La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 12 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z893c89/
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The Newspaper tfor Belgians LA MÉTROPOLE ■ BELGIQUE : DIXi CENTIMES ANGLETERRE : ONE PENNY HOLLANDE : ]VUF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. 3 mole $ «ts Abonnements s é mois s7 «h , I M ja «b 26Ma ANNEE JEUDI 12 DECEMBRE 1918 Registerei *t G. P. O. as a Newsfaftr No. 346 LA BELGIQUE S'ORGANISE ON Y PREPARE DE GRANDS TRAVAUX La restauration des régions dévastées Une délégation d'ingénieurs et de fonction, naires dirigée par M. Anseele, ministre di Travail, et à laquelle s'étaient jointe M. Béco gouverneur du Brabant, et plusieurs membre! du comité de l'Union des villes et des com munies belges, est partie le 4 décembre poui la Flandre Occidentale en vue de prendre le: premières mesures pour lia restauration de: régions dévastées. On parle de grands travaux nécessitant pei t de matériaux notamment dans île sens de pro [ jets dressés par divers ingénieurs des installa tions maritimes de Bruges et qui réduiraiieni considérablement le chômage. Le rappel des classes Les départements! ide l'Intérieur et de 1. Guerre préparent un projet de loi qui consti tuera un système transactionnel entre le régi me de 1915 et lie système nouveau que le I Chambres auront à discuter. Il permettra [ d'appeter les hommes sous les armes sans pas I ser par toutes les formalités compliquées d'ins [ cription exigées en temps de paix. Les appels des classes 1914 à 1918 inclus f annoncées par des arrêtés royaux, se succède ront aussi rapidement que le permettront le [ difficultés matérielels, cantonnement, caserne ment, etc., de façon à pouvoir non moins ra pidement licencier tes anciennes classes ac tuellement sous les armes. L'appel des classes 1914 et 1915 s'effectuer dès que pourront fonctionner les commis sions de recrutement, c'est-à-ldlre au plus tar [ dans les premiers jou-nsi de janvier. Tous tes Belges âgés de 16 à 35 ans peu vent contracter dès à .présent un engagemeri [ en qualité de volontaire de carrière, avec choi: f de l'arme. Les c®nseilsSconsultatifs Le Moniteur publie l'arrêté royal attend au sujet des conseils consultatifs affectés ['' chacun dles départements ministériels. Les "conseillers de gouvernement" sot | nommés par le Roi, pour un terme de tro; années. Ils se réunissent à la demande des m nistres et donnent, individuellement ou collei . tivement, leur avis sur les projets de loi, d'à: | ainsi que sur toutes tes questions renvoyées I rêtés ou de règlements qui leur sont soum | leur examen. Les fonctions de conseiller de gouvernemei | sont incompatibles avec celtes de sénateur c de député. Ils jouissent d'une indemnité ai nuelle de six mille francs. Le conseil consultatif du ministère des A i faites économiques comprend les noms c MM. Jadot, gouverneur de la Société Général [ Trasenster, directeur des Aciéries d'Ougré Marihaye, Jules Hennin, président de la Coi S vention des Glaceries, Georges Barnich, dire t teur de l'Institut Solvay, de Hemptinne, r [ présentant des industries cotonières, Depre | administrateur du Val St-Lambert, et Gai I pin, directeur de la Fabrique nationale d'à [ mes de guerre, de Herstal. Espérons que des représentants des intérê [ commerciaux et maritimes d'Anvers seroi [ prochainement adjoints à ce conseil. Le conseil consultatif du département de I [ Justice est composé de Mtres Ch. De Jongl [ ancien bâtonnier, Bonnevie, Maurice Vai [ thier et Jean Pladet, le militant socialiste bie [ connu. Mesures énergiques Le correspondant bruxellois du Daily Tel graph dit que des mesures énergiques ont é | prises contre les Allemands par le autoriti I belges. Le ministre des Sciences et des Ar [ a décidé de renvoyer les professeurs des Ath | nées et des écoles moyennes ayant donné l'ei j seignement sous l'occupation allemande. Les banques belges ont démissionné tous li I directeurs et employés d'origine allemand "L'idée d'une université flamande à Gand, [ côté de l'ancienne université est combatti [ dans un grand nombre de villes belges." Les édiles bruxellois prêchent l'exemple Les autorités de Bruxelles ont interd [ l'usage des matériaux allemands pour les coi [ struction et ont donné des ordres aux 13dm [ nistrations pour refuser les offres venant c I commerçants ayant eu des relations comme | ciales avec l'Allemagne. Il est a espérer que les autres villes du pa\ suivront cet exempte nécessaire donné p£ la capitale belge et que nous ne verrons pk I 'es firmes .allemandes emporter les grossf i. commandés au nez de nos compatriotes. Un diplôme La Banque Nationale de Belgique annom I qu'elle décernera un diplôme de reconnaissai [ ce à toute personne qui lui apportera de l'o I même en quantité la plus minime (10 francs Les Luxembourgeois à la Place des Martyrs Des natifs du -and^duché de Luxembourg 1 ont organisé le 8 déoembre un pèlerinage-. la plaide des Martyrs pour honorer la mémoi ; re de leurs ancêtres qui en 1830 moururen pour l'indépendance de la Belgique et de leur compatriotes qui moururent sur le champ d> ; bataille durant la guerre actuelle. ; Un- grand nombre de discours furent pro noncés. 1 M. Hostert, exprima un vœu pour la dispa rition de la grande duchesse de Luxembour: et de toute la dynastie idie N.assau-Bragam-t autour de laquelle se cristallisait toute l'in fluence allemande. Après l'invasion du grand duché par les Allemands la grande duchés» n'eut pas honte «te recevoir à sa table le Kai iser rouge, elle n'eut pas honte de voyage 1 avec ses sœurs dans une automobile allleman de et d'assister au bombardement d'une vill ~ française par des canons allemands, elle n'eu 5 pais honte de fiancer sa sœur à Rupprecht d 1 Bavière et die télégraphier au Kaiser qu'ave ses sœurs elle faisait des vœux pour une vie toire allemande. Le peuple du Luxembourg n'en veut plu ' et cherche à être réuni à la Belgique. L'ora " teur acclama 1e roi Albert comme son vérita 5 ble souverain. "Vive Albert, roi des Belge et grand'-idiuc de Luxembourg ! " L'assistance acclama avec enthousiasme et après avoir entonné l'air national luxemboui geois chantèrent en chœur le chiant populaire 3 "Nous voulons être tout, isauf Prussiens". 1 La poste à Bruxelles Tous les bureaux postaux de l'aggloméra t tion bruxelloise sont maintenant rouverts, K l'exoeption de ceux de Bruxelles-Nord, Bru xelles-Midi, Bruxelles-Quartier-Léopold, Bru xelles-Palais de Justice, Bruxelles-Hôtel d la Marine, Bruxelles-rue de la Chanoellerk et Saint-Gilles (hôtel des .monnaies) dévasté " par tes Allemands. On procède à leur recon struction. Dans les bureaux rouverts, on accept lt; maintenant des objets recommandés. Les boîtes aux lettres sont levées deux foi par jour. Il y a deux distributions, l'une 8 heures du matin, l'autre à 2 heures 30 (1 ' l'après-midi. L'aiffluence à lia poste centrale, pta.ee de 1 Monnaie, est toujours énorme, et les files sont si denses qu'on a dû renforcer Je servie d'ordre. On ne délivre les timbres et carte u qu'en petites quantités. Les stocks rester] maigres, car ils sont imprimés en Angleterr et n'arrivent que difficilement via Le Havre 1 , Plus d'un million de timbrés et de cartes or le j cependant déjà pu être distribués. 1 On expédie maintenant à Bruxelles des coii 1 postaux dans la direction dé Malines, Anver 1_ Louvain, Liège, Verviers, Hal, Enghien, O1 tignies, Wavre, Namur, Haine-St-Pierre, L Louvière, Charleroi et Braine-le-Comte, z' l'exclusion de Mons ((coupée par l'écrouk ■*" ment du tunnel de Braine-le-Comte), de Flandres, du Luxembourg et du Limbourg. Toutes les correspondances à destination d -s l'étranger sont toujours dirigées sur Bruge et Dunkerque. Les communications pour Lille-Paris, dor a on avait annoncé la reprise pour le 1er d< '• cembre, ne sont pas encore rétablies. 1- n M. Poincaré à Bruxelles On attend pour le milieu dtu mois de jar vier à Bruxelles la visite de M. Poincaré, pr< aident de la république française. Il sera accompagné par M. Deschianel, pr< ;e sident de la Chambre des députés, qui est n; :s tif de Schaerbeek et qui sera heureux de « voir les lieux où il passa sa jeunesse. Le war-bonus aux chemins de fe >s M. Renkin, ministre des Chemins de fer, ^ décidé d'allouer jusqu'à nouvel ordre aux 01 vriers employés par son département, l'inden nité de vie chère suivante : Célibataires, 3 fr. 50, hommes mariés 4 f 50 par jour, plus 50 centimes par enfant. L'Académie Royale On procède au nettoyage et à la. désinfo it tion du palais des Académies de Bruxelle: 1- que les Allemands avaient laissé dans un étî i- indescriptible. « La savante compagnie pourra reprendre se r- travaux en janvier. s L'université de Gand Le conseil de discipline de l'ordre des avt s cats de Gand a voté à l'unanimité une adres: !S au Roi dans laquelle il demande, au nom c barreau de Gand, que "l'Université actuel (française) soit maintenue intégralement tel qu'elle existe, tandis que le projet qui semb :e improvisé sous l'empire d'une erreur sur '1 1- sentiments vrais du peuple flamand, fait coi r, ). (Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Rapatriement Avis offic el La nouvelle qui a été publiée suivant laquelle les bourgmestres des grandes villes ont demandé qu'on ne leur renvoie pas de réfugiés qui ne pourraient subvenir à leurs besoins f est absolument inexacte. La Commission de ? Rapatriement de Londires, n'a reçu aucun message de ce genre. Le délégué que la Commission a envoyé à Anvers a télégraphié que toutes les mesures 5 seraient prises pour la réception des réfugiés. La Commission espère quie le Service d'Harwich à Anvers sera rétabli dans quelques jours. ♦ 1 Les réiations belgo-hollandaises Un ministre qui n'engage à rien La Haye, 7 décembre.— Un repnésen-r tant du Telegraaf a interviewé M. [le baron,] Fallon, ministre de Belgique à La t Haye, suir le point de savoir si un mouve-5 ment hostile se dessinait en Belgique, c M. Fallon déclara : Je puis vous assurer que les relations entre nos deux pays sont aussi bonnes que par 1e s passé. Le gouvernement belge a la meillteure intention de maintenir et de resserrer les re->- la tions de bonne entente et d'amitié qui exi.s-s tent entre nous et la Hollande. Evidemment te fait que la Hollande permit aux troupes , allemandes en retraite de traverser île Limbourg a fait une mauvaise impression, non : seulement en Belgique, mais partout dans tes pays de l'Entente. Les Alliés sont mécontents de ce passage, qui a favorisé la retraite alle-mandé.Le représentant du Telegraaf demande à alors du ministre s'il croyait à la possibilité d'un rapprochement économique entre la Belgique et la Hollande après la e conclusion de la paix. Son Excellence ' répondit : s Nous avons toujours travaillé pour le développement de relations commerciales entre nos deux pays. La commission hollanido-belge sous la présidence dé MM. Heemskerk et Beernaent a préparé un terrain très favorable ® pour ce rapprochement, et pour ma part j'ai eu pour agréable devoir dans la mesure de mes faibles moyens à -renforcer de bonnes relations commerciales et d'aider ainsi à la coo-a pération de cette commission hollando^belge. f — Times. On peut se demander combien de temps en-® core le gouvernement belge maintiendra à La Haye un représentant d'une telle envergure? , ♦ j Nos délégués à la conférence s Amsterdam, 8 déoembre.— Suivant un té- ; légramme de Bruxelles au Nieuwe Rotter- ' damsche Courant, les délégués belges à la a Conférence de la paix seront MM. Padl Hy- à mans, Emile Vandervelde et Vanden Heu-vel.S ♦ La lutte contre les marks e s Un arrêté .royal ordonne aux banquiers et agents de change de déclarer les fonds qu'ils ■t ont en leur possession et de tenir une liste de toutes les opérations, afin d'empêcher l'entrée en Belgique de marks qui ont bénéficié du cours au pair obligatoire soulsi le régime allemand. Des mesures sont prises pour le retrait (immédiat?) des marks en circulation. + Dommage ! I- ï- Un télégramme de Musheim-sur-la-Rubr dit que Auguste et Frîtz Thyssen, les rois du fer, et Edmond Stinner, te roi du charbon, r avec d'autres grandis industriels allemands, a ont été arrêtés par le Soviet locail1 sous la prévention de 'trahison, mais relâchés ensud-t- *«• Dommage! Ces gros bonneits portent une r_ grosse part dans la responsabilité dé la guerre de brigandage économique entreprise par l'Allemagne. L'impériale réfugie 1; Suivant le Politiken et le Berliner Tage-blatt, des nouvelles venues de La Haye di-!g sent que le Kaiser aurait tenté de se suicider, mais en aurait été empêché. On ajoute que la personne appartenant â l'a suite du Kaiser qui aurait empêché cetbf tenitaftiive de suicide a été blessée. L'ex-Kai-1- ser est complètement démoratoé. « D'autre part, des bruiits courent d'après u lesquels l'ex-Kaiser et sa famille quitteraien le Amerongen pour le château de Belmonte, si le tué n'oni loin d'Arnheim et surplombant l< le Rhïn. îs Cela donnerait quelque oréldît à la nouvelli J- puib'liéte par le Berliner Tageblatt, que lu Kaiser aurait l'intention de quitter la Hoil lande de son propre gré. La marche vers le Rhin Les alliés à Aix-la-Chapelle Une division française, accompagnée par des unités américaines est entrée à Aix-la-Chapelle. La population étailt fortement impressionnée. Le général Dégoutté, prenant la parole dans le square faisant face à la cathédrale, dit : Soldats, If y a onze cents ans, Charlemagne fit d'Aix-la-Chapelle la capitale des marches militaires qui étaient destinées à arrêter les invasions allemandes. Ne voulant pas vous énumérer toutes oes invasions, je ne veux vous parler que de oelle de 1870 et celle de 1914, lorsque la Belgique fut violée. Je dénonce comme l'auteur principal die cette guerre et de oe crime qui coûta vingt millions de vies humaines Guillaume de Hohenzollern, qui attend, non loin d'ici, un châtiment inévitable. Je salue devant la tombe de notre grand ancêtre nos trois couleurs qui symbolisent le passé glorieux de la France, convaincu que l'ame de Charlemagne aura été remuée par l'émotion. * « » If y eut ensuite une revue des troupes en présence d'une foule considérable. La statue équestre de Frédéric-Guillaume, devant laquelle défilèrent les troupes, avait été couverte d'un voile noir. Une proclamation aux troupes belges en Prusse Le lieu tenant-général Micheil a adressé aux troupes belges d'occupation en Prusse rhénane ta proclamation suivante : Soldats, Au lendemain des victoires des Flandres, vous franchissez la frontière pour occuper 1a portion du territoire ennemi dont la garde vous est confiée. Cette occupation est réglée par les conditions de l'armistioe du 11 novembre 1918. Il nous appartient d'en appliquer scrupuleusement toutes les olauses, sans faiblesse aucune, comme sans violence inutile, quelles que soient les circonstances. Soldats, La mission, qui vous incombe sera remplie par vous avec cette volonté ferme et sereine, 91 ancrée dans vos cœurs et dont vous n'avez cessé de donner les preuves constantes jusqu'à ce jour. Vous serez soutenus par oet admirable esprit de discipline qui vous unit tous dans un même et unique sentiment du devoir et quli a porté si haut votre valeur moralle. Par votre attitude pleine d'énergie et de loyauté, vous serez un exemple au monde, ajoutant ainsi de nouveaux fleurons à oette couronne de gloire que vous avez acquise au prix de votre sang sur tes champs de bataille.Unn condamnation tardive Suivant un message de Cologne parvenu à Amsterdam, le bourgmestre de lia grande cité rhénane aurait dit que les Anglais traitent tes habitants de 1a façon, 1a plus courtoise et que la vie suit son cours comme avant l'occupation.Le bourgmestre dit que le peuple du Rhin Condamne les excès commis par les Allemands en Belgique. Servilité boche Suivant un correspondant français attaché aux troupes, l'alttituide des populations de 1a Prusse rhénane est des plus servîtes. L'accueiil, dit-il, qui est fait aux soldats alliés est partout obséquieux ; lie peuple s'ef-forçant de gagner la bienveillance par sa servilité.Des jeunes Boches crient "Hourrah!", tandis que passent les itroupes alliées et les jeunes filles multiplient leurs salutations. Aux devantures d'un grand nombre de magasins s'étalent des drapeaux et des cocardes aux couleurs des Alliés. Cela n'etmpêche pas que déjà l'on s'aperçoit déjà du début d'une offensive économique. La mobilisation industrielle est ta conservation de ta main-d'œuvre suivent immédiatement la démobilisation militaire. Le correspondant est convaincu que tous ces- sourires, ces ouvertures et oes génuflexions ne sont qu'un habile camouflage e't répondent à un ordre venu d'en haut. Nos couleurs en Allemagne Dans la petite place fortifiée de Juiliers, à 15 ki'lom. d'Aix-la-ChaipelIle, l'édiiîité a, de sa propre initiative, fait flotter le drapeau bellge sur lia tour de l'hôtel de vite et le même fait s'est produit dans un grand nombre de : localités. A Aix-la-Chapelle, obéissant aux ordres reçus et par un juste retour des événements, ; les Allemands sâluent avec docilité le drapeau belge lors du passage des troupes. C'est, particulièrement sur la rive gauche du Rhin, que tes Boches affectent de montrer un esprit de conciliation qui a surtout ; pour but d'adoucir les inconvénients de l'oc-: cuipaitibn. Comme nous l'avons dit, Aix-la-Chapelle est placé sous la loi martiale et les habitants | Pour les enfants p&uvres d'Anvers Les étrennes de la victoire # / Nous avons pris la résolution d'ouvrir, celtlte ^ année encore notre souscription traditionnelle en faveur des étrennes des enfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de paiin à ceux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous flVAne r/ifMi i istfi.t- . ONZIEME LISTE Report £ 137-17. a M. Simon Smits and Co. ... i0. o. o De 1a part de quelques Anver-sois pour les petits pauvres d'Anvers jy. 6. 0 Valérie IO'. 0 Banque du Congo belge ... 5. 5. o From Lelio ... ... ... 10. o Remis à Mlle Freedman d'Anvers par un essaim de gracieuses donatrices 3- o. o Total' £, 157.19.10 ▲ _ •w Après l'armistice Les Allemands doivent rendre gorge Le correspondant à Bruxelles de l'Agenoe Reuter écrit que, durant les deux dernières journees, des soldats anglais et français, sous la direction du générai de Celtes, chef des finances de l'armée française, et accompagnés par un officier allemand en civil, se sonit rendus dans les différentes banques de Bruxelles, notamment au Comptoir national d'Escompte de Paris, et au Crédit Lyonnais, pour enlever un grand nombre de coffres qui y avaient été déposés apr tes Allemands vers 1e milieu du mois d'octobre. Ces coffres contiennment de nombreuses valeurs dérobées dans le nord de la France, à Lille, Roubaix, Tourcoing, Valenciennes, Saint-Quentin, etc. D'autres caisses placées par l'ennemi à la banque de Liège contiendraient des titres pour une valeur de plusieurs centaines de millions de francs. Des soldats français sont employés à tes charger sur des camions automobiles qui sont dirigés vers ta France. Ces valeurs seront restituées aux banques 1 où elles ont été volées, sauf dans les villes détruites, comme Saint-Quentin et Cambrai. Dans .ce cas, elles seront déposées à Paris. Le gouvernement allemand et l'Entente Le Tageblatt de Berlin apprend, suivant un télégramme du Handelsblad, que, députe 1e commencement de la révolution, les gouvernements de l'Entente ont évité toute communication diplomatique directe avec le gouvernement central de l'Allemagne et avec tes gouvernements fédéraux individuels. La nouvelle que l'Entente aurait refusé l'entrée de la marine allemande dans 1a Baltique n'est pas arrivée à Berlin, tandis que le gouvernement danois en aurait été officiellemenlt informé. Le Tageblatt en conclut que l'Entente ne regarde pas te gouvernement central actuel comme qualifié pour entreprendre des négociations.-♦ Le président Wilson et les Allemands Suivant l'Echo de Paris, M. Willson ayant appris que Herr Erbert et Herr Kurt Eisner avaient l'intention de l'inviter à visiter l'Allemagne, il déclara que de longues années de péwiitenoe^ .seraient nécessaires à l'Allemagne pour expier ses crimes et donner la preuve de sia siinoéri'té. Aucun Américain, di't-il, digne vraiment dte ce nom, ne peut songer en oe moment à se rendre en Allemagne, sauf pour des raisons officielles. On considère cette déclaration comme un avertissement à un certain nombre de journalistes américains qui, s'étaint vu refuser des passeports pour l'Allemagne, ont cherché à v pénétrer par ta Suisse. ♦- — Le maréchal Foch vient d'accepter l'invitation qui lui a été faite par le maire de New-York. doivent être rentrés à huiit heures du soir. La crainte qui avait été exprimée dans ta zone d'occupation que les Belges auraient exercé des représailles pour les épreuves qu'ils ont du subir est dénuée de fondement éb la conduite des Belges à Aix-la-Chapelle est absolument exemplaire.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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