La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 30 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fg8t/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. VENDREDI 30 AVRIL 1015. N°- 130.. LA GRANDE GUERRE U CONQUETE DU TERRAIN PERDU.— ACTIVITE AUTOUR D'ARMENTIERES. -ATTAQUES AUTRICHIENNES RE-POUSSEES DANS LES CARPATHES.— L'OCCUPATION DE LA PENINSULE DE GALLIPOLL — PERTE D'UN ' CROISEUR FRANÇAIS. U situation d&pj l'ouest reste aussi bonne .p^blc. Certes,, les Alliés n'ont pa« encore -j'tout, le t-ctrain -que les gaz afiphj-xiants • v'oji '■& perdre, .mais ils en ont déjà recon-,3. ^0 poniio pan.ie.et tout fait prévoir qu ils I bientôt rétabli la .situation. N n'est pas Visible, 'lu reste, qu'ils nrofitient de leur I ./.•*»; r-)ur se porter plus loin que leurs an-I Ûgaes ét - qu'ils transforment ainsi en f rc{oire un insucees local. L'essentiel, c'est) paient1 arrêté net la tentative désesperéc des iienaods qui ont visiblement voulu devancer ^prochaine avance anglaise, dont ils ont grand «ar«t que ne peut manquer de 6e produire au Csent voulu. A ce moment, soigneusement .t«:, elle sera irrésistible. Du#reste, quel l'Allemagne espère-t-elle tirer d'un avan-sans signification au point de vue militairo :J;.- avec des armes déloyales? Le rapport filais sur l'emploi.<Të gaz asphyxiants défendu u: !*s lois de la guerre, le.rapport de M. Carton : ffia'rt -demt" un dépêche du Havre nous an-r' cce la publication, ne peuvent qu'exciter dans ., ruonde la plus grande indignation. ''{uoru'il en soit;, les "Alliés avancent toujours i;flc;:'d'Yprfes. Malgré do fréquents borabarde-i^ iaus les régions de Rarnscapelle, Pervyse, i Uaptrnisse eC""0ôstvreteren,' l'artillerie belge# a | c.j.^sfrmsnt ;appuyé les Français dans leurs | - .lues sur Steenstraete, à l'est de Lizerne. Sur ;ivo droite .de. l'-Yser. nos Alliés ont fait 150 :.;;)nniers et capturé deux officiers. la Anglais'ne restent pas non plus inactifs. I: «rrespon<Jânt''havrads du "Petit Parisien" riohoe même.do source belge qu'ils ont repris Jiijit-Julien, mardi îr.atin et avancé vers le nord. On sâît que ce village, avec celui de Pilkcm, maique la limite (le la récente avance vers Ypres. Quoique nous ne comprenions pas comment, si c? fait est taux, la censure en autorise la publication, nous ne l'enregistrons que sous bénéfico ■Inventaire, la nouvelle de la reprise de Het :-i par les Français, venue d'une source similaire, ayant été également démentie. . .Maigre que, s il faut en croire des nouvelles ;• source hollandaise, l.es Allemands ne cessent l'envoyer des troupes vçrs le front occidental, fli Aix-la-Chapelle, les troupes britanniques eraient. dit Reuter, très actives dans le secteur i'Armciitières. Il y aurait e.u de fortes attaques Freiinghien, Vexmacquart, et Epinette, dont e résultat serait considérable, et auxquelles les illemands auraient répondu en bombardant iouplines et, Armentières. De mystérieuses ^rations".seraient aussi en cours dans le secteur ['Arras.. Mais 'tout' cela n'est pas officiel. En •;t cas. s'il est vrai que le fameux Hindenburg iirige les opérations de l'ouest, il doit rire jaune tant est qu'un pareil " héros " ouàese encore se! " tu: le reste du front occidental, rien de sail-• En Champagne, près de Bea usé jour, capital trois cents mètres de tranchées "françaises reprise immédiate de la moitié; dans I'Ar-près de Marie-Thérèse, attaque allemande vêtéc; aux Eparges, et au Vieil-Armand, bom-udements sans attaque, confirmant clairement insuccès allemand. Notons en passant que le communiqué officiel •tnçais .confirme le naufrage,' entre Gand et "i?cs, du Zeppelin qui, il y a une semaine, irobarda Dunkerque, fut touché par un obus on dirigé. Il est regrettable que Je même sort ait pas été réservé aux bandits aériens qui bombèrent la ville ouverte d'Epernay, e.xclusive-ent occupée par des ambulanciers et des hôpi-ux I - ' Combien différemment agissent les Français, lux-ci ont fait le 27 d^s raids heureux en Alle-?ne. mais toujours dans un but purement mili-ire. Ils-ont lancé, "32"bombes sur la gare de illwiller -et 60 sur celle de Chambley, Où un «•t de munitions flamba.: le 2S ils ont lancé bombes sur .un hangar à Zeppelins à Fried-:hsliafen? c,t 21 sur la gare, les ponts et, le-1 sliers militaires de Leopoldshoehe, ne perdant l'un seul: avion. Dans le théâtre oriental, l'activité s'est de nou-au déplacé vers lé nord,'tant dans le secteur i Xiémen qu'en Pologne, où les Allemands rablent vouloir effectuév une nouvelle diver->n pour éviter l'invasion de la Hongrie. Jus-•'ici, toutes leurs attaques, particulièrement ononcées sur les deux rives de l'Orjitz et à ucsl de Mla\v>i.,"ont. été repoussées, en certains ints. à l'arme blanche, la favourite de nos lis russes, et qui* inspire aux sacs à bière une lutaire terreur ! - .barçs les Carpathes. les Russes, ee réorgani-ii.t, semblent etre; sur la. défensive, mais tant la pàsf'?. à .Uszok que dans la direction de ;i. ou-le? Autrichiens concentrent leurs efforts, " • oi n'ont pas -dépassé les barbelés de nos liés. «•*'• Dans les Dardanelles, les opérations terrestres ntiijûént sans-accroo. Un communiqué officiel L.XVar. Office annonc.é que malgré une opposi-continue les'troupes débarquées se sont «blies à travers la péninsule de Gallipoli d'un :-iit..