La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 13 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20sr8f/
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The Newspuper 1er betfc an» LA MÉTROPOLE IONE PEWW> 00tt CI«Q CEBTIMI gllAIBI ! VUP ÇMT ■fflmntt! I MX C1HTIMÏI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hoiknro 212. )3 mois 9 ah; 6 mois 17 ah, 1 an 3a «h, 25*» ANNEE JEUDI 13 JUIN 1918 No. 164 LA GRANDE GUERRE i Rectification du front ? Puissante reaction francaise I La stabilisation est en vue Mercredi miai. lu grande bataille de Montdidier-Noyon su- ■ |es fluctuations inévitables. Lundi soir et Brdi les Allemands ont fait un grand effort ■fia droite et provoqué un certain recul fran-II e long de l'Oise. Parallèlement, les Fran- ■ ont réagi puissamment sur la gauche, où ■.ont repris un terrain important avec plu-Bure villages, infligé d'énormes pertes à l'en- et capturé plus de mille prisonniers avec ■lusieurs canons. Au centre cependant, von Hutîer avança à peine d'un kilométré et le Bnmuniqué allemand, prévoyant l'arrêt de ■offensive, semble déjà préparer le pubilc ger-■>inique à l'échec de la poussée en déclarant Bue l'attaque " a conduit au résultat en vue " ■ni n'était que de conquérir "la région valon. au sud-ouest de Noyon Cette déclara-Bon est symptomatique. ■ Les phases de la lutte se déroulèrent comme Bit. A la fin de la journée de lundi et pendant Bnuit de lundi à mardi l'ennemi poursuivit B pression dans la direction d'Estrées-St-De-Bis (centre) et de Ribecourt (droite française). Bur la gauche, la résistance des troupse fran-B:i>es fut très efficace. L'ennemi fut incapa-B, malgré tous ses efforts, de capturer Le Bloyron ou Courcelles. Au contraire, les Fran. reprirent Méry (à l'est de la route Montdi-Br-Estrées) lundi à 10 heures du soir. Au cen-Be, l'effort principal allemand s'effectua dans ■ direction du front Bellov-Marquéglise. Une Biissante attaque entreprise avec de gros effec. Bfs et appuyée par de nombreux tanks réussit Bâbord à réfouler les Français jusqu'à la pe-Ble rivière Aronde (à près de 13 kilomètres du Bont original) mais un magnifique retour à B offensive des troupes de Foch rejeta l'enne-Bi de tout ce front et rétablit leurs positions Brune ligne située au sud de Belloy-St-Maur. B au sud de Marquéglise et de Vandelicourt Bur la route Roye-Compiègne). Sur la droite. Bt violents combats se déroulèrent dans les Bllines boisées au nord de Dreslincourt. Ici Mtnnemi, qui avait accumulé de larges effec-Bfs dans ce secteur, réussit à atteindre Anto- ■ >, forçant les Français à reporter leur ligne Be résistance à l'ouest et au sud de Ribecourt Bur l'Oise, à peu près à mi-chemin entre B°y°n et Compiègne). I Dans l'après-midi de mardi, les Français Béagirent puissamment sur la gauche. Ap-Buyésà leur tour par des chars d'assauts, dont Be rôle semble devenu de plus en plus important et général dans les attaques en force, les Bfmirables troupes de Foch se lancèrent réso. Binent en avant sur le front de 13 kilomètres Bmpris entre Rubescourt (ne pas confondre Brr Ribecourt) et St-Maur, Malgré la résis-■mee désespérée de l'ennemi, elles progressè-■ent, atteignirent les confins sud de Le Frétoy, ■pturèrent la côte située entre Courcelles et B'ortemer, et poussèrent leurs lignes à plus de B kilomètres à l'est de Méry. Elles repri-Bnt également possession du village de Belloy, ■tdu bois de Genlis et atteignirent les appro-■ek cud du village de St-Maur. L'ennemi, ■mme nous l'avons dit, perdit plus de 1.00c ^■''"nniers et plusieurs canons. B Au centre, les Allemands, qui avaient poussé Bs1u'au sud de la ferme des Losges et d'An- ■ uil, furent refoulés au delà de ces points. B°r 'a droite l'ennemi, accentuant encore sa ■t«ion, cherche à gagner la vallée de la ■atz. Plusieurs violentes attaques contre Che. ■wourt furent repoussées. Les troupes de B11 Hutier réussirent cependant à prendre Bie<idans Machemont et Bethancourt, qui leur ■"M chaudement disputés. Au sud de l'Ourcq, ■ Américains, à la suite d'une brillante atta-B capturèrent le bois de Belleau et firent ■®° prisonniers. BLes correspondants des journaux anglais |lr le front français disent que les Français ■acuèrent volontairement mardi à la premiè- ■ heure le saillant Dreslincourt-Ribecourt, ■ t(nu intenable. La conformation du terrain cette région se prête d'une façon particu. Moment favorable à la tactique de l'infiltra-■on; tournés par la vallée de la Matz et accusa ^ l'Oise, les défenseurs du saillant n'au-■®lf-nt risqué que des pertes inutiles en le te-■'nt plus longtemps. ■ Us correspondants considèrent aussi que ■achèvement de la manoeuvre ennemie dans B "''cteur Thiescourt-Ribecourt pourra être ■"sidérée par von Hutier comme justifiant arrêt destiné à boucher les trous de ses ré-décimés et à faire avancer son artille-Quoique l'avance allemande dans ce sec- ■ l'atteigne pas dix kilomètres, le trans- ■ r| présente de très gosses difficultés sur le conquis. ■^ Allemands doivent avoir éprouvé des énormes. On calcule que depuis lundi B;'" "'s ont c'u jeter rien moins que 100.000 r nies de troupes fraîches dans la bataille et que sur les vingt-cinq aivisions engagees jusqu'à présent entre Montdidier et Noyon, six à huit ont déjà dû être retirées et remplacées. D'après M. Marcel Hutin, plusieurs divisions appartenant au groupe d'armées du prince héritier de Bavière ont été identifiées au cours de la présente attaque, ce qui diminuerait les chances d'une offensive simultanée sur le front d'Amiens et indiquerait que le haut commandement ennemi porte tout son effort contre Paris. Le critique militaire de l'agence Reuter à Paris estime que le recul français sur la rive gauche de l'Oise forcera probablement Foch à une rectification du front sur la rive droite de la rivière, qui forme maintenant au sud de Novon un saillant dangereux. Cette rectification entraînerait malheureusement peut-être l'abandon de la forêt de Carlepont. Le critique note avec satisfaction qu'après deux jours de luttes aussi dures, les troupes françaises ont pu passer si aisément à l'offensive sur la gauche et rétablir leurs lignes, et il montre que les Allemands, contrairement à ce qu'ils disent, sont loin d'avoir atteint le résultat qu'ils avaient en vue; on a trouvé en effet des ordres de marche allemand faisant prévoir l'entrée de leurs troupes à Compiègne le premier soir de l'offensive, c'est-à-dire dimanche dernier. La bataille approche rapidement du stade de la stabilisation sans que l'ennemi ait pu atteindre, même de loin, son objectif principal — Compiègne. On peut croire que les masses offensives de l'ennemi ne pourront pas renouveler indéfiniment leur force par l'infusion de réserves fraîches, dont le nombre n'est pas illimité, et que la " course " entre Hindenburg et Wilson finira à l'avantage de ce dernier. En d'autres mots, que la campagne de 1918 se terminera sans que l'Allemagne ait acquis sur le front occidental non seulement aucune décision, mais même aucun avantage essentiel. L'aviation alliée a continué lundi son admirable besogne de collaboration à la résistance sur le front d'attaque, par le feu des mitrailleuses et des bombardements. Les Anglais ont descendu sept avions allemands, en ont forcé huit à la descente et ont jeté 15 tonnes d'explosifs sur des objectifs militaires. Le même jour les Français descendirent quatre machines et un ballon ennemi et lancèrent 28 tonnes de bombes. Entre le 6 et le g juin l'aviation navale britannique entreprit dix raids de bombardement sur la côte belge et la Flandre ; elle lança 14 tonnes de bombes sur neuf objectifs, provoquant des incendies aux bassins de Bruges; et aux aérodromes de Maria-Alter et St-Denis-Westrem et obtenant deux touchés directs sur le môle de Zeebrugge, Thourout, les ateliers de La Brugeois à Bruges, les aérodromes de Ghistelles et d'Oostacker furent attaqués.M. Baker, ministre américain de la guerre, a déclaré lundi à Washington qu'en ce moment plus de 700.000 soldats américains ont déjà été envoyés en France. On signale des rencontres en Sibérie entre des troupes tchéco-slovaques et les Bolchévis-tes, à l'avantage des premières. o o Les Belges font 45 prisonniers Le Havre, n juin.— Communiqué officiel du grand quartier général : Durant les deux derniers jours, l'activité de l'artillerie fut assez intense dans la région de Nieuport, Merckem et Langemarck. Pendant la nuit du 9 au 10 juin, nous avons exécuté une attaque qui fut couronnée de succès. Après une courte préparation d'artillerie, un de nos détachements pénétra dans les organisations ennemies à l'est de Merckem et ramena dans nos lignes 45 prisonniers et 5 mitrailleuses. Le 10 juin, le sous-lieutenant Coppens mit en flammes son septième ballon. o o A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal. La Belgique et les Alliés Les réponses à M. Cooreman En réponse aux télégrammes envoyés à MM. Clémenceau, Lloyd George et Orlando, le nouveau chef du Cabinet ministériel belge, M. Cooreman, a reçu les télégrammes de réponse ci-après. J'ai été très heureux de recevoir le message de bienvenue que vous m'avez adressé en prenant la direction des affaires de la Belgique. Je suis convaincu que nous continuerons à maintenir oes relations étroites et intimes qui se sont nouées entre nos deux peuples pendant leur lutte commune pour la liberté de l'humanité. Soyez assuré de ma sympathie la plus chaleureuse dans la tâche que vous avez entreprise et de la résolution inébranlable du peuple britannique de libérer complètement votre pays et vos compatriotes de l'oppression inique qu'ils endurent maintenant si héroïquement. LLOYD GEORGE. Profondément sensible au témoignage de j confiante et loyale sympathie que vous lui adressez en prenant la direction des affaires de la Belgique, le gouvernement de la République exprime à Votre Excellence, avec ses remerciements, la ferme assurance de la fraternelle solidarité qui unit nos deux pays et que rendent chaque jour plus vive les sacrifices consentis en commun. La Belgique victime innocente de la force impie sera le symbole de la liberté restituée au monde. CLEMENCEAU. En vous exprimant mes vives félicitations pour la haute charge qui vous est confiée, j'adresse à Votre Excellence mes remerciements bien cordiaux en même temps que ceux du gouvernement italien pour votre aimable communication. Je vous assure que le peuple italien admire avec une sympathie toujours croissante, l'héroïsme du peuple belge dont la figure morale apparaît comme le symbole de l'idéal contre la violence d'un ennemi qui croit pouvoir impunément fouler aux pieds le patrimoine le plus noble et le plus précieux de la société civilisée : la liberté et la justice. Mais la Belgique devra être pleinement vengée en raison de sa valeur et de ses sacrifices en hommage aux principes qu'elle représente et pour lesquels le peuple italien se battra jusqu'à la victoire en collaboration fraternelle avec nos alliés. Veuillez agréer mes salutations les plus cordiales et les plus révérendes. ORLANDO. o o Un message des mères italiennes aux mér s b?lges Toutes les mères belges seront profondément touchées par le noble message que leur envoient les mères italiennes- En tête de ce document flottent le: couleurs des deux pays fraternellement unies à la même hampe : Rome, le 24 mai 1918. Aux mères belges — les mères italiennes. Au troisième anniversaire du jour où nos fils ont pris les armes contre l'implacable ennemi commun encore inassouvi de tant de dévastation, de massacres et de supplices, que l'écho de notre cri de douleur et d'exécration pour un si grand carnage vous arrive, du fond de nos demeures silencieuses sevrées de jeunesse et de joie. Que l'écho de notre enthousiasme pour le magnifique courage de vos fils, exemple admirable qui fait pâlir les grands exploits du passé, parvienne jusqu'à vous. Et en ce jour, nous les mères italiennes, nous regardons vers vous si lointaines et cependant si proches et si unies dans la même souffrance, dans la même angoisse maternelle, vers vous, figées et muettes dans la même attente anxieuse, nous regardons vers vous à travers l'espace et nous vous tendons des mains qui ne tremblent pas, des mains fermes qui seront les vôtres en une suprême attesta-< tion de résistance et de sacrifice, en un serment tacite de haine éternelle à l'ennemi. Nous avons la certitude que le martyre des cœurs maternels ne sera pas vain, pas plus que le sang répandu par la fleur de notre jeunesse, ps plus que la vision de Liberté et de Justice qui a illuminé les yeux mourants de nos fils tombés et qui suscite tant d'élans de sublime abnégation dans les cœurs intrépides de nos combattants. Nous formons le vœu que le souvenir de tant de carnage, de tant de cruelles barbaries ne s'efface pas dans l'avenir, mais au contraire se transmette de génération en génération et engendre une haine implacable contre la race qui a foulé aux pieds et raillé toute notion de droit et d'humanine pitié. Nous souhaitons que la lumière éternelle brillant sur les tombeaux sacrés de nos fils et sur les territoires baignés de leur sang, illumine la voie à suivre et y guide les pas des peuples fraternellement rassemblés par le péril et la douleur. Pour l'association des mères de combattants,Le Comité de direction : Elvira Cimino ,Ersilia Giglioli, Clelia Panzini, Emme Lenzi, Ida Baliveira, Marzia, Rosazza. Pour M. Camille Huysmans Une lettre du député Terwagne contre l'ancienne Internationale M. Léon Rosenthal, qui est à Paris parmi les fondateurs du Comité socialiste de la Paix du Droit, annonce dans I'jE-clair du 24 mai qu'il a reçu une lettre d'adhésion du docteur Terwagne, député socialiste d'Anvers, actuellement à La Haye. De cette lettre, M. Rosenthal cite cette partie pleine d'intérêt, dont nous soulignons certains passages : Je souhaite que votre initiative arrive à former le noyau d'une association internationale socialiste. Je souligne le mot socialiste. Nous avons été bien placés ici, en Hollande, Louis Piérard et moi, pour juger du bureau neutre de l'ancienne Internationale. La neutralité devant le conflit mondial est une impossibilité morale pour tous et à plus forte raison pour un socialiste. La pratique de la neutralité par le bureau de La Haye a donné le jour à de véritables monstruosités... dont la plus connue est l'aventure de Stockholm.Si votre Comité parvient à grouper les socialistes de tous les pays, il sauvera le Socialisme d'une terrible compromission. L'Internationale qui semblait en avoir accaparé le monopole n'a pas répondu à sa mission essentielle d'être avant tout un organe du Droit. L'idéal socialiste a été abandonné pour des préoccupations secondaires, pour ne pas dire... germaniques. Le fait de la constitution de votre Comité / est un reproche mérité et une accusation jus-| tifiée contre le bureau de l'Internationale. C'est ce bureau qui eût dû réclamer la paix par le Droit, et cela non pas au moment où les Allemands avaient besoin de la paix pour se sauver, mais dès le début d'août 1914, en mettant en accusation la Sokial-Démocratie, complice des militaristes prussiens. Les socialistes alliés ont un grand devoir à remplir dans l'avenir. Je suis heureux que ce soit, une fois de plus, des amis de France qui indiquent la voie à suivre. Je suis des vôtres sur cette route. En exprimant sa joie de cette adhésion, M. Rosenthal dit que pour constituer un organisme sain, il faut écarter "ceux qui voudraient faire de l'Internationale un instrument d'oppression mondiale, sacrifier à un peuple ivre de sa grandeur et de sa force passagères, la liberté de l'univers et ceux qui, dans leurs rêves anarchistes, prétendent assurer la fraternité des peuples par la destruction des patries". o o Après Huysmans. Troelstra On mande d'Amsterdam au Tintes, à la date du 6 juin : La nouvelle publiée ce matin que le chef socialiste hollandais, Troelstra, a été invité à la conférence annuelle du parti ouvrier britannique du 26 juin, et qu'il fera ensuite une visite et relation avec la conférence, socialiste internationale possible, a causé le plus grand éton. nement ici. Dans le Telegraaf, notre vaillant confrère, Auguste Monet, écrivain belge bien connu, dit . Les Belges savent maintenant, une fois pour toutes, que Troelstra est l'adepte convaincu et le champion acharné des tortureurs de leur pays. Il n'y aura jamais assez de pommes pourries en Belgique pour jeter à la tête du chef du parti ouvrier démocrate-socialiste hollandais s'il avait jamais l'impudence de pas ser la frontière du pays qu'il aurait vu, avec tant de plaisir, écrasé sous la botte allemande. Dans une interview, publiée mardi dernier, Troelstra a déclaré que, dans les circonstances présentes, le moment pour une nouvelle conférence de paix socialiste arrivera seulement quand la nouvelle offensive aura donné un résultat décisif. Aujourd'hui le Telegraaf dit à ce sujet : Avec Troelstra, le cheval de Troie sera introduit dans la conférence. En réalité, il aurait mieux valu inviter Scheidemann lui-même, car, au moins, on sait qu'il est Allemand et quel genre d'homme il représente. Troelstra se cache sous une neutralité apparente et se vante même d'avoir obtenu de la Hollande autant de concessions que possible pour le bénéfice de l'Allemagne. o o Le bombardement de Paris Paris, 11 juin.