'que c'est pour m'empêcher de faire de la politique." Et, pour le reste, il prie ses amis de cesser toute démarche en sa faveur: "Puisque je suis prisonnier, écrit il. je préfère l'être dans une vraie prison et non dans un palace." « UNE CONCENTRATION NECESSAIRE. • LES COMITES DU SOLDAT BELGE. Une intéressante réunion a eu lieu la semaine dernière sous la présidence de M- Vanderveld*, ministre d'Etat.. Différents comités et cercles, dans le but, de co-ordonuer leurs efforts, ont fondé l'Union des cercles et comités d'Angleterre s'occupant du bien-être des soldais be'.ges. Etaient présentes: L'Appui Belge, Beîgiarr Field Ambulance, Belgian News Fund, Be.giu.ri Relief Committee, Belgian Soldiers Fund, Chel-sea War Refugees, Bureau des Correspondances militaires, Esperanza, Freeman, Help to Belgian-Soldiers, International Servico Volunteers. Le Shilling pour la Chaussette du Soldat Belge. Gîuvre du Vêtement des Soldats Belges. Wounded Allies Relief Committee, Nottingham Committee. M. Vandervelde a exposé brièvement l'utilité de l'union des différents organismes. M. l'attaché militaire Maton a développé son projet, qui. a été adopté à l'unanimité. À signaler que chaque comité où cercle faisant partie de cette union et à ce titre patronne par l»* Ministre d'Etat Vandervelde, est complètement indépendant. Les dons en espèce et en nature peuvent et n'envoyés soit au oerele ou comité patronné, soit directement à l'organisme central, Motel Victoria,-Northumberland Avenue, S.W. Il a été décidé d'inviter à faire partie de cette union non seulement les cercles et comités pour soldats au front, mais tous les cercles et comités d'Angleterre s'occupant du bien-être des soldats belges. - Le comité a été constitué comme suit: président. M. Vandervelde, ministre d'Etat; vice-président, M. Maton, attaché militaire ; secrétaire-... général, M. Vaudermeeren, avocat; trésorier, iL Féron, député. La' prochaine réunion est fixée au 22 février à cinq heures du soir, à, l'Hôtel Victoria. LES BELGES EN ANGLETERRE Sur invitation de M. lé maire de Bath, il s'est"-constitué dans cette ville un " Advisory Cqni- .-inittee " pour seconder l'autorité en vue des. mesures à prendre dans l'intérêt des réfugies,.' ..' Actuellement la colonie belge se compose i< i d'environ 300 civils et 70 soldats convalescents. Pour toute information on est prié de s'adresser au bureau du dit comité, Sydney^plaee, 93. POUR LES BELGES SANS TRAVAIL. Dts anuugcments ou t. été pris par. 3c sooTcraeoïtut br^Uin. nioue pour organiser l'émploi oes Belges dans l'industrie bvitannlque par 1 intermédiaire des t>onrt;es do travail du Board ol Trade, et il e.st essentiel, da.113 l'intérêt même de nos compatriotes-, que les Belges 11c l'adressent pas à d'autres intermédiaire.-. Ijg Board of Trade a entrepris d'obtenir pour 1<\- ouvrière ou ournereô belges qni cherchent de lourruîrf, dis salaire* et des conditions do travail, pour le moirut adsti aV&ntaeotttiea que celles offertes par de bons patrons aux ouvriers anglui-. Nous avons conclu 1111 accord avec le Board of Trade. par lequel nvus serons informés à cies intervalles réguliers .le» branches dans lesquelles il y a des oilres d'emploi pourvant 6tre acceptées par les Belces. prcir.ièrc liste d'of/rcs d'emploi:— hommes. Pour mach. à décolleter. Voor mach à decollcter. Pour tours à revolver. Voor revolTCi\iraaiba,ukca. Pour mach. à rectifier. Voor Slypmachicnen. Pour mach. k fraiser. Voo: frausccrmachienro. T'oui- étaux Jimotir.-. Voor kleinéchaafmachi'.ncn. T our macli. à mortaiser. Voor hcekmaciîicncn. Pour uiach. à raboter. . Voor schaatmachieuf u. 1 our mach. a percer. Voor boormackicncD. Pour tourneurs; Voor draaiers. - Pour tôliers... Voor bliKsla^criC Pour monteurs. Voor rnonlcui.;. 1 our loudeurs do brouze. Voor kopergietor.-. Pour forgerons de toutes Voor emeders vau aile catégories. boorteu. Pour outillcur*. Voor eériefmakoiv. 