^uû--au--n0r-d'«st--d€ Eski Hissariik à l'em-.'"Viyj.e do la, _rivière...du côté opposé, c'est-à-•c qu'elles occupent l'extrême pointe do ladite nir.sule, environ 25 kilomètres carrés. Les >upes ont aussi repoussé tdutes les attaques à n Bail et surmonté, tous 4 les obstacles établis ■ les Turcs, dont les moindres sont des bar-lés établis jusque sous l'eau, et des jnèges à m— journaux. d'Athènes ajoutent que la baille de .mercredi sur-la côte entre les Alliés et -s Tûtes a été très vif. Les Turcs auraient per-1 tout un bataillon. Ils auraient 60,0(>0 ."unes sur la péninsule, et les Français opé-u exclusivement sur la côte asiatique. La ' ■ bomburrlorait de nouveau Kilid Bahr. • ' les opérations des Dardanelles donnent salis, '•i"tTVMious avons à enregistrer par contre un rioux aceideut. flu côte de l'Adriatique: le '■iscur cuirassé français. " Léon Gambetta," - miitô moderne de "12.000 tonnes, construit , 1 ''01. et pouvnnt filer 23 nœuds, a été tôr-,.1' rlatis la nuit. du. 26 au 27 à l'entrée du golfe Otrante par le sous-marin autrichien " U5." ' evoisour".c.aulal en' dix minutes. La majorité • horumes rlo l'équipage étant dans leurs 'macs, quelquésl'cauots seulement purent être l;et 13rj marins furent recueillis par des pilleurs-'Hàliens,'- admirables de dévoûment. doit y avoir quelque six cents victimes, dont u» les officiers, qui périrent en criant " Vive France! " ....... - m* regrettable qu'elle puisse ,être, cette catas-e n'est, en somme, que la rançon du blocus ;ue la flotte française exerce sur la côte '.enne de l'Adriatique, blocus qui prive '"pire* de l'Europe cent aie de tout exutoire sud. La perte <le l'une ou l'autre des s qui coopèrent deperis le mois d'août à ' opération aussi importante (le sous^marin "if "Curie" fut perdu dans des circons-. ''s identiques) est un risque nécessaire et qui, alneureupement, malgré toutes les précautions, C iPeut Pas toujours être évité. 1 u de nouvelles d'ailleurs. En Afrique occi-allemande, les forces de rUnion, pour-, leur .marche vers le'nord, ont occupé, le " rifibero?, au sud est .de. Gibéon. dont la chute ,£ ^de-» gqçre safe doute, malgré que les forces ^ 'i-mdcs dOivent""S*.élêvcf à. au moins .1-500 " It alie» on .s'inquiète de la. .irosïteo- LA fKtàîst tN BLLulUUfc. AVANT L OCCUPATION. Une revue hollandaise. " De Tijdspiegel," a publié dans son numéro d avril 1915 des extraits d'un journal de la guerre, écrit par le pasteur protestant hollandais Domela Nieuwenhuis, Nye-gaard à Gand. La "Gazette de Cologne" du 10 avril 1915 en reproduit un passage, sous le titre de : " La presse belge au pilori." -On y lit notamment ce qui suit i-— La crainte des barbares, systématiquement suscitée et provoquée par la presse, a produit ici les plus terribles effets. La presse qui provoqua la fuite hors du pays, de centaines de milliers de Flamands, remplis d'épouvante* à l'égard des Allemands qu'elle représentait comme mettant à mort les femmes, les enfa.nts et les vieillards, cette presse incita les Flamands débonnaires à commetre la folie de tirer comme francs-tireurs sur les soldats allemands. Car, si on doit quand même être mis à mort par les barbares, ne préfére-t-on pas en tuer d'abord le plus possible! Les propos, reproduits ci-dessus, du pasteur Domela Nieuwenhuis, qui n'affirme d'ailleurs rien de science personnelle, sont en contradiction directe avec les faits. Les habitants d'un gTand nombre de régions en Belgique ont été obligés de quitter le pays parce que iéurs maisons étaient incendiées; parce que plusieurs d'entre leurs parents ou leurs voisins avaient été, sans motifs, emmenés en Allemagne; parce que d'autres avaient ' été, quoique innocents, torturés et massacrés, souvent so.us leurs yeux. Les Allemands eux-mêmes, commé le prouvent les déclarations de. Herr Walter Bloom, dans la " Gazette de Cologne " du 10 février 1915, avouent que leur but était de terroriîier la* population civile belge pour assurer la sécurité des troupes allemandes. Quoi d'étonriant; en vérité, à ce que les cruautés des hordes du^Kaiser aient fait fuir beaucoup de Belges sans défense? Un témoin oculaire neutre, M. _L. Grondijs, ancien professeur à l'Institut technique de Dor-drecht, décrit en ces termes, l'un de ces exodes de toute une population, auquel il s'est trouve personnellement mêlé :«— Nous Arrivons bientôt sur la route de Ter vueren au milieu .d'un énorme train do fuyards. Un' professeur de l'université fuit, en costume de matin sans col. Dans de pauvres charrettes gisent et s°nt cahotés dés êtres humains d'une vieillesse invraisemblable. Plus loin, on emporte de jeunes femmes récemment accouchées, pâles et en danger de mort... Quels sont ces .fuyards? Ce sont les habitants de Louvain, le 27 août 1914. Pourquoi fuient-ils? Leurs maisons ont été incendiées ou sont menacées de l'être; depuis deux jours, ils sont pourchassés à coups de fusil dans Tes rués; un grand nombre de personnes inoffensives ont été tuées, d'autres ont été emenées en Allemagne. S'ils abandonnent leurs maisons, c'est par un ordre formel des autorités militaires allemands, sous l'empire de la plus impitoyable nécessite et de la, plus légitime épouvante. Il suflit de garcourir pour s'en convaincre le hyre de M. L. H. rondijs, témoin neutre, publié Sous le titre Allemands en Belgique, Aersçbot et Louvain. chez l'éditeur Berger-Lev'rault, Pans-Nancy, 1915. L'exode <les habitants, de. Termonde, d'Aer-schot et d.