La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 03 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z03016b/
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LA MÉTROPOLE PRIX DD HUMERO «onHT- CINQ CENTIMES gOÎAUMME-DNI: ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Teîephone: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 (h. CONTINENT : DIX CENTIMES ANNEE MERCREDI 3 MAI 1916 No. 123 I LA GRANDE GUERRE calme sur tous les fronts FIN DE LA REVOLTE D'IRLANDE LA MAITRISE DE L'AIR ■ « I ■ le communiqué officiel belge du 1er I ^ ' . "ii * ' * '' Il y a eu de 1 activité d artillerie reci-[ fproquê sur tout le front tenu par l'armée I belge, particulièrement vers Dixmude et [ dans le secteur au sud de cette position. La bataille de Verdun paraît avoir dégénéré en attaques sporadiques de nature locale par lesquelles les Allemands espèrent sans doute déjouer toute tentative d'offen-sire générale de la part des Français. I Le vain assaut de dimanche soir contre i lejJfoi'l Homme n'a plus été suivi d'action ! d'infanterie pendant la journée de lundi. L'ennemi s'est contenté de bombarder ! actirement les positions françaises. Sur la rire droite de la Meuse, son feu se concentra I particulièrement centre les secteurs essentiels de la côte du Poivre et de Douaumont. En Belgique, l'artillerie française démolit les tranchées allemandes devant ! Steenstraete et Boesinghe. En Argonne, les Français occupèrent le bord sud d'un [ cratère provoqué par l'explosion d'une ! mine à la Fille-Morte. Ils dirigèrent un feu de concentration sur les organisations ennemies des Courtes-Chausses et du bois de Chappy. Ailleurs, les choses sont cal-I mes. Les Allemands se contentent de | dire qu il y a eu de nouveau " des combats vigoureux à la hauteur du Mort Homme" ce qui est, évidemment, leur façon de masquer leur sanglant échec. & ; Sur le front britannique, également, les assauts allemands n'ont plus été renou-relés. Devant Carancy, l'ennemi fit sauter dimanche soir une mine qui endommagea k tranchée avancée, mais son infanterie ! »e bougea pas. Une attaque de bombardiers contre le saillant de Loos fut repoussée avec pertes. Les Anglais ont fait sauter un camouflet près de Roclincourt. L'artillerie a été très active sur .le canal t Ypres-Comines, au nord d'Ypres, et vers I Angres, où les canons britanniques en-I dommagèrent sérieusement les travaux | ennemis. Il y eut dimanche, sur le front britannique, sept combats aériens. Un lies aéroplanes ennemis fut forcé d'atterrir I derrière les lignes allemandes un autre, poursuivi, s'effondra sur les toits de I Bapaume. I Le communiqué de Paris de lundi soir marque que, pendant le mois d'avril, les wiateurs français réussirent à descendre "eu moins que trente et un aéroplanes muemis, dont neuf dans les lignes françaises. Pendant cette période six engins français seulement furent perdus. Une I analyse de tous les communiqués pendant I ®<te période montre que les Anglais perdirent 3 machines dans les combats aé-rifns, les Français io et les Allemands 31 : k nombre total d'engins perdus est de i 4 pour les Anglais, 20 pour les Français et i $ pour les Allemands. Si l'on songe qu'il N interdit aux pilotes des aéroplanes | k chasse allemands, dont le rôle est Purement défensif, de dépasser les lignes allemandes, on voit que la maîtrise de ,a* appartient incontestablement aux | Alliés. ~^r- Sur le front russe, Hindenburg a tenté : pousser plus avant le léger succès qu'il arait obtenu la semaine dernière au sud 1 Narotch, mais nos alliés avaient ?rii toutes les précautions nécessaires et ^tentative des Allemands pour déboucher *s tranchées qu ils avaient conquises a '^entablement échoué. IL furent sur-par le feu russe et forcés de regagner ^édiatement leurs abris. Au sud est I '1 gare,4'01yka (sur la ligne Brest Li-l%Kovel, Rovno, près de Lutsk) l'en-essaya par trois fois d'entourer et 1 5aquer le village de Khromiàkova, I gfut repoussé autant de fois par le feu '■artillerie, des mitrailleuses et des fusils Les Allemands continuent à bornai'1' la gare et la tête de pont de Mexh- la Dvina, au sud-est de Riga. , ^Caucasie, sur le front vers Diarbekr . jîuphràte, à 110 kilomètres du che-fer de Bagdad), les cosaques conti-VeM>a re^ou^er énergiquement les Turcs S1 ouest. Dans la direction de Bagdad |.