La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 03 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1xj4h/
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The Newspapir for teljiaii» LA MÉTROPOLE I oNE PENNY l-, «n cHimi psî!, s? as™ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bvrem : 45, CKaneery Lane, W.C.2 — Telepkone : Holbora 212. (3 m»ia 9 «ht 6 mois 17 sh. «•fan )i «h. 25"® ANNEE SAMEDI 3 AOUT 1918 Registered at the G. P. O. as a Ntwspafer. No. 215 LA GRANDE GUERRE I La question des effectifs 3.400 prisonniers en 16 jours Avance au nord de l'Ourcq Vendredi midi. . général Fach ne paraît pas vouloir lais-ux Alemands le temps de souffler long-os sur leur nouvelle ligne. Il a procédé à de nouvelles attaques sur plusieurs ts sensibles du nouveau front et a obtenu =ieurs succès marqués. L nord de l'Ourcq, les troupes françaises •élaboration avec des unités britanniques, repris l'offensive et ont réussi à refouler Uni de toutes les positions situées entre égion de Plessier-Huleu et la rivière, aux-Hes il s'accrochait désespérément. Les Al-ont capturé l'importante hauteur (190 mè-■) qui s'élève au nord de Grand Rozoy, ils poussé au delà du village de Beugneux, iint Cramoiselle et Cramaille, effectuant ce point une avance de trois kilomètres, apturant six cents prisonniers. lus au sud, les Français ont gagné posses-1 de Cierges et du bois Meunière (sud-est Fère). lu nord de la route de Dormans à Reims, [Alliés ont conquis après une lutte achar-[, le village die Romigny, avec cent prison-h. Au sud-est de Reims, une forte attaque îmande contre la côte de Bligny fut repous-: après un vif combat. Depuis le 15 juillet, date de l'offensive alle-:nde qui porte un instant les Allemands au 1 de la Marne, et le 31 juillet, les Alliés ont ituré sur le front de combat un total de 400 prisonniers, dont 674 officiers. Les ails publiés au sujet des combats de mercre-sur le front américain montrent quelle va-ï déployèrent les troupes de la République ilée. Leurs adversaires étaient une division b garde prussienne et des régiments d'une ; meilleures divisions de Là réserve bavaroi-La lutte fut littéralement une suite de ps-à-corps acharnés. Finalement les Amé-iins entourèrent complètement le village de inges et quand ils y pénétrèrent, la posi-1 ne renfermait plus un seul ennemi en état se défendre : tous étaient morts ou blessés, «probable que c'est ce succès qui détermi-le lendemain ta prise de Cierges et du bois unière. D'après certains renseignements inemi aurait repris pied dans la gare de e-en-Tardenois, qui se trouve à quelque lance au nord de la ville proprement dite. )ans les milieux militaires on accorde que tention immédiate du haut commandement ffliand est de tenir, au moins approximati-lent, la ligne que ses troupes occupent intenant, mais on donne comme peu proba-qu'il puisse y tenir longtemps pour deux »ns majeures. D'abord, en se retirant au d de la Marne l'ennemi a déjà avoué sa d'é-e et l'effet moral d'un nouveau recul ne frait donc pas mettre en danger sa posi-1 intérieure ; en second lieu, sa position a-c-He est défavorable à un point de vue mili-e. Il est en effet adossé à l'Aisne et tous les ts sur cette rivière sont soumis à un bom-dement continuel ; le pont-rail de Soissons impraticable et celui de Missy se trouve s le feu des batteries mises en position par Français à l'ouest de la vallée de la Crise. iutre part l'ennemi ne dispose que de huit tes, soit de quatre circuits de trafic, ce qui insuffisartt pour les effectifs considérables iours concentrés au sud de l'Aisne. I est donc à peu près certain que les Alle-ids poursuivent l'évacuation de leur sail-:, lentement et difficilement, mais peut-être s de meilleures conditions de sécurité après le 17 juillet, lorsque leur position pré-e sur la Marne rendait fort difficile l'en-Me de leurs opérations. faut noter que Foch ne peut considérer d'un bon œil tout retard dans l'évacua-allemande, parce que celle-ci affaiblit l'en-1»; elle permet donc de lui infliger des ■es qu'il doit subir pour pouvoir mettre ses ires en ordre, et empêche Ludendorff de ^ndre l'initiative stratégique qu'il a per- lercredi, l'aviation britannique du front a fit 26 aéroplanes allemands et en a forcé Jtres à la descente. '"e escadrille britannique envoyée contre °gne trouva la ville enveloppée