-un grand nombre de localités flamandes moins importantes, s'est produit dans des circonstances identiques. Il n'était pas besoin que 13 presse belge provoquât une panique artinocLe parmi eux pour qu'ils prissent la fuite devant l'envahisseur; ils avaient à sauver leur vie; ou bien, ils étaient chassés. Du reste, la presse bcltre a très tôt cessé de paraître: dans chaque ville elle a cessé sa publication dès l'arrivée des troupes allemandes (à Bruxelles, le 20 août 1914 au matin). Elle u'a donc pas pu exercer 1 influence que lui attribue le pasteur hollandais. Mais si, pendant le temps qu'elle parut encore, la presse, belge a dénoncé les crimes des soldats allemands, "mettant à mort les femmes, les enfants et. les vieillards." elle est restée dans les limites de la vérité. Cette accusàtion a été, en effet, confirmée:— lo. Par l'attestation de plusieurs témoins oculaires neutres: M-. L. H. Grondijs. Hollandais, cité plus haut, et M. E. A. Powell ("Fight^ng in Flandres/' Londres, Heinjcmann, 1915) et M. R. H. Davis ("Witli the Allies," Londres, Duck-worth, 1915), tous d'eux correspondants de guerre américains: ' 2o. Par les carnets de guerre de soldats allemands, trouvés sur des prisonniers ou des morts; la. commission1 belge e publié des extraits de certains de ces carnets; M. J. Bédder a publié des fac-similés d'autres carnets (" Les crimes .allemands d'après des témoignages allemands," Paris, Colin. 1915); 3o. Par les rapports de la Commission officielle belge d'enquête, remplis de faits précis de meurtres commis sur des femmes, des vieillards et des enfants: ces rapports n'ont t'ait jusqu'à présent l'objet d'aucune contestation sérieuse et précise do la part du gouvernement allemand; 4o Par l'exhumation de plusieurs centaines de personnes massacrées, faites en diverses villes, notamment à Dînant, a Louvain, à Malines, à Aerschot, à Tamines. etc.; ces exhumatio.ns ont fait constater la présence, parmi les victimes, d'un nombre considérable de femmes, de vieillards et d'enfants. Enfin, loin d'inciter les lecteurs. civils à prendre part aux hostilités et à mener une guerre do francs-tireurs contre les troupes allemandes, la presse belge, conformément aux instructions du ministre de l'intérieur, a publié journellement en caractère gras, les recommandations suivantes:—AUX CIVILS. Le ministre de l'intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région: De ne pas combattre; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à l'intérieur et de fermer les fenêtres afin qu'on ne puisse dire.qu'il y a eu provocation ; Si les soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de, l'évacuer, afin qu'on ne puisse dire que "les civils ont tiré; L'aete de violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d'arrestation et condamne, car il pourrait servir de prétexte à une répression sanglante, au pillage et au massacre de'là population innocente, des femmes et des enfants. Ces quelques faits, confrontés avec les propos du pasteur Domela Nieuwenhuis reproduits par la "Gazette de Cologne," suffisent à en faire complètement justice. 180,000 REFUGIES BELGES EN ANGLETERRE. Au cours de. la séance du parlement hier après-midi, Sir Herbert Samuel, président du Local Government Board, déclara qu'il y a actuellement en Angleterre 180,000 réfugiés belges. De ceux-ci 32,000 peuvent être employés, et 17,000 d'entr'eux ont déjà de l'ouvrage. Dix-sept mille femmes pourraient trouver également un emploi, et 3000 d'entr'elles ont de 1 ouvrage. La plupart des hommes sont employés dans les fabriques de munitions. sion du service des trains de Vienne à la fron- i ticre. D'Amsterdam, on annonce que le solda), anglais Lonsdalc, prisonnier en Allemagne et accusé d'insurbordination, a été condamné à mort. par la Cour impériale. Cette sentence, - cepeiî- J ciaat, doit être confirmes par l'Empereur» LE NOUVEL OUTIL DES BARBARES. UNE ENQUETE ANGLAISE, LES GAZ ASPHYXIANTS. Lord Kitchener, ministre anglais de la guerre, dès qu'il eut connaissance du nouvel outil do guerre—de guerre d'apaches—employé par les Allemands, envoya sur le front, en France, un des pathologues anglais les plus distingués, le Dr J. S. Haldane, membre de la Société Itoyale de Londres, aux fins d'examiner le processus par lequel agissent les gaz asphyxiants employés sur le théâtre occidental au oours de la nouvelle bataille des Flandres. Le Dr Haldane vient dJenvoyer à Lord Kit-chener, en date du 27 avril, les-premiers résultats de son enquête dans une lettre dont nous croyons intéressant de publier la traduction :— J'ai l'honneur de vous faire savoir que, comme vous me l'avez demandé hier, je me suis rendu en France pour examiner la nature et les effets du gaz. asphyxiant employé par des combats récents par les troupes allemandes. Après m'être présenté au grand quartier-géneral, je me suis dirigé sur Bailleul avec Sir Wil mot Herringham, médécin consultant des forces britanniques, et j'ai examiné avec lui plusieurs hommes des bataillons canadiens