La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 07 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m90339p/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY t„.T; CIHQ CEHTIM8I inLLAHDE : VIJF CEHT pnffiHT: DIX CBHTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Cbancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holborn 212. (3 mois 9 shi 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. ofiMB ANNEE MARDI 7 MAI 1918 No. 127 LA GRANDE GUERE La question sud-slave en Autriche IVPRES OU AMIENS? ■Les concessions hollandaises à l'Allemagne Lundi midi. L'accalmie sur le front occidental persiste. Samedi à l'aube, les Allemands commencent un violent bombardement des positions ançaises et britanniques entre Locre (nord eBéthune) et la région au sud d'Ypres, mais s batteries alliées répliquèrent aussitôt par „ (eu nourri et, pour une cause ignorée, aulne attaque de l'infanterie ennemie ne se îteloppa. Depuis lors, on ne signale plus que s actions locales. Vendredi soir, les Anglais (aient gagné un peu de terrain et fait qua-mte prisonniers près d'Hinges (sud-ouest de .ocre) ; les Allemands essayèrent de rétablir la ituation dimanche, mais échouèrent complément dans cette tentative. De même, une (gère avance française dans le secteur de Lo-re fut maintenue contre une contre-attaque. a Français effectuèrent avec succès des jups de main vigoureux sur l'Oise, l'Ailette t en Lorraine. Les Anglais rectifièrent avancement leur lignes à Sailly-le-Sec (est l'Amiens) et à Hébuterne, et firent un raid ans le secteur de la Forêt de Nieppe. La guerre dans les airs fut particulièrement ctive vendredi. Les Anglais, pendant cette mie journée, mirent hors de combat 36 rions ennemis, dont 31 détruits (trois par 'artillerie) et cinq forcés à la descente ; same-i les Anglais abattirent une machine ennemie ten forcèrent quatre à la descente. L'aviation rançaise obtint également de bons résultats, 'endredi et samedi elle abattit onze machines tas les lignes (deux par l'artillerie) et vingt-rois dans les lignes allemandes. Sur le front talien, 22 avions ennemis furent descendus, fis Allemands prétendent avoir mis hors de ombat 25 appareils alliés. Les avions de bombardement firent égale-lent de la bonne besogne. Les Anglais lan-irent 20 tonnes de bombes vendredi et 9 sa-nedi, Pendant ces deux journées, les Fran-ais déversèrent de leur côté 28 tonnes d'ex-Wfs, principalement dans les secteurs de la «me. Les Allemands continuent à faire de grands iréparatifs derrière leur front en vue de leur louvelle offensive, dont le vigueur sera évi-itmment proportionnelle à la longueur de I accalmie présente. " Toutes les indications, St le Times de ce matin, annoncent une vitreuse reprise de l'offensive allemande, tut-être sur une plus grande échelle que ja-ws. La tendance de certains milieux de faire tu de cas de la capture du mont Kemmel, arce qu'il constitue une colline isolée au tlà du groupe principal de hauteurs au nord la Lys, ne peut être très bien justifiée. ■Mme nous l'avons fait ressortir à plusieurs prises, la perte du mont Kemmel est une l'ose sérieuse. Quoique sa possession n'aida ®considérablement les Allemands dans leur toque de lundi dernier, on croit qu'ils sont Wpés à le convertir rapidement en un réduit «valeur. Il domine la partie sud du saillant "Ypres et au moment voulu, ce fait peut 'îtipter. Il faut se rappeler continuellement ltu" faits en considérant le cours futur de ces ^rations complexes dan9 le théâtre occiden-lïjdela guerre. Le premier, c'est que l'enne- II est maintenant profondément engagé sur ®.M's et près d'Ypres, et qu'il poursuivra cer-•■nement son entreprise dans cetté zone. Le f®nd c'est que, quoique certains changeants aient été apportés à ses dispositions, la "sse principale de ses effectifs est toujours «centrée près de la Somme. Il n'est ncon-stablement pas au bout de ses renforts possi-8 du front russe. Il est naturel et juste de - "''jouir de la magnifique résistance des ar- alliées, lundi dernier, mais il n'est ni frni prudent de supposer que l'offensive al-'fiande diminuera dorénavant en force." pendant, on peut considérer l'avenir avec '"fiance. A côté des effectifs et du munition-Wient, le facteur essentiel du côté des Al-,ts