La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1v5bc3tq9j/
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LA METROPOLE IONE PENNY CINQ CEBTIM1 W1: UIIÏ1 rFMT PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhorn 212. ABONNEMENT 1 mois|3|«h. ; 3 mois, 9 sh. [«»"• ÇAm ANNEE MARDI 1 MAI 1917 No. 121 LA GRANDE GUERRE Atrafl/t/i eiif la II/» Ouî\t^maîa ccmtrë l'Allemagne rv - - - « TBAïmi 1TQ FM QïTFïW A iVV f JL La nouvelle offensive britannique com ;encée dans la journée de samedi n' as jusqu'ici produit de résultats trè onsidérables, la résistance que l'enne ni lui a opposée paraissant des plus se ieuses. Dimanche les troupes britanni mes, après la capture d'Oppy, ont fai es progrès au sud de ce village où il e sont emparés d'un système de tran :bée d'une étendue d'un kilomètre et de ni. malgré une résistance acharnée. A Wrd d'Arleux-en-Gohelle qui se trouvai jntre les mains de nos alliés à la suit le l'attaque de samedi l'ennemi a lanc me forte contre-attaque, mais les trou ies d'assaut furent littéralement fan Mes par l'artillerie britannique et le lositions furent maintenues en leur en ier. Le nombre de prisonniers capturé lisque dimanche soir s'élève à 976 don 6 officiers. Suivant un correspondant sur le fron ritannique la nouvelle attaque contr )ppy rencontra des divisions fra' lies et des contre-attaques répétées on té faites contre ce village; aucune d elles-ci n'a réussi pas plus que les atta ues similaires contre Monchy et d'aï res positions de la vallée de la Scarpe lous avons avancé, écrit-il, des deux ce és de Gavrelle et occupé la pente oues le Greenland Hill, une crête qui s'éten lans une direction nord-ouest de la voi irrée de Douai, près de la station d lôuvain. Les combats continuent 5an rêve depuis trente-six heures entre 1 ive nord de la rivière et Achevillf D'une façon générale cette phase de 1 bataille est entièrement en notre faveui malgré que le gain du territoire ne sen Me pas très grand. Sans aucun doul les combats les plus violents ont fa 'âge près de Rœulx, sur la Scarpe. L réseau des défenses allemandes compos lu cimetière, des immeubles de la fabr )ue et du château et d'autrés construi lions formait un obstacle formidabli Des tentatives répétées de l'ennemi poi rejeter les troupes britanniques de la st; ion de Rœulx et d'autres immeubles ft fent vaines. En même temps, poflrsuit le corre: tondant, les troupes britanniques d'il anterie continuaient leur poussée dar la direction de l'est, de la route c Rœux à Gavrelle sur une pente facil usqu'à la crête de Greenland Hill, b; ayant devant elles une poignée de lanc rchr allemand. L'ennemi se maintint a *>int le plus élevé de la crête à côté d a station de Plouvain mais il ne sut r< lousser notre infanterie de la pent ivancée où elle se retrancha et attend latiemment qu'on la relevât. A Opp ennemi creusa ses tranchées à l'oue; 'un bois qui cachait les villes à _l/Obsei 'ation et à Arleux qui se trouve légère "eut au nord-ouest il s'établit loin de Faisons avet: un boyau de communie: pon du côté nord d'Oppy autour d ffté est d'Arleux. De cette façon à Ai jfux les Allemands pouvaient se glisse ' travers le village d'un système d pnehées dans un autre. A Oppy ils o[ posèrent une résistance acharnée, se r< le'ant lentement dans le bois et dans le 'ues sous une averse de bombes et d galles de mitrailleuses; il n'y eut pas d Nditions hâtives comme à Fontaine-le; poisilles, et aussi longtemps qu'ils pi tent rester bien abrités leurs artilleur leurs tirailleurs soutinrent un feu cor fiiu. crise des vivres en Suède n'est pa "icore calmée ; tout récemment cin *'"e femmes ont encore organisé un emonstration pour protester contre 1 lr'x élevé du lait. On s'attend à des dé "°nstrations étendues le ier mai pre "a|n> et les autorités ne sont pas ras iJn-es à ce sujet. Les troubles augmen ept bien que les chefs des partis ou riers estiment qu'il n'y a aucune raiso: 111 Puisse les justifier. Il s'est formé 11 0rPs de citoyens-volontaires pour assis j1 'a police dans la répression des trou 'es mais les milieux socialistes et libé raux voient dans la