La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1225 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 26 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29883m86/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES I FR°STinr- VIJF CENT |SlINE«': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212, ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. !tranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. No. 207 ITINKST : "" _ g g me ANNEE . a rvi ru h. n, MERCREDI 26 JUILLET 1916 No. 207 LA GRANDE GUERRE VIOLENTS COMBATS A POZIERES < L'AVANCE METHODIQUE PROGRES SUR LA LIPA La situation sur le front britannique a Lveoent peu changé depuis lundi. L Allemands ont contre-attaqué avec Leur entre le bois des Foureaux et [uiHemont, mais sans autre résultat que L pertes élevées et la perte d un peu L terrain sur les deux extrêmes de la Le. Dans Pozières, le siège méthodique des maisons se poursuit, mais 1 en-lerai résiste encore. Les Australiens, qui L entrepris cette difficile opération, ont Lré deux canons, six officiers et 145 oldats. Les Allemands défendent avec jreur les deux points les plus intéres-Lts du front d'attaque britannique : Lueval, qui est le clef de Combles et ù les grenadiers brandebourgeois ont té envoyés du front de Verdun, et Po-ières que ferment à la fois la route de lapaume et celle de Fiers. Il est évident ue si les Anglais pouvaient atteindre Le dernière localité leurs progrès détendraient plus rapides, car ils attein-Iraient ainsi la crête Thiepval-Flers et ■couperaient une position dominante. Ac-pellement, ils sont handicapés par le Irrain montant. On considère cependant lue malgré toutes les difficultés, les braies Tommies finiront par avoir raison le la résistance ennemie. ■ Comme l'a dit M. Lloyd George dans ion maiden-speech, comme ministre de [a guerre, aux Communes, 1'" armée ■amateurs " mise sur pied par la Gran-ie-Bretagne a fait ses preuves; elle a Bémontré que l'intelligence et la bravoure Rivent suppléer au manque de prépara-lion et de tradition. Dès lors, quoi qu il Irrive, la victoire lui appartient. Il ne ■agit que de persévérer et surtout d appliquer de plus en plus complètement à la poursuite de la guerre les inépuisables ressources de l'Empire. ■ Au sud de la Somme, les Français ont Kapturé une batterie près d'Estrees. De-luis le 20 juillet, ils ont pris plus de ■tante mitrailleuses sur ce front. ■ A Verdun, l'avance méthodique contre ■leurv se poursuit avec succès. Pendant Bes dix derniers jours, plus de 800 prisonniers ont été capturés par petits pa-Ruets dans cette région- La nuit dernière, ■ar un coup de surprise bien mené, les ■joupes d'élite du général Nivelle se sont Bndues maîtresses d'une redoute à ■ouest de Thiaumont menaçant sérieuse-Hpit ce dernier ouvrage. Depuis près de Bois semaines, le Kronprinz n'a plus lan-V d'attaque en masse. On peut croire que ■intense pression britannique sur la Bomme a exercé un grand effet sur la ■^Position des effectifs allemands à Ver- ■ Le communiqué officiel russe, du reste Maniement bref, ne confirme pas la dé-H^he de Pétrograde annonçant le refou- des Allemands au sud-est de Riga W 'e front Illuxt-Kemmern. Il se con-■We de dire que, sur la Lipa (saillant Be Lutsk) les Allemands ont été délogés H" v'Uage de Galichanié et que près de une compagnie autrichienne de ■3hommes s'est rendue en corps. Il n'y ■ "icune nouvelle du front de Galicie, B1" aPParemment, la crue du Dniester ■ toujours les armées de Bôhm et ■e Mimer. RSurl« front du Caucase, les jours d'Er-a;i- quartier général de la troisième t^ ottomane, paraissent comptés. A B^ la route d'Erzingan, les Russes lL f uPé la ligne du Durum Darassi. Ba,,;iv^erie a atteint la ligne Boz Ta- Le Foreign Office a fait saisir et pla- 1 cer en cour des prises un certain nombre de chalutiers hollandais qui ven- s daient directement presque tout leur pois- ^ son aux Allemands, et cela malgré que c leur zone de pêche se trouve plus près des côtes britanniques. Ces chalutiers, Ê malgré des avertissements répétés, con- t tinuaient à pêcher dans les zones anglai- t ses interdites et étaient donc plus que c suspects. | La