de nuages wnbarda les,fabriques de Diiren avec die s résultats. Trêves fut violemment atta-e.n prévoit une offensive finlando^allemande ;re la partie sud du chemin de fer de la «manie. e général von Freitag-Loringhofen occupe loisirs que lui laisse la direction de l'état-or sédentaire de Berlin en donnant à la lse allemande des articles destinés à sou-r le moral de l'arrière. Le dernier est pour que l'arrivée des Américains ne permet très malaisément aux Français et aux Uniques die réparer leurs pertes et que la 6 des effectifs sévit chez les Alliés. Le gé néral a bien soin de passer sous silence celle | qui sévit en Allemagne. La vérité est qu'il y a en effet deux crises d'effectifs, l'allemande et la nôtre, mais fort différentes l'une de l'autre. En Allemagne, un très grand nombre de divisions constituées, mais dont les unités d'infanterie sont de plus en plus squelettes, dont on ne maintient la valeur qu'en les saturant de mitrailleuses, jusqu'au jour où il y aura décidément trop de matériel pour le personnel et où certaines de ces divisions ne seront plus que de grands ca- ; dres vides, si on ne prend pas le parti d'en réduire le nombre. Chez les Alliés, un flot sans cesse grossissant d'Américains, mais dont beaucoup ne peuvent encore entrer dans des divisions con- j stituées. Dans notre camp la crise des effectifs consiste donc en ce que nous n'avons encore qu'en puissance de grandes unités qui ne pourront être formées que plus tajrd. Mais alors, à qui profite le temps? A qui, i dans un certain temps, appartiendra la supériorité numérique en divisions? Si on pose la question sur ce terrain solide, on voit que [ .chaque mois qui s'écoule est un gain pour I nous, une perte pour les Allemands. Et c'est i pourquoi l'échec de leur dernière offensive, alors même qu'il n'aurait pas été suivi de notre victorieuse contre-attaque,était déjà désastreux pour eux. ♦ Une belle page (r) Les ennemis ! maiis c'est là notre fortune et il n'y a que les sots qui n'en aient pas. Si vous faites du nouveau, vous avez contre vous tous les routiniers; si vous -faites de l'intelligent, vous avez contre vous tous les imbéciles ; si vous avez du isuccès, vous avez contre vous toute la bande des ratés, des incompris, des grincheux, des jaloux; et ces petites haines que vous soulevez, toutes plus divertissantes les unes que les autres, sont autant de recommandations et de certificats en votre faveur. Si vous posez votre oarîdidaure pour quelque poste vacant et que vous réussissiez, soyez bien sûr qu'il n'y aura qu'un seul candidat à reconnaître que la place a été donnée au mérite : ce sera vouls- Les autres crieront en choeur que vous avez une chance inouie. La chance ! en voilà encore une autre jolie bonne à touit faire ! La chance, c'est pourtant les privations que vous vous êtes imposées, les longues veillées que vous avez consacrées à l'étude; la chance, c'est, comme l'a dit un grand moraliste anglais, de se lever à six heures du matin ; la chance c'est de vivre de vingt sous quand on en gagne vingt-cinq; la chance, c'est de s'occuper de ses affaires à soi et de ne point ise mêler de celles d'au-trui.Mon Dieu, qu'on se débine à Paris ! Qu'on se déchire, qu'on se dévore ! Mais à quoi bon médire ainsi les uns des autres ! Quel profit peut-on en retirer? Ne vaudrait-il pas mieux toujours dire du bien de son prochain? C'est chrétien, mais c'est pratique aussi. Que je chante les louanges de toutes mes connaissances et ces braves gens iront de par le monde me faire une réputation : "Quelle profondeur ! diront-ils de ■moi ; quelle connaissance de la nature humaine; comme il sait vous juger un homme, l'animal !" (1) Extrait deCe.ç Chers voisins, de O'Rell. ♦ Des pommes de terre ou pas , de charbon Après l'expédition de Hollande d'un millier de wagons de pommes de terre nouvelles en Allemagne, les exportations ont été arrêtées, les pommes de terre étant nécessaires à la consommation du pays ; en conséquence, la Hollande ne recevra pias la quantité totale de charbon qui lui avait été promise, en échange, par l'Allemagne. ♦ On annonce d'Anvers la mort subite de M. A. Goiris, secrétaire du Bureau de Bienfaisance. EN RAISON DU " BANK HOLIDAY " LA " METROPOLE " NE PARAITRA PAS LUNDI. » — Union économique des Alliés Déclarations de M. Lloyd George M. Lloyd George a reçu à la Chambre, mercredi, une députation de 200 représentants de manufactures, conduite par Sir Ed- , ward Carson. Il a fait, sur la situation et le programme économiques, une longue et importante déclaration dont nous extrayons les passages suivants : Notss devons, nécessairement, quelle que soit la politique que nous proclamions, maintenir le contact et être en accord complet avec nos dominions et nos alliés. Les résolutions de Paris furent prises en 1916. Jusqu'à présent, l'Amérique n'a exprimé aucune opinion quant à la Conférence de Paris et il est d'importance capitale que la politique de l'Amérique et celle de ce pays soient complètement d'accord sur les problèmes économiques, aussi bien que sur les autres. Ce que je suis autorisé à dire, à présent, c'est que je suis plein d'espoir que le sort économique du monde sera dans les mains des grandes puissances alliées, qui sont fédérées en ce moment. Nous avons, pendant la guerre, découvert qu'il y avait des industries dfens ce pays qui n'étaient pas seulement essentielles au point de vue commercial, mais au point de vue de la défense nationale. Quoi qu'il puisse nous en coûter, nous ne les laisserons pas ; tomber. Plus la guerre durera, plus rigoureuses doivent être les conditions économiques que nous imposerons à l'ennemi. Il combat pour imposer ses propres conditions économiques aux Alliés. Il n'y parviendra jamais.Parlant de l'intervention nécessaire de l'Etat dans les affaires et l'industrie pendant la guerre et même pendant la période de transition, M. Lloyd George ajoute : Mais il y a deux ou trois choses qui subsisteront même au-delà de la période de transition. Vous ne pourrez avoir des matières premières sans l'intervention, sur une grande échelle, du gouvernement. Vous avez à organiser les transports. Vous avez à veiller à ce que les dominions aient leur part. Nous ne devons pas oublier les pays qui se sont battus à nos côtés et qui ont droit à l'aide de la Grande-Bretagne pour le rééquipement de leurs industries et pour leur vie nationale. Je crois que nous devons veiller à ce que les peuples qui ont lutté ensemble soient servis les premiers. Ne supprimons pas la participation au moment où la lutte finira, car il y se trouverait des hommes pour prendre avantage du fait. Ne nous arrêtons pas aux controverses passées. Reconsidérons le problème à nouveau. C'est le seul moyen d'atteindre à l'unité nationale. Quand le moment sera venu, je serais fort surpris si vous n'étiez pas tout à fait satisfaits de la déclaration que fera le gouvernement. M. Bonar Law ajoute: "Il est évident que complète liberté commerciale à la fin de la guerre est tout à fait impossible. Nous dépendrons vitalement des matières premières. Le principe de la préférence est établi dans le sein de l'Empire. Je suis sûr que le propos approuvera cette décision du gouvernement. * Le roi des Belges reçoit deux missions brésiliennes Le roi Albert a reçu le 29 juillet deux mis- , sions brésiliennes au grand quartier général ; elles lui ont été présentées par le ministre du Brésil près le gouvernement de Sainte-Adresse. La marine de guerre brésilienne participe avec la marine des Etats-Unis à la police ' de l'Atlantique et. tout récemment, une ambulance de première ligne, comportant 500 1 lits, avec un nombreux personnel de_ doc- j teurs expérimentés, de brancardiers et d'in- j firmiers, est arrivée en France, où cette im- ] portante organisation médicale est appelée 1 à rendre de très grands services. En outre, le gouvernement brésilien a envoyé, depuis j plusieurs mois, des missions militaires char- j gées de se tenir en contact avec les armées I alliées. Ce sont deux de ces missions qui viennent d'être reçues par le roi; l'une, qui se | préoccupe des questions maritimes, est diri-geé par le contre-amiral de Mattos, qu'accompagnent son officier d'ordonnance, le lieutenant Neva, et le capitaine de corvette de Vasconsellos, attaché naval du Brésil à Londres; l'autre mission, qui s'occupe pius | spécialement de l'armée de terre, comprend 1 le général de brigade Ache, qu'accompagne son fils, le lieutenant Ache, le chef d'esca- j dron Bréant, délégué du ministère de la Guerre de France, et le commandant d'état-major belge Bemelmans, des établissements d'artillerie. HERTLING ET LA BELGIQUE INDEPENDANCE ET AUTONOMIE La plupart des journaux suisses reproduisent la note d'un-e "Correspondance parlementaire du Centre" publiée par la Norddeustche Allgemeine Zeitung. Il est à- remarquer que dans les' versions françaises de cette note, telles qu'on les retrouve dans le Journal de Genève, le terme voile Selbststaendigkeit Belgiens est traduit par indépendance complète, alors qu'il s'agit d'autonomie complète. Il faut donc lire comme suit îa traduction de la note en question : Les déclarations du comte Hertling (qu'il faut juger dans leur ensemble au lieu de les opposer l'une à l'autre) disent nette-jment que l'Allemagne est prête à rétablir la Belgique dans sa pleine autonomie, à condition que, simultanément, les sécurités politiques et économiques nécessaires à l'Allemagne soient créées. Et plus loin : Si donc le Chancelier a demandé que la Belgique ne fût la vassale d'aucun autre-Etat, cette demande constitue par elle-même l'exposé des motifs justifiant sa sécurité militaire et économique. Car une Belgique réellement autonome présente effectivement les sécurités demandées. Il s'agit seulement de savoir si, d'un côté ou de l'autre, des garanties quelconques, assurant dans toutes les circonstances une autonomie véritable de la Belgique, ne seront pas nécessaires. De toutes façons, et c'est ce qui nous importe, il n'y a pas place, entre les deux déclarations du comte Hertling, pour une contradiction et il faut donc repousser la demande d'explications complémentaires émanant de la presse de droite. Nous ne nous laisserons pas entraîner à une explication avec le parti de la Patrie allemande et nous nous contenterons de dire que le chancelier est en accord complet avec le haut commandement en ce qui concerne les demandes relatives à la Belgique. La Gazette de Lausanne du 22 juillet 1918, reproduit la note de la "Correspondance parlementaire du Centre" et la fait suivre de ce commentaire : Cette prose entortillée n'empêche pas de voir ce que l'Allemagne, et le comte Hertling tout le premier, entend par l'indépendance de la Belgique : le haut commandement reste le seul interprète autorisé de cette formule, vide de sens dans la bouche de tous ceux qui pensent comme lui. Ajoutons à cela que le mot Selbststan-digkeit, employé à dessein par le Chancelier, en opposition avec Unabhaeng-lichkeit confirme la conclusion qu'on peut tirer du fait que l'Allemagne entend conserver la Belgique comme Faustpand (gage de force). L'Allemagne occupe illégalement la Belgique, pays neutre; les Alliés occupent légalement les colonies allemandes, territoire impérial. Si l'Allemagne entendait donc simplement troquer la Belgique contre le retour de ses colonies, rien ne devrait l'empêcher de présenter ce marché aux Alliés, puisque, dans l'un cas comme dans l'autre, il y a ooeupation des territoires offerts en troc, quelque contraire au droit international que l'occupation allemande de la Belgique puisse être. Supposons que l'Allemagne dise à l'Entente : "Je reconnais que j'occupe illégalement la Belgique et je m'offre de l'indemniser, mais, enfin, nous nous trouvons devant une situation de fait et je ne puis rien faire pour reconquérir mes colonies, comme vos efforts pour me chasser de la Belgique ont été vains jusqu'à présent. Eh bien, promettez-moi d'évacuer mes colonies et j'abandonne et restaure la Belgique. ' ' En quoi une telle déclaration affaiblirait-elle la position de l'Allemagne? L'Allemagne sait fort bien que sa position morale au regard de la Belgique est intenable. Le monde l'a jugée dès longtemps. Mais cette position existe depuis quatre ans et sa prolongation est apparemment indifférente à l'Allemagne, tant aiu point de vue intérieur qu'au point de vue extérieur. Dès lors, si elle avait uniquement l'intention de conserver la Belgique pour obtenir le retour de ses colonies, une offre précise ne pourrait lui faire aucun tort. Mais l'Allemagne ne fait pas d'offre précise. Elle entend discuter le "problème" belge à la conférence de la paix. C'est la preuve formelle qu'elle veut obtenir PLUS que ses colonies, en l'espèce des "garanties" qui sauvegarderaient sa position en Belgique après la guerre et qui couvriraient aussi ses instruments activistes; elle veut, en un mot, que la Belgique n'obtienne qu'une "autonomie" dans le genre Je celle qu'ont consacrés pour les Etats balti-ques, l'Ukraine, la Finlande et la Roumanie, les traités de Brest-Litovsk, de Berlin et de Bucarest. Jamais, dût la guerre durer vingt ans, ni les Belges, ni les Alliés n'accepteront de telles "conditions". 4 Nombreuses perquisitions en Belgique Les Boches cherchent les trésors Dans les premiers mois de la guerre, be iu-coup de nos compatriotes, qui se rappelaient quelle avait été en France, en 1870-71, la rapacité des Boches, s'étaient empressés d'enfouir dans un coin de leur cave, de leur cour ou de leur jardin, ce qu'ils avaient de plus précieux, soit que, restant, au pays, ils fussent désireux de ne pas tenter les mauvais instincts des " voleurs de pendules ", soit que. dans leur précipitation à passer à l'étranger pour éviter le contact des soldats couleur-de-pou, ils n'aient pas voulu embarrasser leur fuite en emportant des objets encombrants. Nous sommes certain de ne révéler aucun secret en disant que le nombre des pièces d'argenterie, des objets d'art, des monnaies anciennes, etc., qui sont ainsi, à l'heure qu'il est, cachés dans un trou, plus ou moins habilement dissimulé, en un fqpd de jardin ou derrière les murs d'un caveau de maison, doit être assez considérable. Or, il nous revient que, dans plusieurs villes de Belgique, la population est actuellement assez intriguée par les allées et venues de certains individus, qui se font ouvrir les habitations, celles qui sont vides aussi bien que celles qui sont habitées, et qui y perquisitionnent soigneusement et minutieusement, depuis les fondateions jusqu'aux combles. Ils sondent les murs et les planchers, creusent le pavé des cours et la terre des jardins, et poussent leurs investigations jusque sous les tuiles ou les ardoises de la toiture et même jusque dans... les fosses d'aisances. Au début, on put croire qu'il s'agissait de rechercher des prisonniers alliés qui avaient pris la fuite, ou bien de découvrir des espions dangereux, ou même de pincer sur le fait les rédacteurs et les imprimeurs de la Libre Belgique. On sait maintenant que les Boches ont tout simplement organisé des escouades de policiers spéciaux, chargés de retrouver, partout où ils pensent qu'il y en a de cachés, les " trésors " mystérieusement enfouis par nos compatriotes et qu'ils ont espéré sauver du désastre et retrouver après la guerre. Les Allemands sont si rapineurs qu'après nous avoir emporté les machines de nos usines, le cuir de nos fabriques, les rails de nos chemins de fer, après nous avoir dérobé les secrets de notre industrie et jusqu'à la laine de nos matelas, ils fouillent maintenant jusque dans les moindres recoins de nos habitations pour y chiper tout ce qu'on a voulu faire échapper à leurs instincts de maîtres cambrioleurs. Non contents de voler dans les châteaux, les villas et les moindres maisons bourgeoises les ameublements et les tableaux qu'ils trouvent à leur goût, ils poussent l'astuce jusqu'à déterrer les chers souvenirs de famille que l'on pensait avoir garés de leur rapacité. A Mons, à Gand, à Bruges, à Anvers, des équipes de policiers rechercheurs sont en ce moment au travail. Détail piquant : ces équipes sont composées en majorité de gens condamnés dans leur pays comme voleurs ou comme cambrioleurs et qu'on a fait sortir de prison p>our la circonstance. On voit que l'autorité boche applique en tout et partout le système des " spécialistes "... La chose a été, paraît-il, révélée par un bas agent activiste, qui, à Gand, consacre les moments de liberté que lui laisse la propagande flamingo-teutonne à se faire l'indicateur et à diriger les recherches de ces policiers d'un nouveau genre. Ajoutons à ce propos que cet individu, qui habite le quartier du Rabot, où il jouissait déjà avant la guerre de la plus détestable réputation, sait tellement bien le sort qui l'attend pour s'être fait le valet et le pourvoyeur des traîtres et des Boches, qu'il a pris soin de demander aux Allemands un emploi pour lui permettre de vivre, une fois la paix signée, et que ces derniers lui ont formellement promis une place de gardien die prison ! ♦ Le Berliner Tageblatt annonce que la grande-duchesse de Luxembourg s'est adressée au Pape iafin d'obtenir, par son entremise, la cessation des attaques aériennes par l'Entente sur le Luxembourg.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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