1 oui; armuriers. Voor- gcv. ecrmakcrs. .1 our vanniers. Voor mandenmakers. J our vanniers. Voor fyn'e mandenniaker» loiir cordiers. Voor tonwslagcre. I our travailleurs en cuirs. Voor ledcrvrerkers. Pour ajusteurs pour iBatrices. Voor matriccmakor.-. Pour toutes catégories de Ira- Voor wohverkcia van ail# vailleurs en laines. soorten. Pour la, bonneterie. Voor broigoedwerk. Pour ch»UKiurea pr. hommes. Voor echoeumakei^ voor , .. inannen. Pour .a brosserie. Voor boretclmakers. Pour travailleurs en spelter. Voor spolterwerkere. Pour dee instruments teieu* Voor weteudchappeljke tifiquœ. apparaatmakors. Pour Vfirrert»^ al!» boorten. FEMMES. Toutes catégories do travail- Wohverksters Tan ailo leurs en lainec. soorten. Ia broesorio. Voor borstelmaakstcrs. Pour la bonneterie. . Voor breigoc<iv.frk. Tout Belge qui es-t en état «l'accepter désire obt;n 1» i ouvrage dans uno do ces branches peut l'adrctscr au Labour l'jxchang*, Catherino-stroet, Strand (1er étage), eu vue l'v fournir tous les détails au sujet de ses capacités. Les JraiinM doivent .^'adresser à la bouice de travail à Great. Mariborough street, W. Nous croyons vatoir que des arrangements spéciaux \©U.t rte pris à, Ea.rl's Court, à l'AJcxandra Palace, hkatiug Ri;ik. ■'t au camp d'Edmonton, pour les Belges résidant dan*. of« contres, c! qu'ils peuvent s'y adresser pour y fournir le« renseigncnienl.s nécessaires au sujet- do leure capscilée. LE LIVRE D'ADRESSES DESJEXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre Je montant aux ordre*, *.r.*. Vux "soldats belges I Ijes soldats belges des environs do C0urt-St.-E1.ienne, kVavre, .lodoignc, Gembloux, Gemappo et Nivelles août priés (i« Ion 11er immédiatement de leurs nouvelles, pour leurs famillec, V l'adresse suivante:— Usines Emile Henricot, Suffolk House, Laurence Pountney Ui'I, Cannon-atreet, E.C., Londres. MADAME Van den Broeck, de M ai i nés, rcsT- dant en Angleterre, voudrait avoir des nouvelle» <Ja n rncre: Madame Veuve .lanssens d'Ypree,—Ecrire a Madame Vau den Brbeck, Wcm, ahropshire. VAN KERKIIOVE, ELISE, recherchée par Lcon, _j Wilhclmina^traat, 25, Flessinguc. A PPARTEMENTS îheublés à louer avec facilités pour cuisiner.—54, Albert-street, MorniDgfon-;rc£ccnt (M. Mcche). - (bouture.—Mme suzanne, 31~Baker^U y \V., informe les dames bol ses et françaises qu'elle vieui l'engager dans ses salons MADAME IRMA, îx-veudeute de 1* Maison Hir^ch et Cic., de Bruxelles, qni so Lient à lepr disposition tous les jours do 10 2t 6 heures. Pu: lrè3 modestes. 'Phone. Mayfair i960. . DAME belàc parlant anglais, mari employé banque, liïlotte 10 ans, désire trouver peneion dans 'aniille bourgeoise anglai e; prix modérés.*—S'adref«cr I,. C. L736, Standard Office, Flect-street, E.C. MONSIEUR belge désire correspondre pour affairé privée ^.vec avocat rentrant en Belgique — \dresse bureau du journal. "\rOtJSf mettons vivement nos compafriotes en i^l garde contre certaines agoncos do placement d'emplejé rjul no vi6«nt qu'à leur escroquer d.o l'argent. Ne versez do :iuitionnomont ou de garantie qu't-vec ics références plus iérieuscs! NAISSANCES. Met Mme. Stanislas Van Outryve • d'Ydewalle ont l'honneur d'annoncer la naissance d'une ille, qui a r^çu au baptême le nom-d'Elisabeth.—" Ramtgatc, L'aragou 10." La metropole paraît chaque matin, sauf lo diman«±e,. dans le " Standard," vendu chez tons Ici marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement, à nos amis <le f,'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Rovaumc-Dni ri 4*h. 4 pour l'étranger, <.t <j.i nous adresser le prix do l'abonnement on un mandat. l.<i tarif dos annonces ect de 9d. la ligno pour le " Lirri rT*dresses des exilés." payable d'avance, et pour tonte njir» publicité, le tarif du 'Standard." Nous avons oorer^ i,n bureau <ia:i- l'immeuble du " Standard," Fk>et-*tr*er; B.C., ouvert do :> à 6 heures. En cas do demain' terit, joindre deux timbres d'un pennjr.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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