La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 08 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4j09w09t12/
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f "LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of Sfaniarî» was removed to this country after the destruction by the Geraans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 2'2me ANNEE. VENDREDI 8 OCTOBRE 1915. N°- 281. LA GRANDE GUERRE. l'IMBROGLIO BALKANIQUE.—LA QUADRUPLE ENTENTE ROMPT AVEC LA BULGARIE.—LA GRECE NE MARCHERA PAS. — NOUVEAU SUCCES FRANÇAIS—PRISE DE LA BUTTE DE TAHURE. — BRUITS DE VICTOIRES RUSSES.—L'HIVER APPROCHE.... le sort en est jeté! La Bulgarie a répondu d'une façon tout à fait insuffisante à l'ultimatum russe appuyé par la Grande-Bretagne, ia France et l'Italie. Elle répète que sa mobilisation n'est destinée qu'à faire respecter sa neutralité (?), elle nie que des officiers austro-iilemands aient pris charge de ses intérêts militaires et dçclare qu'elle ne peut renvoyer les officiers " non-existants " (peut-être parce l'ils ne portent pas encore ouvertement le aiquc à pointe?). En conséquence, les rela-ions diplomatiques entre la Bulgarie et les uissances de la Quadruple Entente sont •ompues, et on peut s'attendre désormais à MU t. ^ % La résolution fatale de la Bulgarie a-t-elle li:c encouragée par le coup de théâtre grec, machiné une fois de plus par le Kaiser? La iragédie n'a rien d'eschylien, mais elle pourrait être grosse de conséquences. Le nouveau cabinet, présidé par M. Zaïmis, ne comprendra, ditr-on, aucun venizéliste, mais, sous l'influence de " Tino,." il aura peut-être leur appui à la Chambre devant le danger extérieur grandissant, et dans ce cas, croit-on, la Grèce resterait neutre et considérerait son traité avec la Serbie comme caduc, sous pré-?xte qu'il impliquerait l'inimitié des puis-•auces centrales. En tout cas, la Grèce ne s'opposerait pas au passage, sur son territoire, du corps expéditionnaire franco-anglais en voie de débarquement. Certains journaux français mettent les Alliés en garde, à ce propos, contre toute demi-mesure. Il est cer-iain que les Serbes auront affaire à forte partie .'.qu'il s'agira de les aider efficacement. Les derniers communiqués français sont de jouveau des plus encourageants et il appert >n tout cas que, du moins dans le secteur de Champagne, le général Joffre s'en tienne plus jue jamais aux termes de son fameux ordre du our commandant l'offensive sans trêve ni spit. ^ ' Le dernier acte du drame gigantesque qui i? joue en ce moment au nord de Reims est a prise d'assaut du village de Tahure etde la olline 192, qui le couvre au nord. Cette posi-ion formidable se trouve en plein dans la econde ligne allemande dont elle constituait, ux dires des critiques ennemis eux-mêmes, in des plus solides points d'appui. Les Fran-ais, après l'inévitable préparation d'arti!->rie. l'ont enlevé d'un seul coup, faisant plus e mille prisonniers et sans doute aussi, un utiri sur lequel on n'est pas encore fixé. La ossession de la butte de Tahure a pour les rançais un avantage' immense, car elle omine la troisième ligne ennemie et permet 'enfiler de nombreuses et importantes posions dans la deuxième ligne. Les Allemands en rendent compte mieux que personne, et it contre-attaque avec fureur, mais en vain, n peut être sûr, que du train dt>nt vont les lioses, la percée de Champagne n'est plus u'une question de semaines; lorsqu'elle sera lite. les Allemands devront, ou accepter la ataille, ou reculer sur un front étendu. Dans les autres secteurs, sauf quatre vio-ntes contre-attaques allemandes sur les nou-îlles positions françaises dans les bois à )uest de la ligne Souchez-Angres, du reste in-uetueuses, et une reconnaissance en force ins la région d'Athienville (Lorraine), il ne est plus produit de mouvements d'infanterie, ais sur presque tout le front le bombardement tensif présage des prochaines victoires, se nïrsuit avec plus de