valeur commerciale du sous-marin c On rêve, dit le Journal des Débats, d'un grand commerce de contrebande par sous- ( marins entre l'Amérique et l'Allemagne, on ' parle de chargements de plus de mille tonnes ( de marchandises sur les unités de la flotte germanique. Il est donc bon de préciser . les conditions du commerce sous-marin. D'abord, la dépense nécessaire pour un même trajet, à égalité de tonnage, est beaucoup plus considérable pour un sous-marin ' que pour un navire de surface, quel qu'il soit. Le temps du trajet est à lui seul triplé : le 5 Deutschland a mis vingt-cinq jours, dont dix-huit de marche, pour couvrir une distance , qui demande moins d'une semaine. Il ne ; sera sans doute pas prêt à recommencer sans quelque repos. Le rayon d'action des plus grands submersibles construits j usqu'à ce j our , ne dépasse guère 2.500 milles marins, à la vitesse économique de 8 à 9 nœuds. Comme il y en a 4.000 d'ici New-York, le Deutschland ou ses congénères, à moins de posséder des dimensions jusqu'ici inconnues, doivent se faire ravitailler en chemin par un ami déguisé en neutre et qui court bien quelques risques. Le voyage commercial peut s'arrêter en plein océan, faute de combustible. Quant à la capacité de chargement, elle est très faible. Les plus grands sous-marins actuels déplacent un millier de tonneaux en surface ; mais en plongée, ils en déplacent en plus de cent à cinq cents. Les appareils militaires, seuls, peuvent être remplacés par des marchandises ; tout le reste des poids : coque, machines, combustible, appareils de manœuvre et de sécurité, est indispensable dans tous les cas. Or, les appareils militaires ne représentent pas une cinquantaine de tonneaux. On pourrait encore faire quelques sacrifices sur les facultés de tenues à la mer, bien que ce soit là une quantité de première importance pour traverser l'Atlantique. Dans ce cas, on sacrifierait une partie des disponibilités de poids qui permettent au commandement, en remplissant ou vidant ses caisses de plongée, de faire face aux circonstances ; on réduirait le clavier du commandement ; 6n transformerait le submersible en sous-marin pur. Ces disponibilités, égales ou inférieures à cinq cents tonnes, pourraient être ramenées aux environs de cent tonnes : gain 400 tonneaux. C'est à peu près le maximum du poids de marchandises qui paraît embarquable sur le plus grand des sous-marins jusqu'ici existants. Sur les types connus, comme celui du U-35, il faudrait réduire à 200 peut-être. Ce n'est pas là ce qui mettra fin au blocus. Les chimistes de France On n'ignore pas le rôle important qu'a joué la chimie allemande, aussi bien en temps de paix que depuis la guerre. Les chimistes français, dont on a fini par comprendre la nécessité dans les usines de guerre, après avoir mis leurs connaissances et leur dévouement à préparer la victoire, veulent, une fois la paix faite, rendre à leur industrie la place qu'elle mérite et lutter contre l'invasion sur le marché français des produits allemands. Ils fondent pour cela une vaste association qui a pour titre : Union générale des chimistes de France, et dont tous les efforts tendront à arriver au but patriotique exposé plus haut. Propos d'un prisonnier D'après un sergent anglais qu'interrogea un correspondant du New York Herald, un commandant boche, fait prisonnier dans un abri cimenté, ne put cacher sa stupéfaction et il dit : Si vous pouvez franchir nos lignes ici. vous pouvez les franchir partout. Pourquoi ne le faites-vous pas tout de suite, pour qu'on en finisse ? Le Lloyd Royal Belge Jne société nationale de navigation Nous n'avons jusqu'à ce jour pas fait nention de la création d'une ligne de lavigation belge avec l'appui de l'Etat larce que nous ignorions les conditions le l'arrangement intervenu entre l'Etat t la société maritime intéressée. Le Moniteur nous apporte les détails le cet arrangement précédés par l'arrêté-ai ci-desous : Article 1er. — Sont approuvés, tels qu'ils ont annexés au présent arrêté-loi, les statuts e la Société commerciale Lloyd Royal Bel-:e, constituée le 26 juin 1916, suivant acte u notaire Simpelaere, à La Panne. Cette publication tient lieu d'insertion aux nnexes du Moniteur. Art. 2. — L'Etat garantira envers les iers l'intérêt et l'amortissement des obliga-ions, au capital nominal de cent millions e francs (100.000.000 de francs) à émettre lar cette Société en conformité desdits sta-uts.Un arrêté royal réglera la forme et les onditions de l'émission. Art. 3. — Notre Ministre des Finances est lutorisé à prendre ferme un capital nominal le soixante-quinze millions de francs 75.000.000 de francs) en obligations de la-lite émission. Un crédit, à couvrir au moyen des recet-es extraordinaires du Trésor, lui sera ouvert 1 cette fin. Promulguons le présent arrêté-loi, ordon-10ns qu'il soit revêtu du sceau de l'Etat et >ub!ié par le Moniteur. Ues constituants du Lloyd Royal Bel-je sont : 1. M. Arthur-François Brys, armateur, lemeurant et domicilié à Anvers, avenue du Sud, résidant provisoirement à Londres ; 2. M. Henri-Martin Gylsen, armateur, de-neurant et domicilié à Anvers, 213, avenue lu Commerce, actuellement 101, Leadenhall Street, Londres ; 3. M. John Schobbens, sans profession, iemeurant et domicilié à Anvers, 24, avenue Van Ryswyck, actuellement 39, Wentworth Road, Golders Green, Londres (Grande-Bretagne) ; 4. M. Hector Carlier, banquier, demeurant à Anvers, avenue des Arts, 164, actuellement à Paris, rue de la Paix, 8 ; 5. M. Henri Borgers, directeur de banque, demeurant et domicilié à Anvers, 22, rue Rodolphe, temporairement à Londres, Princes Street, 6 ; 6. M. Amand Grisar, agent-maritime, demeurant et domicilié à Anvers, résidant provisoirement à Londres, 17, Thurloe Square ; 7. M. Emile Deckers, armateur, demeurant et domicilié à Anvers, 23, avenue de la Chapelle, actuellement 155, Fenchurch Street, Londres. La Société a pour objet toutes affaires d'armement ainsi que toutes affaires d'expédition et de transport de personnes et de choses sur terre et par eau, d'affrètement, d'achat, de vente, de construction, de réparation de navires et bateaux et toutes opérations de commerce, d'industrie et de finance, tant à l'étranger qu'en Belgique, se rattachant à quelque titre que ce soit à la navigation et au transport, notamment l'achat et la vente de marchandises, l'agence, le courtage, l'arrimage, l'entreposage et l'assurance.Il est de l'objet de la Société que celle-ci soit et demeure essentiellement belge et dans ce but : а) Sans préjudice à ce qui est stipulé à l'article deux le siège, la gestion centrale effective et le port d'armement resteront en Belgique ; б) Les administrateurs, les directeurs et les sous-directeurs de la Société devront être Belges autrement que pai naturalisation et résider en Belgique. Il pourra être fait exception à cette règle dans des cas particuliers, pour les directeurs et sous-directeurs, mais moyennant accord des commissaires du Gouvernement. Les actions de la Société ne pourront appartenir qu'à des Belges. En conséquence, aucun actionnaire ne pourra exercer le droit de vote afférent à une action, pour compte d'étrangers ou de telle manière que l'exercice de ce droit puisse se trouver influencé directement ou indirectement par des étrangers.Pour être propriétaire d'actions de la Société, ou exercer le droit de vote afférent à celles-ci les personnes morales belges devront satisfaire aux deux conditions suivantes : 1. Les gérants dans les sociétés de personnes, la majorité des administrateurs et tous les administrateurs délégués et directeurs dans la société de capitaux devront être Belges autrement que par naturalisation.2. Elles ne pourront pas, en raison de participations étrangères ou pour toute autre cause, se trouver directement ou indirectement sous l'influence d'étrangers. (A suivre.) LA FETE NATIONALE BELGE Le départ des Guides La musique particulière du roi Albert, qui nous est arrivée au milieu des acclamations de la foule et dont les différentes auditions obtinrent un succès confinant au triomphe, reprirent lundi dans la soirée la route du pays. L'excellente musique des Horse Guards attendait à Connaught Place, près de Marble Arch, les musiciens du 1er Guides. Vers trois heures et quart l'original cortège, qu'escortait une foule énorme, s'en alla en jouant des pas redoublés entraînants, par Oxford Street, Oxford Circus, Regent Street, Piccadilly et le Strand, nos braves soldats récoltant sur le passage les ovations d'une foule sympathique. A la gare de Charing Cross le service d'ordre avait été des mieux organisés et nos musiciens prirent immédiatement place dans les compartiments qui leur avaient été réservés. Sur le quai de nombreux compatriotes, parents et amis avaient tenu à serrer encore la main de ceux qui allaient reprendre leur place dans notre chère armée. Et tandis que s'échangent les adieux et qu'un peu d'émotion étreint tous les cœurs l'excellente musique des Horse Guards donne un concert des plus appréciés. Les accents de la Brabançonne et du God Save the King retentissent dans le vaste hall et après que le chef de la musique anglaise s'en fut allé donner à Léon Walpot un vigoureux shake hand le train s'ébranle au milieu des vivats et prend la route de Folkestone où deux concerts avaient été annoncés. Espérons que cet adieu ne sera qu'un " au revoir " puisque, si nos informations sont exactes, les Guides nous reviendront sous peu. Au Havre La fête nationale a été fêtée au Havre avec enthousiasme pour la seconde fois et, on l'espère fermement, pour la dernière fois. L'hôtel de ville et toutes les maisons étaient pavoisées aux couleurs belges et françaises. A neuf heures du matin eut lieu en présence du comte de Grunne la cérémonie du " Salut au Drapeau ". On y remarquait la présence du lieutenant-général Jungbluth, aide de camp général du Roi ; les ministres Carton de Wiart, Correman, et Renkin ; les ministres de France, du Brésil et de Grèce, des sénateurs et des députés français, des officiers français et anglais, une délégation des officiers de la garnison belge, le commissaire général Talon, le contre-amiral Varney, attaché au Havre etc., etc. Le général comte de Grunne, ayant commandé : " Au drapeau " toute l'assistance lui fit écho en criant : '"Vive la Belgique, vive le Roi". La Brabançonne fut jouée par la musique des Invalides. A midi précis eut lieu le Te Deum dans l'église paroissiale du Havre. Le général comte de Grunne recevait les personnalités, parmi lesquelles on comptait la plupart des ministres belges, des sénateurs, les membres du corps diplomatique, l'ancien nonce, le maire du Havre, des fonctionnaires supérieurs des divers ministères, des officiers français, anglais et belges, des soldats, des aumôniers et une grande partie de la colonie belge. Le chanoine Kempeneer officiait ; le Te Deum fut chanté par la chorale belge, et le baryton Chauney chanta la Brabançonne. Le message de M. Poincar é M. Poincaré, président de la République française, à |l'invitation du Courrier de VArmée (belge), a^envoyé à notre confrère le message suivant : "Je remercie le Courrier de V Armée de me fournir, par l'aimable appel qu'il m'adresse, l'occasion d'envoyer aux vaillants soldats belges un nouveau témoignage de mon admiration. Je les ai vus plusieurs fois à l'œuvre depuis le début des hostilités et, récemment encore, S.M. le roi Albert a bien voulu me permettre de les visiter avec lui, dans leurs tranchées, à l'est de Nieuport. Partout, je les ai trouvés pleins de courage et d'entrain, conscients du grand devoir qu'ils remplissent et résolus à tous les sacrifices pour sauver leur Patrie. " Voilà bientôt deux ans que la Belgique a été outrageusement traitée pour n'avoir pas voulu s'incliner devant une menace arrogante. A la voix de son auguste Souverain, qui personnifie aujourd'hui aux yeux du monde l'idée d'honneur et de loyauté, elle s'est levée tout entière pour la défense de sa liberté nationale. Elle ne s'est laissé décourager ni par l'invasion, ni par la prise de ses places fortes, ni par la dévastation de son territoire, ni par le sac de ses villes, ni par l'incendie de ses monuments, ni par le martyre de ses populations. Elle a confiance dans sa brave armée et dans celle de ses alliés. Elle attend, avec un calme stoïque et avec une foi sereine l'heure certaine de la victoire, de la justice et de la délivrance. A elle vont les vœux ardents de l'univers civilisé." A Paris Les Belges de Paris ont célébré leur fête nationale dans le joli cadre du théâtre de verdure du jardin des Tuileries, où un grand concert avait été organisé au profit du Foyer du soldat belge et de l'Œuvre du prisonnier de guerre. Cette solennité était présidée par le baron Guillaume, ministre de Belgique, entouré de tous les membres de la légation belge à Paris ; de M. Brunet, député de Charleroi, et du commandant Mahy, commandant de la place belge à Paris. M. Dalimier, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, y assistait. Au programme figuraient des artistes de la Comédie-Française, de l'Opéra, de l'Opéra-Comique, l'Harmonie royale des grenadiers de S.M. la Reine Elisabeth de Belgique et l'orchestre des Auditions lyriques. Le soir, à sept heures, a eu lieu, au siège du Foyer du soldat belge, une remise de décorations à des soldats et sous-officiers blessés, par le colonel Québido. Le dimanche, un Te Deum a été chanté, à onze heures du matin, en l'église flamande, 181, rue de Charonne. A Rouen La fête a été célébrée par un Te Deum solennel, dans la cathédrale, sous la présidence de l'archevêque, Mgr Dubois. Ce Te Deum, du compositeur belge Wouters, fut exécuté pour la première fois à Ste. Gudule, de Bruxelles, en 1880, à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance belge. Il a été suivi d'un discours patriotique, prononcé en français et en flamand par le R.P. Servranckx, aumônier adjoint du camp d'Auvours. Après lajprière pour le roi Albert et la bénédiction archiépiscopale, la maîtrise a chanté la Brabançonne. La fête nationale s'est continuée à l'hôtel de ville par un grand concert symphonique, avec la symphonie militaire du camp d'Auvours, et des auditions d'artistes du théâtre de la Monnaie, sous la direction du sergent Lebot, premier prix du Conservatoire de Liège. A Coutances A Coutances, la fête nationale a été célébrée par la garnison et la population. Un Te Deum a été chanté à la cathédrale, superbement décorée aux couleurs belges, sous la présidence de l'évêque et en présence des autorités civiles et militaires belges et françaises. Les autorités ont assisté ensuite à une revue au cours de laquelle des fleurs ont été distribuées aux troupes belges, qui ont défilé aux accents de la Brabançonne Une retraite aux flambeaux a terminé cette belle journée franco-belge. A Nice A Nice, un Te Deum a été chanté dans la cathédrale Sainte-Réparate, en présence du préfet des Alpes-Maritimes, du maire de Nice, du général Schmitz et de toutes les autorités civiles et militaires françaises et belges. La Brabançonne a été magistralement jouée au grand orgue. A Rome Vendredi, a été célébrée en l'église Saint-Julien-des-Belges une messe solennelle suivie du Te Deum. Aux premiers rangs on remarquait M. Jules Van den Heuvel, ministre de Belgique près le Saint-Siège, et M. le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique près le roi d'Italie, entourés du personnel des deux légations et de nombreuses notabilités belges. Mgr Locatelli, le nouveau nonce à Bruxelles, avait également tenu à assister à la cérémonie et Mgr Vaes, le distingué recteur de l'église nationale belge, tint à l'en remercier dans une courte allocution où il exprima les sentiments patriotiques et les espérances des Belges. Après la cérémonie, le nonce reçut les hommages de la colonie belge. Le soir, le comte van den Steen de Jehay offrit aux notabilités belges un souper intime où il porta, en termes chaleureusement applaudis, la santé du roi Albert, de la reine Elisabeth et des princes belges, et but au succès des armées italiennes. M. Luzatti lui avait envoyé un message très chaleureux et MM. Destrée et Lorand s'étaient associés à cette fête par des télégrammes enthousiastes. Les voleurs Le Journal dit que les recrues de 1916 furent les premières à entrer dans les tranchées de Curlu et de Hem. Les villages étaient formidablement défendus par les Bavarois. De nombreux colis contenant de l'argenterie, des vêtements et du linge volés par les Bavarois étaient prêts à être expédiés.— Aux Etats-Unis il y a 18.000 bibliothèques contenant en tout 75 millions de volumes.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes