La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 18 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q23qv3d508/
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LA MéTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. gjME ANNÉE. VENDREDI 18 DECEMBRE 1914. NO- 352. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. AVANCE EN FLANDRE. HEUREUSES ACTIONS D'ARTILLERIE. PARIS,, 17 décembre.—Communiqué qfficiel de 15 heures:— De la mer à la Lys, nous avons pris plusieurs tranchées à la pointe de la bavonnette. _ _ Nous avons consolidé nos positions à Lombar^ /.<dc et à Saint-Georges, et organisé le terrain gagné à l'ouest de Gheluvelt. Nous avons progressé sur plusieurs points dans la région de Vermeil es. IL n'y a pas eu d'actions d'infanterie sur le reste du front, mais un feu très effectif de notre artillerie lourde dans le voisinage de Tracy-ie-Yal, sur l'Aisne, et en Champagne, comme dans Y Argon ne et la région de Verdun. Lu Lorraine et en Alsace il n'y a rien à signaler.NOUVEAU BOMBARDEMENT D'YPRES. AMSTERDAM, 17 décembre.—Le correspondant du " Teiegraaf " à l'Ecluse mande que de violents combats continuent le long de toute la ligne de l'Yser, et au nord et au sud d'Ypres, qui ,i de nouveau été bombardée. Les Allemands essaient d'empêcher le transport de troupes d'Hazebroeck vers Poperinghe en détruisant la station de chemin de fer d'Ypres. De nombroux blessés arrivent par train, en carriole et à pied à Roulers, lseghem et Courtrai. "R/rrtpr BOMBARDEMENT DE LA COTE BELGE. NOUVEL EFFORT ALLEMAND ? PARIS, 17 décembre.—Le correspondant du " Petit Parisien " à Dunkerque signale que les navires.de guerre anglais ont infligé un grave cehec à l'artillerie allemande, qui avait ouvert un feu violent sur la région voisine de Rams-capelle.Les navires de guerre, à leur tour, soumirent les Allemands, de la mer, à un terrible bombardement.Il y a des indications, ajoute le correspondant, que les Allemands préparent une tentative pour percer la ligne des Alliés à Nieuport et pour occuper le reste du territoire belge. Quoiqu'il n'y ait aucune perspective qu'ils soient à même de se frayer un chemin vers Calais par la côte, certaines mesures ont été prises par les Alliés pour contrecarrer n'importe quelle !c atative de l'espèce.—Reuter. STADEN N'EST PAS PRIS. VIOLENTS COMBATS SUR LE CANAL YPRES-DIXMUDE. AMSTERDAM, 16 décembre.—Le correspondant du "Teiegraaf" à l'Ecluse dit que le bruit do la prise de Staden n'est pas exact, encore que les Alliés aient fait des progrès dans cette direction. • Lundi soir et mardi matin, de violents combats ont eu lieu sur les canaux d'Ypres à Dixinude, t eu même temps des troupes quittèrent Gand ];our le front de,,.l'Yser. Dans le nord des Flandres, des troupes sont i-oncentrées prfc> des canaux qui constituent Apparemment la ligne de défense. D'après des bruits non-confirmés, les habitants de Bruges ont reçu ordre de rester chez eux pendant trois jours.—Exchange Spécial. MOUVEMENTS DE TROUPES EN FLANDRE. ODYSSEE D'UN AVIATEUR. AMSTERDAM, 16 décembre.—Un correspondant du "Teiegraaf" signale que des mouvements de troupes ont lieu sur une grande échelle en KlandTo occidentale. Des ofticievs d'état-major, se sont rendus de Tournai a Bruxelles, et ia plupart des villages situéo entre Tournai et Lille ont clé évacués par la cavalerie. De-la cavalerie, de l'infanterie et du train ont passé par Bruxelles, venant probablement des régions de Lille et de Maubeuge. La plus grande Partie de ces troupes à été envoyée à Namur. Le correspondant du "Teiegraaf" à l'Ecluse iôlégraphie qu'il a eu une conversation avec l'officier aviateur anglais qui atterrit à Breskens. Il raconta qu'il quitta Dunkerque le matin en compagnie de deux autres aviateurs. Us so séparèrent. peu après. L'airman anglais survola les positions allemandes, d'où on le canarda. Il passa par Nieuport et Ostende et lança cinq bombes à Bruges, mais il no savait pas quels dégâts il avait fait. A Zeebrugge. il se perdit dans le brouillard et se retrouva en pleine mer. Il essaya de regagner Jh côte, niais son moteur avait des ratés, et il fut obligé d'atterrir en Hollande.—Reuter. UN NOUVEAU CROISEUR LEGER ANGLAIS. LONDRES, .17 décembre.—Le secrétaire de l'Amirauté fait la communication suivante par l'intermédiaire du Press Bureau:— Un record intéressant, dans la construction I navale a été établi par MM. Cammell, Laird et Co, à Birkenhead, en construisant le nouveau croiseur léger " Caroline." La quille fut posée le 28 janvier 1914; il fut lancé le 21 septembre et livré complet le 17 dé-| eembre, après des essais satisfaisants le 15 décembre, alors que la date de livraison était fixée au 21 mai 1915. L'INCIDENT ITALO-TURC. ROME, 16 décembre.