qui se trouvaient à la station d'évacuation No. 2 et souffraient des eîfets du gaz. Ces hommes étaient à court de respiration et leur face était bleue. En examinant leur sang à l'aide du spectroseope et avec d'autres moyens, je me suis assuré de ce que la teinte bleue n'était pas due à la présence d'un pigment anormal. Une seule chose pouvait expliquer cette teinte (cyanose) et la courte respiration, à savoir que les patients souffraient d une bron-ehiose àiguë, tellô que celle qui est causée par l'inhalation d'un gaz irritant. i Ils. déclarèrent, que, se trouvant dans les tranchées, ils furent surpris par un gaz. irritant venu de devant les trancliées allemandes, et qui était poussé de leur côté par une légère brise. L'un d'eux expira peu de temps après notre arrivée. L'autopsie fut pratiquée eu notre présence par le lieutenant McNee, pathologiste professionnel de l'Université de Glasgow. . Elle montra que la mort était due à une bronchiose aiguë'et à ses effets secondaires. Il n'y avait aucun doute que ' la bronchiose et la lente asphyxie qui l'accompagnait fussent dues au gaz irritant. Le lieutenant McNee avait aussi examiné hier le cadavre d'un sergent canadien, qui était mort à la station d*ëvacuation à la suite des effets du gaz. Dans ce cas-là, également, une bronchiose très aiguë et' l'œdème du poumon avaient causé la, mort par l'asphyxie. Le lieutenant McNee a recueilli avec soin une déposition du capitaine Bertram, du Sme bataillon canadien» qui se trouvai! a ,1a station d'évacuation et souffrait des effets dy gaz, ainsi que d'une blessure. Il avait observe le gaz d'une tranchée de support, à Environ G00 yards des lignes allemandes. Il vit tout d'abord une fumée blanche s'élevant des tranchées allemandes jusqu'à une hauteur d'environ trois pieds Puis, devant la fumée. blanche» parut un nuage verdâtre, qui flotta sur le sol vers nos tranchées, ne s'élevant pas à plus d'environ sept pieds de la terxo lorsqu'il atteignit nos premières tranchées. Les hommes qui sé trouvaient dans ces tranchées furent obligés de les abandonner, et un certain nombre d'entr'eux furent tués par les effets du gaz. - Le témoin effectua une contre-attaque environ quinze minutes après que le gaz était arrivé, et il vit vingt-quatre hommes morts à la suite des effets du gaz sur une petite étendue de la route conduisant des tranchées avancées aux tranchées de support. Le témoin était toujours vivement affecte par le gaz encore, présent, et il lui semblait qu'il ne pouvait respirer. Les symptômes, et, les autres faits -reconnus jusqu'à présent, indiquent l'usage par les troupes allemandes de chlore ou de brome, dans le but d'asphyxier. Il y a aussi des faits indiquant l'emploi dans les obus allemands d'autres substances irritantes, quoique, au moins dans certains cas, ces agents n'ont pas le même caractère brutalement , barbare du gaz employé dans l'attaque contre les Canadiens. Les effets ne sont pas ceux d'aucun des produits ordinaires de-la combustion d'explosifs. Sxir ce point, les symptômes décrits n'ont pas laissé le moindre doute dans mon esprit. Le professeur H. B. Baker, membre de 1a, Société Royale, qui m'accompagnait, fait une enquête plus approfondie au point de vue chimique. Note.—On sait que les chimistes et médécins frauçais ont dénoncé l'emploi systématique du phosphore rouge dans les obus allemands, substance destinée à produire expressément des blessures malignes et difficilement guérissables. Voilà à quoi aboutit.la "science"' allemande. Elle est digne, vraiment, des canailles qui là prostituent ! UN " EMPEREUR DEMENT ET MYSTIQUE." UNE AUTRE LETTRE DE VERHAEREN. Dans une lettre adressée l'auteur français du mémoire sur les Allemands destructeurs des cathédrales et des trésors du passé, M. Verhaeren vient d'exprimer son indignation patriotique en termes d'une énergie particulière :— En voici le début: " Cher Monsieur,— "Ce n'est ni dans l'Asie turque, ni dans l'Afrique musulmane que la guerre sainte est décharnée. C'est ici, en Europe, en Allemagne. Tout un pays mégalomane et. halluciné s'y laissa pousser par un empereur dément et mystique. Fureur, acharnement, cruauté, assurance indestructible dans lo succès, aveuglement et fanatisme collectifs, tous les symptômes morbides des vieilles luttes religieuses réapparaissent,. " Guillaume 11 inaugura non pas l'état de ; guerre, mais l'état de" férocité.' Il ordonna que ! ses généraux et ses commandants fussent implacables."Après avoir rappelé comment ces ordres- furent exécutés dans une guerre qui n'éoargne pas plus les pierres que les gens, M. Verliaeren termine par ce souvenir ému: " Reims, Arras, Boissons furent pour moi les étapes de'nombreux pèlerinages. J'ignore Senlis. Quantr à'Louvain, j'y vécus pendant cinq années. L'é£ ise de Saint-Pierre me fut le lieu de la terre où je priai .e mieux quand je croyais encore et les Haiîes et leur bibliothèque ont abrité mes longues et parfois belles études de philosophie et de droit. " Tout Louvain est donc lié à mes plus profonds souvenirs. Je le sens comme exister et i vivre au fond de ma chair et quand qn l'a pilJé et volé et brûlé, certes, .j'ai senti ses cris de torture entrer comme, des pointes en moi. Vons comprenez donc aisément, cher