La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1562 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 16 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn60414/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I*LA METROPOLE," the influentlai Belgian newspaper now enfoytng the hospifâlity âtaaèarï, was removed to this country after the destruction by (S - Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjonction with ^is paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are ^le to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MBTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES, 22me ANNEE * JEUDI 16 DECEMBRE 1915. No- 350. GRANDE GUERRE. s grecs se retirent d: salonique. — les bulgares n violeraient pas le territoir: gr*c-mouvement allemand . doïrân- - la situation de allies.—les armees serbes e: securite.—un important fac teïïr p0ur l'avenir. — contr: les susses en bessarabie.—su: LE FRONT français—la. guerr: _4£8iENNE. — l'accord anglc ies nouvelles des divers théâtres de 1 ffenesont guère impartantes aujourd'hu endant la situation des Alliés en Grèci 5 offrir le moindre danger pour le momen aisse pas d'inquiéter certains esprits. troupes grecques se retirent de Sal< [e; il y restera environ 12,000 homme.: bruits circulent à Athènes disant que ma la promesse donnée les Bulgares envah le territoire grec dans leur poursuite de pes alliées. Pour couper court à ce ts un communiqué officiel a été publié mes, démentant la violation du territoir les Bulgares. ailleurs dans les milieux militaires grec istime qu'il est très improbable que le ares franchissent la frontière et ce pou raisons politiques et militaires; en outr inistre de Bulgarie à Athènes a publié un iration dans laquelle il assure la Grec sentiments plus qu'amicaux de la Bu et le gouvernement grec semble acoe{ omme définitives les assurances donnée ivaijt le correspondant du " Journal " d i, c'est dans la région de Doiran qu'un ■ion austro-allemande a le plus de chance ; produire dans une quinzaine de jours les Alliés ont toujours à craindre un sion sur le flanc de Mopastir par la voi 'odena avec le but de développer u fement d'enveloppement dans la plain ardar. Les Alliés sont prêts à toutes le iualitës et malgré les bruits répandus pa ;ents allemands les Alliés ne peuvent êtr is dans la mer. isquetout danger provenant de la retrait issipé on peut prévoir une défensive plein uccès. car pour essayer un mouvemen jif il faudrait aux Allies un minimum d 00 hommes. Des munitions en quantité idérables ainsi que des hommes dé uent encore constamment, à Salonique, e lise-en état de défense de la ville continu liant aux armées serbes, le gros se trouv îeltanent en Albanie et en Monténégro, e pé les terribles pertes qu'elles ont souf elles restent un facteur*important pou iomentoù ellçs seront en état de reprendra impagne. Avec l'armée monténégrine, e îouvelles recrues serbes, les Alliés pour compter dans six mois sur un appui di lue 300,000 hommes. annonce que la communication télégra ie entre la Roumanie et la Russie a ét< rompue depuis dimanche, et entre BeT ' Sofia les communications n'ont été ré s que le vendredi après. Une armée di 0 Allemands, sous les ordres du généra ballwitz, a quitté la région de Philippo , danS ]e su(j (je ja Bulgarie, où elle ava,i 16 jusqu'ici. Il paraît que ces troupes on e les Balkans en route poux les parage: trouvent les Russes. ne front de l'ouest la nuit a été relative 1 calme; en Artois, combat de-grenades 'Oise et l'Aisne bombardment des tran '. dans les Vosges, au ban de Sapt, fusil contre des groupes de travailleurs qu ■xaieot des tranchées. "•iambats aériens ont été livrés: ur irançais attaqua une machine allemand) Er n- 'sf Sohleatsfdt et la mit en ffrfte I- autres avions engagèrent trois Albatros! ^ et en abattirent un ; enfin une flo r.:'311?3,156 en coopération avec des avion: ,,,' bombarda le champ d'aviation aile id a Herviliy (Somme). déclaration officielle sera déposé à h ie des Communes au sujet de l'accorc L„6 6 Danemark et la Grande L" e Pour le transport de produits ali eai et qui a donné naissance au soupçor fi'j'ne re6S entrent en contrebande ei parlons français. - Hgaro " qui a demandé naguère auj ■un, (]e communiqués officiels de renoh 5 introduire des mots allemands, les p&< „e,nant de n'y plus employer des mots qu: ^pas même boches. un ait-on notamment, écrit le granc i rlan!nSleiî' nous *a*re connaître qu'ic: Mm f n-°s tTanchées, des mines ont éclate m nwr"'e cl.u'elles ont explosé? Explose] m mot inexistant et inutile. aas(pqUT^' 11 faut eneore savoir gré à-no; e'affron^6 n.ePas écrire explosionner e (.ne lf, qi'}. r P'airait autant, sans mine, eur.cher solutionner. Mais, poui T môt "r® poil.rraienWls s'en tenir £ im'ent n1ni?