—Le baron Sonnino a informé le Sénat, cet après-midi, que la Turquie consentait à accorder sa liberté au consul britannique k Ilodeidah et de déplacer le vali responsable-de l'outrage au consulat italien.—Exchange j. Spécial. ROME. 16 décembre.—Le baron Sonnino a dit que le gouvernement ottoman avait retiré les mesures déjà prisefe et que les sujets italiens étaient, eri conséquence libres de partir s'ils le désiraient. Les vapeurs italiens pourraient reprendre leur trafic habituel. Des assurances ont également été données quant au sérvice postal.— Reuter. — Les soldats français fêteront joyeusement la Nouvel-An dans les tranchées. D'ordre de M. Millerand. ministre de la guerre, ils recevront, '■liacun. des douceurs, du chocolat et même du p^ainDacne—uae bouteille par auatre- i , LE RAID NAVAL ALLEMAND. ATTAQUES, LES CROISEURS ENNEMIS S'ENFUIENT DANS LE BROUILLARD. COMMUNIQUES OFFICIELS. LONDRES, 16 décepibre.—Le secrétaire de ■ l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Ce matin, une force de oroiseurs allemands effectua une démonstration sur la côte du York-shire, au cours de laquelle elle bombarda Hartlepool, Whitby et Scarborough. Un certain nombre de ses navaires les plus . rapides furent employés dans ce buL et ils séjournèrent pendant une heure environ sur la côte. 1 Ils furent engagés par des navires patrouilleurs qui si trouvaient sur les lieux. ' Dès que la présence de l'ennemi fut signalée, 1 une escadre anglaise de surveillance essaya de les ; couper. Signalés par les navires anglais les Allemands se retirèrent à toute vitesse, et, favorisés par le i brouillard, réussirent à effectuer leur retraite. Les pertes dés deux côtes son faibles, mais des rapports détaillés n'ont pas encore étc.reçus. L'Amirauté saisit cette occasion pour faire ressortir que des démonstrations de ce genre contre des villes non fortifiées ou ports commerciaux, encore qu'ils ne soient pas difficiles à 1 accomplir pourvu qu'un certain risque soit accepté, sont dépourvues de signification militaire. Elles peuvent provoquer des pertes de vies humaines parmi la population civile et des dégâts à la propriété privée, ce qui est fort regrettaole, mais elles ne peuvent, en aucun cas, permettre de modifier la politique navale générale qui est Doursnivie. LE ROLE DES BATTERIES. LES VICTIMES. LONDRES, 3 6 décembre.—Le War Office publie la note suivante :— A 8 heures, oe matin, trois navires ennemis furent signalés au large de Hartlepool, et .à 8 h. 15 ils commencèrent le bombardement. Les navires pavaissaient être deux croiseurs cuirassés et un croiseur protégé. j Les batteries terrestres répliquèrent, et ont, signale-t-on, touché et endommagé F ennemi. A 8 h. 50 le feu cessa, et l'ennemi se retira. Aucun de nos canons ne fut atteint. Un obus tomba dans les lignes du génie, et plusieurs clans les lignes dij 18me bataillon (de service) de Pinfanjterv: légère de Durham. Les pertes parmi les troupes s'élèvent à sept tués et quatorze blessés. Quelques dégâts ont été faits à la ville, et le feu fut mis à l'usine à gaz. Pendant le bom barde ment, particulièrement à West-Hartlepool, la population s'assembla dans les rues, et il y eut environ vingt-deux morts et cinquante blessés. Au même moment, un croiseur cuirassé et un croiseur protégé parurent devant Scarborough et tirèrent environ cinquante coups, qui firent de grands dégâts; on signale treize morts. A Whitby, deux croiseurs cuirassés tirèrent quelques obus, endommageant les bâtiments, et ! on signale _les pertes suivants: deux morts et deux blessés. Dans ces trois localités, il n'y eut aucune panique, et l'attitude dô la popula- ; tion fut entièrement satisfaisante. LES ALLEMANDS JETTENT DES MINES. TROIS VAPEURS COULES. ; En s'échappent à la poursuite des navires 1 anglais après Je bombardement de Scarborough, , les navires allemands ont renouvelé la tactique | qu'ils avaient suivie ày Yarmouth, c'est à (lire ! qu'ils posèrent des mines pour arrêter la pour suite. En conséquence de cette action trois vapeurs ont été coulés, et l'Amirauté a défendu tout trafic entre Flamboro\igh Ilead et Newcastle. Suivant le "Newcastle Evening Chronicle " douze suivants doi vapeur " Elterwater." ont été ramenés dans la Tyne. Un membre do l'équipage du "City" a déclaré que l'accident arriva vers six heures du soir. L' "Elterwater" sombra en trois minutes: six matelots se sont noyés. Pendant qu'on sauvait l'équipage on vit sauter deux autres navires à une grande distance. Par suite de l'obscurité on ne put voir s'il y avait perte de vies humaines. Un télégramme .de Lloyds do Scarborough dit que le " Prineess Olga'" coula â 11 kilomètres à l'est de Scarborough. Le premier - et le i deuxième officier ainsi que huit hommes de l'équipage furent ramenés à Scarborough à minuit. I/o capitaine et huit autres matelots furent sauvés peuvient la nuit par des canots de sauvetage. UN VAPEUR MINE. SCARBOROUGH, 17 décembre.