monsieur, avec-quel empressement je joins ma protestation à celle de tous les intellectuels français indignés. -Aiiftnê) EMILE VERHAEREN^ ILS CHANGENT LfcUK hUML D'EPAULE ! LES "REPRESAILLES" ALLEMANDES AVOUEES. D'après une annonce parue dans le " Borsen-hlatt fur den Deutscheu Buchhandel " (numéro du 10 avril), une des plus grandes maisons d'édition de Stuttgart publiera sous peu une brochure de propagande à bas prix, sous le titre: "La. Guerre de francs-tireurs en Belgique," à la lumière de la presse belge, avec l'illustration de la couverture d'un cahier d'écolier français reproduisant l'appel à la guerre de francs-tireurs, et la reproduction de trois images anglaises glorifiant, la guerre de francs-tireurs. Cette brochure sé base sur les matériaux réunis par l'otat-major faisant fonctions d'état-major général. Après cette précieuse indication, qui met l'authenticité des faits si incontestablement hors de doute, voici en quels termes cette intéressante " nouveauté " est recommandée : La commission belge constituée en vue de l'enquête sur les prétendues atrocités commises par des soldats allemands, a contesté la participation de la population civile aux combats en Belgique, et tenté de nier ainsi la nécessité de ..représailles de la part des Allemands. Cette brochure montre clairement, avec rapports authentiques à l'appui, que la participation de ia population civile, y compris les femmes et les enfants, a été préconisée et provoquée de toutes les façons par la presse belge. L'entrée des Allemands avait à peine commencé que déjà la population civile était excitée à la résistance par la presse belge. La participation d'enfants apportant des munitions. de femmes versant de l'eau bouillante sur l'ennemi, de paysans tirant en embuscade: tous ces faits révoltants peuvent se lire, dès le début du mois d'août, dans les relations glori-ficatrices des journaux belges. En conséquence, les dénégations après coup sont parfaitement inutiles. Cette petite brochure mérite la plus, large propagande, car elle montre, par des rapports irréfutables, les terribles Suites de l'excitation déloyale des journaux belges et français, et elle prouve l'exactitude des rapports allemands, ainsi que la nécessité des représailles, (.es auteurs.de cette brochure ont oublié, probablement, que toute la presse d'outre-Rhin a nié comme un seul Allemand, pendant plusieurs mois, nue les soldats prussiens eussent commis, en Belgique, les moindres atrocités. Pendant plus de six mois, les agents de l'Allemagne dans les pays neutres n'ont cessé d'accuser les Belges de calomnier la vaillante armée allemande, modèle de discipline et d'humanité. Les massacres" en masse, les incendies, les pillages, les viols, lés sacrilèges: tout cela n'avait jamais existé, à lès entendre, que dans l'imagination surexcitée des Belges qui avaient fui leur pâys, affolés par les "romans" de leurs journaux, devant l'envahissem\ A présent que cent témoins impartiaux, hollandais, suisses et américains, ont pleinement confirmé les constations de la commission d'enquête: à présent qu'il est impossible de nier que la Belgique a. été mise à feu et à sang par les hordes allemandes, la presse germanique concentre tous ses efforts sur la prétendue guerre de francs-tireurs, qui aurait justifié, selon elle, les plus sanglantes représailles. Ce nouveau système de mensonge, remarque le " XXme Siècle," ne sera profitable qu'aux Belges. En effet, 1a, presse allemande se voit forcée d'avouer les "représailles" comme le gouvernement allemand a été forcé d'avouer le martyre et l'innocence des prêtres belges assassinés. Retenons le fait. iNous attendons avec curiosité les "preuves" promises par les auteurs de la brochure en question: Parions qu'ils tireront parti d'un récit romanesque publié, tout au commencement de la guerre, parle " Telegraaf " d'Amsterdam. D'après la feuille hollandaise, la population de Herstal avait reçu les Allemands à coups de fusil; les femmes même auraient arrosé d'eau . bouillante les soldats du Kaiser. Deux ou trois journaux belges reproduisirenE inconsidérément cette histoire sensationnelle. Or il ne s'est rien passé de pareil à Heretal. Pas le moindre combat de rue. Ni fusillades ni eau bouillante. C'e qui le j»rouve à l'évidence, c'est que.Herstal n'a pas souffert, ou guère, de l'invasion allemande. Cette localité est peut-être la. seule de la région où les Prussiens n'aient brûlé ni une maison ni fusillé un habitant... Alors? SCIENCE ALLEMANDE ET ESPRIT PRUSSIEN. . Il importe de garde^ constamment sur l'Allemagne un regard attentif. Non pas seulement pour mesurer ses forces qui s'épuisent et se réjouir à l'approche de la victoire ; mais pour découvrir en elle le mal, d'où la crise actuelle tire son origine profonde. Ce mal est dans l'esprit, dana une pensée aberrante. Et peut-être est-ce aussi de l'esprit, qu'il conviendrait d'extirper ses racines, pour en éviter le retour. L'Allemagne a fêté le 1er avril le centenaire de BismarcK. Cet anniversaire a été «commémoré par maints discours. Il en est un qui n'a pas suffisamment retenu l'attention. Il émane d'un savant, dont le nom, avant la guerre, jouissait dans le monde de la science, ae la plus incontestable autorité. Il s'agit de