Çai-s' qu' dit bien ce qu'ils e inînrmo 1 quï n'a besoin d'aucun syno- h i n ? malsonnant? Peut"®tre aussi supplier les stries t le développement de no* Cfw iw8 do dire: 'La fabrteatioi 'oppée ' fle=es- accrue; a augmenté; s'es Wfuiot qiia ,i„ , ,vieux mots ne manquent pas) I' VraitQoff déclarer qu'elle s'intensifie ! lui nous a fabriqué ces jargons IPWpo' R0™ ?éjà au 'Figaro,' écrit !^fIïlandta\-Amot ■ ?' substitution au mo' P;citons-i6 '»t .er mot français taximètre r's que do i nct>uraSe°ns-le à persévérer lr;i°nnalité" m.,«°^ne encore! Emqtionner !l!'. je ne sache le S6nS de I>e«onne), dec h 11 y aurait ,,PaS T-' ,,peurer> au p°ignons-y • ovatin^ ^brique a ouvrir." - ■ vationner.., et, a.nnlanriiec^nc nouvelles du pays. Les Allemands ont mis saisie-arrêt sur tou ^ "les bois de nos entrepôts' à AnveTS. Ils on ^ commencé leurs réquisitions et ils n'y vont pa ^ de main morte ! Tel commerçant s'est vu en k lever pour 15,000 francs de marchandises, te s autre pour 30,000. ^ Les commerçants ■ en bois sont convaincu que tout leur stock seTa réquisitionné au fu £ et à mesure des besoins de l'ennemi. ^ Le 10 décembre, on procédera à l'hôtel d ^ ville au 76e tirage des *lots de la ville (i903) S Le paiement des actions remboursables se fer: >- à partir du 1er mai 1916. M. J. Bulcke, capitaine du port, a fait put lier la note suivante:— a " Le soussigné porte à la connaissance de j intéressés que le service de passage Anvers Tête de Flandre s'est augmenté d'un troisièm '' bateau, 1' "Overzetter ÎI." Celui-ci, pourvi L' de cabines, de 1ère et de 2e classe, sera mis à 1 disposition exclusive des passagers. Il par >- tira toutes les 20 minutes, alternativement, d i. chaque rive. A partir du 15 décembre, le pas [_ sage dans les deux directions sera régi par ui nouveau tarif, concordant approximativemen avec celui qui est en usage sur les bateau; s de l'Etat." s # # * à Dans la ville et les environs de Bruges la vi' e est calme, malgré les tracasseries de tout genr< imposées par les boches et qui paxalysen s toutes les affaires. ,s Plus de cent cinquante paisibles citoyen r sont enfermés. e Le local catholique " La Concorde," rue de: e Pierres, est fermé par ordre jusqu'à date indé e terminée. Le motif? De paisibles bourgeoi; - s'y réunissaient pour causer de la guerre... i- Il y a à Bruges et environs 12,000 homme: s de troupes. Des prisonniers russes construisent un che e min de fer à grande section entre Heyst e' e Knocke. s On abat des deux côtés de toutes les voie: du chemin de fer les arbres sur une laTgeui e de 200 mètres. Les haies ont déjà disparu, e Le moral de la population reste bon, maigre i tout. On a foi dans l'avenir. e Les vivres sont chers, mais ne manquen; s pas. r * * s a Les usines suivantes sont mises sous séquestre: Usines Métallurgiques du Hainaut, s s Couillet; la Société anonyme l'Energie, è 3 Marcinelle; la Société franco-belge le maté t riel de chemin de fer, à La Croyère; Société 3 anonyme de construction, à Manage; et la 3 Société des Produits Chimiques, à Chimay. t * * * s, Sous la direction de l'ingénieur principal De Groote, des travaux considérables seront , exécutés au château des Comtes à Gand. La j! partie orientale du bâtiment sera entièrement " rétablie" en style romain; l'entrée principale sera^^ssi considérablement " modifiée." Les , frais, dont la moitié incombe à la ville, seront k de 300,000 francs. ' reve et realite. i Lecture a été donnée, mardi dernier, dans le - Reichstag, du projet de loi sur le crédit supplé-" mentaire de guerre, s'élevant à 12 milliards et | demi de francs. Ce projet fut introduit par le Dr. Helfferich, ministre des finances et direc-t teuT-général de la Deutsche Bank. Son dis-t coûts, aussi vague ciue celui du chancelier, en i reprend du reste la plupart des généralités, , sans oublier l'affirmation que " pour la sécu- - ' rité -de l'existence de l'Allemagne comme , nation- etrxtomme Empire, 1«'guerre'doit-être ■ poursuivie à tous risques et à tout dangeT, - jusqu'à ce que cette sécurité soit assurée." i Pour bien faire comprendre à la mentalité allemande la puissance financière de l'Alle-i magne, le Dr Helfferich s'est bornée à faire ; ressortir l'jéchec (?) du l'emprunt jieguerre en ■ Angleterre", 9e l'emprunt des "Aîliés en * Amérique, et l'emprunt de la victoire en ' France. 