—Au cours de la nuit de mercredi à jeudi un grand vapeur marchant a sombré dans la mer du Nord à huit ou neuf kilomètres de Scarborotigli, après avoir touché une mine. On ne connaît pas encore le nom du vapeur, mais un canot chargé de survivants—-huit hommes et le capitaine—est arrivé à Scarborough ; sain et sauf. On ignore le sort des autres canots. Le capitaine, ni les hommes ne sont pas encore 1 autorisés à faire une déclaration au sujet du ; désastre. Le canot de sauvetage de Scarborough fit une I sortie de 3 heures 30 jusque huit heures du ; matin, mais ne trouva rien. On suppose que les navires qui bombardèrent 1 Scarborough jetèrent des mines qui causèrent > l'accident, car aucune mine n'a été signalée dans i ces parages. « DES OBUS SUR DES CHALUTIERS. Deux chalutiers au moins, de Scarborough, ont < échappé à grand'peine. L' "Eliza" de Hartle- . pool était à la pêche au large de Robin Hood Bay â 8 heures lorsque le patron entendit une canon- i nade au nord. II. se dirigea immédiatement vers Scarborough, et Je fait que son navire ne rencontra aucun navire de guerre fait croire que les navires de guerre étaient différents de ceux qui bombardèrent Hartlepool. Le "St. Cloud" se trouvait au large de Scarborough lorsque l'homme de quart signala les navires de guerre. L'équipage crut que c'étaient des navires anglais jusqu'au moment où ils ' ouvrirent le feu. Le "St. Cloud" so fit échouer sur le sable à l'embouchure du port. Deux coups furent tirés sur lui, dont l'un alla frapper le pier ouest et l'autre tomba sur l'arrière. Le " Desperandum " prenait la mer au moment où le bombardement commença. Dans le port se trouvaient le "Volta" de Hull et le "Rarnses" de Grimsby, <jui eurent tous deux l'etravc percée. 1 LES MENSONGES ALLEMANDS. "PLACES FORTES BOMBARDEES." AMSTERDAM, 17 décembre.—Un télégramme ifficiel de Berlin en date d'hier dit que, des paries de la flotte allemande de haute mer ont effec-.ué une attaque sur la côte orientale anglaise, et >nt bombardé hier matin tôt les deux " places ortes côtières " de Scarborough et de Hartlepool. Au sujet du cours ultérieur de l'action, aucune nformation ne peut être donnée.—Reuter. BERLIN, 17 décembre.—Le bombardement de a forteresse de West Hartlepool commença entre luit et neuf heures du matin. A Scarborough, deux églises ont été endom-nagées, et plusieurs toits se sont écroulés. Reuter mande que le temps était brumeux au noment du bombardement de Scarborough. On signale de Hull que les autorités de Scarborough reçurent des informations au sujet d'une ittaque préconcertée sur la côte à une heure natinale. L' "Evening Chronele" de Newcastle mande jue le croiseur allemand à Hartlepool fut immé-iiatement attaqué par quatre contre-torpilleurs mglais. On signale de Whitby que deux croiseurs alle-nands bombardèrent fortement la ville, détrui->ant les bâtiments de la station de signaux.— ÏVireless Press. LA PRESSE ALLEMANDE. AVANT-COUREUR DE GRANDS EVENEMENTS PROCHAINS.' AMSTERDAM, 17 décembre.—Au sujet du bombardement de Scarborough et de West Hartle-xjoI, le "Berliner Tageblatt " écrit:— " Une fois de plus, nos forces navales, bravant e danger des mines répandues dans la mer du tford, ont bombardé des places fortifiées (sic) inglaises." La " Deutsche Tageszeitung " exprime sa salis-action à propos de l'attaque, surtout que celle-ci rient immédiatement après la bataille navale des les Falkland. Les " Berliner Neueste Nachrichten" disent:— " Cette fois, ce n'est pas seulement un raid ludacieux d'un croiseur ou le simple jet d'une >ombe, mais un 'bombardement régulier (!) de places fortifiées ( ! !) C'est une preuve de plus de a bravoure de notre marine." La " Boersen Zeitung " remarque:—"Le bom-Dardement est peut être l'avant-coureur de plus grands événements à venir.—Reuter. LE NOMBRE DES VICTIMES. LONDRES, 17 décembre.—D'après les der-lières informations obtenables. le nombre des ,'ictimes du raid naval allemand s'établit comme >uit:— Tués. Blessés; Scarborough — 17 ... 200 Whitby 2 ... 1 Hartlepool 62 ... 129 Total 81 ... 330 Les renseignements au sujet du nombre des lavires varient beaucoup, mais il est certain que les escadrilles différentes opérèrent au large des rois villes. UN COMITE D'ENQUETE. M. Asquith, premier ministre, a nommé un •omité pour examiner les éas d'accusation de vio-ation des lois de la guerre contre les Allemands. 