La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 24 Mars. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tt64/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES loNë pënny ClflQ CMTIM» Hfl . VIJF CENT ■>.<)! 1 L.» nviTIlfSE A% r.k«iti*Ati7 ï.and W P. 9 Ta1/>nKAn# ■ HnlKftrn 2Ï2. ABONNEMENT 1 moii, 3 sh. : 3 mois. 9 «b. RAMT^nT 94. MARS 1917 Mo. 83 LA GRANDE GUERRE r„ ûiTTâ^K. ro..., GrandeBretagne et Russie ■ Nouvel affront allemand Insistance ennemie,qui augmente sur ie front, ajoutée à l'inclémence du ls _ nous en savons quelque chose ralenti la marche en avant des trouvées. De l'ouest de St-Quentin jus-u sud d'Arras les combats d'arnère-e se font plus nombreux et aug-leront sans aucun doute jusqu'à la , de Cambrai-St-Quentin- La Fère-i où l'ennemi âura laissé un cordon toupes suffisant pour entraver sé-lement l'avance alliée. Entre la me et l'Oise l'ennemi a même es-une Sjërie de contre-attaques- dans ît de rejeter les troupes françaises i rive est du canal de St-Quentin les occupent. Sur le front de Clas-faitescourt, de même que dans 's n à l'est de La Fère, l'ennemi subil irtes pertes. Au sud de l'Oise des •gardes passèrent l'Ailette. Ai de l'Aisne les Allemands renouvelé-leurs tentatives contre le bois de expert militaire suisse examine le Journal de Genève le recul aile-qu'il explique par des origines his- nment, écrit-il, le bon sens pou escompter un recul? En applica l'une vérité militaire élémentaire tous les temps. Sur un terrain don front d'une armée doit être propor l. à ses ressources. Jadis, lesdite: irees étaient essentiellement celle: rsonnel; aujourd'hui, le facteur di iel entre davantage en ligne di e et a modifié les rapports;'mais ncipe, la formule reste la même, e ît, offensif ou dé'fensif, n'offre uni é suffisante que s'il est en propor es moyens de l'armée qui l'occupe moment où le maréchal de H in rg n'a pas réussi à détruire l'ar usse, c'est-à-dire depuis l'autom ie 1915, la question s'est posée pour le fiées allemandes et l'on a eu le droi te se demander quand elles seraient con raintes de raccourcir leurs fronts, c'est ■dire de reculer. A la vérité, l'offensiv< » Pologne avait, elle-même, procuré ui iccourcissement relatif en portant le roées austro-allemandes de l'arc de ontières polonaises à sa corde. Rac lurcissement relatif, parce qu'en mêrrn împs le front s'étendait vers Riga, e ®rce que les solutions de continuité au frisées pendant l'offensive entre leS'co annes d'attaque disparaissaient sur 1< wuveau front de tranchées défensif. L accourcissement n'en permit pas moin, l'envoyer aux Bulgares l'appoint des di isions germaniques qu'il sollicitaient ei change de leur alliance. Depuis lors, l'intervention roumaine : onduit à une nouvelle extension di ront, qui a absorbé l'armée Falkenhayn pernière réserve prête à cette époque. / P'te époque aussi, c'est-à-dire pendan b campagne de 1916, le commandemen allemand a bénéficié du fait que les for alliées d'occident n'étaient pas encon ® nombre suffisant pour prononcer un Pensive assez énergique sur des espa -es très étendus. La défensive a pu êtr "aintenue sur place, au moyen de roc ades. " est vraisemblable que ces circon tances relativement favqrables se son ransformées. L'état-major impérial s fouve manifestement devant la mena e d'une large offensive alliée, et i ["■ait constaté que malgré la formatioi "ne nouvelle réserve à l'aide des jeu es classes d'âge, de blessés récupérés î des disponibilités fournies par la mo [lisation dite civile, son front resterai 'proportionné à ses ressources. Même si l'entrée en ligne de nouvelle: serves était de nature à ajourner uni ,ls encore cette disproportion, la difïi ■'té et le danger de rupture ne seraien reportés à une date ultérieure plu: ' moins prochaine. L'armée continue à s'user et à se déprimer dans 1: •fensive, sans espérance de retour. Or 1 a souvent expliqué qu'il était vair 1 soutenir, contre un ennemi durable une lutte décisive par le seul moyen de la défensive; que contre un ennemi de cette nature, cette forme de combat-ne pouvait jamais être que temporaire 01 suspensive. Les nouvelles réserves doivent done recevoir une mission offensive, et l'or s'est demandé quel serait l'objectif re cherché. On a étudié la traversée de lr Suisse. On s'arrêterait plutôt, aujourd'hui, s'il fallait en croire des informations de presse, à une reprise dans le Trentin. Mais les indices sont incertains partout. En Russie la situation reste station-naire et la capitale reprend son aspec accoutumé. Depuis l'édit sur la liberte de la presse toutes sortes de journau> qui sous l'ancien régime étaient ,distri bués secrètement paraissent au granc jour. Le gouvernement provîs'oire a pu blié un nouveau manifeste par lequel ; s'engage à poursuivre activement 1; guerre et à maintenir tous les engage ments- contractés avec les Alliés. La reprise du travail se fait avec uni lenteur extrême. Les'ouvriers ont repor té à aujourd'hui—au lendemain des funé railles des victimes— la reprise du tra vail dans les usines à munitions. Mai: le gouvernement provisoire a la situa tion bien en mains, sans toutefois pren dre recours à des mesures énergique: contre les fauteurs de nouveaux trou bles. C'est cette temporisation qui a per mis la publication des nombreux orga nés extrémistes qui engagent la natioi à consolider le prolétariat des pays al t liés avec celui de l'Allemagne pour met ; tre fin à la guerre. La source d'inspira tion de ces sentiments n'est pas russ et il faut s'attendre à de nouvelles re présailles contre les représentants des in fluences internationales qui ont travaill énergiquement en faveur du pacifisme. Le gouvernement britannique par l'or t gane du premier ministre, a envoyé a: peuple russe un télégramme de félicita tions et de sympathie cordiale à l'occa sion de l'établissement en Russie d'in j stitutions libres et faisant des vœux pou la poursuite victorieuse de la guerre con tre l'autocratie militaire prussienne. L gouvernement des Etats-Unis, le pre mier, a annoncé sa reconnaissance for [ melle et entière du nouveau gouverne ment russe. Les sous-marins allemands viennen de couler encore un navire américain, 1 l Healdton, dont sept survivants ont ét débarqués à La Haye. Des huit officiers qui se trouvaient ; t bord, sept sont des citoyens américains On est sans nouvelles de deux canot dans lesquels se trouvent les autre 1 membres de T'équipage. 1 On croit que les Allemands feront u: ' dernier effort pour éviter la guerre ave 1 l'Amérique. Un pays neutre serait sur 1 1 point d'offrir une médiation qui embar 1 rasserait le président Wilson. Mais au " cune médiation ne sera acceptée à moin " que l'Allemagne ne cesse sa campagn sous-marine. Les Anglais et la révolution russ Le Manchester Guardian remarque que 1 gravité de la situation intérieure de la Russi t était déjà connue depuis quelque temps de - hommes d'Etat britanniques. la missio ~ de Lord Milner en Russie avait pou ■ but de réconcilier le Tsar avec la Dovm Une eles propositions faites par Lor 1 Milner était la nomination d'un mini; tére responsable. Cela paraissait aller mêm au delà des désirs de la Douma, mais éta: à peine suffisant pour calmer la partie e* t trême de l'opinion publique. Le Tçar refusa cette proposition, allé guant que le projet était prématuré et qu' n'était pas en harmonie avgc les institv tions russes actuelles. Lord Milner proposa alors un ministèr acceptable par la Douma et il proposa IV] Sasonoff comme premier ministre, mai cette proposition fut aussi repoussée. La révolution éclata peu après le retou ■ de Lord Milner en Angleterre. En effel 1 il ne quitta la Russie que lorsqu'il fut con , vaincu qu'il n'y avait plus rien à espérer. * L'anniversaire du roi Albert Une musique militaire belge à L ndres Le Belgian Artistes' Committee vient de recevoir, par l'entremise de la Mission militaire belge à Londres, la réponse du ministre de la Guerre autorisant une musique militaire à participer au concert organisé, à l'occasion de l'anniversaire de S. M. le roi Albert, sôus le haut patronage de la • Légation- de Belgique, au His Majesty's Theatre, le dimanche 8 avril, à 3 heures et demie. Tous . nos compatriotes seront heureux d'apprîn-dre cette bonne nouvelle qui leur permettre, une fois de plus) d'entendre une ele nos meilleures phalanges instrumentales et d'assister à une manifestation patriotique du plus vif intérêt. La location des placés