®s ^ l'est) les Russes rejetèrent vers J 'st un important détachement turc et capturèrent "une partie de son artille" rie ainsi qu'une quantité de voitures de munitions. Sur le front italien, l'artillerie de nos alliés ?a détruit le village de Pannone et détruit un dépôt de munitions dans la vallée de Gresta. Dans la haute Avisia, un détachement des Alpins, malgré les difficultés du terrain et la résistance de l'ennemi, enleva une forte position située à plus de 2.700 mètres d'altitude, capturant des prisonniers, deux mitrailleuses, d'autres armes et des munitions. Un des dirigeables italiens a bombardé la gare de Trento et le chemin de fer de Calliano à Trento, avec bons résultats. Des nouvelles de source turque confirment que la chute de Kut est due à la famine. Les Anglais réussirent pendant un certain temps à jeter des sacs de farine dans la place assiégée à l'aide d'aéroplanes, mais les Allemands envoyèrent aux Turcs des avions de chasse " qui descendirent l'une après l'autre les vieilles machines anglaises De même les Turcs capturèrent un navire chargé d'approvisionnements qui essayait de gagner Kut par le Tigre. Le 26 avril le général Townshend offrit de rendre la place à condition que son armée pût se retirer librement, mais cette proposition fut évidemment repoussée et il ne resta au défenseur que de se rendre avec tous ses effectifs : " 5 généraux, 551 officiers, dont 277 anglais et 274 indiens, et 13.300 hommes Les Turcs rendirent du reste hommage à sa valeureuse défense en lui permettant de conserver son épée. D'après le Journal des Balkans, von der Goltz fut assassiné pendant qu'il était assis, écrivant à une table, par un officier turc, Ali Abdullah, appartenant au 17e régiment d'Anatolie, qui lui tira trois coups de revolver. L'ancien gouverneur général de la Belgique occupée expira deux heures plus tard. L'exécution de von der Goltz eut lieu le 14 avril à 6 heures du soir. La précision de ces détails plaide en faveur de leur authenticité. Le beau temps est revenu sur la frontière gréco-serbe, où les chutes de neige ont cessé. La canonnade a repris des deux côtés, et, dimanche, sur le flanc droit britannique, les avant-postes sont venus pour la première fois en contact. Il n'est pas impossible que des événements intéressants se produisent sur le front balkanique, d'ici quelques semaines. Comme nous l'avons annoncé hier matin, la révolte irlandaise est complètement réprimée par la reddition sans condition de tous les rebelles. La trêve accordée à ces derniers pour vérifier les déclarations de leur chef Pearse—" généralissime des forces républicaines et chef du gouvernement provisoire d'Irlande "—expirait lundi soir à 6 heures et demie. A 7 heures, le chef des rebelles signa la déclaration suivante : En vue de prévenir .de plus grands massacres de personnes non-armées et dans l'espoir de sauver la vie de nos partisans maintenant entourés et en nombre désespérement inférieur, les membres du gouvernement provisoire, à présent au quartier général, se sont entendus pour se rendre sanscondi-ditions, et les chefs de toutes les unités des forces républicaines donneront l'ordre de déposer les armes. Dans son communiqué le généralissime des troupes de l'intérieur annonce que tous les rebelles de Dublin se sont rendus et que tout danger est écarté dans la ville. Dans le pays, les rebelles se rendent aux colonnes mobiles envoyées contre eux. A Dublin, on a fait 1.000 prisonniers, dont 489 furent envoyés en Angleterre lundi soir. A Queenstown, on espérait que les armes seraient livrées hier à l'hôtel de ville. Les rebelles d'Enniscorthy, après s'être vu refuser la reddition à la condition qu'ils pussent rentrer chez eux, se rendirent sans conditions. A Ferns, sept prisonniers ont été capturés. A Wicklow, Arklow, Dunlavin, Bagenalstown, Wex-ford, New Ross et dans les comtés de Cork, Clare, Limerick et Kerry, la situation est généralement calme. Tout est calme dans l'Ulster. 