1 Mais, comme le remarque le " Matin " de Paris, les Allemands acceptent sans contrôle les affirmations fantaisistes et audacieuses du | Dr Helfferich, et ils croient dur comme fer que les Alliés en sont à leur dernier hoquet. " " Pour atteindre les résultats dont il s'est glorifié devant le Reichstag," ajoute le " Matin," " le docteur Helfferich a hypothéqué toutes les ressources présentes et futures de l'Allemagne. Pour verser au Trésor français les milliards que l'emprunt en cours va produire, nos compatriotes n'auront employé que du capital disponible et des titres affranchis de toute dette antérieure. " Alors que le gouvernement impérial s'est vu dans l'obligation de recourir aux combinai-1 sons 'les plus scabreuses et d'user, à l'égard du ■ public allemand, des procédés les plus violents, notre emprunt n'aura été qu'une simple opération au comptant, loyalement exposée aux souscripteurs et librement consentie par eux. Et c'est précisément ce qui le différen- - ciera des deux derniers emprunts du docteur Helfferich, qui ont été—tout le monde s'en est rendu compte—de véritables emprunts forcés." Mais tous les Allemands ne sont pas aussi . aveugles que le Dr Helfferich veut le faire croire, et les hommes d'affaires qui voient le - pays se pTécipiteT vers la ruine financière et - la débâcle complète, charit-ent une -autre chan- ■ son. Un Dr Kuhlo, qui a confié ses doléances au " Post," déclare qu'il ne voit pas comment i l'Allemagne se tir-eTa d'affaire pour faire face ! aux dépenses résultant des emprunts de 1 guerre, les pensions aux veuves et aux inva-' lides, et le renouvellement des armements. . D'autres pourraient sans doute parler encore plus clairement, mais le censeur est là qui ' veille. Rêve pour les uns, désastreuse réalité pour les autres ! ; —D'après un journal de Copenhague trois Zeppelins ont encore été détruits, le Z18 à Toender (Schleswig), le Z28 près de Hambourg, , et le troisième, numéro inconnu, à Bitterfeld (Saxe). Depuis le début de la guerre 29 na-: vires aériens, dont 21 Zeppelins, ont été détruits; des membres de l'équipage 124 ont été +.nps 1f»0 fflit.r r»risnnnipts p+. 97 int^prnp.s. L'EXPLOSION DE ; GRAVILLE. s * - discours de m. carton de wiart. s ^ LES CONDOLEANCES. Comme nous Je disions hier, la levée des . corps a eu lieu mardi, à 10 heures. Au Lycée, de la rue Ancelot, devenu un 3 vaste hôpital depuis la guerre, le préau avait . été transformé en chapelle ardente. 3 Cent un cerceilils y étaient rangés, devant i un autel où, entre deux .cierges allumés, un j Christ de cuivre étendait ses bras de miséri-_ corde. ^ L'autel était recouvert des drapeaux 3 français et belges et d'innombrables couronnes faisaient une parure aux pauvres bières de 1 sapin. j. Dès neuf heures du matin, des soldats fran-. çais et belges ont enlevé les cerceuils pour aller les déposer sur les fourgons d'artillerie j française rangés dans la cour. Chacun de ces a fourgons a reçu cinq cercueils qui ont été ' ornés de drapeaux et de feuillages. Les che-, vaux de trait avaient été fournis par l'artillerie britannique. Au milieu d'un concours immense de monde la procession prit le chemin de l'église Notre Da-me, où eut lieu la cérémonie. Mgr Delestré, évoque de Rouen, prononça un émouvant éloge funèbre. Place du Marché, devant les chars funèbres entourant les autorités M. Carton de Wiart, ministre de la justice, remplaçant M. de Broqueville, prit la parole en ces termes :— Interprète de la Nation Belge tout entière, le (iouyOTiïement du Roi a le douloureux et pieux devoir d'apporter aux victimes de la catastrophe du 11 décembre son hommage ému et son supreme adieu. Ce premier devoir en appelle un autre: celui d associer notre fervente sympathie au deuil des familles françaises ou belges que cette catastrophe a atteintes et dont beaucoup, à l'heure où je parle, ne connaissent pas encore leur malhe-ur. Au Gouvernement^ de la République, qui a tenu à être représenté ici par un de ses ministres et un de ses sous-secrétaires d'Etat, a,u£ Autorités de la Seine-Inférieure, a celles de la Ville du Havre et des communes voisines, à la direction des établissements industriels qui ont aussi été éprouvés, nous devons et nous voulons dire, en même temps que la part que nous prenons à leurs propos sacrifices, toute la gratitude qu eveille en nous le noble élan du cœur qui leur fait partager notre peine. S'il est vrai que rien n'unit plus les âmes que les souffrances subies et vaillamment acceptées en commun, reconnaissons, Messieurs, que le sort nous est prodigue des occasion d'éprouver et de cimenter notre amitié franco-belge--et voici que, si étroitement nouée au service d'un même idéal d'honneur et de liberté, retrempée chaque jour, depuis de longs mais, par les larmes de nos orphelins, par le sang de nos martyrs et de nos soldats, cette amitié vient d'être mieux soudée eneore, s'il se peut, par un affreux coup du mystère. Parmi le fracas de la guerre que nous vivons, ces victimes reposent maintenant dans la paix. Et cette paix est celle de la lumière qui ne s'éteint pas. Pour nous tous, Messieurs, nous «retournerons à la lutte et au travail. Si cruelle que soit cette catastrophe, nul de nous ne lui permettra d'atteindre un seul instant son oourage. Qu'un soldat tombe, un auti-e le remplace. Qu'un atelier soit détruit, deux autres surgiront demain. Sur l'acier de nos cœurs que n'ont pu ronger les horreurs de l'invasion, les deuils et les ruines accumulées, les amertumes de la séparation, les nostalgies ou les privations de l'exil, le poison même de la calomnie, rien ne pourra mordre qui entame seulement l'unité de notre vie nationale, l'ardeur de- nos volontés combattantes et notre certitude absolue dans le triomphe. C'est qu'on est bien fort, Messieurs, quand on a p'our soi, dans sa sérénité intime, la conscience du Droit. " Ce n'est pas ce ou'nn homme a Ou n'a pas extérieurement," a dit justement Carlyle, "qui constitue son bonheur ou sa misère. La nudité, la faim, la détresse sous toutes ses formes, la mort elle-même ont été souffertes avec courage, quand le cœur était droit." Ceux qu'il faut plaindre, ce sont ceux oui font le îjial et qui ont senti et même avoué qu'ils faisaient le mal. La douleur réelle, c'est la flétrissure de l'âme, c'est la lionte sans remède de ceux qui, sachant qu'ils commettent l'injustice, et essayant un moment de se tromper eux-mêmes par les sophismes de leur Kultur ou le cynisme de leur orgeuil, amoncellent les cadavres et les ruines sans parvenir jamais à les élever aussi haut que le mépris des honnêtes gens et les reproches de la vérité éternelle qu'ils ne parviendront pas à étouffer, non, pas même dans leurs propres âmes I Personne ne peut étouffer définitivement le Droit. Tôt ou tard, il a son heure. Cette heure, nous savons qu'elle approche, et qu'après la passion soufferte, elle sonnera pour nous la Rédemption, c'est-à-dire la libération et la gloire. Chères victimes, dont nous connaissons à peine les noms, et qui ne serez, vous non plus, pas mortes en vain, dormea donc votre dernier sommeil dans la paix lumineuse que le Pays promet à ses bons serviteurs tombés pour lui et que la Foi chrétienne leur assuré. Donnez-le à l'ombre de ces deux chers drapeaux fraternellement unis, celui de la Belgique, symbole du Droit violé, et celui de la France qui, fidèle à sa destinée et à sa gloire, incarne la Liberté des peuples. Et puissiez-vous, à leur ombre, y tressaillir bientôt aux éclatants échos de la victoire qui nous sera commune. En quelques minutes/ en quelques secondes, plus de cent soldats belges sont morts, en victimes du travail, en serviteurs de la Patrie. Notre pensée évoque leur image; je les vois, ces bons ouvriers de chez nous, que le premier appel de la mobilisation avait surpris dans leurs tâches pacifiques, solides ouvriers de nos forges ou de nos charbonnages, accourus de ces ruches bourdonnantes de Flandre ou de Wallonie, de cette belle vallée de la Meuse de ce pays noir du Hainaut, tout trépidants de cette activité industrielle qui était une de nos richesses et de nos fiertés. Je les vois, ces bons fils de nos cités et de nos campagnes, avec 'eur allure un peu fruste, et leurs physionomies énergiques et réfléchies, telles qu'un Constantin Meunier aimait à les traduire. Je les entends, avec l'accent rude ou chantant de leurs provinces flamandes ou wallonnes. Un jour, dans notre pays si calme, où on croyait à la parole donnée, l'odieux parjure de l'Allemagne éclata brusquement, comme un couu de foudre. Ce jour-là. ils apportèrent : leur chair et leur sang à la Belgique, simple- j ment, sans réserves. Eux aussi, ils firent leur devoir de soldats dans Cette lutte inégale et si dure pour le sol national défendu pied à pied pendant plus de deux mois, puis dans l'héroïque Campagne de l'Yser. Quelques-uns, blessés à la guerre, tous choisis pour leur mérite technique, on leur assigna, dans l'effort patriotique, une nnnvrtlTft nni sons lin r.lip.f în+pllio-Anf pour la noël des petits pauvres d'anvers. Report £140 13 1 frs.110 La Banque Italo-Belge 10 0 0 M. Hector Carlier 5 0 0 John Van Ravels, d'Anvers (brig. au 2e lanciers réformé) 0 1 6 One Who Loves Belgium 0 1- 0 la mort d'un patriote. Nous -recevons des détails émouvants touchant les derniers moments de M. Grenier. Le grand industriel avait pu apprendre, nous l'avons dit, que le Roi et la Reine avaient fait demander de ses nouvelles par un télégramme très affecteux envoyé à Maestricht. Ce fut la demièTe joie de ce grand patriote. Il demanda qu'on apportât «dans sa chambre un drapeau belge afin d'en emplir ses yeux mourants. Il pria aussi qu'on déposât un petit drapeau tricolore dans son cercueil et ses dernières paroles furent un émouvant: " Vive 1-e Roi !" la fin du meridien de paris. On lit dans une feuille parisienne: La lutte entre le méridien de Paris et celui de Greenwich est terminée. C'est ce dernier qui l'emporte. Désormais, c'est à partir de son tracé marqué 0 que se comptera la longitude. Déjà, depuis le 9 mars 1911, nous avions adopté l'heure qui en découle en retardant la nôtre de 9 minutes 21 secondes. L'édition 1916 de la " Connaissance des temps,'' publiée par le Bureau des longitudes, est entièrement? calculée sur le méridien de Greenwich. Les autorités anglaises, par réciprocité, ne tarderont pas (?) à adopter officiellement notre système métrique. Et ainsi, sur tous les terrains, se'resserre de plus en plus l'entente. expérimenté, semblait- les rappeler à leurs métiers d'antan. Et ce fut un autre coup de foudre ! Et les voici autour de nous, dans ces cercueils anonymes, chefs et soldats, Flamands et Wallons, membres confondus et dispersés, mais réunis dans la mort, comme ils le furent dans le travail et le devoir militaire. Certes, il a retenti au loin, l'écho de ce coup de foudre—bien plus^loin que cette belle région normande, qui nous apprend à goûter chaque jour davantage la fraternité de son accueil. Il a retenti douloureusement jusque dans nos cantonnements et nos tranchées, parmi nos soldats dont ceux-ci étaient les bons compagnons eti collaborateurs. Mais il a.retenti plus loin encore au-delà de la ligne de feu, au sein même de la Belgique souffrante, et je songe aux femmes et aux enfants demeurés 'à-6as, aux cœurs paternels et maternels, aux angoisses des familles incertaines dont la torture sera entretenue, soit par l'absence des nouvelles, soit peut-être—pis encore—par l'exagération des nouvelles, filtrant au travers des vapeurs toxiques de l'information allemande.Après M. Carton de Wiart, M. Métin, ministre français du travail, apporta les condoléances du gouvernement français. " Belges et Français," dit-il, " nous combattons côte à côte sur les, champs de battaille de cette plaine de Flandres si héroïquement défendue. Nous combattons côte à côte sur les champs de travail comme ceux de cette grande ville de commerce et d'industrie, qui méritait, à tant d'égards, l'honneur de reçevoir le Gouvernement belge. " Champs de bataille et champs de travail ont tous deux leur part à la victoire: tous deux aussi ont leurs deuils. Il en est peu de plus sensibles et de plus profonds que celui qui réunit aujourd'hui autour des parents des victimes, leurs compatriotes, les autorités françaises et la population havraise. Ce sont des amis regrettés dont nous déplorons la perte; nous partageons l'affliction de léurs proches, nous leur offrons le secours de nos consolations avec une émotion dont les circonstances actuelles portent au plus haut point la ferveur. " En effet, la sympathie ancienne et traditionnelle entre nos deux nations, renforcée par nos joies et nos peines fraternellement partagées, avait fait tout ce qui est humainement possible pour adoucir l'attente dont ils n'ont pas eu le bonheur de voir Ja fin. Que tous ces artisans de la défense nationale et des justes réparations n'aient pu assister au triomphe qu'ils préparaient, c'est là une tristesse s'ajoutant à toutes les autres." Le lieutenant général Jungbluth-et le général d'Orjo de -Marohovelette représentaient le Roi et le ministre de la guerre à la cérémonie. Dès samedi matin, à la première nouvelle de l'accident, le lieutenant général Jungbluth s'était rendu à Graville, et avait aussitôt après fait part au Roi des conséquences de l'accident.Le souverain se montra vivement affecté et chargea son adjudant général d'exprimer ses condoléances aux familles des victimes et de dire, en son nom, au directeur des usines Schneider toute la part qu'il prenait au deuil qui est venu ainsi les frapper. Le lieutenant général Jungbluth était, dès le début de l'après-midi de samedi, retourné à Graville pour accomplir cette démarche. M. de Broqueville, retenu au front par des engagements qu'il ne lui était- plus possible de rompre, a télégraphié pour féliciter les ouvriers de la Pyrotechnie de leur courage et informer les familles des victimes que les salaires des disparus leur seront payés jusqu'à la fin de la guerre. Les membres du corps diplomatique résidant au Havre et à Sainte-Adresse sont venus déposer leur carte au .ministère de la guerre. D'autrepart, les .journaux du Havre publiaient la note suivante :— " La catastrophe qui vient d'assombrir eneore ces jours de tristesse et qui a fait trop de victimes parmi nous a surtout cruellement frappé nos hôtes et amis de Belgique. " A l'occasion des obsèques de tous ceux, militaires ou civils, Belges ou Français, qui sont morts, victimes de leur devoir patriotique, vous voudrez témoigner -de vos sentiments de douloureuse sympathie à l'égard de leufs familles ainsi qu'au gouvernement et à l'armée belges. " Vous viendrez en foule saluer avec respect les dépouilles de ces morts lorsque demain elles traverseront notre ville. "Vous manifesterez aussi vos sentiments de solidarité à l'égard des familles si douloureusement éprouvées des victimes, en répondant à l'appel du comité municipal des réfugiés et du comité officiel rlo oo™,,,.» " LA GUERRE DE DEMAIN. reponse aux optimistes. Nous avons passé en revue, hier, les résultats actuellement acquis de la lutte économique qui doit s'ouvrir demain si l'on ne veut pas que—les mêmes causes produisant les mêmes effets—nous soyons encore une fois en guerre avec l'Allemagne dans vingt ou trente ans. Nous avons montré aux sceptiques, à ceux qui s'en vont répétant: " il n'y a rien à faire," que par le jeu des nécessités de la guerre, c'est-à-dire sans l'intervention des gouvernements, il s'était déjà fait beaucoup. Ce résultat très appréciable, le garderons-nous si nos gouvernements ne nous aident pas? Nos gouvernements nous aideront-ils à en acquérir* d'autres? Ici, nous n'hésitons pas à dire que nous sommes dans le doute le plus amer. Les gouvernements anglais, français, italien, belge, sont des gouvernements issus de luttes de partis, c'est-à-dire des groupements politiques dont l'unique but est de se faire mutuellement le plus de tort possible. Le capitaine Amery, député de Birmingham, a fort bien défini l'état d'esprit de nos parlements et de nos gouvernements, dans la séance de mardi dernier de la Chambre des Communes."Il y a, dit-il, une conviction croissante, en dehors de la Chambre, qu^ notre système de partis, tel qu'il s'est développé dans ces dernières années, avec sa futile conception des intérêts et des choses qui importent le moins, et la sublime indifférence des grands problèmes de la sécurité de l'empire et du bien être du peuple, avec son incessant effort, non vers une action efficace mais vers la conquête du pouvoir par ceux qui ne sont organisés en caucus que pour cet objet, a contribué à nous mener là où nous sommes aujourd'hui et encoure de ce chef la responsabilité du sang versé et du gaspillage de la fortune publique." Pour qui réfléchit, rien n'est plus exact. La surenchère électorale nous a coûté gros et la plus lourde menace qui pèse sur les peuples alliés est celle qui résulte de l'intention des politiciens professionnels, dont tantfi'ont aucune espèce de valeur, de recommencer à nous diviser pour régner. Le souci de la chose publique, l'intérêt national ne furent et ne seront jamais pour des politiciens que des préoccupations Secondaires.Doit-on s'étonner, dès lors, que les gouvernements issus des partis soient ignorants de nécessités aussi urgentes que celles de l'orga-niation immédiate de la défense économique? Nous parlons dans un sens général. Nous savons bien que le gouvernement belge se préoccupe de la question parce que dans un petit pays comme le nôtre le danger de la pénétration économique allemande est plus redoutable que pour les grands pays. Mais que pouvons nous faire, nous Belge| fabriquant pour l'exportation, si "nous ne sommes pas assurés de marchés compensant pour nous la perte du marché allemand? Sans doute, nous espérons que la France abaissera ses barrières à notre profit. Mais ce qu'il faut, c'est une entente commerciale entre les pays alliés. Ce qu'il faut, c'est connaître à fond les méthodes allemandes, c'est ne pas ignorer l'appui efficace que le gouvernement allemand prête à ses industriels. Il faut déjouer les mesures prises en Allemagne dès à présent. Or que voyons'nous? C'est que, malgré la guerre, des produits allemands pénètrent en Angleterre et en France, via l'Amérique notamment.Sommes-nous donc, Anglais, Français, et Belges, des gens dépourvus d'initiative? Sommes-nous moins intelligents que les Allemands? Non, nous sommes mal .gouvernés! Sf nous savons nous en rendre compte, cette situation se liquidera après la guerre. Nous saurons avoir les gouvernements que nous méritons. Si la conduite de la guerre est le but principal des gouvernements actuels, il est certain que d'autre part la situation très défavorable dans laquelle nous nous trouverons tous après la guerre au point de vue économique facilitera à nouveau l'invasion de nos marchés par les produits allemands. Il y a longtemps que devrait fonctionner un conseil de guerre commercial établi par les Alliés. Mais, pour que les membres de ce conseil de guerre international fussent à même de délibérer efficacement, il faudrait que d'abord ils aient eu l'occasion de connaître la situation de leurs pays respectifs vis-à-vis de la -concurrence allemande. • • Or, alors que la paix peut nous surprendre, on peut dire que ce travail préparatoire n'est pas fait. Il n'y a même pas l'ombre d'un projet d'alliance économique à l'horizon. Si donc nous entendons les sceptiques répéter qu'il n'y a rien à faire, si nous nous décernons ainsi un brevet d'imbéeilité ou d'incapacité, c'est parce que nous craignons que nos gouvernements soient incapables. Et nous reconnaissons qu'il y a là un danger extrêmement grave, et pour les nations intéressées, et pour la répercussion qu'il peut avoir sur l'énergie et l'initiative du peuple. Rien n'est plus dangereux sous ce rapport que l'abdication des gouvernements. Elle" est suivie inéluctablement pas l'abdication des individus. Devant la vanité de l'effort, l'individu, abandonné à ses propres moyens, cède. Nous marchons, si cela continue, à la domination européenne par l'Allemagne, malgré la guerre, malgré notre victoire, parce que, fa fois prochaine, l'Allemagne ne risquera plus l'aventure qu'à coup sûr. Ces réflexions rapprochées de celles d'hier exprimant des idées tout à fait opposées indiquent, à grands traits, notre situation à tous. Nous aurons, l'occasion"de Tevenir sur cet intéressant sujet à un point de vue plus particulier, celui de la Belgique, et d'exposer les difficultés que notre gouvernement rencontrera, notamment du fait que les intérêts économiques du pays dépendent de deux ministères. — Les écoles parisiennes ont ouvert leurs portes aux enfants belges, qui y reçoivent gratuitement l'instruction primaire et bénéficient même des avantages matériels accordés -C i 1> • ECHOS. / 1 ;:- Une conférence de Jef Denyn. s Parmi les Belges ayant pris le chemin dS l'exil une des personnalités les plus intéressantes est celle du célèbre carillonneur Jef Denyn, de Malines, qui, invité par la " Royal Society of Arts/' nous parla hier des carillons en Belgique. _ Nul, mieux que notre grand virtuose national ne pouvait parler de ce sujet très spécial et il le fit devant un auditoire particulièrement nombreux, composé en majeure partie de nos amis anglais, et qui parut s'intéresser prodigieusement à cette causerie. En même temps qu'il initia ses auditeurs à la technique et au mécanisme des carillons Jef Denyn passa en revue l'art du joueur de cloches depuis les temps primitifs jusqu'à l'heure actuelle où l'on est parvenu à des résultats étonnants. De nombreuses anecdotes emaillèrent la causerie de Jef Denyn, qui nous entretint de ses concerts de Malines, d'Anvers, de Gand, de Louvain et de Mons et cita nombre d'auteurs qui dans leurs oeuvres chantèrent la féerie prestigieuse du langage des cloches. Après que M. W. Stramer eut commenté, en anglais, la conférence de notre talentueux compariote, le "chairman," M. W. G. McNaught trouva des paroles fort aimables pour complimenter l'orateur. L'auditoire fit à Jef Denyn une ovation des plus chaleureuses et le modeste et talentueux musicien, presque confus de tant d'honneur, devait penser à ce moment à l'heure heureuse où du haut de nos beffrois et de nos cathédrales il faisait retentir, en notes argentines et perlées nos airs nationaux et nos vieux lieds flamands. Au " Sword Club." L'annonce d'une séance d'éscrime pouvait paraître bizarre au moment où le monde entier semble être transformé en une vaste champ de combat. Un assaut d'armes quel-qu'intéressant qu'il soit, allait produire, au milieu du drame dans lequel nous nous débattons, l'effet d'une rencontre de pygmées ! Ceja n'empêcha pçis la séance organisée par le " Sword Club " d'obtenir un vif succès. Organisée en faveur, du "Belgian Relief Fund," on se serait cru à quelque réunion du " Cercle de l'Epée " tant il y avait là de figures conues. Citons aux côtés des dirigeants du " Sword Club": le comte Oscar Le Grelle, M. Ch. Cnoops, président du Cercle de l'Epée, M. B. Nicolopulo, Rom, Crahay, etc., etc. ^ Il y eut, tant à l'cpée qu'au 'fleuret et au sabre, des rencontres très disputées durant deux heures d'horloge un cliquetis d'armes transforma le local du ' ' Sword Club " en quelque coin du pré aux clercs, et ce ne furent pas Mmes Edwards, Martin, Edmunds et Johnstone qui mirent le moins d'ardeur à la lutte. Parmi les tireurs citons: MM. Walford, Montgomerie, Doyne, Almeida, Amorin, Rom, Crahay et Fildes. Un assaut au sabre entre M. Verbrugge et E. Seligman et une rencontre au fleuret entre le distingué professeur et M. Amorin, de Lisbonne, fure très applaudis. Le colonel d'état-major Fortèscue arbitrait les rencontres.La musique ne perdant jamais ses droits, une ravissante partie de concert nous permit d'apprécier -le talent de violoniste de M. Carlo Matton et la jolie diction de Mme Juliette Matton-Painparé. Le premier se fit applaudir dans des œuvres de C. Cui, New-landsmith, ainsi qu'une " canzonnetta " de sa composition. La cantatrice détailla avec charme des œuvres de Mozart, Bizet, etc. Après que le.,colonel Fortescue eut annoncé, aux acclamations_de l'assistance-, que cette réunion très sportive-avait rapporté au " Bel-giàn^Relief'Fimd " la'CoqKette-semme de £30, le public se retira aux accents de la " Brabançonne " et du " God save the King." : \ — Le chancelier de l'échiquier a annoncé mardi dernier que la fortune brute du Ro-yaume-Uni est de quinze milliards de livres sterling -en chiffres ronds, soit 375,000,000,000 de francs. Le revenu annuel est de 51,000,000,000 de francs. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of ïràde Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique d-i présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne —Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104. v..noo« lane, au premier. \ LPH, MARIN, Van Màlderen, A 15, 4e bat., Jr\. 4e Cie., année belge, demande marraine. ëmôfselle française ou belge, chef de maison, est demandée pour la pioTinec; âge 25 à 50 ans; capable de parler très bien l'anglais; bonne musicienne; capable de recevoir visiteurs; confort moderne. OHras pir lettre en joignant photographie à 54, James-street, Oxiord-street, London, W. . • -, DIMINUEES, servantes, cuisinières, hou se-maids. ménagères, etc. Bureau recommande.—Agença Henry, 19, Edsware-road. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Artvera (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 * j heures.—Oxiord-street 351. Téléphone. 2782 Mayfair. UBERT LE JEUNE, A 103* leue sec t. mit. 1er bat. lere D.A.B. demande correspondante, de préférence anglaise, mais sachant correspondre en français. TÂILLEUSË belge demande ouvrage chez elle ou à la journée' M Blanckaert, Garrod Cottage. 3, Green-lane. *East Molesey Surrey EDUCATION FRANÇAISE. Dame française recevra t dans son collège situé dans 1% quartier de Kènsington, jeunes filles du monde ne pouvant continuer leurs études sur le continent. Hautes références.—

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes