La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 10 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mj9r/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY .MfTI CIHQ CEITIMI SÔLUIDC! VIJ» CMT "«MMTl DIX CIITIid PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, CKaneery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Hoîboru 212. I 3 mois 9 «h; Abonnements : \ 6 mois 17 «fa, 1 an 3a «h. 25M® ANNEE MERCREDI 10 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O-as a Newspaper. No. 191 LA GRANDE GUERRE | Foch et Ludendorf LA REVOLTE DE MOSCOU [ Nouveaux succès français et australiens I Mardi midi. Les Australiens et les Français, chacun de ur côté ont effectué lundi de nouvelles atta-jes locales ayant pour but de provoquer des ctifications avantageuses de leur front _ et ir conséquent de diminuer dans une certaine esure l'effet de surprise possible d'une offense allemande. Les Australiens ont opéré sur lesdeux rives ■ la Somme sur un front de près de trois lomètres et ont réussi à capturer un certain imbre de prisonniers dans l'avance de leur »ne. Celle-ci est débarràssée maintenant d un illant gênant dans la vallée même de la rivière et court du plateau de Villers-Bretonneux à l'est de la ville le long de la crête située ïntre le bois de Hamel et le bois d \ce Roche, Elle traverse ensuite la Somme en ligne droite Jusqu'à la crête sur la rive nord au-delà du Ifcroisement de routes au sud de Morlancourt. La résistance de l'ennemi paraît avoir été faille. Il s'est contenté de canonner avec vigueur le centre des nouvelles positions britanniques.L'attaque partielle française a eu des résul-ats plus importants encore au point de vue les oaptures qu'elle a provoquées. Les vaillantes troupes de Foch sont montées à l'assaut lundi matin contre les positions ennemies aux confins de la forêt de Reuz, au nord-ouest de Longport et au sud de l'Aisne. L'avance réalisée fut en moyenne de 1.200 mètres sur un front de 3 kilomètres. Elle comprend notamment la ferme de Chavigny, qui constitue une position excellente, ainsi que les côtes qui la couvrent au sud et au nord. Le nombre de prisonniers capturés est de 347, dont quatre officiers. Le reste du front a été calme. Les Anglais ont effectué des raids réussis au sud du Canal de La Bassée et à l'est d'Hazebrouck. L'artillerie a été active entre la forêt de Vil-lers-Cotterets et la Marne. Sur le front américain, aucun nouveau développement ne s'est produit. La quasi-inactivité sur le front occidental ne doit pas nous faire perdre de vue que les Allemands continuent à préparer avec une hâte fébrile et dans le plus grand secret une nouvelle offensive. Comme le fait remarquer le général de Maleterre, il faut s'attendre à un Effort plus intensif et plus prolongé peut-être ïque dans les attaques des 21 mars, 9 avril et 27 mai. Ludendorff n'ignore pas que les troupes américaines arrivent plus vite qu'il ne le pensait, et qu'elles ont témoigné immédiatement de qualités guerrières très supérieures là l'estime qu'en faisaient les Allemands. Ils se sont déjà trompés grossièrement sur la " misérable petite armée anglaise Mais l'ar-imée anglaise a dû mettre du temps pour se [transformer et devenir ce qu'elle est. Les Américains, profitant des leçons acquises, brûlent lies étapes, et il n'y a pas de doute qu'ils veulent que la partie suprême et décisive de la guerre soit la plus courte possible ; ils y emploieront, a dit le président Wilson, tous les moyens et toute leur énergie américaine. Ludendorff est donc averti, et, dans trois mois il aura devant lui une armée interalliée [très renforcée, en possession de tous ses [moyens d'attaque. Il est donc contraint de [lui asséner, d'ici-là, des coups assez durs pour [la disloquer et retarder son action efficace. Soyons certains qu'il s'y emploiera de son I mieux. Mais on doit reconnaître que, encore à l'heure actuelle, la valeur du nombre joue en faveur des Allemands. Ce n'est pas d'avoir [trois millions d'hommes sur le front de France que vient la puissance incontestable de [leur offensive, mais bien des commodités que Ludendorff a pour les employer en masses d'attaque. Il trouve ces facilités dans la forme |du front que ses succès précédents ont dessinée; il tient la corde de l'arc immense qui va [de Nieuport aux Vosges par Bailleul, Mont-[didier, Château-Thierry, Saint-Mihiel. D'après le général Maleterre, la situation dans ce dernier secteur mérite de fixer l'attention. Le saillant de la Meuse est resté irréductible depuis septembre 1915 et pourrait 'donner lieu à une surprise. Quoi qu'il en soit, Ludendorff peut grouper ;ses réserves dans une large position centrale de Mons à Laon, et il dispose des lignes les plus courtes et d'un remarquable réseau de Proies ferrées, il peut porter ses masses aux secteurs d'attaque choisis, et, dans ces conditions, il est jusqu'à un certain point, maître [de la surprise. Le commandement interallié doit, au contraire, tout surveiller sur la vaste périphérie. Il peste sur la défensive, tant qu'il ne se croit pas en état d'attaquer. Il en subit les désavantages et doit ménager ses réserves jusqu'au jour où il se sentira, à son tour, maître de la surprise, et cela viendra. L'essentiel est, pour le moment, de ne pas subir de trop larges élargissements des poches, de sauvegarder Paris et la mer, de briser les attaques par des contre-attaques opportunes, de donner à l'infanterie alliée le matériel d'attaque nécessaire,Jusqu'au moment ou " cela viendra ! ". " Malgré le temps brumeux, l'aviation britannique a détruit dimanche sept machines enne-Vnies, en a forcé trois autres à la descente et a lancé 16 tonnes de bombes, les principaux objectifs attaqués étant les bassins d'Ostende, et les chemins de fer de Tournai et de Courtrai. ! L'"Independent Air force " a procédé à deux nouveaux raids en Allemagne. Dimanche, elle a attaqué la gare et les usines de Kaiserslautern (Palatinat, à 60 kilomètres au nord-est de Sarrebriick) abattant un avion ennemi qui attaquait la formation britannique, laquelle perdit deux avions. Lundi les bombardiers attaquèrent la gare, les voies de garages et les usines de Luxembourg ; plusieurs explosions furent observées sur les objectifs visés. Luxembourg n'avait plus été bombardée depuis le 11 avril, Kaiserlautern depuis le 1er novembre Une dépêche de Paris dit que depuis le dé- ! but de la guerre jusqu'au 4 juillet, Dunkerque j a été bombardé 189 fois, dont 159 fois par des aéroplanes, une fois par un zeppelin, 25 fois par la terre et 4 fois par la mer. La ville a reçu 400 avertissements pendant la même période. Les Italiens et les Français ont procédé le 6 juillet à une forte offensive contre les Autrichiens en Albanie méridionale. Poussant leur avance entre la mer et la vallée de la To-morica, ils ont conquis un terrain important comprenant notamment la crête du Moli Gjas-perit et capturé plus de mille prisonniers, dont cinquante officiers. Cette offensive rapproche les Alliés d'Elbassan et de Durazzo. Toutes les contre-attaques autrichiennes ont été repoussées. Dans de petites actions locales, les troupes italiennes ont conquis du terrain au nord du mont Grappa et ont fait 51 prisonniers. La censure bolchéviste s'exerce avec une rigueur impitoyable sur toutes les nouvelles de la Grande-Russie, mais telles qu'elles nous arrivent elles indiquent que des événements graves se sont produits à Moscou et que le régime léniniste passe par une crise des plus dures. Il résulte des communiqués bolchévistes eux-mêmes que l'assassinat du comte von Mirbach samedi matin a été le signal d'une véritable révolte organisée, dit-on, par les socialistes révolutionnaires de gauche. De violents combats de rue eurent lieu, les anti-bolchévistes se rendirent maîtres d'une partie de la ville et du télégraphe et défendirent à coups de mitrailleuses le bâtiment où s'étaient réfugiés les deux meurtriers de l'ambassadeur allemand. Les Bolchévistes prétendent que la révolte a été " supprimée " par la garnison de Moscou, que de nombreuses arrestations ont été effectuées et que, l'ordre a été rétabli, mais il faut évidemment accueillir ces informations avec réserve. La presse allemande, comme il fallait s'y attendre, accuse l'Entente du meurtre de Mirbach et déclare qu'il n'aura aucune in- > fluence sur les relations qui existent entre l'Allemagne et les bolchévistes. Il faut donc croire qu'Hindenburg ne se sent pas de taille à assurer par des troupes allemandes la sécurité de ses agents allemands en Russie. La commission parlementaire, chargée d'examiner la question des Allemands en Angleterre s'est prononcée pour leur internement rigoureux, pour le rapatriement de leurs femmes et pour l'annulation des certificats de naturalisation délivrés après la promulgation de la fameuse loi Delbruck qui permet aux naturalisés allemands de conserver leur nationalité d'origine au regard des autorités de l'Empire. ♦ Dernier affront à la Roumanie Le Reichstag a adopté définitivement le traité de paix avec la Roumanie ainsi que les traités additionnels. Les socialistes indépendants ont voté contre.La Gazette de Bucarest annonce que le président du conseil, M. Marghiloman, se rendra à Vienne dès que le Sénat aura ratifié le traité de paix, vraisemblablement jeudi, pour procéder personnellement à l'échange des actes des pacification. Sitôt après son retour, commencera le procès contre le cabinet Bratiano. La fête nationale à Londres Notre anniversaire patriotique du 21 juillet, tombant un dimanche, sera, cette année, comme nous l'avons dit, célébré la veille, dans la vaste salle du Central Hall, Westminster. Le Central Hall est situé à peu de distance du Palais du Parlement et de l'Abbaye de Westminster, à quelques pas de Victoria Street. La cérémonie solennelle — qui continue la tradition des belles séances de l'Albert Halil) et du Queen's Hall aura cette année un caractère spécialement populaire. Les prix des places ont été fixés, en effet, de façon, à permettre l'accès de la salle à tous ceux de nos compatriotes qui voudront y assister. Il y a deux premiens rangs de fauteuils à 10 sh. ; les trois autres rangs suivants sont à 5 sh. et les autres rangs à 2 sh. Les places de gâteries coûtent 2 sh. et 1 sh. (plus la taxe). On peut, dès vendredi 12 courant, retenir ses places au Central Hall, Hall Attendant, 1, Central Buildings, Mat-thew Parker Street Entrance, près de Victoria Street, et au Comité officiel belge, 6, Burlington Gairdens, W. On sait que la fête nationale sera honorée de la présence de M. Arthur Bal-four, l'éminent membre du Cabinet britannique, de M. H. Carton de Wiart, ministre die la Justice, qui parleront successivement en anglais, en français et , en flamand. Quant à l'élément artistique, il sera as'suré par une de nos meilleures phalanges musicales du front, la musique du 9e régiment de ligne, qui viendra se faire apprécier à son tour par les Belges d'Angleterre. Cette excellente phalange, qui vient directement du front, se compose de 45 musiciens que dirige un chef au talent 'éprouvé, le sous^lieutenant E. Lion. Le matin, le Te Deum auquel assistera la musique, sera célébré ■' Ja cathédrale catholique de Westminster. La musique royale à Londres La musique royale belge est arrivée à Victoria lundi après-midi pour donner à Londres diverses auditions. La réception qui lui fut faite témoigne du respect que l'Angleterre professe encore pour les hauts faits de notre armée. Les fanfares puissantes de la garde (250 exécutants) la reçurent en gare d'une vibrante Brabançonne qui alla bondir et rebondir sous les halls. Lady Carisbrooke et Lady Curzon of Kedleston souhaitèrent la bienvenue à M. de Thoran et à ses 117 musiciens. C'est la reine Elisabeth qui a, en quelque sorte, sélectionné cet orchestre d'élite- Sa Majesté prend un Intérêt consi- ! dérable dans ses succès. Le concert d'aujourd'hui, à l'Albert Hall, permettra aux Anglais de le juger et en même temps d'apprécier le goût musical de notre Reine, qui a choisi te programme du concert. La reine, la reine Alexandra, le premier ministre, les ministres des Dominions comptent assister au concert Je l'Albert Hall, qui est une expression de gratitude de la Belgique envers la Gran- 1 de-Bretagne, la recette étant acquise pour lia Croix-Rouge anglaise. Le premier accueil du public à la gâte et sur te trajet jusqu'au British Club for Belgians à Cannaught Place rut extrêmement enthousiaste et augure bien pour la série d'auditions que donnera cet orchestre de guerre, né dans les lignes. Les musiciens ont été, hier soir, les hôtes de Lady Curzon au London Opéra House. * L'Amérique veut des represailles La destruction sans égard du Llandovery-Castle suscite une profonde indignation dans toute l'Amérique. Les articles de fond de la presse américaine proclament que le seul moyen de faire connaître aux Allemands l'atrocité de tels actes de piraterie inhumaine est d'exercer des représailles qui, disent-ils, devraient se faire sous la forme de bombardements aériens exécutés par des forces alliées sur les villes allemandes.A ce propos, on a appris avec satisfaction, , par une dépêche de Londres, qu'un corps indépendant de l'aéronautique avait été créé dont la mission principale aura, espère-t-on, pour effet de tirer une certaine compensation j pour chaque cas manifeste de brutalité aile- 1 mande sur mei ou sur terre. Nos souverains dans le Royaume-Uni Le roi Albert et la reine sont arrivés lundi matin à Edimbourg, où ils ont rendu visite à des amis. Dans la matinée, nos souverains se sont rendus en automobile au pont du Forth, qui se trouve, comme on sait, non loin de là. Leurs Majestés rentreront à Londres, meroredi matin, et séjourneront chez te comte et la comtesse Curzon de Kedleston à Carlton Hou'se Terraoe. L'après-midi, Elles se rendront au concert de l'Albert Hall, ainsi que nous l'avons annoncé. A cette solennité musicale belge seront présents 1e roi et la reine d'Angleterre, le roi et la reine des Belges, la reine Alexandra, la princesse Victoria et la princesse Mary, la princesse Alice, comtesse d'Athlone, la princesse Arthur de Connaught et la princesse Maud. ♦ Un aviateur belge fait une chute mortelle à Juvisy Juvisy (Paris), 4 juillet.— Un jeune sous-lieutenant aviateur, Robert Galler, vient d'être victime d'un accident mortel au centre belge d'aviation de Juvisy. L'infortuné officier était né à Liège. Ses funérailles auront lieu vendredi matin, à 10 heures, à l'hôpital St- Charles, à Juvisy.— Havas. ♦ L'effort militaire des Etats-Unis Un million d'hommes en France M. Gervilte-Reache écrit dans l'Homme libre : Pour mieux juger de l'arrivée sans cesse plus importante des contingents de l'Union, il suffit de jeter un coup d'œil sur la liste des troupes débarquées en France depuis mai 1917 : En 1917 : hommes Mai 1.718 Juin 12.261 Juillet 12.988 Août >.. . . 18.323 Septembre 32.523 Octobre ... ... ... 38252 Novembre ... ... ... 23 016 Décembre ... ... ... 48840 En 1918 : hommes Janvier 46.776 Février 48.027 Mars ... ... ... ... 83.811 Avril 117.212 Mai 244.345 Juin ... ... ... ... 276.372 Total ... ... 1.004.464 Mais ces chiffres ne disent pas tout. En avril 1917, les Etats-Unis possédaient »en tout elt pour tout 10.000 officiers et 200.000 hommes de troupe. Depuis, ils ont dû tout créer : commandement, services techniques, cadres, états-majors, officiers, artillerie, aviation, munitions et ils n'y sont parvenus que grâce à une irrésistible puissance de réalisation qui leur a permis d'entreprendre un programme de guerre illimité.Et nous devons, en ce jour glorieux d'indépendance, mentionner que plarmi ces vaillants soldats qui nous arrivent, un grand nombre a été pris parmi les éléments noirs d'Amérique. L'armée de l'Union, en effet, compte déjà sous les armes 186.000 noirs, dont 30.000 volontaires, les autres ayant été appelés en vertu de la loi sur le service obligatoire.Cet effectif, dont une fraction importante est déjà sur le front français et s'y comporte vaillamment, sera porté ultérieurement à 900.000 hommes. Ces troupes noires d'Amérique sont encadrées par 650 officiers noirs, dont 34 aumôniers de couleur, et pour les soigner le président de l'Association des infirmières diplômées de couleur a offert 2.000 infirmières noires pour les hôpitaux des Etats-Unis et d'Europe. A l'instar de leurs cousins d'Afrique, des Antilles et de Madagascar, ces troupes se battent admirablement et un officier qui les a vues à l'œuvre nous comptait qu'elles manoeuvraient dans un ordre strict, une obéissance immédiate et que grâce à leur parfaite instruction elles avaient, à la tranchée, la tenue de troupe de première ordre.Ainsi, l'effort de nos alliés s'annonce total dans la création et le transport de leur armée, comme dans tous les domaines. La vie en Belgique Un témoignage suisse On Mt dans le journal alémanique St. Galler, Stadt Anzeiger (5 juin 1918), sous le titre : "Wie es in Belgien aus-siet", un article dont voici les deux parties principales : Un négociant de Saint-Galles, rentré depuis peu, peint sous les plus sombres couleurs la situation faite à la Belgique sous la dictature militaire allemande ; partout, peine et misère vous accompagnent pas à pas et ce pays, qui avant la guerre s'enorgueillissait de sa grande prospérité, va rapidement à l'appauvrissement total. En outre, escarpes, contrebandiers, accapareurs et autres gentlemen de l'espèce y sont au travail pour exploiter encore les forces de ce peuple, si dûrement éprouvé déjà par le renchérissement de la vie, le chômage, les réquisitions militaires et les contributions de guerre. Après avoir cité une série d'exemples du coût excessif de tous les produits nécessaires à l'existence, le St-Galler Stadt Anzeiger ajoute : Si les Etats-Unis d'Amérique n'assistaient largement les Belges menacés, en leur assurant au moins une ration suffisante de pain, l.a sombre faim aurait, depuis longtemps, pénétré les couches profondes du peuple. Dans quelle mesure les énormes réquisitions militaires ont entravé le ravitaillement de la Belgique, on peut s'en faire une idée approximative par les chiffres oi-après : D'après les calculs du statisticien allemand bien connu, Karl Ballver, les quantités de vivres tirées, par voie de réquisitions, de la Belgique et du Nord de la France, pendant la première année de guerre, peuvent être chiffrées ainsi : 438 millions de kilos de viande fraîche, 657 millions de kilos de pommes de terre, 673 millions de kilos de pain, 55 millions de kilos de beurre. ♦ La vie au Luxembourg Arrestations et déportations arbitraires Encore le cas de M. Prum La Chambre des députés du Grand-Duché du Luxembourg s'est occupée, longuement, des actes de violation du droit des gens commis dans ce petit pays par l'envahisseur allemand. La Freie Zeitung, de Berne, organe des républicains allemands, publie le résumé ci-après de cette séance du Parlement : Un cas intéressant de droit des gens vint à l'ordre du jour de la Chambre des députés luxembourgeois le 11 juin. A la suite d'une polémique qu'il avait engagée contre le député du Centre, Erzberger,-l'ex-député, Emile Prùrn, a été arrêté par les Allemands, déporté en Allemagne et condamné à une longue peine de prison. Il a récemment adressé un mémoire à la Chambre luxembourgeoise dans lequel il expose les circonstances de son arrestation et de sa condamnation et demande à la Chambre de faire valoir ses droits à une indemnité. Au cours de la discussion qui s'ensuivit, le député Diderich protesta contre les arrestations auxquelles les Allemands ont procédé en ces derniers temps, arrestations qui sont toutes contraires aux droits des gens. Il est notoire qu'en envahissant le territoire luxembourgeois, les Allemands déclarèrent que l'activité des troupes d'occupation se bornerait à la réquisition des chemins de fer et qu'elle ne s'étendrait, en aucun cas, à l'Administration. Par la suite, cette promesse fut continuellement violée, notamment au sujet de nombreuses arrestations de citoyens luxembourgeois, qui n'étaient mis en liberté qu'après une longue détention, la plupart sans aucune explication.La motion du député Diderich, qui fut acceptée à l'unanimité, invite le gouvernement à intervenir énergiquement en faveur des détenus et à protéger les droits constitutionnels des Luxembourgeois. - — ♦ Querelles entre activistes La Gazet van Brussel, organe flamand de la "Kommandantur" a publié dans son numéro du 14 juin sous le titre : "Disputes flamingantes", cet entrefilet plein d'amertume : A Gand, la situation devient de plus en plus belle. Bientôt les flamingants n'auront plus rien'de commun entre eux. Après le Vlaamsche Nationale Partij qui n'a plus rieg de commun avec le Vlaamschen Nationalen Bond, le Verbond der Groeninger-wachten vient aussi de déclarer, en dues formes et signatures à l'appui, n'avoir rien de commun avec la Groeningerwacht nationaliste du Conseil régional de la Flandre Orientale.Les fransquillons gantois doivent avoir bien du plaisir. Ainsi parle une des principales feuilles activistes.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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