0 La Congo belge et les puissances Le Havre, 1er mai. — Le communiqué officieux suivant est public ici : Le 29 avril Son Excellence M. Klobukows-ki, ministre de la République française auprès du gouvernement belge, a remis au ministre des affaires étrangères de Belgique une déclaration ainsi conçue : Nous référant d'une part aux traités franco-belges des 23 et 24 avril 1884, 5 février 1895, et 23 décembre 1908, et d'autre part à l'annexe jointe à la note soumise le 19 septembre au gouvernement belge par le ministre de Grande-Bretagne au sujet du Congo, ainsi qu'à la déclaration des puissances garantissant l'indépendance et la neutralité de la Belgique datée du 14 février [ 1916, le gouvernement de la République française désire déclarer qu'au moment des négociations de paix, elle donnera son appui au gouvernement royal en vue de maintenir le Congo belge dans le domaine territorial actuel du gouvernement royal en vue de faire payer à cette colonie une indemnité spéciale pour dégâts encourus au cours de la guerre. Le même jour Son Excellence Sir Hyde Francis Villiers, ministre de la Grande-Bre-tagne, et M. de Hoeck, chargé d'affaires russe, ont informé le ministre des Affaires étrangères de l'adhésion de leur gouvernement à cette déclaration. Son Excellence M. Carignani, ministre d'Italie, et M. Chiyuki-Ya-Manaka, chargé d'affaires du Japon, ont informé le ministre des Affaires étrangères que leur gouvernement avait pris note de cet arrangement. Le baron Beyens a exprimé aux représentants des Alliés la profonde gratitude du gouvernement belge pour cette nouvelle preuve d'amitié et de solidarité. La déclaration de la Grande-Bretagne équivaut, en fait, à la reconnaissance par cette puissance de l'annexion de l'Etat Indépendant du Congo ^af la Belgique. Le Pape et la guerre Les journaux italiens publient la lettre adressée par le cardinal secrétaire d'Etat Gasparri, au nom du Pape, à l'évêque de Trévisa, qui lui avait fait connaître la nouvelle du raid des avions autrichiens sur Trc-vise.La lettre déclare que le Pape déplore l'usage de moyens offensifs ayant pour effet de causer des dommages à une partie pacifique et innocente d'une nation belligérante. Il regrette que ses exhortations paternelles trouvent endurcis les cœurs de ses fils et se brisent contre les calculs découlant du conflit terrifiant. Le Pape déplore qu'il y ait eu des victimes ; il adresse des paroles de réconfort aux blessés et appelle sur la population de Tré-vise l'assistance divine. Un hommage du Roi des Belges aux grenadiers Le Roi Albert a voulu récompenser l'héroïsme déployé par le régiment des grenadiers dansles combats qu'ils soutinrent en avrili915 à Steenstraete et il vient d'autoriser ceux que l'on appelait avant la guerre les " bonnets à poils " à faire broder sur leur drapeau le nom de ce village. Les événements se déroulèrent en vue d'Ypres exactement, le 21 avril. Les Belges, à Steenstraete, occupaient la gauche du front attaqué ; au centre, se tenaient les territoriaux français, à droite les Canadiens. Les Allemands, pour la première fois, firent usage des gaz asphyxiants à cette date et choisirent, dans la pensée de réussir ce coup de force, le point faible du saillant, et en même temps le point de soudure des forces alliées. C'est à ce moment que les grenadiers, soutenus bientôt par une solide artillerie belge, prirent l'ennemi en flanc et lui fermèrent le passage. A la suite de ce bel exploit, le général de Ceuninck, qui avait la direction du combat et le colonel Lotz, des grenadiers, furent promus au grade de commandeur de la Légion d'honneur. C'est ce fait mémorable que le Roi a voulu récompenser et perpétuer. La situation était d'autant plus critique lors de cette première attaque par les gaz asphyxiants, qu'elle fut soudaine et que l'armée alliée n'était pas encore munie de masques. Le torpillage du Tubantia Paris, 1er mai. -— L'enquête ouverte en Allemagne au sujet du torpillage du Tubantia et faite en présence de plusieurs officiers-experts hollandais a fourni la preuve que la torpille qui a frappé le navire était d'origine et de propriété allemande.—Wire-less Press. On se rappelle que lors de l'attentat contre le navire hollandais les Allemands ont déclaré qu'il n'y avait §,ucun sous-marin allemand dans le voisinage, mais qu'on y avait aperçu un sous-marin anglais. L'université allemande de Gand La protestation Franck Nous avons signalé la protestation adressée au général von Bissing par les professeurs de l'Université de Gand contre la " flamandisation " de cet établissement. Cette protestation avait été précédée en janvier d'une autre protestation que nous avons signalée aussi en indiquant quelques-unes des signatures qu'elle portait. Aujourd'hui, nous sommes en mesure de publier la liste complète de ces signatures. Elle est extrêmement intéressante et par les noms qui y figurent et par ""ceux qui n'y sont pas : Paul Frédéricq, professeur à l'Université de Gand, président du " Willemfonds " (section de Gand) ; Julien De Vriendt, directeur de l'Académie Royale des Beaux-Arts ; J. Van Menten, président du " Davidfonds ", vice-président de l'Association des Journalistes catholiques belges ; Edm. Duysters, avocat, député (Anvers) ; Karel Adriaens-sens, président de l'Association des instituteurs " Diesterweg " ; Dr Lamborelle, député et conseiller communal de Malines ; Dr Maurits Sabbe, professeur au Conservatoire royal Flamand d'Anvers, rédacteur à la revue Vlaamsche Gids ; A. Ver-meylen, professeur à l'Université de Bruxelles, membre de la commission pour l'Université flamande ; Van Isacker, membre de l'Institut belge d'histoire à Rome ; Dr Terlinck, ancien président du " Liberale Volksbond ", Bruxelles ; M. Roucourt, doyen (Berchem) ; A. Cools, échevin de la Ville d'Anvers ; Aug. Michot, directeur de l'Institut Michot-Mongenast (Bruxelles) ; F. Claes conservateur des musées Steen et Maison des Bouchers (Anvers) ; Edward Loos, préfet d'etudes à l'Athénée royal d'Anvers ; Hegenscheidt, chargé de cours à l'Université de Bruxelles ; De Bruyne, professeur à l'Université de Gand, échevin de la ville de Gand ; A. Siffer, député et ancien ff. de bourgmestre de la ville de Gand ; A. Buyl, député d'Os-tende, Furnes et Dixmude ; Louis Franck, député (Anvers), président du " Bond der Vlaamsche Rechtsgleerden membre de la Commission de l'Université flamande ; Jan De Vos, bourgmestre d'Anvers; N. Cuperus, ff. de directeur du Conservatoire royal flamand ; Chanoine F. Cleynhens, curé-doyen de l'église de Notre-Dame d'Anvers ; I. van Doosselaere, ancien président du " Liberale Vlaamsche Bond " ; Louis Lelef, sénateur d'Anvers ; C. Huyshairwer, député (Gand) ; Alph. Ryckmans, sénateur d'Anvers ; E. Anseele, député et échevin de la Ville de Gand ; Léon van Peborgh, sénateur d'Anvers ; Dr LéopoljcT Goyens, membre permanent des Vlaamsche Natuur en Geneeskundig Congressen, rédacteur du Ge-neeskundig Tijdschrift van Belgie ; J. Jans, ancien bâtonnier ; H. Le Bon, ancien président de la " Vlaamsche Conférencie der Balie " ; Em. De Puydt, président de l'Association des sociétés flamandes libérales ; Dr Nuyens, président de la Société " Vlaam-che Katholieke Hoogeschooluitbreding van Antwerpen ", président sortant du " Neder-duitsche Bond " d'Anvers ; K. Weyler, avocat, conseiller communal, ancien président du parti libéral démocratique ; F. Coot-mans, bourgmestre de Berchem ; G. Royers, député, conseiller communal d'Anvers, professeur à l'Institut supérieur des Beaux-Arts. La protestation qui portait les signatures qu'on vient de lire se terminait par cette déclaration patriotique : Comment l'Histoire nous jugerait-elle, nous autres Flamands, si à un moment où nos soldats luttent encore contre les vôtres dans les tranchées, nous devions accepter des mains du conquérant un avantage quelconque, même si cet avantage devait apparaître comme ne faisant que réparer des injustices passées ? Nous sommes d'une race qui, toujours dans le passé, a tenu à régler elle-même ses propres affaires sur son propre sol. Nous nous permettons, Excellence, de vous demander de soumettre ces considérations à un examen sérieux et attentif, et nous espérons que si le projet dont nous parlons à réellement été conçu, nos arguments vous paraîtront tels qu'il n'y sera donné aucune suite et nous exprimons cet espoir dans l'intérêt même de la cause flamande. Quelque difficiles que puissent être les circonstances, il vaut mieux que le pouvoir occupant ne conserve aucun doute au sujet de notre opinion, et ne soit pas sous l'impression qu'il existe, quant à la situation internationale, la moindre divergence de vues entre les Flamands et les Wallons. Ainsi que l'un des nôtres l'a dit récemment dans une séance publique du Conseil com- I munal d'Anvers, le seul point de vue auquel nous autres, Flamands et Flamingants, nous puissions nous placer, c'est celui de l'indépendance de la Nation Belge. On sait aussi que cette protestation a été suivie d'une réponse négative de von Bissing, dont nous avons déjà publié le texte. Les brigands Les Allemands^et la Fondation de Niederfullbach Bien avant la guerre, les tribunaux belges ayant définitivement prononcé dans le procès intenté par les princesses Louise et Stéphanie au gouvernement belge au sujet de la succession du roi Léopold, un accord était intervenu entre les administrateurs dé la Fondation de Niederfullbach — MM. les barons Capelle et Goffinet, Pochez et Forkel — et l'Etat belge. La Chambre belge ayant voté la loi approuvant cet accord, celui-ci était définitif an point que l'Etat de Cobourg avait adressé le portrait en pied de son chef au baron Capelle, président du conseil administratif de la Fondation, pour le remercier de ses bons offices ! Il ne pouvait venir à personne, sinon à des Boches, l'idée de tenter d'obtenir des tribunaux le renversement de choses légalement établies. C'est ce que va tenter l'Etat de Cobourg dans un procès intenté aux administrateurs de la Fondation de Niederfullbach devant le tribunal de Meiningen. A la vérité, ce ne sera là que l'épilogue d'apparence juridique d'efforts qui datent de longtemps. A peine le gouvernement belge était-il installé au Havre qu'il apprenait la visite d'agents allemands au ministère de la justice à Bruxelles, chargés de réclamer le dossier de la succession royale. Comme on leur répondait qu'on ne possédait pas ces documents, ils se rendirent directement, guidés par un monsieur qui semblait connaître la maison de manière vraiment parfaite, dans le cabinet qu'occupait avant la guerre M. Ernst, chef de cabinet du ministre de la Justice. Arrivé là, le monsieur — qui n'était autre que l'avocat allemand âyant occupé pour la princesse Louise ! — désignant un casier du doigt s'écriait : -•» — Le dossier se trouve là. On regarda. Le casier était vide. Le chef de cabinet de M. Carton de Wiart avait emporté ses dossiers. Mais les Allemands visaient plus et mieux que les documents. D'une traite, le susdit avocat toujours en tête, ils se rendirent à la Banque Nationale où ils réclamèrent le dépôt de la Fondation, afin de faire saisie-arrêt sur son contenu. — Tous les fonds de l'Etat, avec le Trésor lui-même, ont été transportés en Angleterre, leur répondit-on. Les pirates ne se tinrent pas pour battus. Ils opérèrent alors une descente chez le fils de Me Wiener, ancien avocat de Léopold II, et y saisirent de nombreux dossiers — ce-qui amena la protestation énergique du bâtonnier Léon Théodor et son transfert dans les prisons allemandes. C'est alors qu'ils décidèrent d'intenter un procès, exigeant des exécuteurs testamentaires la délivrance à l'Etat de Cobourg des objets divers constituant une partie de la donation royale et qui avaient fait la base de la transaction intervenue avec l'agrément de l'Etat de Cobourg et l'approbatiou des Chambres belges. A défaut de ces objets, les demandeurs réclament une somme représentative de leur valeur — quelque deux ou trois millions. Telle est la dernière opération imaginée par les Boches pour tenter de voler quelques nouveaux millions à la Belgique. Il faudra pour cela qu'insoucieux une fois de plus des conventions les plus solennelles revêtues de leur signatures, ils se passent du jugement exécutoire qu'aucun juge belge ne leur accordera, et pillent les caisses publiques, en vertu d'arrêtés illégaux ou plutôt des services rendus par des magistrats allemands.Cela ne serait fait pour étonner personne mais... heure viendra qui tout paiera. "Sansmoi, dit Casement, la rébellion n'existe plus" jg, On'litjdans le New York Herald : Très déprimé par son arrestation, le traître Sir Roger Casement, qui est détenu ici par les autorités militaires, a déclaré à ses gardiens qu'à son avis, lui absent, la rébellion irlandaise n'avait plus aucune chance de succès. Lors de l'arrestation de Sir Roger Casement on a saisi de nombreux documents désignés comme très " intéressants " par des fonctionnaires qui les ont vus. L'Allemagne et Hambourg L'Allemagne essaie de reprendre le trafic commercial, par la mer du Nord, entre Hambourg et les ports norvégiens. Cette initiative paraît surtout destinée à procurer une apparence de mouvement au port de Hambourg.La population de cette grande ville est arrivée à une exaspération unanime contre 1 empereur et le gouvernement impérial, en constatant que depuis près de 21 mois ses affaires sont complètement arrêtées. -Dans le peuple, on réclame un régime socialiste pour débarrasser l'Allemagne de la guerre. Dans la bourgeoisie, on déclare qu'il faudra réduire les pouvoirs de l'empereur en matière de politique extérieure.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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