M. von Wila-mowitz-Mollendorf, professeur à l'université de Berlin, excellence en Allemagne. Le professeur von Wilamqwitz a entrepris de définir, à l'Aula de l'université de Berlin, devant tin public composé de ministres, de hauts fonctionnaires, de professeurs, d'étudiants, l'enseignement que Bismarck a laissé à l'Allemagne. Il s'est exprimé dans ces termes:— Ce que l'esprit prussien de Bismarck nous enseigne, ce qu'il nous commande, c'est l'esprit de ri'itat. c'e,st le don do soi-même, c'est l'obéissance à l'Etat, c'est l'orgueil de cct Etat. Grâce au rôle éducateur de l'armée, cct esprit, prussien s'est rapidement répandu *ur notre empire entier. A cet égard. Bismarck ne fut qu'un intermédiaire: car cet esprit est celui, que ses rois ont inculqué à la Prusse: c'est l'esprit do Frédéric-le-Grand. . Nous les anciens—s'écrie ensuite le docte professeur—nous qui avons entendu la voix de Bismarck, nous l'avons immédiatement suivie. Puis, se tournant vers les étudiants, l'orateur leur adressa cette parole:— Ce qu'est Bismarck en nous, c'est-à-dire l'essence de tout ce qui est allemand, cela est plus puissant que la science! A notre tour, tirons de ce discoure un enseignement:L'esprit prussien s'est étendu à l'Allemagne entière; il consiste'dans l'obéissance et dans l orgueil- l'armée lui a servi de support; la science elle-même cède devant lui. Telles sont les " vérités " qu'un savant allemand professe. Elles ne sont pas sans jeter quelque lumière sijr cette mobilisation servile de 93 intellectuels qui, pour maints esprits, parut inexplicable.Le virus prussien a donc atteint jusqu'aux sommets de la science allemande. Et n'est-ce point, là peut-être, aujourd'hui, l'une dte sources d'où il coule'â UNt V1MIE Ut LA KblNb Ufcb BELGES A CALAIS. UN HOMMAGE CHARMANT. La reine Elisabeth de Belgique est allée * à Calais, dans le plus strict incognito, en compagnie du duc de Vendôme. La souveraine alla visiter le nouvel • hôpital Elisabeth, qui fut fondé au mois de décembre par le Comité central de la Société de secours aux blessés et offert au gouvernement belge. La Reine fut reçue, à sa descente d'automobile, par le ha.ut personnel de l'hôpital, l'administrateur et les médecins et chirurgiens en chef. Elle parcourut les divers services, s'intéressant aux explications qui lui étaient fournies, prodiguant des paroles de réconfort aux malades et aux blessés et leur offrant des douceurs: cigarettes et chocolat. Un petit réfugié belge, âgé de six ans, qui était eu traitement pour des blessures à la main et au genou, faites par des éclats d'obus, offrit à 1a Reine une gerbe de fleurs. La souveraine en fut vivement émue et embrassa l'enfant. Avant de partir, Sa Majesté apposa sa signature sur lo livre d'or du nouvel hôpital. L'HOMMAGE DES ENFANTS CANADIENS. 125,000 FRANCS POUR LES ENFANTS BELGES. Le "Shilling Fund," destiné à nourrir, à vêtir et à abriter les enfants belges, alimenté par les enfants canadiens grâce au "" Montréal Star " a jusqu'ici atteint un total de cent mille shillings (125,000 francs); c'est, croit-on, le fonds le plus grand qui ait jamais été réuni-dans ce pays, et il faut en féliciter les petits garçons et les petites filles du Dominion. Le fonds fut inauguré par Sir Hugh Graham, propriétaire du "Montréal Star,".et le fonds ne • fit aucune autre publicité que dans les colonnes du journal. Son Altesse Royale le duc de Con-naught, gouverneur général du Canada, à qui le fonds a été confié, enverra le montant total à la reine Mary, qui a gracieusement consenti à le remettre à Sa Majesté le reine des Belges. Depuis quelque temps le représentant spécial du "Montréal Star" en Grande Bretagne travaille de concert avec M. Pollet, consul-général de Belgique à Londres, et il a été décidé ae consacrer ces fonds canadiens au soulagement des orphelins belges se trouvant en Angleterre, -en Belgique, eu France ou en Hollande, et l'argent sera distribué en coopération avec le " BeJgian Orplian Fund " organisé en octobre dernier à Londres, sous le patronage de Leurs Majestés le roi ei. la reine des Belges et dont M. Pollet assume la pnréidence. La liste de patronage du " Belgian Orphan Fund" comprend de nombreuses personnalités anglaises et belges, et cinq dames ont consenti à patronner les fonds canadiens. Ce sont : Son Altesse Royale la princesse Louise, la comtesse Grey, la comtesse Minto, Lady Strathcoua, et Lady Perley. La distribution des fonds canadiens commencera immédiatement de façon à secourir de suite les orphelins belges. Nous recevons de M. Pierre Fraiture, trésorier de l'Union des Railwaymen de Blackpool, une somme de £-, dont il nous laisse la libre disposition. Nous avons décidé après réflexion de l'attribuer à l'œuvre des orphelins belges, dont les besoins se font le plus vivement sentir et qui est en tous points digno de la sympathie de -tous les Belgeç. Nous' croyons que les railwaymen de Blackpool seront satisfaits de notre choix, et envoyons en conséquence .leur: obole à M. Pollet. DANS LE LIMBOURG. LES EXECUTIONS ALLEMANDES, Le "XXme Siècle" donne des nouvelles tontes récentes du Limboùrg:— Les soldats qui occupent NeeTpelt et les environs, appartenant pour la plupart au Land-sturm, sont, des hommes si.raides et si vieux