vigueur que jamais. Les nouvelles de Russie continuent à être innés. Le communiqué de Pétrograde de ercredi ne signale d'avance ennemie que sur front Krasno, Volia, Kosczy'stch, Kolka, où s Autrichiens ont continué à progresser un :u vers l'est, mais sur tout le reste de Fim-ense ligne qui court de Riga à la frontière umaine, ou bien les Austro-Allemands se intentent de tenir leurs positions, ou bien ils culent un peu. Au sud de Rostavy (Dvinsk) s ont perdu les tranchées qu'ils tenaient à la rine de Zagacz ; entre les lacs Norotch et isehnevskoe ils ont perdu du terrain ; au sud-îest de ce dernier lac les Russes leur ont pris, trois villages. Dans l'estuaire du Stok->d une forte attaque ennemie appuyée comme ujours par un feu concentré d'artillerie, a é brillamment repoussé*. Au sud-ouest de •artoryisk, les Autrichiens ont été refoulés irs Novoselki en perdant 150 prisonniers et i canon de campagne. D'après des avis de correspondants on croit Pétrograde que l'inactivité apparente des >uzê armées austro-allemandes massées sur le ont oriental dissimule la préparation d'un >uveau coup à laquelle s'employeraient Mac-insen et Hindenburg. Il est évidemment ipossible de savoir sur quel point il serait "«rituellement porté, mais, d'où qu'il puisse înir, les Russes ne semblent pas disposés à ittendre. Plusieurs dépêches, non officielles est vrai, mais trop concordantes pour ne pas nfermer au moins un fond de vérité, se font îeho de nouveaux succès russes. D'après.les !es, nos Alliés, après une brillante victoire l'est et au sud-est de Vilna, auraient poussé ur offensive jusqu'à Dvinsk, où les Allemands iraient subi d'énormes pertes et où ils durent racuer les positions qu'ils occupaient depuis 3 octobre; d'après les autres, les Russes iraient remporté un grand succès à l'est de isniew, après une bataille qui aurait duré •ux jours. Leur but était de s'emparer de la >ie ferrée Lida-Molodet-chno ; l'ennemi serait i retraite en désordonnée ; il aurait abandonné ix Russes de nombreux convois de ravitaillent, dont cent vingt wagons de chevaux et • bœufs, tandis qu'une division bavaroise, ^rjré de couvrir la retraite, aurait été près-^entièrement anéantie. D'autre part, d'après les journaux allemands, ? Russes manifesteraient une grande activité 1 Bukovine. Us auraient commencé mardi )lr une offensive extêmement vigoureuse au prd-est de Czernovitch. sur la frontière de ^sarabie, dans le but de forcer les positions '^richiennes du Pruth. Les feuilles alle- FLORIDOR OU CELESTIN ? Les relations excellentes efe réciproquemen sympathiques (?) que nous avons avec ces me? sieurs de la " Kommandantur" nous permet tent d'avoir du pays, et notamment de notr bonne ville d'Anvers, des nouvelles qui, mal gré la surveillance des sbires du Kaiser, nou arrivent toutes fraîches et par fil... barbelé. On dit que tout ne va pas sur des roulette à l'hôtel de ville, où l'on a toutes les peine du monde à satisfaire les exigences des Prus siens, dont la morgue ne fait qu'augmente tous les jours. Le brave papa De Vos, qu avait rêvé de toute autre façon la premier magistrature communale, voudrait bien plan ter là ses administrés et des choux dans s propriété de Cappellen; Franck, en attendan qu'on déménage Brabo pour mettre sa statue l'endroit où jadis s'élevait l'arbre de la liberté continue à sourire à tout et à tous, tandis qu notre grand argentier le citoyen Cools song avec amertume au vide de sa caisse. Le plus ennuyé de tous, pour le quar d'heure, est encore l'échevin Strauss qui, ; mesure que la situation se trouve plus tendu en Bulgarie, ne sait plus sur quel pied danse et risque de devoir asseoir entre deux chaise son séant scabinal. On sait que l'honorable échevin des travau: publics cumule les dites fonctions, qu'il exerc du reste à la satisfaction de tous, avec celle tout aussi lucratives d'agent royal de la Bul garie. Or on se demande si- le mandataire de h ville d'Anvers, dont on ne pourrait pas ui