sera : ouverte dès le lundi 26 courant, soit au box office du His Majesty's Theatre (Hay-mirket, Piccadilly Tube), soit au bureau du Belgian Artistes' Comm.ttee, 32, Grosvenor Place, S.W. Nous engageons vivement nos lecteurs à ne pas tarder à retenir leurs places, car, lors du concert auquel participa la musique des grenadiers, nombre de nos compatriotes et également de nos amis anglais n'ont pu y assister, toutes les places ayant été retenues en moins de trois jours. o—o Les voleurs allemands 1 Déclarations du Gouvernement : belge 1 < • 1 Le gouvernement belge s'est aperçu de ce que les mesures 'de spoliation prises à la fin de l'été dernier par les Alle-; mands en Belgique ont excité certaines et très légitimes inquiétudes, non seulement parmi les Belges, mais aussi parmi certains ressortissants influents jran-> çais et britanniques. Et, probablement à l'intention de ces derniers, il vient de communiquer (19 î mars) la protestation suivante que reproduisent les jqurnaux français : Un arrêté du gouverneur allemand, er date du 29 août 1916, méconaisant les 1 principes du droit des gens, organise la liquidation fejrcée de certaines entreprises er territoire belge occupé par l'ennemi. En outre, d'après des informations dignes de foi, le gouvernement allemand a prescrit à certains établissements de yerser à k Banque de l'empire allemand le.montant des ~ comptes courants des ressortissants fran çais et anglais. La législation belge, dont font partie le: Conventions de La Hâve, ne reconnaît ni U 1 validité des pouvoirs donnés à fin de liqui dation aux séquestres nommés par l'occu pant, ni le validité des opérations de liqui dation. En conséquence, après la libératior du territoire, les personnes préjudiciées pai l'abus que les séquestres ou autres agent' de liquidation pourraient faire de leur pou voir de fait auront contre lesdits séquestres ou agents et contre leurs patrimoines un re cours juridique en réparation. Toutes les conventions ou actes juridiques dépassant la ' simple gestion de garde t et de conservation seront sujets à annula s tion. Il en sera notamment ainsi pour les ^ aliénations des biens meubles ou immeu bles, les transferts de créances et en ur , mot tous les actes de disposition. Les représentants, en dehors du territoi re belge occupé, de firmes ou de sociétés bel s ges ou étrangères mises sous séquestre pai s l'autorité allemande, s'exposeraient, outre les réparations civiles, à encourir l'applica 1 tion des peines prévues par l'arrêté-loi di c 10 décembre 1916 en exécutant les instruc e- tions qui leur seraient données par les sé questres ou agents de liquidation. Le gouvernement belge, en dénonçant au; puissances neutres et alliées ces nouveau; s abus de l'occupation allemande, les prie di e mettre leurs nationaux en garde contre le: conséquences juridiques éventuelles qui pourraient entraîner pour eux toutes opéra e tions conclues avec dçs agents sans pou voirs valides, a o—o ® Pourquoi? n L'Eidgenosse, de Lucerne, constate qui r pas plus ^ Vaterland que Je Litzemer Tag blatt, reproduisant le dernier discours di d chancelier allemand, n'ont publié le passag' suivant qu'on a pu lire dans la Gazette \d e Zurich : " Tout cela ne change rien ai t résultat global. Nous l'atteindrons d'une par par les torpillages, d'autre part en interrom pant le trafic maritime neutre, ce qui di reste est déjà atteint sur une grande échelle.' 1 Ainsi donc le résultat global se base sur 1: guerre de famine aux neutres. " Nous aime rions bien savoir, élit l'Eidgenosse, si les deu: e journaux précités ont retranché eux-même ce passage, ou s'ils n'ont eu connaissant 3 que de l'édition du discours destinée à 1; Suisse ? Cela jette un jour singulier sur L r façon dont le public est renseigné par certai ne presse et il serait granel temps de remé - ■ dier à cet état de choses, si la presse veu conserver quelque crédit auprès du peuple " Le ravitaillement de la Belgique Graves difficultés On sait que les sous-marins allemands, en dépit des promèsscs solennelles de l'Allemagne,n'ont point respecté les cargos chargés de grains à destination du territoire occupé de la Belgique. La situation est cependant très grave, ainsi qu'en témoigne cette relation d^une séance du Comité national de secours et d'alimentation, jjubliée dans un journal de " Kommandantur " (14 mars 1917) : En ce qui concerne le ravitaillement du pays, qui préoccupe intensément le public, il a été déclaré que le mois de février, au lieu de 22 navires qui étaient attendus à Rotterdam, il n'en est entré que deux. C'est ce qui a rendu nécessaire la diminution de la ration de pain, diminution qui par suite de l'absence de pommes de terre de viande et de presque toutes autres denrées a durement éprouvé les masses. On a vu par nos communications d'avant-hier et d'hier que de ce côté du moins il y aura sous peu quelque allégement. De plus, une ration de 200 grammes de riz sera mise à la disposition du public pour le mois de mars. Une bonne nouvelle. C'est que les premiers navires, qui dans l'espace de plusieurs semaines ont quitté les ports américains et sont attendus à Rotterdam pour la fin du mois prochain, nous apportent environ 40.000 tonnes de froment. On a exprimé l'espoir que les quelque 85.000 tonnes qùi attendent dans les ports anglais obtiendront un sauf-conduit. De plus grands retards équivaudraient à une catastrophe pour nos populations. La petite classe souffre énormément. Pour parer aux besoins urgents, l'administration communale d'Anvers a pris des mesures énergiques ; elle réquisitionne les haricots, les pois, '.e combustible, etc. qui sont dans le commerce. Mais c'est là bien peu de chose, et en fin de compte, l'importation est indispensable. Ajoutons que, par les soins du comité, des enfants wallons et français sont hébergés dans des châteaux de la banlieue d'Anvers. t LA CHERTE DE LA VIE VA CROISSANT La mercuriale de la Bourse de Liège, publiée par un journal teutonisé de Bru-1 xelles (15 mars 1917), en dit long sur ; l'excessive cherté de la vie pour les citoyens qui ne trouvent pas, dans les magasins des services officiels d'alimentation, des denrées en quantités suffisantes : La séance a été très animée, dit la feuille en question, et de nombreuses transactions 1 ont été nouées. Les cafés valent de 15 à 19 francs le kilo. ; On traite la chicorée à fr. 3.50. Sucres de 7.25 à 7.50. Féculents rares. Riz, 5 fr. ; ha-: ricots, fr. 5.25; féveroles, fr. 2.90. Cacaos, 35 fr. ; chocolats, 19 fr. le kilo» Savons fermes. Sunlight, de 600 à 625 fr. la caisse; belect, 160 fr. ; amidon Remy, 11 fr. le kilo. Dans cette liste de prix —- qui sont tous des prix de gros — les moins élevés sont décuples de ceux que l'on pra-i tiquait avant la guerre. o—o Les Allemands et les Etats-Unis Le Livre blanc que le président Wilson va adresser au Sénat américain contiendra non seulement toutes les pièces diplomatiques concernant la rupture entre l'Allemagne et les Etats-Unis, mais aussi les documents réunis par le gouvernement américain qui prouvent que le comte Bernstorff et l'ambassade d'Allemagne ont préparé et subventionné de nombreux complots, crimes et attentats de droit public, commis en ces derniers mois aux Etats-Unis. Ce Livre blanc contiendra l'exposé des manœuvres-allemandes en vue d'une alliance avec le Mexique, des complots contre le canal de Panama,des tefttatives faites poui corrompre la marine péruvienne. Il appel lera l'attention des républiques latine; î sur les menées allemandes et les mettra en garde coçitre elles. 1 Le service de la police secrète américaine 3 achève d'établir la liste des Allemands sus s pects. 1 Le grandj-ury de New-York vient de com t prendre dans son enquête sur le complot poui soulever les Indes deux banquiers allemands 1 naturalisés. Deux nouveaux attentats se sont produits 1 près de Philadelphie, sur la grande voie ferrée du Pensylvania Railroad. £ Les fils de fer de -manœuvre des rails, au> 5 croisements, ont été coupés en plusiuer en s droits. Un homme a été pris en train de 1 scier les fils. C'est un ancien matelot aile 1 m ind appartenant aux équipages des navires internés. Les dernier attentat, commis quelque: t instants avant le passage' de l'express, caus; une émotion indignée à Philadelphie.' L'Allemagne libératrice La Gazette de Lausanne publie sous ce titre un article qui montre que la manœu vre allemande à l'égard de la Flandre n'impressionne que ceux qui veulent être impressionnés : Si ce n'était douloureux ce serait plaisant de voir le gouvernement provisoire infligé par l'Allemagne à la Belgique-se donner figure de libérateur et de justicier. On sait que deux nationalités, la flamande qui est de race germanique ét la wallonne qui appartient à la race dite latine coexistent dans le royaume d'Albert 1er. Les Flamands ont peut-être la supériorité .numérique, mais les Wallons sont certainement, dans l'ensemble, de civilisation et d'intelligence supérieures. Il est purement absurde, au surplus, de parler d'une oppression " wallonne, d'une " tyrannie " wallonne sur les Flamands. Les deux races à la veille de la guerre vivaient en paix. Leur rivalité était toute en surface. Toutes deux, également satisfaites de leur sort, communiaient dans cet idéal de liberté politique et d'émulation économique qui formait le solide ciment du peuple belge-. Quelques jours avant l'invasion allemande, le 14'juin 1914, une loi scolaire-avait encore été promulguée qui donnait à chaque père de famille belge " le droit de faire élever ses enfants dans celle des deux langues qu'il indiquerait comme sa langue nationale Peut-on imaginer législation plus libérale? Le flamand a beau être une langue germanique et participer, par conséquent, de la divinité du Peuple Elu, le français reste jusqu'à nouvel ordre un idiome légèrement plus glorieux et qui s'enorgueillit d'une e histoire un peu plus ancienne. En mettant les deux langages sur le même pied, le gouvernement de Bruxelles faisait preuve d'une largeur d'esprit et d'un libéralisme qui contrastent fort avec la politique observée par la Prusse dans cette Posnanie où elle interdit aux enfants de prier en langue polonaise et dans cette Alsace-Lorraine où elle défend de parler français. Le gouvernement de Berlin a imaginé mieux encore. Il a mandé dans la capitale prussienne quelques-uns de ces flamingants sans mandat dont il a formé, le " Conseil des Flandres " et leur a ménagé à la chancellerie impériale une entrevue à grand orchestre. Pourquoi les journaux berlinois ne donnent-ils pas les noms des' membres de cette députation? Pourquoi le Berli-ner Tageblatt, que nous avons sous les yeux, né nomme-t-il pas celui d'entre eux qui harangua M. de Bethmann-Hollweg au nom de tous ses collègues? La totale obscurité de ces flambeaux flamingants est sans doute la^ cause du silence où se confine la presse. La manœuvre apparaît clairement. Si l'Allemagne avait pu conserver la Belgique, elle se serait bien gardée de propager dans ce pays les idées d'autonomie et d'y favoriser ces institutions libérales qu'elle ' n'aime guère; mais elle n'espère plus rester à Braxelles. Dès lors, n'a-t-elle pas tout intérêt S" dfviser le peuple belge et à tenter de laisser dans la population flamande le souvenir d'une protectrice des Flamands contre les Wallons? L'Allemagne essaye ainsi d'habituer les Flamands à regarder vers l'Allemagne comme vers une protectrice naturelle. Elle cherche enfin à s'assurer ces complicités qui lui firent défaut au mois d'août 1914, mais qui lui permettront peut-être une autre fois de réussir où naguère elle échoua. o—o Question de date Dans le grand nombre des renseignements fragmentaires reçus jusqu'ici, il n'en est aucun qui fournisse la date à laquelle les : troubles de Russie ont commencé et la chronologie des événements qui se sont succédé pendant trois jours avant d'aboutir à l'établissement du gouvernement par les délégués de la Douma. : ; Un seul fait est exactement daté : c'est le 11 mars que les journaux ont dû, par ordre, : suspendre leur publication et c'est aussi lé t 1 que s'est tenu le conseil extraordinaire des ministres, conseil qui a conféré à la municipalité de la capitale les pouvoirs étendus en matière de ravitaillement. Pour autant ; qu il est permis d'émettre des suppositions. c'est le 12 que les conflits auraient éclate i entre la police et le peuple ; la situation aggravée encore le 13, aurait été détendfle 1 > 14 par 1 adhésion des troupes au mouvement i révolutionnaire, suivie de la constitution dit Comité exécutif. t

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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