est le moral de leurs armées, qui est meil-! , 4ue jamais. M. Lloyd George, qui a visité . r°nt britannique au cours de son dernier J'age en France, en a rapporté le message ,lvant pour l'arrière : " Soyez de bonne hu-iu!' n°us sommes ail riglit ". Le premier bistre a déclaré dans une interview que sur ,J front il n'a rencontré ni un pessimiste, g,11 Pacifiste. L'armée britannique ne se con-illre ')3s 'e mo'ns du monde comme battue, l'échec initial, avec ses conséquen. •newtablêé, mais en dehors de cela elle a ji,'flence de sa force, elle sait que les pires !co"S ''ennemi n'en auront pas raison elle apprécie fort exactement le rap-( .entre 'es quelques avantages qu'il s'est il!e 'es Pertes énormes qu'il a subies, !U .^Pression d'être du côté du manche. que de tenir brièvement, et d'at-m<f Américains. " Les Allemands ont ' un double service à la cause alliée. Ils ont accéléré l'arrivée des troupes américaines et ils ont enfin réalisé l'unité de commande ment." Ces faits sont les gages certains d la victoire. Les Turcs ont fait les 2 et 3 mai un effor considérable mais infructueux pour arrête l'avance britannique à l'est du Jourdain (Pa lestine) en essayant de refouler le flanc droi de l'armée du général Allenby, établie à E Sait. Après avoir traversé le fleuve à Jisr-ed Damieh en amont d'Es Sait, ils avancèrent di 18 kilomètres et attaquèrent cette dernièn position. Jeudi soir et vendredi l'ennemi, con sidérablement renforcé par le chemin de fer di Hedjaz, renouvela ses attaques. Il fut repous sé sur toute la ligne, abandonnant 314 prison niers entre les mains des Britanniques. Pen dant la bataille, les aviateurs bombardèren avec succès les troupes et le matériel du che min de fer. La session du Reichsrat autrichien a éti temporairement ajournée après une remar quable déclaration du Dr. von Seidler, pre mier ministre, qui fit ressortir qu'un gouver nement parlementaire dans les conditions exis tantes étant devenu impossible, Me gouverne ment prévoyait une revision de la Constitu tion dans laquelle, en particulier, la Bohême tchèque serait divisée en " régions nationa les ". Il fallait admettre, déclara-t-il, l'exis tence d'une question sud-slave, et ce problème devrait être résolu. Le premier ministre laissé entendre que de " grosses décisions " étaien imminentes. Il est certain que cet événement est le symp tôme d'une situation intérieure grave en Au triche. Depuis la publication de la lettre d< l'Empereur au prince Sixte, lés Allemands d'Autriche ont mis en question la fidélité de la monarchie dualiste à l'Alliance avec Ber lin et demandent des " garanties " dont h moindre est la sécession des " districts " germaniques de la Bohême. D'autre part, le gou. vernement a proposé qu'au point de vue " des vivres " le Tyrol septentrional serait rattacha à la Bavière et les districts allemands de le Bohême septentrionale à la Saxe ce qui équivaudrait en fait, surtout au point de vue économique, à un démembrement de l'Autriche en faveur de l'Allemagne. Inutile de dire que l'opposition des éléments slaves à une telle politique demeure plus nette que jamais. Le mécontentement créé par les approvi-sionnements insuffisants broche sur le tout el ne paraît pas devoir être allégé par les événements de l'Ukraine. Il appert que le nouveau gouvernement ukrainien est une création purement allemande, sous la présidence„du " gé. néral " Skoropadski, auquel on a donné le titre d'Hetman de l'Ukraine. Ce coup d'Etal imposé par Eichorn ne peut qu'augmenter les troubles intérieurs, indisposer les paysans el agir défavorablement sur les exportations de vivres. Jonkheer Loudon, le ministre hollandais des Affaires étrangères, a annoncé dimanche à la Chambre que la tension des relations avec l'Allemagne a pris fin. Le gouvernement allemand a indiqué que la quantité maxima de sa. b'es et graviers qu'il désirait voir transiter par la Hollande est d'un million 600.000 tonnes par an, et cette clause a été acceptée. Pour ce que concerne le chemin de fer du Limbourg l'Allemagne désirait l'autorisation de transport pour toutes espèces de marchandises (à l'exclusion de troupes) avec trois exceptions : aéroplanes, armes et munitions. Le gouvernement hollandais he peut cependant pas permettre le transport de " provisions " (supplies) pour l'armée, en vertu de sa proclamation de neutralité- D'après une autre dépêche, la Hollande aurait abandonné toute prétention de contrôle quant à la destination des sables et graviers, et aurait concédé en outre l'exportation de gravier hollandais vers la Belgique à concurrence de 250.000 tonnçs par mois. Il reste à savoir comment l'Angleterre, après avoir obtenu raison sur la question de principe — la destination militaires des sables et graviers transités—accueillera les concessions de la Hollande à l'Allemagne. O O L'héroïsme de nos marins Depuis le commencement du mois de mai 1915 jusqu'à la fin de février 1918, de nombreux membres d'équipages de vapeurs belges se sont réfugiés dans les ports de Grande-Bretagne. Ces braves marins ont sauvé 508 membres d'équipages des navires .alliés coulés par les sous-marins ennemis. Douze de ces courageux hommes de mer ont été récompensés par le gouvernement britannique. Les faux prophètes La révolution de Camille Où le farceur se pare des plumes du... Foch Qu'on nous pardonne l'abominable à-peu près de ce dernier titre. C'est que, vraiment, il faut rire, à moins qu'il ne faille pleurer devant l'inconcevable impudence du politicien qui s'appelle Camille Huysmans et devant la misère mentale de ceux qui l'écoutent- Car il parle, alors que le vieux proverbe lui enseigne •qu'il vaut mieux se taire que de dire des sottises. Il s'est produit "par un simple hasard" au Congrès des métallurgistes belges au Midland Hôtel. "J'étais en route pour Paris où maintenant déjà j'aurais dû être, si je n'étais pas arrêté dans mon voyage, non par Havelock Wilson (de l'Union des marins anglais), mais par l'offensive de Hindenburg..." Hum ! Plus loin, il revient à l'éternelle perspective de l'a révolution en Allemagne, avec cette différence qu'il ne s'attribue plus la paternité de cette révolution'qui tarde trop à venir. "Nous nous trouverons, dit-il, devant la grande offensive non réussie et, par conséquent, la chute de Hindenburg. Alors des voix se lèveront en Allemagne qui crieront : Vous nous avez trompés pendant trois ans!" Et nous serons mûrs pour tomber dans les bras de ce cher Scheidemann. Ecoutez, Camille, si la révolution écla-| te en Allemagne à la suite d'un échec militaire, est-ce à vous, est-ce aux vôtres ou est-ce à Foch que nous la devrons ? Alors laissez Foch accomplir son œuvre et le ne dépouillez pas de sa gloire à votre misérable profit. Il y a entre lui et vous une telle marge, voyez-vous, que vraiment c'est de l'inconscience de votre part... Et puis, abandonnez cette balançoire des prophéties. Voilà un an qu'on attend votre révolution. C'est long par les temps qui courent. Quand on s'est fourré le doigt aussi magistralement dans l'œil que vous l'avez fait, on se terre et on ne dit mot. Mieux encore, on s'en va. Voyez votre ami Vandervelde. Il ne nous annonce plus rien depuis l'époque où, quittant le Congrès des soviets à Pétrograde, il disait , (Nous reproduisons Reuter) : Pétrograde, 24 juin 1917-— Aux applaudissements qui accueillirent la révolution russe en Belgique, il se mêle maintenant une certaine anxiété quant au point de savoir si elle sera capable de solutionner les problèmes qui se présentent à elle. Après ce que j'ai vu et entendu, j'emporte de Russie une impression très favorable. Nous prenons congé du Congrès avec un ferme espoir dans le succès de la révolution et avec la conviction qu'elle servira à conférer la liberté au monde entier. M. Vandervelde s'en doute peut-être? Nous vivons à une époque où les gens sont d'avis que quand les chefs se sont trompés ils ne doivent pas insister pour garder le pouvoir. o o La délégation américaine du travail industriel et le gouvernement belge Le Havre, 4 mai.— Une délégation î américaine du travail industriel est arri-| vée vendredi à Sainte-Adresse où le gou-; vernement belge a eu la délicate pensée de la recevoir officiellement. Cette ré-I ception improvisée eût un caractère cordial et émouvant. La délégation fut reçue par les minis.