instant suspecter les sentiments germano phobes, peut, en fidèle sujet du Roi, servi aussi les intérêts de ceux qui se liguent ave< les ennemis de sa patrie? Et M. Strauss, tortillant sa moustache, e rêvant aux jours heureux où le tsar Ferdinanc en personne venait partager le pain et le se dans sa demeure du boulevard Léopold et visi ter en sa compagnie le jardin zoologique, vi depuis quelques jours dans la plus grande per plexité enviant le sort du légendaire' person nage d?opérette dans " Mam'zelle Nitouche ' qui, possédant le don d'ubiquité, pouvai chanter à son aise :— Si Floridor c'est Célestin, Célestin c'est Floridor To be or not to be? Bulgare or not Bulgare: comme on aurait dit dans son temps notre am Hamlef ! Et voilà comme quoi l'honorable M. Strauss mis en demeure d'abandonner Célestin ou d( devenir Floridor, se voit forcé de faire sor choix entre son ami Ferdinand tsar de toutes les Bulgaries et... notre excellent maïeur Jai: De Vos. Le cas est d'-autant plus embarassant que chacune des charges rapportent, bon an ma an, une dizaine de mille francs à son titulaire celui-ci verra de par le fait son budget réduil de moitié. M. Strauss s'en, consolera en se disant: qu'il est le premier de nos économistes et que pai conséquent, mieux que personne, il pourra s'entendre à faire des économies. UN ALLEMAND NATURALISE . . . RESTE TOUJOURS UN ALLEMAND. Cet adage, affirmé de cinglante façon pai la guerre actuelle, vient d'être confirmée par un certain Welter, marchand de livres d'occasion à Paris, né en Allemagne, naturalisé Français, et réfugié en Hollande. Ce personnage vient d'envoyer d'Arnhem au "Bôrsenblatt," organe officiel des bouquinistes allemands, la lettre suivante, dont on appréciera la délicatesse:— " Le ' Bôrsenblatt ' annonce la mise sous-séquestre à Leipzig de deux firmes anglaises et d'une firme française. C'est un bon début, mais il ne faut pas qu'on s'arrête là. Pour NOUS, bouquinistes allemands en France, il y a longtemps que nos firmes commerciales, nos maisons privées—de fait, tout ce que nous possédons—a été confisqué. " Mon magasin de livres, par exemple, a été perquisitionné et abandonné en désordre; mes deux caisses ont été brisées; ma maison privée a été fouillie de fond en comble, et occupée par vingt-cinq gendarmes. Mon coffre-fort en fer, dans les caves du " Comptoir d'Escompte," contenant des obligations et des actions pour la valeur d'un million et demi de francs (!) a été forcé et vidé. J'apprends que mes collègues allemands, en France et en Angleterre ont eu la même aventure. " Vingt-cinq firmes françaises, au moins, et autant de maisons anglaises ont à Leipzig, chez leurs agents, des stocks de livres et de l'argent' à leur crédit. Je compte de ce chef que ie bureau du ' Bôrsenverein ' prendra les mesures pour faire confisquer tous les biens et l'argent appartenant à ces ennemis." ECHOS. Au Club Albert de "Tunbridge Wells." Le comité du "Club Albert" a l'honneur d'inviter tous les Belges de Tunbridge Wells et des environs à l'assemblée générale qui se tiendra en son local, 32, Calverley-road, samedi prochain, 9 courant, à 3 heures. Ordre du jour: Renouvellement du comité. mandes disent—naturellement—que les at-:aques russes oni échoué, mais elles ne se dissimulent pas.combien cette offensive, dans un secteur si proche de la frontière roumaine, pourrait avoir d'influence—on devine dans :iuel sens—sur les événements balkaniques. Ces bonnes nouvelles ne sont pas encore officiellement confirmées, mais elles offrent les garanties de la vraisemblance; les pluies d'automne doivent déjà accumuler les difficultés lue présente le ravitaillement d'une immense irmée, très éloignée de ses bases d'opération ît sur laquelle descend lentement la sombre perspective du terrible hiver russe. On a publié le 30 septembre à Pétrograde des lettres irouvées sur le corps d'un officier allemand l'état-major, dont la lecture ne laisse aucun ioute sur l'état d'esprit des officiers ennemis, lu moins de ceux qui savent; attelés à une àche qui dépasse leurs forces, ils envisagent 'avenir sous les plus déséspérants augures. LA BELGIQUE APRES LA t GUERRE. : A PROPOS DES CREANCES. 3 Lors de l'avant dernière séance de la Section " Créances " du Conseil National Economique 3 Belge, il a été question du " cours forcé " de la . propriété immobilière. r L'expression " cours forcé," que nous avons i employée dans notre rapport, n'a, empressons-5 nous de le dire, aucun sens absolu, ni ne peut " être considérée dans son acception usuelle. Nous avons voulu entendre par là, plutôt la , détermination d'une cote de valeur minimum, 1 au-dessous de laquelle il serait interdit de ' vendre ou d'achter. ^ Cette thèse a été combattue par un avocat, membre de la section, lequel s'appuyait sur le fait, qu'à son avis, l'on ne peut vinculer la liberté individuelle, ni conséquemment le droit * du propriétaire d'user librement de son bien. 2 Nous croyons nécessaire, le compte-rendu ; par trop condensé de cette séance, de faire connaître, quelle a été en substance la réplique, appuyée de commentaires utiles, qui a été ^ opposée à cette observation. Cela est d'autant plus important, qu'il s'agit 5 de bien établir un principe fondamental de toutes les préoccupations de l'heure en la matière: le bien-être général futur, et les 1 .moyens d'y arriver. 1 Dans notre rapport, pour éviter, avions-nous " dit,-la dépréciation des valeurs immobilières, ; l'avilissement successif des prix de vente et, ' par répercussion, la dépréciation et l'avilisse-ment du taux de la richesse publique, il était i indispensable, estimions-nous, que le " cours l forcé " de ces valeurs, ou plutôt donc la détermination d'une cote de valeur, se rapportant de préférence aux valeurs moyennes de deux J ans avant la guerre, fut décrétée "avec interdiction de vendre ou d'acheter au-dessous de " ces cotes. Pourquoi, de deux ans avant la guerre? ' Parce que la crise sévissait déjà à cette époque, dans tous les domaines, de par les préparations sournoises de l'Allemagne à la guerre. 1 Les valeurs moyennes, pour telle période déterminée, loin de susciter des difficultés, sont très aisées à établir. On pourrait, au besoin, pour éviter des travaux d'établissement général de ces cotes, n'agir qu'au fur et à mesure des ventes. Comment établir ces cotes? Sur des documentations de vente, sur des expertises, sur la détermination publique même, à l'époque voulue. Ces évaluations sont beaucoup plus faciles à déterminer, comme on le voit, que ne le sont les valeurs de produits importés et exportés, qu'établit chaque année le département des affaires étrangères, à l'aide d'éléments pris à quatre sources principals : valeurs moyennes de la Bourse de Commerce d'Anvers, mercuriales dressées par le ministère de l'agriculture, évaluations des Chambres de Commerce, règlements des administrations des mines, et ennn les renseignements fournis par les particuliers eux-mêmes, industriels ou négociants, compétents dans les matières dont question. v Ce qui a donc été répondu par nous à l'objection présentée (liberté individuelle, droit du propriétaire d'user librement'de ses biens, vinculés), et ce que nous ajoutons ici,-est qu'il ne faut pas en l'espèce, confondre le Droit avec la Loi, et que la Loi pour être l'expression de la Justice, et par conséquént du Droit, est obligée de s'amodier aux nécessités sociologiques et économiques de l'heure, et non celles-ci à celle-là. • Ce serait du reste, un non-sens que de l'entendre autrement, et c'est, au surplus, précisément pour examiner ces nécessités, et ce qu'elles impliquent de modifications aux lois, fut-ce temporairement, que le conseil a été créé et préconisé par nous. Qu'y viendrait-on faire sinon? De nombreux exemples sont à citer, où la liberté individuelle, le droit absolu du propriétaire, notamment de disposer de son bien, se trouvent contrariée, disparaissent même, presque entièrement, de par la loi. Les expropriations pour cause d'utilité publique par exemple, l'obligation de bâtir dans telles conditions déterminées d'hygiène, de disposition, de sécurité, etc., le moratorium même, qui défend à un propriétaire de créances d'user de son droit sur son débiteur, durant des temps troublés tels que ceux que nous vivons, etc., etc. Autant de cas, où le droit absolu du propriétaire, et sa liberté individuelle se trouvent être atteints fondamentalement. C'est dans l'intérêt général ou public et, du fait, dans l'intérêt même du particulier, que ces entraves à la liberté entière du propriétaire, doivent être momentanément apportées. Celui-ci en profite du reste, d'autre part, dans la collectivité. Celle-ci, à son tour, sans ces mesures, serait inondée de nuisances et de vexations, de trouble complet même. La mesure ici préconisée et imposée par les graves circonstances que nous connaissons, a pour effet immédiat, ce que ne présentent même pas les cas précédemment cités, de protéger avant tout, le propriétaire contre la diminution de sa fortune, vouée inévitablement sinon, à la dépréciation, et contre laquelle il serait absolument impuissant à résister. L'on empêchera au surplus, par cette mesure, que des " neutres," ou même des ennemis, spéculent sur -la situation faite aux Belges, pour acheter à vil prix des immeubles en Belgique, et viennent, dans les maisons de commerce notamment, édifier scandaleusement des fortunes, sur les malheurs et les ruines de nos compatriotes. De plus, si cette mesure préconisée ici, n'était prise, le régime hypothécaire se trouverait ébranlé fondamentalement, et toutes les créances hypothécaires se trouveraient menacées jusqu'à l'annihilation de la plupart. Les notaires de Belgique, actuellement en Angleterre, ont du reste, pensons-nous, songé à la chose, et*nous croyons bien qu'ils seront de notre avis. Disons pour finir, qu'il est important de ne pas s'écarter de ce principe, dont nous avons donné l'expression dès le 15 mai, dans notre article initial, préconisant l'œuvre existant actuellement, que l'intérêt général doit primer l'intérêt particulier, et que songer à celui-ci avant tout, c'est sauver l'intérêt particulier I même. Louis Janssens. JURISPRUDENCE DE GUERRE. UN CAS INTERESSANT. On sait que la loi du 4 août 1914 stipule que " pendant la durée de la guerre, aucune poursuite en matière civile et commerciale ne pourra être exercée contre les citoyens présents sous les drapeaux." Or donc, le 26 mars 1914, un sieur B d'Anvers, avait consenti un prêt à un sieur D pour les besoins du commerce de ce dernier. D ne payant ni capital ni intérêts, B fit saisir conservatoirement le mobilier et les marchandises de D puis l'assigna devant le tribunal de commerce. Voici la thèse que le défendeur fit soutenir par l'intermédiaire d'un de ses parents, car il est absent du pays et ne peut y Tentrer:— — Je suis garde civique; comme tel j'ai été assimilé à l'armée et comme tel j'ai servi mon pays et même versé mon sang pour lui. Je réclame le bénéfice de la loi du 4 août 1914 et en conséquence la non-recevabilité de l'action." Le tribunal de commerce a repoussé cette argumentation en ces termes:— — Attendu que, de son propre aveu, le défendeur ne rentre pas dans la catégorie des citoyens visés par la loi du 4 août 1914; que si, comme garde civique, il a suivi l'armée et s'est trouvé pendant, plusieurs, mois sous le contrôle de l'autorité militaire et assimilé dès lors aux soldats de l'armée belge, sa situation a complètement changé à la fin du mois de décembre 1914 lorsque, à la suite de ses blessures, il fut réformé et licencié; "Attendu que, si malgré le licenciement le défendeur n'a pas recouvré la liberté de rentrer sans danger dans le pays, il a néanmoins perdu vis-à-vis de l'armée belge la qualité de belligérant et a été exclu des cadres; qu'il a ainsi perdu le bénéfice de la loi dont il se prévaut; que cette conséquence est peut-être rigoureuse et qu'on doit regretter que-le législateur n'ait pas étendu ses faveurs à ces courageux gardes civiques qui, pendant les premiers mois de la guerre, ont pris le's armes et versé leur sang pour défendre le territoire envahi, mais qu'il n'appartient pas aux tribunaux de faire le procès à la loi, de lui donner une extension que le texte précis et .formel ne comporte pas...." Le défendeur est condamné provisionnellc-ment à payer les intérêts échus, et pour le surplus la cause est renvoyée au 7 octobre. L'ALLEMAGNE ET LES POPULATIONS CATHOLIQUES. Le comte Reventlow, une des autorités du pangermanisme, écrit dans la " Deutsche Tageszeitung " en réponse à l'intervention américaine pour arrêter les massacres d'Arméniens :— " Pour un Allemand, il ne peut être, naturellement, question d'intervenir à l'instigation d'une tierce partie dans les affaires de notre allié turc. " Si les autorités turques croient opportun de prendre de vigoureuses mesures contre des éléments arméniens peu sûre, sanguinaires et révoltés, ce n'est pas seulement un droit mais un devoir d'en agir ainsi. "La Turquie peut toujours être assurée que l'Empire allemand sera toujours en cette matière que la chose regarde la Turquie seulement."Nous soumettons ces lignes à ceux de nos lecteurs qui ont encore des illusions au sujet des sentiments allemands au sujet de la religion. Le Kaiser qui se fait proclamer défenseur de l'Islam, qui visite les Lieux Saints en revêtant des habits de croisé, et est admiré par l'archevêque de Cologne, nous apparaît comme une vivante énigme et comme un sinistre cabotin. LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE DU CONGO PAR L'ALLEMAGNE. L'Allemagne voyant que des affaires tournent mal en Afrique voudrait que l'Acte de Berlin fût observé. Il est un peu tard pour formuler à la fois un désir et un regret tardif. C!est l'Allemagne qui, en effet,, viola la première le territoire du Congo belge. Elle le fit dès la'déclaration de guerre, notamment à Moliro et à Viva. Elle s'empara d'officiers belges en mission géographique. Enfin un bateau allemand armé poursuivit un steamer belge non armé, action qui donna lieu à la bataille de Lukuga, le 22 août 1914. A propos de notre article " La Guërre en Afrique/' on nous fait observer que les Anglais ne sont pas dans la Province orientale ni au Tanganika. Cela est évident. Notre collaborateur Diplomaticus a simplement voulu dire que les Belges repoussent les attaques allemandes dans leur colonie et les Anglais dans la leur. Nous avons même, comme on l'a. vu, prêté une- aide efficace aux Anglais, notamment à Abercorn, Fife-et le long de la rivière Saisi en Rhodésie. . Cela ne nous a pas empêché, de pénétrer en territoire allemand au-delà de Kîvu. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Tràdé Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de servi e doivent être faites à la Bourse du Travail la plu proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résident à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. NOUVELLES DU PAYS. Les colombophiles gantois dont les pigeons sont enfermés, chaussée de Bruges, ont été avertis, qu'avec l'autorisation de l'autorité allemande, les sujets pourront être hivernés dans un local fermé. Un nouveau versement de un franc par pigeon devra—évidemment !—être effectué. Ceux qui ne voudraient pas renouveler «e versement peuvent faire tuer leurs pigeons en présence du surveillant allemand. Un délégué du Comité spécial se trouvera à la disposition des amateurs, afin de recevoir les réclamations et de donner tous les renseignements. * * * Le Cercle symphonique artistique de G and a donné son 75e concert. Le but était de procurer un salaire, si minime fut-il, aux musiciens sans travail. En outre, le public a pu entendre ainsi 91 œuvres de 31 compositeurs belges. La phalange orchestrale a toujours été dirigée avec finesse et art par M. Robert Guille-myri. S'il