— Le bombardement de Paris par le canon à longue portée a continué ce matin. Les journaux rapportent que le bombardement d'hier eut comme effet quelques dégâts matériels et peu de blessés.— Reuter. Le gouverneur-général du Congo belge à Cape-Town Cape-Town, 10 juin.— Le général Martyn, commandant les troupes dans l'Afrique du Sud, offrit aujourd'hui un déjeuner au gouverneur général du Congo belge, qui était accompagné par le vice-gouverneur général du Katanga et leurs suites. Les toasts au roi Albert et au roi George furent salués avec enthousiasme. Dans l'après-midi, le maire de Cape-Town organisa, au City Hall, en l'honneur des hôtes belges, une réception qui avait réuni une assemblée des plus choisies.La fête débuta par l'exécution des airs nationaux.— Reuter. La mission belge à Rome Rome, 9 juin.— Au cours de l'après-midi, la mission belge rendit successivement visite au duc de Gênes, à la reine-mère et à la reine Hélène et déposa une couronne funéraire sur la tombe du roi Humbert au Vantîiéo:: Avant déposé leurs cartes chez les présidents du parlement, ils rendirent visite au premier ministre Orlando et au baron Sonnino, ministre des Affaires étrangères. Le soir eut lieu au consulat une réception à laquelle avaient été invités les ministres diplomates et hauts personnages officiels des pays alliés.— Reuter. o o L'esclavage en Belgique Washington, 10 juin.— Des rapports reçus par le département d'Etat établissent que la déportation des Belges et leur obligation de coopérer à des travaux d'ordre militaire dans les zones de France et de Belgique. Des enfants de 14 ans ainsi que des adultes ayant atteint l'âge de 70 ans ont été astreints pair les chefs d'entreprise allemands à travailler dans les tranchées de la ligne de front. Vingt-cinq mille Belges furent réunis récemment à Maubeuge et Valenciennes, afin d'être transportés là où leur activité aurait pû être utilisée. Les rapports indiquent que les Allemands réduisent les Belges à l'esclavage sans considération d'âge ou de sexe. Ces Belges, qui sont utilisés par les Allemands afin de remplacer et de rendre libres des hommes de la troupe au service actif, sont maltraités et nourris de façon insuffisante et sont soumis pour les moindres peccadilles, aux mêmes tortures que les prisonniers des camps militaires les plus sévères.— Times. o o Honnêteté sportive Nous recevons de notre ami Albert Grisar, secrétaire du Royal Yacht Club de Belgique, la communication suivante : Nous savons hélas ! par expérience, que les Conventions internationales les plus sacrées, ne constituent pour les Boches qu'un vulgaire Scrap of Paper. Pendant de nombreuses années les yacht-men belges, anglais, américains et d'autres nationalités assistaient régulièrement aux régates de Kiel. Le Kaiser en bon commis-voyageur sportif, faisait une réclame monstre pour cette fameuse réunion et offrait dans ce but de nombreuses coupes "en or" et beaucoup de portraits encadrés? En 1905, il patronna notamment une course transatlantique de New-York à Héligoland, à laquelle prirent part une quinzaine de yachts célèbres parmi lesquels je citerai le Sunbeam, de feu Lord Brassev, VUtowana, de M. V. Alison Armour, le Hamburg, le Walhalla, le plus grand yacht à flot, etc., et la Coupe en " or " de 5.000 dollars de valeur qui en était l'enjeu fut remportée par le magnifique yacht Atlantic, de M. Wilson Marshall, que nous avons pu admirer la même année dans le bassin d'Ostende. Or, les journaux américains annoncent, à présent, que M. Wilson Marshall avait vendu publiquement la fameuse coupe en "or" au profit de la Croix-Rouge américaine. Un gros prix a été payé, et quand on a donné la coupe à la fonte, on a trouvé que la fameuse coupe en or était en...étain doré? Sa valeur a été estimée depuis à trente-cina dollars? Dieu sait en quelle matière sont les nombreux trophées remportés à Kiel par les vachtmen belges et qui se trouvent au Royal Yacht Club de Belgique? Décidément, même en matière sportive, le Boche est malhonnête et fourbe. ALBERT GRISAR.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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