qu'il fait pitié de les voir marcher. Jusqu'aujourd'hui. nos populations cani-pinoises n'ont guère connu la. misère au point de vue des vivres. La. farine de seigle coûte 7ofr. et la farino de froment, Ire qualité,.se vend 150 francs les 100 kilos .en dehors du comité d'alimentation. Il est presque impossible d'obtenir un'passeport "pour la Hollande. A l'intérieur du pays, les " schein " s'obtiennent moyennant 1 à 5 marks par mois.. Les correspondances, lettres et journaux, venant de i'extërieur, sont soumises à une surveillance excessive. Celui qui est. surpris à passer des lettres recueille un mois de prison et Je destinataire paye utje amende qui peut varier de oO à 100 marks !... Mais voici quelques échantillons de la tolérance teutonne: A Neerpelt. les soldats ont tué à bout portant une jeune fille qui se trouvait seule dans son café et l'on ignore encore pour quel motii". Deux citoyens de Neerpelt, inculpes d'avoir emmené des jeunes gens belges à la frontière hollandaise ont été condamnés à une année de prison, en Allemagne. Henri Van Lindt, de Overpelt, est arrêté et détenu pendant 5 jours sous l'incuipa-tion d'avoir écrit, des lettres en Hollande. Le Dr Moors, député provincial de l'arrondissement de Maaseyck, est de même arrêté et détenu sans qu'on en sache encore la raison. Lo Dr Roclants, conseiller^ provincial de l'arrondissement de Hasselt, qui avait, avancé de l'argent au nom du gouvernement belge, pour payor les employés de la gare de Hasselt, a été arrêté-et détenu. M. Vryens, de Hasselt. qui. effectua, ce paiement, prit la fuite en Hollande: sa femme fut, jetée en prison avec ses trois.petits enfants et la malheureuse y est devenue fojle. Ces incidents ont eu l'eu la semaine dernière. I "De la terreur des Prussiens, délivrez-nous, : Seigneur ! " — Un Belge, architecte à Amiens, se prétendant au service du contre-espionnage français, a été arrêté à Boulogne-sur-Mer. — Au SIesvig, la police allemande a interdit aux Danois de fleurir les tombes des prisonniers russes. — La Russie étudie, pour le remplacement-du monopole sur l'alcool dont la consommation a été interdite, le monopole des allumettes, du thé et du n aphte. — Toute personne qui en fera la denaande à 31. -Jacques Gevers, Villa Mariahof-Zundert, Hollande, recevra une ca.rte-postalc affranchie de la série complète des timbres de la'^oix-Rouge de Belgique, postée à l'enclave de Baarle (coût Lr.OJO pour 1a Croix-Rouge de Belsiaue), L ANULU-BtLUlAN 1KAUL REVIEW. SERVIE GRATIS A TOUS! Les Belges résidant en Angleterre ont quelque crainte au sujet des organismes nouveaux qui font appel à leur bourse. Géa appréhensions-'se justifient parfois. Mais 'nous pouvous les rassurer pour ce qui concerne -.1', " Aiig.lo-Bçlgian Tràde Revie\V." Cette-publication Teiïr duhnera des informations i^récieuscs et--tién4r&- *.cs- promesses. Le premier numéro sera singulièremein suggestif à cet égard. Comme nous voulons faire profiter nos abonnés de la diffusion de ce premier 'niùnôrpï attendu, avec tant de légitime impatieneer Tfons'~âvons décidé d'accorder gratis à~ chacun d'eux une annonce d'une valeur de six shillings,: cé qtli Correspond à un espace de 7cm. de long sur li de haut. Nous prions instamment les intéressés de nous adresser le texte de leur annoncé immédiatement, bien qu'il leur soit loisible de^ le ' réserver pour un autre numéro. ON DEMANDE DES. OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant, tvayaillor .dijis le Royâume-Uui sont informés que les Boai;d of Trade Labour Exchanges " (qui s^ont le^. seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belgès" aux i'. ptftf.ons anglais), ont.un grand nombïe. d'emplois .à .conférer, surtout dans les .industries.agricoles et du génie civil. . ! ,t * Des offres de service doivént "être faites à la Bourse du Travail, la plus proche du domicile: pour l'adresse se renseigner au bureàn des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans teS aarlps d'à réfugiés à Londres peuvent s'a dresser aux Bourse.-du Travail qui soiit .établie? dans cés 'asiles : 'd'autres Belges résidunt. h Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Ska'ting Rinlc (hommes)" ou à 60, Great Marlborough-streét,: W.O:, (femmes). LES BELGES EN ANGLETERRE. Nous apprenons avec un vif plaisir que la " Journée de l'enfant du soldat " a. été. également célébrée dans les provinces anglaises. :. .' A Cardiff, par exemple, grâce aux soins .de M. J. Jacobs, de nombreuses"- médaillés ont' ét<; vendues avec le concours des membres du Club Anglo-belge, lors d'une, fête organisée à l'occasion de l'anniversaire royal. - - • - Nous recommandons encore .aux Belges dispersés en province l'œuvre excellente entre-toutes de l'Enfant du Soldat, q.ui a-pour but de venir en aide aux malheureux-enfants;-restés en Belgique, des héros belges combattant au i'ror.i. Nos leçteurs savent combien grande est la misère dans notre pauvre pays. Les clubs, belges seraient bien inspirés en' organisant tous à- l'.nne de leurs fêtes, une vente de médailles de -no--Souverains au profit de l'œuvre. Elles sont toujours en vente par toutes quantités chez l-eis secrétaires. et nous nous tenons à la disposition, des clubs provinciaux pour leur faciliter la vente en l'annonçant dans nos colonnes, et en en faisant connaître les organisateurs .ot les ■ résultais obtenus. ... . POUR LES BELGES SANS TRAVAIL. Des arransemeutb <iut 6:6 pris par lu sôUTArnematif. r.'rçue poar or^a-oiser 1 emploi des Bclsrr.: dwna ptnrluEi.r;-nri(3.nn)iiu« pa.r 1 intermédiaire dee Ix>ur60j de trav-avl du Board of Trade. et il est essentiel, dans r intérêt 'œèrne ôe nos compatriotes, que les Belgea no l'a dresse ut (>at h d'antre* intermédiaire--*. I/O Board of Trade a entrepris d'obtenir pour ïes- onrrià^ ou ouvrières belces qui cherchent d* l'ourrAïe. talalre* et des epuditions de tiayaiî. pour 1«» moins aussi a%ai)tftsen>9« que celles offertes par do bons patflons'ans ouvriers'"anglais Nous avons oonclu un accord arec 1« "BWrd"oK-Trïrôe- par lequel uouk éeions informés à de6 intcrvaHee régulier* dri branches dans lesquelles il y a des offrer. d'emploi pourvan» être acceptées par les Belaey Nous e^mme.- eu mesura de "publier ci-deesouo un» orejr.ière liste d'oftrea d'emploir— HOALMJSS. ..... Pour tnacb. à décolletw. Vo< jsa'cb à (Jeoollçter Pour tours à revolver Voor i^olvèrdiiwiibaiikçri." Pour maeh. à rectifier. Voor -S}yj»n»'ucliie»eu.- ■■ Pour macb. à fraiser. V oor' ( rai.- c.-.rma cb r * ; -Pour cUux limeura. Voof kleim«hadlma<>h'5cà<«ù Pour mach. à mortauer. Voor beekjna/-nieu«Ti, • Pour mach. à laiioter. Voor FohaJifmachioDeB. Pour macb., à perc.r. Voor boorniachiencn. Pour totKocura. Voor-dïaaiers. Pour tôliers. Vooc-hRkiJlagenC Pour mout^iira. Voor monteurs. Pour fondeurs de brori;**,. Voçr kppergicterv. Pour forgerons do tout» Voor sroeder. vin.: *11+ catrjzoricj. S, Eoorten. Pour ontilleure. V,vr- gerieftpaVèt'é.". - Pour armqrieis. Voor ^»£crm.akc/!' Pour vaunjer.v V<*or mazJ"dfi'îtî«?isr«. Pour vanniers. Voor fynr "inati"clènp»k^* Pour coiaiei». \ <or;tou\«lagcr8.' Pour travailleurs en cuir^. Voor lêaèrworkers. Pour ajusteurs p°ur matricee. Voor mwtrfcrrmakcr.-. Tour toutes catégories d® trar Voor .Tco-neiiers van railleurs eu lalnee. ^oort<-n. •Pour la bonoeicrie. Voor' brcigocdwcrk. Pour chau£ôurea pr. hommes. Voor K-ttoenmakciù' vo»r , , nuinnen. ' Ponr la brosionc. Voor-bomclmaVcrsr Pour travailleurs en hpeîtft'-. Voor Pour des instiuincuts scias- Voor v>-,ci)3cJj»ppolyk« titique»!. • appai^atmaké:*. Pour Terrcziea. Voor- Glaewerk van «JAt soorten. - FEMME3. Toutes catégorie» de travail- W'ohrerkstêr« va a ail* leurs en laines. soorten. La. brosserie. Voor borsteLmaakstei». Pour la bonneterie Voor -breigoedwerk. Tout Belge qni est en d'accepter or .désire obtenir <f» l'oi'vragj dans une de ces branches peut l'adresser aoXabour liTxhangfl. Catherine-streot, Strand (1er "étage),, en vue d'v fournir tous les détails au sujet de ser. capacité.-.. T.< ; femme* doivent s'adreaser à la. bourse de travail à Great Mariboroujb-ttreet W. Nom croyons -savoir que des arrangements epécian* ont été pris à Enrl's Court, & l' Alexandra Palace Skating Rink, et su camp d'Iîdmonton, pour les Belges réc-idant ùanr, cr« centres, et qu'ils peuvent s'y adrea-cr pour y fournir le» renseignements nécessaires au sujet de leurs cipacitéé. ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le montant, aux ordres, a.r'.p SA/USSEZ. PH1LLBKRÏ et Van Lccmpu't, du ôo de ligne, tous deux intcrtvV, au camfc'd'Hujdh'rv.ijk,' lioi-lande, dema-udent chacuu une chcml^c et unc.iiaiie de dians-spttM. H ' "n . ' , . : A/"AN îJAXDKRKN PTÊRRE, Se de- Ugn^v ^e t div., d'armée belge. Dôiwt des réformes, .-^iJlc. ort : t -à Andiuicq (P. de C.), France, cherche une placù" (hr-bouchc. eu Angleterre. . . . .. . ON t-.hen.-iie Beljrc pou? entfer-Mâlson Anglaise qui oxj>ortc machines textik)»* et -!&■ repiesontex on Belgique .et (•'raoce Nord après la-gûcrrft;.'x-oé<*e...saire con-naifiaiuo-machines indust i ic "colonuièrc: a{n6ivqu'uuo certaine connaissance laugue aligldise.—-B<ix 2S, '& -B. Bïov^u'o'o Adrei-ti.tinp Offices, 71. Markct-stteot. Alaucb.oitcv..' ON demande pour Mines Husses•-près-Vladivostok.. Belge capable expérimenté .pour, jneniife ,sùrv5;l-lance concentration (à l'eau) minerai du plomb et caîcrnàtioti minerai de zinc.—Olires- par lettre, donnant détails, expérience passée, à G. A. W., care oi Ueacona and Co.. V, Lcader.-hall-street, R.C. "• NOUS mettons vivement nus 'cdmjStriotës eu garde contre certaines agenccs de" placcto(»nt d'employés, ■qui no visent qu'à leur escroquer tic l'argent- Ne verécr. d« cautionnement ou de garantie qu'avec les référencos le» ulu» sérieuse» f / ; • ' " LA METROPOLE parait chaque xn.atin, sauf le dimanche, dans lo "Standard," vendu' cher, tous ici marchands do journaux au priz d'un penstf. Noua conseillons vivement à nos amis de s'abonner au prix do 5sh. 3 pai mow pour le Royaume-Uni et 4îh. 4 pour l'étranger, et d* novls adreteer le prix dr l'abonnement, en un mandat. I •• UtfU ' de» 3-unonc^s C;t de 9d. - la - ligue pour Ifcs " Annonces.' payab: - ù'avauc-p. r;. .pour tout aulr-t publicité, le tarif du "Standard." N'dnf> avons ouren w» buieau dans l'immeublo' du "StandaiTl," "t'le*.t ftree». 132-4 U.C., ouvert.dè.i 2 à 6 heure?. E5 ia® >J9 îisjçuudç écrit, -joindre'deux "timbre; d'un: peany.. .

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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