formation de cettt a nouvelle police une provocation. M s Branting,chef du parti socialiste suédois a fait au Riksdag une interpellation ai président, demandant s'il était disposé é user de tout son pouvoir pour amenei t la révision de la constitution actuelle pai s l'introduction du suffrage universel poui les hommes et les femmes. Le Guatemala vient de rompre les re-1 lations diplomatiques avec l'Allemagne 1 par esprit de solidarité avec les Etats-e Unis dans la lutte pour la démocratie el L' pour la sauvegarde du droit international.Herr Pauli, ambassadeur allemanc s • auprès du Brésil, accompagné des con suis allemands, a quitté Rio de Janeirc t par train spécial pour la frontière de l'Uruguay. Les Allemands occupant de-postes consulaires à l'étranger on' fr t révoqués. Le ministre de Hollande s'es e chargé des intérêts allemands n: sil. 1 0-0 e Les femmes allemandes et la guerre La guerre a enfanté d'étonnants prodige: d partout ; < aussi bien en Allemagne qu'ei e pays alliés, et de tous les prodiges, le plu: e étonnant est la place que se .sont conquisi s les femmes allemandes dans l'industrie. a En Allemagne, les femmes remplacèren les hommes dans leurs travaux beau cou j a plus tôt qu'en Angleterre, où l'on mit quel -, que temps à découvrir leurs talents autre !_ fois insoupçonnés. C'est ainsi que des con e ductrices de tramways prirent la place de hommes appelés au service le jour même d< la mobilisation'générale, le 31 juillet 1914 ', Au début, on eut recours aux services d> e ces " Kriegsfrauen " par raison d'ordr l" patriotique plutôt qu'utilitaire. En général > les femmes de race germanique sont rom ;. pues aux durs travaux manuels. En Allema ir gne, on employait des femmes comm 1- balayeuses de rues depuis de nombreuse i_ années et c'était un spectacle pénible pou l'étranger de race latine ou . anglo-saxonn< de voir parfois dans les rues de Berlin de femmes attelées au même brancard que de 1- chiens et traînant de cette façon des bagnet s ou des charrettes. e Le récent rapport publié parj les union e professionnelles allemandes proclame fiére 1- ment que, sans les femmes, l'Allemagn 1- n'aurait jamais pu produire les munitions 01 u les vivres suffisants pour continuer 1: e lutte. Il n'existe plus d'industrie, auss pénible qu'elle puisse être, que les femme n'aient pas envahi entièrement et efficace ment. Elles forgent l'acier et construisent de navires de guerre. Elles remplacent les hom y mes aux champs et pavent les routes. L'in ;t dustrie du fer emploie une quantité consi dérable de femmes. Dans les'hauts fourneaux où le travail est épuisant même pour le s hommes vigoureux, trois femmes allemande accomplissent le travail de deux hommes u Dans une fonderie d<* 1er, en Silésie, quarant femmes gagnent leur vie comme chauffeurs Aux usines Krupp des milliers de femmes e jeunes filles sont employées, on les utilis' e même pour des travaux dangereux et déli cats, comme les essais des fusées d'obus. G travail est payé 45 centimes l'heure, mais lç s ouvrières sont passibles d'une amende d e 60 centimes pour chaque erreur qu'elle e commettent. 30.000 femmes travaillent au: mines, soit ia fois plus qu'avant la guerre De 45.000 à 50.000 femmes travaillent au: chemins de fer et quelques-unes remplissen même des emplois officiels. Dans les industrie de la construction 10,000 femmes étaient ai travail à la fin de l'année 1916. Pour la pre s miêre fois, des femmes occupent des emploi q «dans l'industrie typographique. Avec l'as e sentiment des associations professionnelle e de typographes elles remplacent les homme uniquement pour la durée de^Ia guerr comme compositeurs et linotypistes.. Mêm dans l'industrie de la porcelaine où la tem pérature des fours est portée à de si haut degrés, des femmes sont au travail. Le général Grôner, le directeur du servici civil en Allemagne, vient d'annoncer qu'i 1 est dans les intentions du gouvernemen d'utiliser les services des femmes dans le: zones de guerre où elles remplaceront le: hommes, qui seront envoyés aux tranchées La bataille en Champagne Agitation en France Paris, 29 avril. — Certaines questions qu'une multitude de personnes se sont posées depuis quinze jours reçoivent au-jourd hui une réponse dans un article que le général Verraux a écrit pour l'Œuvre. Le général \< raux dit: Malgré la sobriété de nos communiqués, il est possible à l'heure actuelle de révéler les raisons qui ont limité pour le moment les résultats de notre offensive entré Sois-sons et Auberive. Pour commencer, les Allemands s'attendaient à nofre attaque Sur ce i front et y avaient concentrée toute l'artillerie libérée par leur retraite au nord et au sud de la Somme. Ils avaient eu également le temps de rassembler 40 divisions des 133 divisions stationnées en France, de celles inactives en Russie et peut-être aussi des réserves stratégiques destinées à l'Italie, et de les masser dans le secteur menacé,— 29 en première ligne, 11 en réserve. Enfin, ils avaient organisé leur fameuse position Siegfried selon un système tout à fait nouveau, qui la rendait plus forte que jamais. C'est ainsi que le jour de l'attaque nos soldats se trouvèrent en présence, non I d'une série de lignes successives, mais d'une vaste zone fortifiée d'une étendue insoup-, çonnée, et les occupants des tranchées allemandes furent à même de se retirer successivement par des communications protégées des premières lignes détruites par nos obus. La tactique allemande consiste donc, cette fois, à ne laisser qu'un rideau de troupes sur les lignes avancées et à attirer l'assaillant suffisamment loin au delà de ce rideau en retraite pour qu'il perde l'appui de son artillerie attaquante, tandis qu'il venait à portée de l'artillerie opposée. La résistance élastique offerte par l'ennemi, jointe à la solidité naturelle des défenses qu'il occupait ne permit pas que nos progrès fussent aussi rapides et aussi éten-5 dus que l'espérait l'opinion publique. Si des 1 " prophètes " n'avaient pas égaré l'opinion > publique, celle-ci serait moins désillusionnée aujourd'hui. L'heure des * grandes avances n'est pas encore venue. C'est regrettable. >c mais c'est ainsi. j Nous n'avons atteint que les premières lignes allemandes. Au delà de oelle-ci, d'autres restent intactes. D'un autre côté, les contre-attaques de l'ennemi ont échoué. Et si son but était de détruire nos forces en les , , attirant sous le feu de ses canons, il-a plutôt exposé ses propres forces à la destruc-^ tion en les exposant au feu de notre artille-l rie en contre-attaquant. Il s'ensuit que la tâche de l'artillerie s'accroît encore à cause de la plus grande étendue de terrain qu'elle devra désormais balayer avant que l'infanterie soit envoyée à l'assaut. Nos stratèges sauront comment employer les canons appropriés et restreindre les impatiences. 4 Je ne sais pas si la soif d'information s du public sera satisfaite par les explica-s tions du général Verraux. La censure permet d'annoncer que le ministre de ls 3 Guerre a déjà fourni un rapport verba' sur les récentes' opérations aux Commis-3 sions de l'armée à la Chambre et au 1 Sénat; que l'offensive a fait l'objet de 1 réunions du conseil et que M. Dalbies i se propose d'interpeller le gouvernement 3 sur les résultats des opérations. — Daily Chronicle. 3 Paris, 29 avril. — M. Ribot, chef de cabinet, a discuté la situation hier matir avec M. Poincaré, et, dans l'après-midi avec plusieurs de ses collègues. Tare 3 dans la soirée il s'entretint pendant une 3 heure avec le général Nivelle. — Times. Vous n'avez pas encore fini ? ! t Une personnalité judiciaire de passagi au Havre fut témoin, en octobre dernier, d'ui incident survenu au Palais de Justice d< Bruxelles et qui démontre la désinvolturi sans nom des Boches vis-à-vis de nos ins titutions les plus sacrées. La plupart des salles d'audience ayan j été réquisitionnées par les Allemands, le: j; magistrats de la Cour d'appel se mirent et quête d'un lieu décent pour procéder à 1: ° séance de réouverture. Après mille difficul tés, la Kommandantur autorisa les représen tants de cette juridiction à siéger dans uni ' des salles ordinaires momentanément éva cuées pour les besoins de la solennité. La cérémonie était dans son plein. E ' la parole venait d'être donnée à M. le procu , reur général lorsque, rompant le silenci religieux qui planait sur l'assemblée, le: portes de la salle d'audience s'ouvriren' 3 avec fracas ; un vieux sous-officier allemanc . s'avançant jusqu'au seuil du prétoire et ; toisant avec arrogance la Cour cria, impé 1 rieux : t " Vous n'avez pas encore fini ? ! !" ; Puis, il se retira, faisant claquer les portes ; tandis que M. le procureur général conti nuaft simplement son discours. LES SANS-DEFENSE M. Charles Wilson nous raconte, dans le Daily Mail du 27 avril, qu'à son arrivée à Liverpool Street, le matin du 25, il aperçut environ 150 hommes d'âge militaire attendant sur le terre-plein. Il demanda à l'un d'entre eux s'ils avaient été appelés à la milice. L'homme le regarda d'un air ahuri, comme s'il ne comprenait pas ce qu'on lui voulait et répondit : " Nous sommes des Belges venus dans ce pays pour travailler." " Pouvez-vous m'éclairer sur ceci? demande M. Wilson au Daily Mail. Ces hommes ont-ils été amenés ici pour être employés à de pacifiques travaux, cependant que nos- hommes à nous perdent la vie pour rendre leur pays aux Belges? " Le siège du gouvernement belge est, " je crois " ( !), au Havre, dit M. Wilson, et il se demande pourquoi on n'enverrait pas ces hommes au Havre pour que le gouvernement en dispose. * * * M. Wilson est une unité parmi les 45.000.000 d'Anglais de ces îles. Le Daily Mail est un journal parmi tant de journaux qui s'éditent dans cette rue qu'un auteur anglais vient si justement d'appeler " la rue de l'Encre ". L'opinion de M. Wilson importe peu. L'opinion du Daily Mail, qui tire à des milliers d'exemplaires, nous importe beaucoup à nous, les Belges. Alors il paraît regrettable que la prose de l'un ait pu s'introduire, sans commentaires, dans les colonnes de l'autre, même dans ces lignes des simples communiqués de la troisième page dont le journal laisse la responsabilité à leurs auteurs. M. Wilson demande qu'pn l'éclairé. Je vais le tenter. * * # Car, enfin, il existe, cet arrêté-loi paru depuis plus de six mois et appelant, jusqu'à quarante ans révolus, tous les Belges sous les armes. Ils existent, les bureaux de recrutement de notre armée où passent par centaines et par milliers tous les Belges résidant ici. Il existe un tribunal des sursis, un bureau militaire, un tribunal d'appel des sursis, tout cela fonctionne depuis des mois, nous examine, nbus pèse, nous t autres Belges, avec la plus scrupuleuse impartialité. Tout cela fonctionne depuis des semaines, depuis des mois : M. Wilson ne s'en est jamais enquis, il les ignore, comme il ignore après deux ans et demi la place exacte de notre gouvernement, qu'il croit tout de même bien au Havre ! Il voit des "tommies", nos admirables frères d'armes qui s'en vont de Victoria ou d'ailleurs, il voit des Belges sut un quai et, sans se demander si ces Belges n'ont pas eu leurs juges, son esprit déductif conclut, sans plus, à l'injustice. Et comme il ignore tout à fait les autorités belges, il saisit sa plume et déverse son indignation dans les colonnes du Daily Mail, qui les publie sans commentaires. * * * J'ai devant moi et'je tiens à la dispo-: sition du Daily Mail, qui, je n'en doute pas, se fera un plaisir de la reproduire, la photographie poignante de trois sol-t dats belges, trois frères. Sur une chaise, au centre, un soldat amputé des deux jambes; à droite, son frère, un soldat ' manchot, volontaire de quarante-deux , ans, tous deux décorés de la Croix de > guerre. On pourrait écrire au-dessous : " Comme ils nous reviennent ! " On pourrait écrire... c'est bien vite dit!... t on pourrait écrire tant et tant de choses s et même en imprimer; on pourrait re-1 produire tant d'intéressantes photos si 1 on avait une presse ad hoc, une presse qui ne serait pas, comme la nôtre, une admirable presse, mais une presse de fortune, pour employer ce mot par antithèse, une presse comme l'admirable : Daily Mail, qui montre à ses lecteurs anglais avec quelle bravoure sourient les ; blessés, avec quel geste lassé leurs s morts gisent. Ils sourient aussi, nos j blessés, et