La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61ct6r/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE 10NE PENNY Lrr- CINQ CENTIMES Clame: vijf cent pNT: MX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery La ne, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. |25« ANNEE SAMEDI 9 FEVRIER 1918 No. 40 LA GRANDE GUERRE I Un beau succès arabe |c torpillage du "Tuscania" I L'anarchie en Russie iir Eric Geddes, premier lord de l'A-[uté britannique a-t-il eu la préscien-|ece qui allait se passer lorsqu'il décla-vendredi dernier à un correspondant Srioain : "Il n'y a pas de doute que les s-marins mettront tout en . œuvre pour iquer les transports américains et si s allez faire traverser l'Atlantique au ibre de troupes que vous avez en vue, aura des pertes, et probablement de 'des pertes, car le sauvetage des vies îaines n'est pas facile au milieu de lantique. "? Ces prévisions se sont tout cas vérifiées et le premier trans-it américain a été torpillé dans la nuit mardi, à dix milles de la côte irlan-se. Il s'agit du transatlantique Tus-ia, de la Anchor Line, un beau navi-ie 14-348 tonnes brutes construit à la de 1914 et qui transportait 2.397 per-nes, dont 1.935 soldats et 76 officiers J Iarmée des Etats-Unis. irt heureusement, la mer était relati- ! *nt belle et comme le transport fai-partie d'un groupe de navires con-par des torpilleurs, on put procéder : facilement au sauvetage. Il paraît e ressortir des récits de passagers comme toujours, plusieurs des per-fe vies humaines qu'on a à déplorer ît dues à la précipitation de certaines victimes qui se jetèrent à la mer ou s'embarquèrent dans des canots cha-lors de la mise à l'eau. En fait, ansport coula assez lentement et les Inmes qui restèrent tranquillement à rd purent être transférés sur d'autres ieaux. Quoi qu'il en soit, il y a deux int et dix manquants, soit moins de dix lr cent du nombre total de passagers, 'omrae toujours-, la résultante de cet e de piraterie sera tout le contraire de ni que les Allemands attendent. Loin démoraliser les Américains, il aura lur effet de les mettre face à face avec [ réalités de la guerre et à augmenter |ir désir de mettre fin à la barbarie teu-Jnne par l'union de toutes les volontés ■de toutes les énergies. La presse amé-Baine reflète admirablement ce senti-ent. » Mous savons enfin ce que signi- | ■ la guerre, écrit la Sun de New-York. v I peuple américain ira à sa guerre avec Dut ce qui est en lui." Et M. Baker, ■secrétaire américain dit, dans un com-Imiqué officiel : "Le torpillage du Tus-I'm nous met face à face avec les pertes I la guerre sous leur forme la plus ai-pi. C'est un nouveau défi jeté au mon- ■ civilisé par un adversaire qui a raf-fé et rendu mortelle l'astuce du sauvage dans les combats. Nous devons ga- cette guerre et nous la gagnerons. *s pertes comme celles-ci unissent le lys dans la sympathie avec les familles ps victimes. Elle nous unissent aussi ■ rendant plus ferme notre volonté d'al-er de l'avant." I^u point de vue technique, d'autre Prt. le torpillage du premier transport pérlcain monltre! qu'aucun convoi ne leut- être complètement à l'abri des pira-®s; que, comme le disait Sir Eric Ged-il faut compter malgré toutes les ■^cautions sur un pourcentage impor-de pertes et qu'il est urgent que les Américains prennent des mesures plus ;nergiques pour augmenter avant tout W production navale standarisée, qui en ce moment, la clef de toute la si-Bit ion. jLa situation reste pleine d'indécision -B Russie. On ne confirme, ni le triom-F (lue les bolchévistes prétendent avoir ■'porté en Ukraine, ni le succès des lé-•ns polonaises en Volhynie. Par con-H,'1 semble bien que la belle unanimité I esprit de corps manifestés jusqu'à ■sent par les Cosaques aient reçu de atteintes. D'après des "nouvelles ■' y a lieu de croire assez sûres, le gé- ■ Kalédine, le redbutable chef (ou ■man) des cosaques, serait sur le point ■ 'indonner son commandement au ■r ,c'u général Alexieiff, qui aurait or-BK|' une "armée" séparée de 30.000 hommes dans le but de marcher. contre les bolchévistes. Kalédine se serait disputé avec Alexieiff et aurait disparu mystérieusement du quartier général de No-vo-Tcherkask. Il appert d'autre part que le virus rçaximaliste travaillerait la jeune génération des cosaques qui comprend 40.000 hommes. D'après d'autres nouvelles, le général Alexieiff aurait déjà capturé plusieurs gares de chemin de fer et les trains de Moscou pour le Donetz n'iraient plus quie jusque Voronetz. Une dépêche de Mohileff dit que l'état-major révolutionnaire militaire sera prochainement transféré à Pétrograde, à cause du "danger" présenté par les légionnaires polonais, qui "menaceraient" cette partie du front. ^ En Finlande, les contre-révolutionnaires ou gardes blanches renforcés par des Finlandais anti-russes qui ont combattu dans l'armée allemande et sont même commandés, dit-on, par des officiers allemands, paraissent gagner du terrain. Ils ont pris Kemi et Tornéa, dans le Nord, et seraient arrivés à Rihimahi, point stratégique important situé à cent kilomètres au nord de la capitale. Celle-ci reste en proie à la terreur rouge. De nombreux " bourgeois ' ' sont massacrés par les révolutionnaires. Pétrograde est plongé dans une profonde anarchie. Les pillages de oaves suivis d'orgies nocturnes accompagnées de coups de fusil sont maintenant monnaie courante. D'après le correspondant du Times, cinq 'cents bandits ont pillé l'autre nuit en quelques heures quatorze bijouteries, quatre pharmacies et dix-sept magasins de confection. Des soldats avec uhe auto blindée durent intervenir et il y eut, dit-on, cent vingt morts. Le Soviet multiplie ses grotesques appels. Sa dernière trouvaille est un manifeste adressé par sans fil aux " Soviets" de Berlin et de Vienne disant que les ouvriers et les soldats de Pétrograde ont accueilli "avec les transports d'un enthousiasme indescriptible " la nouvelle des grèves et ajoutent : "Le spectre rouge du communisme s'étend sur toute l'Europe e,t la révolution aniverselle approche. "L'heure de minuit sonne. Nous devons tout sacrifier pour la victoire du socialisme ". L'appel déclare que les négociations de Brest doivent se terminer par " des pourparlers entre le gouvernement russe des Soviets et le gouvernement allemand de Liebknecht " ! De telles élucubrations témoignent d'une ignorance ou d'une méconnaissance si complète des réalités qu'on ne sait s'il faut, dans les graves circonstances du moment, en pleurer ou en rire ! Les fronts restent calmes, avec quelques raids eit une activité très modérée d'artillerie et d'aviation. En Italie, les aviateurs italiens et anglais ont descendu 56 aéros ennemis en douze jours. Les Autrichiens ont de nouveau bombardé de nuit Bassano, Trévise, Mestre et Ca-gliano.Les Turcs ont été vivement battus le 26 janvier par les Arabes au sud de la mer Morte. Dans leur tentative de refouler leurs adversaires de la route Kerak-Tafile, ils perdirent 400 morts, 300 prisonniers, dont leur commandant, deux canons de montagne et dix-huit mitrailleuses.Le président Wilson a demandé au Congrès dte nouveaux pouvoirs personnels discrétionnaires et quasi-autocrati-ques pour lui permettre de réorganiser le gouvernement, de créer un conseil de guerre et de nommer un directeur des munitions. o o Le général Léman à Paris Le général Léman a -rendi^ visite à M. Georges Clemenceau, au ministère de la Guerre. Le président du Conseil en France a reçu le héros de Liège avec la plus grande cordialité et c'est entretenu très longuement avec lui. La farce activiste en Flandre Le bluff de l'agence Wolff Refus d'Anseele Protestation des Conseils communaux L'Agence Wolff annonce de Bruxelles- le 4 février que les " élections " flamandes pour le Conseil des Flandres suivent leur cours normal, que de grandes réunions publiques avec des milliers d'assistants eurent lieu dans de nombreux centres importants du pays flamand, que notament à Gand, Bruxelles, Anvers, Louvain les manifestations furent impressionnantes, qu'à Gand un cortège enthousiaste de huit à dix mille personnes alla couronner de fleurs le stateu de Van Arte-velde.Les renseignements certains reçus par le gouvernement belge montrent que c'est là du pur battage journalistique pour masquer l'échec de la manœuvre activiste. Il n'existe pas de consultation électorale en Flandre, mais les Allemands procèdent par rassemblements de comparses auxquels ils font acclamer les listes et des motions toutes faites. Cela est ensuite présenté comme les résultats de la volonté populaire ! Les metings flamingants activistes de Bruxelles, Anvers et Gand, eurent très peu de succès. Par exemple, lp meeting de l'Alham-bra à Bruxelles, le 20 janvier, où Wolff annonça 3.000 assistants, réunit seulement 607 personnes qui ont soi-disant élu les " députés" activistes pour toute l'agglomération bruxelloise, comptant plus de y^oXiôo habitants ! A Anvers, pendant la manifestation activiste du dimanche 3 février, malgré les mesures allemandes sévères, les barrages de troupes furent débordés par une nombreuse assistance qui siffla les manifestants. A Gand, une mission spéciale vint de Berlin pour faire une démarche auprès du député gantois Anseele, leader socialiste flamand, pour obtenir sa participation au mouvement activiste ; Anseele refusa avec mépris. Les conseils communaux des villes de Bruxelles, Anvers, Gand •ont signé des protestations unanimes contre la tentative allemande du démembrement de la Belgique. La proclamation d'autonomie Les journaux hollandais du 21 janvier qui nous sont parvenus hier nous apportent enfin des précisions sur la proclamation de l'autonomie des Flandres à laquelle faisaient allusion les protestations du Vlaamsch-Belgisch Verbond et des parlementaires flamands en Hollande que nous avons cités d'après des * dépêches Reuter dans la Métropole du 13 janvier.Ces précisions sont contenues dans la dépêche! Wolff suivante, très mal résumée dans une dépêche par nous le 24 janvier : Bruxelles, 20 janvier (Wolff). — Le Bureau central de presse flamand publie la communication suivante du Conseil des Flandres : Conformément au but établi, le Conseil de Flandre a décidé solennellement et à l'unanimité dans son assemblée générale du 22 décembre 1917 l'autonomie de la Flandre. A la suite de cette déclaration, le Conseil des Flandres dépose le mandat qu'il â reçu le 4 février 1917 du Landdag flamand pour se soumettre à une nouvelle élection qui donnera au peuple flamand l'occasion de manifester sa volonté au sujet de cette décision. En attendant ces " élections le Conseil des Flandres est remplacé par une " commission de plénipotentiaires " composée comme | suit (c'est le " ministère " flamand dont on a parlé) : Président, Prof. Dr. Tack. Secrétaire général, A. Brijs. Affaires étrangères, Prof. A. T. M. Jonckx. Intérieur, Prof. K. Heynderickx. Agriculture et Travaux publics, Prof. Ver-nieuwe.Sciences et Arts, Prof. Dr. J. De Decker. Justice, Flor. Heuvelmans. Finances, Léo Meert. Industrie et Travail, Dr. E. Verhees. Défense nationale, Dr. Aug. Borms. Postes, Télégraphes et Marine, Prof. F. Brûlez. Tous ces " profs " sont évidemment des titulaires de " chaires " à la pseudo-université flamande de Gand. o o Mort du grand-duc Nicolas ? Amsterdam, 7 février. — Les Dusseldorfer Nachrichten apprennent de Pétrograde que le grand-duc Nicholaïevitch serait mort subitement le 3 février à Taschkind, à la suite de circonstances mystérieuses: Les journaux allemands consacrent de longues nécrologies au défunt. — Exchange. ! La Wallonie séparatiste Oscar Colson On lit dans les Nouvelles (31 janvier 1918) : Nous annoncions vendredi passé dans une Lettre de Herstal qu'un instituteur de Liège, Osoar C., directeur de l'Ecole du Livre, venait d'accepter un poste important des Allemands dans les ministères wallons de Namur. La nouvelle nous est, hélas ! confirmée par les journaux flamands embochés arrivés à La Haye du pays occupé. Oscar Colson est nommé secrétaire général au ministère wallon des Sciences et des Arts ! Instituteur à Liège, directeur de l'Ecole du Livre que la ville de Liège créa quelques années avant la guerre, Oscar Colson était un de nos wallonisants les plus distingués. C'était un travailleur estimé, un folkloristé de valeur, qui avait créé l'excellente revue Wallonia, dont il était lie directeur et à laquelle il avait su donner beaucoup de oaractère. Il avait organisé notamment avec le professeur Lequarré, de l'Université de Liège, et avec nous, cette grandiose manifestation Ramoux qui eut lieu à Glons en septembre 1910 et où tout un peuple reconnaissant commémora dignement les bienfaits du "bon curé" qui fut une providence pour les industrieuses populations de la vallée du Geer. Pauvre Colson ! Il sombre dans l'igfio-minie et dans la honte, sans avoir même l'excuse de la nécessité, car, marié a une charmante femme, il n'avait qu un enfant et ne connaissait plus les soucis du lendemain. Sa félonie est d'autant plus grave qu'il est le premier Wallo'rf qui donne l'exécrable exemple. Comme nous le disions dans notre Lettre de Herstal, les Allemands l'ont assuré à la "Zurich" contre le retour de fortune, qui ne tardera guère, espérons-le. Ils ne l'assureront point contre le mépris public. Sa famille l'a renié déjà, tous ses ami'9 le réprouvent avec horreur. Colson connaîtra, connaît déjà sans doute, un châtiment terrible, car il a une conscience et le remords doit lui bourreler le cœur. o o A propos de M. Von Sandt Nous avons annoncé la mort du Dr. von Sandt, qui fut pendant près de trois ans chef de l'administration civile allemande en Belgique. M. von Sandt avait quité Bruxelles peu après l'arrivée du général von Falkenhausen, ne voulant pas, disait-on, prêter les mains au crime de la séparation administrative. On l'avait expédié en Pologne, où il tomba malade. De Varsovie, on le transporta mourant à Berlin où il vient de s'éteindre. Il était âgé de 57 ans. L'Echo belge assure qu'après an grand nombre de Belges qui eurent à l'approcher à raison de ses fonctions officielles, M. von Sandt était un des rares fonctionnaires allemands de Belgique qui, tout en étant Prussien, ne fut pas un Boche. Il se distingua souvent par son esprit de justice et par la sympathie qu'il témoigna aux Belges victimes des caprices cruels et de la scélératesse raffinée de ses chefs militaires. Von Sandt, chaque fois qu'il le put, s'employa à adoucir le régime barbare auquel les Sauberzweig, les Bissing et autres Hurt soumettaient la Belgique. Le malheur c'est, qu'étant de bonne volonté, il ne pouvait pas grand'chose. La raison d sa démission, en tout cas, lui fait honneur. On se souviendra de lui à Bruxelles avec moins de haine que de ceux qui l'entourèrent. C'est tout ce qu'un fonctionnaire allemand1 peut oser espérer. o o Anvers se soulève contre les Activistes Amsterdam, 7 février.— Des télégrammes, publiés dans la presse teutonne, établissent qu'au risque d'irriter les autorités allemandes, les citoyens de la ville d'Anvers ont fait, dimanche dernier, des contre-manifestations lorsque les flamingants activistes osèrent organiser un cortège dans les rues à l'issue d'un meeting tenu pour demander la proclamation de l'indépendance des Flandres. De violentes bagarres eurent lieu sur la voie publique.— Reuter. Le voyage de nos Souverains Remerciements de la Reine au président Poincaré Nice, 5 février.— La reine des Belges, actuellement en villégiature à la Côte-d'Azur, le Roi, qui est venu la rejoindre hier, et la famille royale, ont fait ce matin une promenade du côté de la frontière, à Gavaran. La reine Elisabeth a adressé à M. Poincaré le télégramme suivant : Monsieur le Président, vous avez bien voulu me décerner la médaille de la Reconnaissance française. J'en suis profondément touchée et je vous exprime toute ma gratitude. Je serai heureuse de porter cet insigne en lequel je vois la sympathie de la grande nation pour qui j'éprouve tant d'attachement et d'admiration.o o La paix allemande et les Belges du territoire envahi L'organe stipendié Le Bruxellois n'est pas content. Non seulement il y a dès Belges qui lui écrivent qu' "il ne faut pas songer à la paix avant l'écrasement, l'anéantissement des Centraux", mais 1 il y a même un de ses voisins qui professe : "Périsse le monde entier, mais qu'il ne reste plus un seul Allemand vivant !" De telles déclarations sont caractéristiques, nous le savons, de la mentalité de l'immense majorité des Belges. Qu'on se le dise parmi les exilés travaillés par le virus boche ! Et que M. Camille Huysmans se le tienne pour dit ! o o L'échevin Strauss condamné Nous apprenons d'Anvers que M. Louis Strauss, échevin des travaux publics, vient d'être condamné à neuf mois de prison pour "avoir refusé l'autorisation d'ériger au cimetière communal un monument à la mémoire des soldats ennemis,, tombés autour d'Anvers pendant le siège. Cette condamnation consacre l'attitude patriotique que 'l'honorable magistrat communal de la métropole sut avoir depuis le début de la guerre et ajoute le nom de M. Louis Strauss à la liste déjà longue des victimes de la haine allemande. o o Une Université au front belge Les Belges ont donné des preuves aussi diverses que nombreuses de leur initiative et de leur volonté de restaurer leur patrie odieusement envahie et milse au pillage, mais il n'en est peut-êLe pas d'aussi frappante que la fondati Vfl d'une université, au front même, à X... L'université est établie dans l'école d'X... : bancs, chauffage, éclairage â l'électricité. On y donne les cours suivants : rhétorique, poésie, ire et 2e moderne, candidature en philosophie et lettres. Non aisément, on l'imagine bien", des professeurs compétents furent trouvés. Le soldat, en état et désireux de suivre les cours, est détaché et mis en subsistance à une unité logée à X... même. L'université, envers laquelle MM. Pouillet, ministre belge des Sciences et des Arts, et le lieutenant-général Bie-buyck, notamment, montrent la plus grande bienveillance, compte près de 200 étudiants. La maladie de M. Roosevelt New-\ ork, 7 février. — On annonce que des médecins spécialistes ont été appelés auprès de M. Roosevelt. Le bulletin suivant a été publié. "M. Roosevelt a passé une nuit calme mais l'inflammation s'est empirée et s'est étendue jusqu'à l'intérieur de l'oreille gauche. L'état du malade est sérieux mais on n'envisage pas, pour le moment, le nécessité d'une nouvelle opération. — Central News, o 0 Un dépôt d'armes à Zurich Un article du Bund dément formellement les indiscrétions données par une feuille germanophile de Berne, 1 Tntelligenzblatt, qui prétendait que des engins de fabrication française avaient été trouvés dans le dépôt de munitions et d'armes récemment découvert à Zurich et que les proclamations révolutionnaires étaient destinées à être répandues en Allemagne. Le journal officieux déclare qu'armes et pamphlets ont été , récoltés chez un individu condamné en Italie pour haute trahison, inculpé d'espionnage en Suisse et qui n'est pas un agent de l'Entente, mais d'un autre groupe de puissances. Il ajoute que la justice n'aura _pas seule à s'occuper de cette affaire qui aura ' des suites -diplomatiques.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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