11 est composé comme suit: vicomte Bryce, président, Sir Frederick Pollock, Sir Edward Clarke, Sir Alfred Hopkinson, professeur H. A. L. Fisher :t Mr. Harold C'ox. L'ACTION NAVALE. STOCKTON, 17 décembre.—Au cours d'un nterview un marin déclara : Dès que l'approche de l'ennemi fut signalée îous nous tiré parâmes à une action. Mais nous l'étions pas sortis du port que le tir commença ît les batteries de la côté répondaient vigoureus'e-nent au tir ennemi. Le premier obus nous toucha au moment de ;ortir du port, touchant la dunette avant, mais >ans causer de grands dégâts. Nous ouvrîmes oromptement le feu mais nos petits canons de l pouces étaient de peu d'usage contre la lourde mirasse de l'ennemi, et je ne crois pas que îotre tir les toucha. Trois obus, en tout, nous atteignirent et nous virâmes pour chercher un ■efuge dans la Tees. L'engagement commença /ers huit heures et nous atteignîmes la Tees vers LO heures et demie. Le matelot expliqua encore que par suite de sa blessure il ne put voir tout ce qui se passait. Un autre croiseur qui était parti vers West Hartlepool n'eut aucun dégât. LES SERBES VICTORIEUX. CAPTURE D'UN BATAILLON ET DEMI. NISH, 16 décembre.—Le communiqué suivant i été publié ici :— Le 13 décembre sur le front. nord-ouest nos .roupes ont vigoureusement poursuivi l'ennemi, fis ont nettoyé tout le territoire compris entre a Drina et la Sa va, et ont occupé Shabatz et [joznitza. Dans le direction de Mladenovatz et Belgrade. ios troupes poursuivent vigoureusement l'ennemi )ied à pied, malgré une défense obstinée. L'ennemi a offert une forte résistance, surtout i l'aile gauche a à l'aile droite. A celle-ci, dans es positions de Kraikova, Bara et Kosdona nos .roupes ont fait plusieurs attaques, et avec-, leurs grenades rejetèrent F ennemi de ses trauchées. Sur ce front les Autrichiens ont souffert de ortes pertes et dans la. position de Koviona nous ivons capturé un bataillon et demi. A l'aile droite autrichienne nos troupes ont jrisé leur résistance et Petrovgrod était plein de jadavres ennemis. En les poursuivant nos roupes se sont approchées beaucoup plus près le Belgrade. Sur les autres fronts il n'y a rien i signaler. Pendant la journée du 12 décembre, nous tvons capturé des prisonniers, comme suit, outre e bataillon et demi pris à . Koviona :—'Dix-sept >fficiers et 2450 hommes; puis cinq canons de jampaene, quatre obusiers, six mitrailleuses et plusieurs détachements entiers de chevaux et de ours de campagne.—Reuter. LA " ZWANZE " BRUXELLOISE. La dernière histoire qui fait en ce moment le .our de Bruxelles est celle de ce paysan de Merxem, auquel un major prussien avait donné 'ordre de creuser une tombe pour y ensevelir /ingt-cinq de ses soldats. Tandis que le paysan expédiait avec Tapidité sa pénible tâche, un des soldats réputés morts lève a tête et s'écrie:— — Moi, pas mort!... — Ouïe, ouïe, répond le "boerke": moi, pas nort!... Tout le monde peut,dire ça!... Vous roulez sans doute me faire aroir des ruses avec 5 major 1... L'ADMIRABLE CONDUITE DES < OUVRIERS BELGES. COMMENT LES SYNDICATS BRUXELLOIS REÇOIVENT LES J SUBORNEURS PRUSSIENS. LE HA VRE, S décembre.—On lit dans le i " XXme • Siècle " :— Dans l'admirable élan de la population belge qui, à côté de l'armée, donne un si merveilleux exemple de patriotisme, il faut, comme on cite à l'ordre du jour les héros de la guerre, signaler la conduite tout à fait héroïque de la classe ouvrière, notamment à Bruxelles. . Ayant vainement tenté de conquérir les sympathies de la bourgeoisie, résolument hostile, ï systématiquement décidée à ne pactiser jamais, sous aucun prétexte, avec l'ennemi, les person- f nages louches, chargés de tromper l'opinion l-publique et de lui faire croire que le Roi et le gouvernement avaient trahi les intérêts du pays, en ne laissant pas passer les troupes d^i Kaiser, c s'étaient dit que la classe ouvrière qui, plus que r toute autre, souffre des conséquences de la guerre, se laisserait prendre aux grossiers appeaux c qu'ils lui tendraient. E Les syndicalistes-socialistes de Bruxelles, par- ï ticulièrement, ne seraient-ils pas sensibles à une démarche du gouvernement impérial, affectant de -vouloir appliquer les lois sociales en Belgique?... I Socialistes et républicains n'allaient-ils pas être enchantés de jouer un bon tour au Roi et au c gouvernement ?... Les reptiles de la presse prussienne, installés en maîtres au cabinet du maréchal von der Goliz, se l'étaient imaginé. Et d>e Berlin, arriva c à Bruxelles, il y a quelques quinze jours, un bureaucrate dénommé Bittmann. a Il avait été chargé, ainsi que tous les canards ] berlinois l'avaient annoncé à sons de trompe, de , venir régler en Belgique....l'application des lois sociales allemandes !. La première visite du sieur Bittmann fut pour la Maison du Peuple. Il fit savoir qu'il était désireux de régler, d'accord avec les organisations syndicales-socialistes, l'application des... lois récemment votées par le Parlement belge, e'est-à- ^ dire : la loi scolaire et la loi sur la protection du travail des femmes et des enfants. Les dirigeants des syndicats socialistes firent savoir au dit Bittmann qu'ils entendaient prendre préalablement l'avis des principaux intéressés : les membres de s leurs syndicats. Cette consultation eut lieu et ' elle donna le résultat auquel on devait s'attendre: unanimement, les ouvriers déclarèrent ne vouloir ^ rien avoir de commun avec les agents du Kaiser, i Reçu par les délégués des organisations r ouvrières, Bittman apprit donc: que les ouvriers bruxellois refusaient toute collaboration aux Prussiens; que la protection du travail que ceux-ci voulaient leur offrir était une mauvaise plaisanterie, alors que 90 pour cent des ouvriers devaient chômer à cause de l'invasion et de l'occu-çation du pays par les hordes prussiennes; qu'enfin, les ouvriers entendaient n'obtenir l'application des lois sociales que de leur gouvernement et des organisations belges, l'action du pouvoir i communal, le seul encore existant au pays, se trouvant paralysé par les contributions de guerre énormes prélevées par l'ennemi. Herr Bittmann se montra véritablement ahuri. Il déclara ne pas comprendre que des socialistes pussent se ranger du côté du roi Albert et du gouvernement "clérical." Et il tomba littéralement de son haut lorsqu'il reçu t cette réponse : " Nous sommes tous d'accord avec le roi Alberc et nous approuvons tout ce qu'a fait notre gouvernement." Après avoir été ainsi reçu à la Maison du Peuple, le déléguô prussien ne se risqua même pas à la Centrale Sociale, siège des syndicats ouvriers chrétiens de la capitale: il devinait le mépris et le dégoût qu'y accueilleraient ses propositions.Ces Prussiens s'étaient donc imaginé qu'il suffirait de leur petite machination pour diviser le i pays que leurs soudards sont encore en train de 1 piller, d'incendier et de ravager. Et ils n'en j reviennent pas de la grandeur d'âme, de la fierté, £ de l'orgueil héroïque de ces ouvriers qui peinent et qui souffrent, et qui préféreraient mille fois j mourir.de faim plutôt que de les servir. Ils ont tout tenté pour séduire nos travailleurs, ( offrant du travail de tous genres. Les ouvriers, j partout en Flandre, dans le Hainaut, à Liège , comme à Bruxelles, ont été unanimes chaque fois: " Nous ne travaillerons jamais, disent-ils, pour , les Prussiens ! " } Aussi, chaque jour, les fonctionnaires teutons ( en relations avec l'Hôtel de Ville font-ils entendre ( leurs doléances et s'exclament: "Comme ce ( peuple nous hait. Dans les regards que nous { rencontrons, il n'y a vraiment que du mépris et + de la haine... " Dans ce mouvement d'irréductible hostilité à { l'ennemi où se retrouve vibrant l'esprit eom- } munier des Belges, la classe ouvrière bruxelloise ; s'est, montrée vraiment admirable: jusqu'aux j femmes et aux enfants, tous sont .inébranlable- x meut décidés à tout souffrir plutôt que de pactiser i jamais avec l'ennemi. Et il faut s'incliner devant < le patriotisme serein et émouvant de cette é ne r- j gique population de la. capitale, qui pratique avec un si bel orgueil la fière devise: " Potius / mori quam foedari " (Plutôt mourir que trahir 0- LA LANDSTURM A ANVERS. ! GRAVE INCIDENT. J ROOSENDAEL, 15 décembre.—-Un incident d'une extrême, gravité et que les Allemands s'efforcent de tenir secret sest produit la se- i mai ne dernière à Anvers. t Une centaine d'officiers de la garnison aile- < mande, appartenant pour la plupart à la. Land- < sturm, passaient gaiement le temps dans les 1 deux cafés où ils ont établi leur quartier général, ( le*café Weber et le café Terminus. L'ordre ar- 1 riva du quartier général que tous les officiers do { la Landsturm devaient immédiatement partir 1 pour le front de bataille sur l'Yser. Ils s'y re- 1 fusèrent carrément. — Nous appartenons à la Landsturm, diient-ils, nous sommes des pères de famille. Nous ne sommes pas ici pour nous battre, mais seulement pour faire un service de garde dans les villes. Si l'armée régulière est épuisée, eh bien, que l'Allemagne fasse la paix ! Le fait fut immédiatement rapporté au gouverneur militaire d'Anvers qui demanda par télégramme des instructions au quartier général. L© soir un message du quartier général arriva à Anvers: "Les officiers rebélles doivent être renvoyés dans leur dépôts où leur cas sera jugé." Tous sont immédiatement partis par train spécial pour Cologne. L'ordre à été également donné do changer complètement les garnisons de Bruxelles, Anvers et Malines. ^ La Landsturm, qui depuis deux mois fait le service de garde dans ces villes, a été renvoyée en Allemagne et remplacée par de. la landwehr bavaroise, qui, espère-£on, "consentira" à se battre quand on le lui demandera. M. Edgar Selens, agent de change près la Bourse d'Anvers, désirant répondre aux nombreuse demandes do renseignements qui lui sont i parvenues de la part des réfugiés belges, se tien- | dira à la disposition des intéressés à son bureau, < Bishopsgate, 57, tous le jours de 1.0 à 1 et de 3 à 5 heures, ou toute© les informations leur ] seront fournies gratuitement. , — Songer; â nos pauvres soldats belles et à ' l'ccuvie al méritoire de Mme M*ton, s.v.j/, ] COMMUNIQUES OFFICIEL! RUSSES. .ES ALLEMANDS REPOUSSE: VERS LA FRONTIERE. L'AVANCE DES AUTRICHIENS ARRETEE. PETROGRADE, 16 décembre.—Communiqv; fficiel de l'état-major du grand quartier-généra Dans la région de Mlawa, l'ennemi a été r oussé vers la frontière. Sur la gauche de la Vistule, les Allemands oi lit des attaques obstinées pendant toute la jou ée, surtout dans la direction de Kernoz. , Près de Sochaczew, nos troupes furent oblige< e soutenir des attaques dans des conditions li aies d'infériorité et retombèrent un peu en a Lère dans la soirée. Dans les autres districts, tout le long du tron es contre-attaques de nos troupes ont tenu lei emi dans ses positions et l'empêchèrent de Iran orter ses troupes vers un point critique. Nos mouvements ont contenu le progrès d< autrichiens qui s'avacent de derrière les Ca athes. . Sur'les autres fronts il n'y a pas eu de modU ation substantielle. UN VAPEUR ALLEMAND COULE. PETROGRADE, 17 décembre.;—Communiqi e l'état major dé la flotte de la mer Noire :— Au cours de la nuit du 17 un navire rus: rrêta le vapeur " Derintie " de la Deutscl /e van te Lime, qui naviguait tous feux étein rès de Kerasnunda, sur la côte turque. Après s'être assuré de la nationalité du vapei Lotre navire donna l'ordre de lauoer ses cano t de quitter lé bord. Deux officiers turcs buze soldats s'y refusèrent. On les arrêta n les fit prisonniers pour être envoyés à Séba opol. Peu après le navire allemand fut bor iardé; le feu éclata à bord et le navire sauta- DEUX NAVIRES TURCS COULES. ROME, 17 décembre.—Un télégramme de Ca tantinople annonce que le croiseur rus-Askold a coulé deux navires turcs à Beyroi: Le communiqué. turc ne spécifie pas si 1« apeurs étaient des navires de guerre ou d-tavires de commerce, mais dit deux " petits lavires.—Exehange. UN SAVANT BELGE. LES FUNERAILLES DU PROFESSEUR VAN jEHUCHTEN A CAMBRIDGI Les funérailles de M. le Professeur V« ïehuchten ont pris, dans l'église catholique i )ambridge, un caractère particulièrement émo ant. Aucune pompe académique n'en pouyj roubler la douloureuse simplicité; mais l'ii nense chapelle gothique voyait entre ses col on n ;rises se presser tous ceux qu'un impitoyable es groupait dans une plus grande et plus réconft an te famille. Le vice-chancelier; le maire de la ville; Mo eigneur Barnes; de nombreux professeurs nembres de l'université de Cambridge; les pi esseurs Denys, Bruylants, Moeller, Van Hx îacker, Havet, Carnoy, Dupriez, Vau den Ve «Joël, Doutrepont, Rauwez, Coppens, Dèlmarci ^eplae, Sibenaler, Van Hecket et Mr Breithof ■ 'université de Louvain; le professeur de J allée-Poussin de l'université de Gand; le pi esseurs Corin Dejace, Colson, et Nolf de l'ûnivt ité de Liège, assistaient aux offices. Monseigneur Scott avait désiré chanter h nème la messe de Requiem et les absoutes. Au cimetière de la ville, dans l'humide et sévè :ampagne anglaise, un dernier hommage- f endu à celui dont la terre allait garder la c xmille. Les professeurs Denys, au nom de l'universi le Louvain ; Bruylants, au nom de l'Académ oyale de médecine; et Dejace, au nom du Comi les professeurs belges résidant à Cambridge; 1 locteurs Houtsaeger, au nom des anciens élèv lu défunt, et Sanaud, au nom de la Société méc :ale flamande, ont apporté d'éloquents et dive émoignages. M. Van Gehuchten d'après de rigoureux pri dpes de construction scientifique, avait édifié d nonuments définitifs dont 1' "Anatomie c Système nerveux de l'homme" et le "Nevraxc lemeureront les plus brillants exemples.* Av ine inlassable vaillance, il avait repris aux laboi oires de l'université de Cambridge le cours ■ es recherches. Mais la mort l'a surpris à cet icure même où son fils ainé bataillait en Flaridr Ce soldat, nous l'avôns vu, courbé devant ombe. De la terro belge souillait encore l'étoj isée de sa capote et le vent d'est, qui soulevî ci les dernières fleurs d'automne, devait là b îettoyer le ciel brumeux des campagn ïamandes... .ES BELGES EN ANGLETERR: Les notaires habitant Londres ou la provin ont priés de se réunir à Londres, Court of Ju ice, StrancL salle spéciale (demander au co ierge), mardi, 22 décembre, à 14 heures, po" liscuter de la situation des notaires belges < Lngleterre et de toutes autres questions utile îette séance est due à l'initiative de MM. 1 lotaires Butaye à Y près, Hcetveld et Van H< eren à Bruxelles, van Belltnghen â Malinc fekemans à Hoboken, G. Peetcre, notaire-hon aire à Willebroeck. • • • Le succès du " Mariage de Mlle Beulcmans u Criterion Theatre s'accentue tous les soii Samedi, en matinée et en "soirée, deux sali ombles ont fait un accueil Iriumpnal au^: ave ures d'une saveur locale à la fois si comique i touchante de cette famille bruxelloise. Cnaqi cène, chaque mot, chaque attitude évoque ouvenir émouvant du pays de Belgique et l'< , la sensation réconfortante de se sentir trac >orté pour quelques instants parmi ceux qu'< .ime et qui sont restés là-bas. A la représentation de samedi soir assistait I ean François Fonson, l'un des auteurs de >ièce,. arrivé le soir même de Hollande. ï i'onson, après avoir été emprisonné pendant qu< [uo jours à la " Kommandantur " de Bruxell oùs l'accusation d'avoir fait éyader des priso liers français et belges et d'avoir favorisé la di ribution de journaux anglais, vient d'écrire tre .ctes qui se passent à Bruxelles pendant l'occ >ation allemande. Peut-être aurons-nous le pl« ir de voir créer cette pièce prochainement jondres. — On mande do Tricste que le navire éco Lutrichien " Beethoven " a été coulé après ave ouché une mine et que l'équipage et tous 1 ;adets sont noyés — Le raid naval allemand a exercé u îeureuse influence sur le recrutement. A Lo très, la journée d'hier a été excellente. Dans forkshiro un grand nombre d'ouvriers et d'ei ?lojés de firandes fabriques se sont engagés. > LES MILITAIRES BELGES EN HOLLANDE. LISTE DES MALINOIS 5 INTERNES A HARDERWYK mOT/LÀNDEY. l > . 1 Lcriricrc, Joseph, 3o ch. à p. 1/1. 2 Macs, Fraucols, 3e ch. à j>- 1/2. 3 Van Roy, Henry, policc agt. 2o arfcil. 4 Vau Bcnoden, Henri, 5o de ligne 2/li 5 Hoogiic, lionri, 5e artil. 9o bai. montes. 6 De Thicr, Jules, 3e art. 8e bat. montée. V Audcnaert, Gustare, 5e art. 12e bat. mont«*. 3 Vankerkhoven. Lucien, 6e de ligno 5/3. e D Lictart, Joseph, 2o de ligne 3/4. 10 Lietart, Emile 5o do l^ne 3/1. 11 De Honge, Guetare. 3e ch. à p. 1/2. 12 Bous, Pierre, 3e chl à p. 5/2. 13 Vajuter Zeypen, Jules, 3e cli. à p. 1/1. 14 Van Dyck, Jacques, 3© ch. à p. 1/3. it 15 Verdin, Georges, art. forteresse 5e bit. d® Bicge. r_ 16 Le Lou, Georges, 25e de ligne 2/1. 17 Van Hicl, François, 2o de. ligne 2/1. 18 Anfchonis, Henri, 7e do ligne 6/3. S 19 Lafcverts, Franooit. 4e de. volout. j. 20 Liobert, Piotor. 25o do ligno 2/1. . 21 Vcreohueren. Pieter, 7e de ligne 6/1. 22 Ba-etens, Edouard, 2c de ligno 2/3. 23 Van Hoey, Max. 4e volout. 1/2. t, 24 Eouduwyn. Marchaux, 4e volont. 1/2. j. 25 Oorbeel. Louis, 3e ch. k p. 1/3. 26 Van den F.yndc. Francs, 3e ch. k p. 1/3. 3' 27 Willens, Ilendricks. 6e de ligno 6/4. 28 Gysbrechts, François, 3® ch. â p. 1/3. £ • 29 Verbist, T.odewyk, 3o ch. à p. 1/3. , 30 Borrey, Isidore, 3e.bat. de tiiège. 31 Vau der Linden, Antoine. 3c bat. do tdàgt- 32 Vàn Win, Victor, 6c de ligne 5/1. i- 33 Jaspers, Joseph, Go de ligne 5/4. 34 Hugo, Honri. Co de ligne 5/2. 35 Devos, Frane. 6e de ligne. 5/2. 36 Peeters. Leopold, Go de ligne 5/2. 37 Van Nieuwenhovcn. Cyril, Genio Volontaire. 38 MnL&aers, Maurice; Pontonnier volont. [C 39. Galewaert. Renc, Pontonnier volont. 40 Càs>seûr, Pierre, 8e art. 8e bat. montée. 41 D'Haene, Gustave, 7c de ligne 6/3. >e 42 Pigeolet, Adolphe. 4e Cio de volont. 1/1. i© 43 David, Joseph, Artil. montée. 44 Opde Bceck, Corneille, 5e de ligno Cic mixU. 45 Somers, Edouard, 2o ch. à p. 46 Portael, Gérard, grenadier 5/4. IT 47 Gorle, Gustave, Gendarmerie Lanackcn. 48 Van Opstael, Auguste, 5e do ligno 6/3. ^ 49 Afisillis, Jean. 50 Jacobs, I le do lignr. jt 51 Vander Wielen, Albert. 5e artil. 13c bat. s. 52 De Pauw,-Louis, 28c bat. art. de placc. 53 Hamels, Joseph. 2e de ligne. 1' 54 Vander Vekeu. Edouard. 23 bat. art. d,c plao». 55 Van Bots, Odilion, Génie Cap. 56 Van Etterry.ck, 14<> bat, do siège. 57 Janeecus, Jcëoph, 2e art. brigade. 58 Van Camp, Léonard. 25e bat. de plac«. 59 J„e&ert«, Petrus, 3e ch.'à p. 1/3. 3" 60 Scheffermeyer, 5c bit. de siège, i© 61 Swinnen, Albert, 3o ch. à p. * 62 Verdoodt. Pieter. 3c ch. à p. 63 Vermouzen. Léon. îS 64 I.ouwers. Michel, Carabin. 1/3. ÎS. 65 Alutsacrs, Jean, volontaire. >j 66 T-aevcrs. Bernard. Grenadier. 67 Flatnond. Henri. 5e de ligne sergl. 68 Verhevick, Guillaume, 6e do lien». . 69 Schippeiv. Joseph, 2e artil. 70 D,epue8. Charles, 3e ch. à p. 6/2. 71 Dewover, Llouis, le art. 2© oie. 72 Schoovaerts. Edmond, lie de lign®. 73 Le Long, Jean 3e chas, à p. 74 lluybrechts, Joseph, le art. lrc cie. POUR LES ETRENNES DES PETITS PAUVRES ^ U iVIN V LL1S.O . u- Nous âvbri's commis' hier un erreur d'addition : dans notre report, qui était de £37 16s. 'Gd., cl «it non de. £47 16s.- Gd: n- Report £42 |L .0 es Beno pour qu'il retrouve Josy 0 1 0 il Jane d'Ours 0 1 O. •r- l'ernand De Smet (.) 1 O Arthur D'Help 0 ! :: n- Quelques Anversois. établis à Rye. 0 10 o.. et G. J. Hellemaus-Lan castor - 1 O 0 o- Mme B". Maus, d'Anvers I 0 n o- Mme Max* Elsen I 0 0 n, D'une réfugiée anversdise O 4 C) :1, From admirer of Mnarten Martens 0 '2 f) le From M.S., F.S., C.II. O 1 o la Une famille de Willebroeck 0 ! f) o- L. II. 0 1! (i :r- J. Van Cauwenberg-Witdoeck • O 2 t) Mme Goetbloet O <1 (t ii- M. B : 0 10 i) Nous prions instamment nos amis de se hâter.' re Nous devons clôturer cette liste incessamment si ut nous voulons que l'argent arrive à temps à — Le capitaine Carey, commandant le vapeur " Queen " a reçu du roi George une épingle de te cravate en forme de couronne, enrichie de rubis es et de diamants, en souvenir du sauvetnge de p.s l'equipage de " Amiral Ganteaume." La SoutU-L- Eastern and Chatliam Railway a offert au capi- rs taine un chronomètre en or." D" " ' ~~ ■ C LE LIVRE DU JOUR. La Cam-a T»e de 1914 en Belgique. ^ Par M. Albert de Gobarî. j1" LA MÉTROPOLE accepte les souscriptions pouf le cet ouvrage. Prier- de joindre le montant aux ordres. t oi). 2 francs par volume. ■ J e ! - . ïê LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS- es 3 penc© la ligne.—Joindre la montant aai ordres, b.t.p A DOLP. GALEYN TRATSAERT, prière envovei K adretîse à Mmo Uenart, de Keysere Royal Ho'tcl, London, E.C. pRÊU D'HÔMM J^OHARIdiS, soldat belge liîë " * de ligne, est recherché. Prière reruscignomcuU. à Preud' S- homme, 16,- Ixsas, l'olkestone. /"^ATAIRE, LEOPOLD, interné Assen, Hollande; _ 1 ' demande nouvelles Alfi-od Cataire et fa.mil]' ? TVE BAûKBR, .L, maréchal logis, lOme batte ru JL'siège, interné au camp do Zei6t, Hollande, demande 3S nouvelles de ea famille d'Of-tcndo. ■1- T E DOCTEUR et Mme TU LES BASTïN,~dt S, 'Prazcgnies demandent k amis et Connaissances nouTell^ 0- de lear fils Jules, dix 12me de ligne. Envoyer répotif i» M Ghion, employc do la société " Le Bon Grain," Hôtel Cou-maus, à Rotterdam, Hollande. . SE TROUVE au DOBSON RELÏEF HOSIsIÎ"\ U Charlton road, Blackhealh. London. JOSEPH WEl',1 S. du 2e Grenadiers, qui demande nouv. éa femme restre a »S Middelkerke. et dc_£on frero à Louvain. n- Cl Ê TROUVE au DOBSON IîEITEFTiWp H A I et' Bl<«-.kbc;ah, London," PIERRE VAN BROECKliL. •' 2P Reg. Carabinierri, qui demando nouv. Robert et Triuettc vjn. . Bocokcl, rue Esplanade, AnTcre. >n "DONNE famille (anglaise) a une belle maison S- JL* garnie à louer pour 3 mois ou plus à la campagne, ,n Sidonp, Kent, une demi heure do Londres, prix £2 10e j>!ii semaine ; s'adressor " Fcrnlea," Main-road, Sidcup Kent f , : U /CRITERION (Gerr. oS44). tous les soirs à811 ■a Vy M. LIBEAU et Mlle DIEIJDONNT3 dans T. LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS. .1. MATINEES. MERCREpI, et SAMEDI à 2h.30.'. Prix spécialement réduit®. Parterre ls.- a~ riBUX;MARGUERITE, en bonne santé à Celle S- JL/ ont trouvé moitié de leur marchandise et continuent js leurs recherches.—Patience. ii- T ECONS D A UTO M OBI LIS ME en FRANÇAIS. • j. M.J et FLAMAND à la British School of Motorinc, Ltd.— à S'adresser à 5, Corentry-etreet. Piccadilly-circus, London, W.. ON DEMANDE pour février, pour famille. belge, une garde-couches belge.—Paragon. 10. Ramsgau-, le T A METROPOLE parait chaque matin, sanfle ir 1J' dimanche, dans le "Standard," vendu chez toui marchanda dé journaux au prix d'un penny. Noua conitii Ions vivemont â nos amis de s'abonner au prix de 3sh. i par mois pour le Royaume-Uni et 4eh 4 pour l'étranger, cl rie nous adresser le prix de l'abonnement, en un mandat. Lft taril des .-.nnonces cct .de 9d. la ligno pour le 1 Liv/o. n- d'adresser, des exilés," pavable d'avance, et pour tonte autre le publicité, le tarif dn "Standard." Nous avons ouvert, un n_ Dnreati dans l'immeuble du "Standard," Fleet-rtreet. 132". K.C., ouvert de 2 à 13 heures. .En cas de demande par écrit. Joindre deux timbres d'un pennjr.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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