nos morts tombent, mais ils sourient dans l'anonyme, pour nos sœurs ' belges vaillantes qui les soignent, pas pour le grand public. Ils tombent, nos morts, dans l'oubli, le silence absolu, ; car nous n'avons même pas de " Roll of Honour " photographique : Consultez nos journaux ! Alors, ne les voyant ni sourire ni mourir, des Messieurs Wilson se demandent ce que vraiment font les nôtres. * * * Je m'en voudrais de rapporter ess choses à oe noble peuple anglais, dont les neuf dixièmes comprennent notre misère. Le gentleman ou simplement l'homme un peu cultivé sait le rôle sacrifié de notre pays dans .la grande tourmente. Il sait qu'ayant eu un jour devant nous l'impossible, nous avons tenté l'impossible. Il nous en a été reconnaissant, généreusement, éperdûment, magnifiquement, selon la manière de la splendide nation. Mais est-il bon, en un temps où, j'en conviens, nous ne sommes plus d'une utilité immédiate, est-il uti'e de souligner au simple peuple qui ne pense pas, une inégalité qui n'est qu'apparente? Notre classe pauvre n'est-elle pas livrée de la sorte sans défense et sans profit, ni pour les Anglais ni pour nous, à la sourde hostilité qui naît de ces racontars et qui se traduit par ce surcroît de misère qui fait les femmes plus pâles encore, avec, dans les yeux, ces lueurs des êtres que l'on traque? Est-ce généreux, cela? Est-ce noble? Est-ce même courageux? Alors il nous paraît regrettable que la prose de M. Wilson ait pu s'introduire sans commentaires dans les colonnes du Daily Mail, dont l'opinion nous importe beaucoup, à nous autres Belges, puisqu'il répand ce qu'il publie à des milliers d'exemplaires.MAURICE ABLAIJ. O G Le testament de von, Bissing " Les innocents doivent périr avec les coupables " Les feuilles de " Kommandanturen " paraissant en Belgique occupée publient, dans la rubrique des actes officiels, une note ainsi conçue : AVIS 1 out dommage causé aux télégraphes ou aux chemins de fer sera puni conformément au droit de la guerre : la loi applicable dans un tel cas prescrit la peine de mort. Si l'auteur de l'infraction n'â1 pu être arrêté, les mesures les plus rigoureuses seront prises contre la commune sur le territoire ou dans le voisinage de laquelle le dommage aura été causé. Bruxelles^ le 10 avril 1917. Der General-Gouverneur in Belgien, Freiherr von Bissing, Generaloberst. Donc, si le coupable ne peut être saisi, ce sont les civils innocents qui paieront pour lui, même si l'attentat incriminé n'a pas été commis sur le territoire de la commune dans laquelle habitent lesdits civils. M. von Bissing ne se demandait pas un seul instant si cette mesure monstrueuse, en vertu de laquelle il entendait frapper des innocents pour l'acte commis, par exemple, par un étranger venu de très loin, est marquée au coin de la plus effroyable iniquité. Il voulait faire régner la terreur, contraindre les patriotes belges à se faire les complices de l'envahisseur en coopérant avec lui à la garde des ouvrages utilisés par les armées ennemies de la Belgique. Pour y parvenir, il rééditait sa fameuse proclamation aux troupes de 1914, dans laquelle il avait osé écrire : J' Les innocents doivent périr avec les coupables. " L'avis du 10 avril 1917 laissera les Belges aussi indifférents qu'ils le furent devant les menaces et les actes criminels dont von Bissing chargea sa conscience. Il n'aura qu'un effet, celui de rappeler aux populations que le gouverneur général, de triste mémoire, persévéra dans la férocité jusqu'à sa dernière heure. o—o Découverte d'importants gisements houillers Les forges de Rombach, en Lorraine, viennent de se rendre acquéreurs d'une importante concession d'exploitation houillèrç. On a découvert, ces jours-ci, en effet, des gisements s étendaîit sur environ deux millions de mètres carrés et embrassant les communes de Wingert, Solgen et Unterhofen. Cette découverte a une grosse importance, car seule la région de la Sarre fournissait actuellement de la houille en Lorraine.. Aujourd'hui, la métallurgie disposera sur place de houille pour ses besoins.

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