-tres belges présents; elle fut conduite au magnifique établissement belge d'artillerie et à l'institut de rééducation professionnelle des mutilés de la guerre, dont la visite émerveilla la délégation. A i heure, le gouvernement belge reçut la délégation à un déjeuner officiel de 50 couverts. Les Belges sont heureux d'avoir pû saisir cette occasion de manifester la reconnaissance de la nation aux classes laborieuses des Etats-Unis qui ont tant fait pour la cause de l'indépendance et de la restauration de la Belgique et pour assurer à la classe laborieuse lia réparation stricte des dommages qui ont été causés. Les intérêts belges en Russie On sait qu'à l'initiative de notre gouvernement, un Comité des intérêts belges en Russie, groupant des administrateurs de sociétés industrielles, a été récemment fondé et fonctionne simultanément à Londres, à Paris et à La Haye-Le Comité de Londres est installé dans les locaux du Conseil et de l'Enquête économique, 110, Cannon Street, E.C.4. Plusieurs séances ont déjà été tenues et le Comité entend poursuivre ses études avec tout l'à-propos que commande une situation aussi sérieuse que celle réservée aux intérêts belges en Russie. Bien que le Comité officiel n'ait été formé, dès le principe, que pour grouper les intérêts belges investis dans des entreprises industrielles et de services publics, en faisant appel à leurs administrateurs vivant en exil, il a été décidé de lui adjoindre un sous-comité groupant, en général, les intérêts privés et les porteurs de titres. Ainsi composé, le comité fonctionnant à Londres peut-être considéré comme une groupement extrêmement représentatif de tous les intérêts belges en Russie. o o Les déportations belges et la Hollande Dans son rapport sur le dernier budget, Jonkheer Loudon, le ministre hollandais des Affaires étrangères, déclare qu'il a invité le ministre des Pays-Bas à Berlin à attirer l'attention du gouvernement allemand sur le fait que certains des Belges, déportés1 en Allemagne et qui ont refusé d'y contracter des engagements de travail volontaire, ne se trouveraient plus en Allemagne, mais auraient été expédiés dans le Nord de la France, tandis que d'autres ne seraient jamais rentrés d'Allemagne. Le gouvernement néerlandais croit devoir intervenir en faveur de ces déportés. Le baron Geveers a reçu ordre d'exprimer l'espoir de voir les Belges retournés en Belgique à la suite de la proclamation du gouvernement néerlandais qui les y invitait, rentrer immédiatement et pour de bon dans leur pays. En réponse à cette démarche, le ministre de Hollande fut avisé de ce que le gouvernement allemand doute de l'exactitude des renseignements fournis à oet égard mais qu'il fera une enquête à ce sujet. Si, dans certains cas, les faits que le gouvernement néerlandais signale se sont produits, cela devrait être attribué à une erreur qui sera réparée. O o Les socialistes belges et la guerre Une déclaration On lit dans la Nation belge (30 avril) : On annonce que dans leur récente entrevue à Londres, MM. Vandervelde, de Brouckère et Camille Huysmans ont arrêté le texte d'une déclaration des socialistes et groupements socialistes belges établis à l'étranger. Cette déclaration dira que "les socialistes belges veulent la poursuite de la guerre pour la conquête de la victoire et le triomphe du droit, par la libération de la Belgique." C'est dans ce but et pour cet objet que les socialistes belges, faisant trêve à la poursuite de leur idéal social, sont entrés dans un gouvernement d'Union nationale.D'autre part, la déclaration répudie formellement, assure-t-on, les méthodes de Kientha] et de Zimmerwald; elle repousse, comme un acte de trahison contre le pays, l'action des activistes en Belgique et, enfin, elle affirme que l'Internationale ne pourra plus comprendre, en son sein, les socialistes allemands qui se sont montrés les ennemis du droit et de la liberté des peuples. Nous souhaitons que le texte du document qui sera publié prochainement réponde parfaitement à ce résumé. Nul ne se réjouira plus que nous de voir proclamer par les représentants du parti socialiste belge des idées dont tous les patriotes se sont fait une règle de conduite. o o On nous signale que œrtains vendeurs réclament ijd. ou deux pence pour la Métropole. Nous les prions de mettre sous les yeux de ces vendeurs la petite note que voici : "La Métropole" is to be sold I d. nnlv. L'activisme à Gand Les nouveaux "commissaires" Nos lecteurs savent ce qui s'est passé à Gand. Le bourgmestre M. Emile Braun et l'échevin des Beaux-Arts, M. Maurice De Weert ont été déportés en Allemagne à l'exemple de MM. Strauss et Franck d'Anvers. Les quatre autres échevins de la ville de Gand ont été destitués et notamment le chef socialiste Anseele. Lés séances du conseil communal ont été suspendues sans plus. Un "bourgmestre" allemand a été désigné et cinq activistes for-cénés ont été nommés " commissaires " pour assumer l'intérimat des fonctions d'échevins. On apprend au sujet de ces "commissaires" qu'il se trouve parmi eux un ancien échevin démis de ses fonctions à la suite d'une affaire de mœurs ; ensuite Hector Plancquaert qui a trouvé jadis, en sa qualité de politicien jeune mais sans vergogne, un propagandiste zélé dans la personne de René De Clercq et qui, après des années d'obscurité, a puisé des forces nouvelles dans l'activisme et dans la mort de Pierre Daens. Enfin Jan Wannyn, instituteur communal, qui avait perdu pas mal de son zèle flamingant depuis qu'il avait fondé certain " En-glish Club ", une école pour langues vivantes qui lui assurait l'existence, mais qui s'est remis à défendre avec plus d'acharnement que jamais tous ses idéals anciens depuis la naissance de l'activisme... et qui en a su tirer profit.L'arrestation et la déportation du bourgmestre Braun suscite un étonnement d'autant plus grand que les Allemands ne sauraient lui reprocher, en dépit de toutes les difficultés'auxquelles ses échevins et lui ont dû faire face, la moindre imprudence. On se trouve en présence non seulement d'un acte arbitraire, mais systématique et dont on craint qu'il ne soit le premier de toute une série qui doit atteindre les villes flamandes. C'est la manière allemande de se venger de la résistance patriotique des Belges. o o Les titres russes et les intrigues allemandes Des indications nous parviennent sur les efforts énormes et les savantes intrigues déployés par les Austro-Allemands en vue d'opérer une rafle des titres industriels et autres valeurs russes. Ici encore, l'astuce allemande poursuit une politique de spoliation qui saute aux yeux. Il entre, en effet, dans les intentions des banquiers ennemis et de leurs complices en -divers pays d'opérer une campagne de délation et de eiénigrement dont le but est de circonvenir les porteurs de titres russes et de les amener à se débarrasser de leurs valeurs- Il y a un danger réel à ajouter le moindre crédit à ces manœuvres, qui font si bien le jeu de l'ennemi. L'Allemagne attribue à la léthargie industrielle en Russie les proportions d'une banqueroute générale. En ce faisant, l'ennemi espère déprimer le marché et provoquer un affaiblissement général des- cours à la faveur duquel il rachèterait, à des prix exceptionnels de bon marché, d'énormes paquets de titres d'établissements exploitant en Russie. Le bon sens de nos compatriotes en exil déjouera aisément cette manœuvre. Dans le silence d'une charte politique définitive et malgré la paralysie générale où l'ont jetée des événements récents, la Russie est une contrée dont les possibilités énormes commandent beaucoup plus d'optimisme. S'il arrivait que, non avertis du danger qu'ils courent, quelques compatriotes finissent par se laisser influencer, nous appréhendons que leur geste ne se traduise, en fin de compte, par un renforcement de la position économique de l'ennemi en Russie et par un affaiblissement des titres d 'investissements belges et alliés en ce pays. Placés en présence d'une alternative aussi redoutable pour l'avenir de notre situation industrielle et commerciale en Russie, les porteurs belges de titres industriels russes détermineront d'eux-mêmes l'attitude qu'ils doivent prendre. Tout en nous abstenant de donner un conseil impérieux en cette matière, nous croyons cependant que l'abstention est une attitude patriotique qui empêchera l'ennemi de présider en maître, grâce à des majorités factices issues de rachats de panique, aux destinées d'établissements sur la vie passée et future desquels il n'a aucun droit. o o—— A Bruxelles, les Allemands font enlever les pièces de fer et de fonte qui entourent les bal- rnn c

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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