a été possible d'organiser pendant neuf mois cette belle série d'auditions, c'est grâce au directeur du Théâtre Pathé, M. Blanc, un aimable Français, qui mit sa salle gratuitement a la disposition des musiciens sans vouloir accepter la moindre indemnité bien qu'il perdit ainsi chaque semaine une représentation cinématographique. Un comité, directeur pour la répartition des farines siège à Bruxelles. Il a sous sa direction les comités provinciaux. . Celui deNamur est présidé par le baron d'Huart, MM. Coppée, de Baye, Liesens et Petit y représentent la Basse-Sambre. Ces comités sont exclusivement composés de Belges et Américains: les Allemands n'y ont rien à voir. Il existe, en outre, des comités, cantonaux. Pour les circonstances actuelles, les limites des cantons ont été modifiées. Le comité cantonal de la Basse-Sambre a son siège à Auvelais et comprend, outre cette commune, Tamines, Moignelée, Koumiée, Velaines, Jemeppe-sur-Sambre, Spy, Ham-sur-Sambre, Moustier-sur-Sambre, Arsimoht, Aisément et Falisolles. Font partie de ce comité cantonal, sous la présidence de M. Joseph Petit: les bourgmestres des dites localités, des délégués des grandes industries de la région et MM. les curés d'Arsi'mont, Lambinet, Liesens, Sevrin, Grandmoulin, Lambiotte et Heuse. Le secrétaire de ce comité est M. de Baye. • * • On ne voit plus de soldats allemands à Ham, à Arsimont, Falisolles* etc. Mais à Auvelais il en reste environ une centaine. L'ctat-major est installe chez Mme Louis Petit. A Tamines, une trentaine'de soldats à peine gardent la ligne de chemin de fer et les ponts. Ce sont, en général, des hommes de 40 à 50 ans. • * • Le " Belgisch Dagblad " nous apprend qu'une société anonyme vient de se fonder à Berlin, au capital de 20,000 (?) marks, à l'effet de lancer ' en Belgique un nouveau journal boche qu'on appellera " Belgischer Kurrier." Cette feuille sera dirigée par un certain Waclihorst, député au Reichstag. "Les ouvriers belges travaillant en Hollande pouvaient jusqu'à présent revenir chez eux pour le dimanche. A partir du 1er octobre, les Allemands ne le tolèrent plus, à moins que... la firme hollandaise qui emploie ces Belges ne paye une forte somme à l'autorisé allemande. Une usine de Sas-de-Gand, qui employait cinq cents de nos compatriotes, va être obligée de cliôm'er à causé de cette décision. Pendant le deuxième semestre de l'année, courante*, la production des charbonnages belges s'est élevée, dit un journal hollandais, à 2,750,000 tonnes. Dans la région de Liège, le nombre des houilleurs au travail est normal; au Borinage et dans de Centre, on ne travaille que quatre ou cinq jours par semaine.On ne consomme pas toute la houille qu'on extrait, et les approvisionnements deviennent de plus en plus considérables. Le charbonnage de Bonne-Espérance occupe actuellement 600 à 700 ouvriers; Abhooz, 250.à 200; Bien-Venue, 300, mais dans aucune de ces exploitations les ouvriers travaillent d'une façon continue. Les anciens établissements Pieper travaillent avec 600 à 700 ouvriers.A la Fabrique Nationale par contre, seuls sont . occupés les ouvriers, nécessaires à l'entretien du matériel. Le chômage est complet. * * • A leur arrivée à Zedelghem, les Allemands se saisirent du bourgmestre, M. Lievin, et l'enfermèrent comme otage dans l'estaminet "De Zokke." Il* en fut tellement ému qu'il devint malade et mourut. M. Demuyt est bourgmestre f.f. L'ACTIVITE DES AVIATEURS BELGES. Les aviateurs belges ont déployé, au cours du mois de septembre, une très grande activité, rivalisant d'ardeur et d'audace avec leurs camarades français et anglais. Les positions et les cantonnements ennemis furent bombardés par eux sans relâche de jour comme de nuit et subirent de grosses pertes en hommes et en matériel ; de violents incendies furent allumés par les bombes incendiaires. Quelques aviateurs poussèrent la témérité au point d'aller bombarder la nuit les cantonnements et champs d'aviation ennemis à une altitude de 150 mètres et ramenèrent leurs appareils criblés de balles. De nombreux combats furent livrés par les aviateurs belges aux aviateurs allemands et ils l'emportèrent toujours sur leurs adversaires.— Un grand nombre de troupes autrichiennes et allemandes ont été retirées des fronts russe et galicien et sont en route à travers la Transylvanie vers la Hongrie méridionale pour participer à l'offensive contre la Serbie. ! LA LEÇON DE STUTTGART. LES BOCHES CANENT. Les journaux allemands, qui ont célébré comme de glorieux faits d'armés les raids des Zeppelins sur les villes ouvertes de l'Angleterre commence à apercevoir les inconvénients de cette conception de la guerre. La " Gazette de Francfort " écrit à es sujet :— " Les mesures de représailles ne sont jamais que des moyens de fortune. Elles ne sont pas dénuées de valeur, même en temps de guerre: nous en avops eu fréquemment la preuve. Mais elles paraissent peu utiles quand l'intention de représailles n'est pas réalisée d'un seul coup, et a pour conséquence une série d'actions et de réactions. Dans la guerre aérienne, les représailles, sans aucun doute, n'ont été jusqu'à présent, d'aucun profit; la série de faits qui en ont résulté ne finit pas. " tjne attaque aérienne qui poursuit un but vraiment militaire n'e pas besoin de justification ni de discussion: elle ne concerne que les commandants d'armée. Mais espère-t-on vaincre en essayant d'atteindre un château à Stuttgart? Ne serait-il pas possible d'éliminer complètement de la guerre aérienne les actions de représailles qui s'y sent jusqu'à présent montrées peu utiles, et de lie plus se conformer désormais qu'aux intérêts et aux nécessités purement militaires? " Il y a trois choses à repondre à ce'.a. D'abord que les aviateurs français n'ont pas seulement bombardé le château royal de Stuttgart, mais aussi la gare de cette ville, de toute première importance militaire au point dé vue des déplacement de troupes derrière le front. En second jieu, que les aviateurs français effectuent leurs raids en plein jour, c'est-a-dire avec mille fois plus de chances d'atte:ndre leur but militaire et. d'épargner les non-combattants que les Zeppelins qui n'opèrent jamais—et ne peuvent opérer—que dans les nuits, sans lune, dans l'obscurité la plus absolue.En troisième lieu, que ce sont les Allemands, par leur raid du 2 septembre 1914 sur la ville d'Anvers, qui ont inauguré leur politique de " Schrecklichkeit " et se sont donc exposés volontairement aux représailles qu'elle pouvait entraîner. Notons en passant que la " Gazette de Francfort" par ses récriminations, laisse entendre que le château du Toi de Wurtemberg—1 roi par la grâce de Napoléon 1er—a été atteint. Elle donne ainsi un camouflet retentissant à l'usine à mensonges du " Wolff Telegrafen-Buro."UN HEROS BELGE. A Sainte-Adresse, dans une salle du ministère de la Guerre belge, un colonel a rassemblé quatre sous-officiers remplissant les fonctions de dessinateur et leur dit:— — A X... (en Belgique), l'importante usine Z... est transformée par les Allemands en une très active fabrique de munitions. Un raid d'avions doit tenter après-demain le bombardement et la destruction de cette usine. Mais nous, manquons de plans précis pour la repérer utilement. Quelqu'on de vous peut-il rapidement et sûrement établir ces plans? Un des sous-officiers, très pâle, s'avance et balbutie : — Moi, mon colonel ! — Vous connaissez bien rétablissement et son voisinage? .— J'y. suis dessinateur depuis dix ans et je possède,enclavé dans l'usine, un petit pavillon dans, lequel habitent encore mes parents, nia . femme et mes deux enfants. Le colonel pâlit à son tour légèrement, maîtrise son émotion et serrant énergiquement la main du sous-officier, lui dit: — Je compte sur vous. Merci! 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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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