La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 27 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz04023/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES EAKDE: VIJF CENT OlfflïENT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 «b Bureaux : 43, Chancery Lanc, W.C.—Téléphone : Holborn 212. 23me ANNEE MERCREDI 27 SEPTEMBRE 1916 — I l No. 270 LA GRANDE GUERRE I Nouveaux succès sur la Somme ■COMBLES EST ISOLE ■ Situation critique en Grèce I La tactique de l'attaque rhythmique, ■sur le front de la Somme, qui a donné ■.j,„ résultats si satisfaisants jusqu'ici et Le se justifie aussi longtemps que les Buts à atteindre par chacun des bras de ■la bascule sont à une distânee sulUsantc ■pour obliger l'ennemi à renforcer à tour ■de rôle chacun des points menacés, ne se ■justifie plus, comme dans le cas présent, Kuand les deux groupes d'attaque sont Hissez rapprochés pour opérer une jonc-Bion utile au delà d'un point donnf. C'est He qui s'est présenté au cours du dernier ■nouvement offensif franco-britannique Hutour de Combles. ■ Les troupes britanniques, partant ■l'une part de leurs positions, récem-Hnent établies entre Fiers et le bois des Bouleaux, ont marché à l'assaut des vil-Bges de Les Bœufs et de Morval.solide- ■ fortifiés et entourés de véritables Habyrinthes de tranchées et s'en sont ren- ■ maîtres après une courte lutte; le ^Sillage de Morval, en particulier, se trou- ■ sur la côte au nord de Combles, et B»i par ses carrières souterraines consti- ■ une forteresse formidable, a offert B»e résistance acharnée, mais vaine. ■ A l'est de cette ligne, sur le front Mar-■Èpuich-Flers-Ginchy, long d'environ dix Hfomètres, les troupes de Sir Douglas ■aig ont également avancé sur une pro-■ndeur d'un kilomètre et demi dans la ■.rection de Faucourt-1' Abbaye et de ■ueudêcourt. I En même temps, au sud de Combles ■offensive française a porté l'avance jus-Inu delà du village de Raucourt, qui ■omba ainsi/que les défenses que l'enne-B" avait accumulées de Raucourt jus- ■ la Somme. Au nord-est de Combles ■es lignes françaises furent poussées jusqu'aux limites sud de Frégicourt et !e Berram fortement organisé entre ce ha-B"eau et la cote 148 fut complètement Bonquis. A l'est de la route de Combles Béthune les positions furent étendues Bur une profondeur de huit cents mè-B de la route de Combles à Boucha-Btsnes) et par ce fait la colline au nord-de ce village tomba aux mains des ■français qui atteignirent la cote 130. ■ Ces nouvelles avances mettent Combles Blns une situation très critique, et il ne ■serait pas étonnant que la position fût B ''taure présente déjà évacuée par les ■™;mands, si toutefois l'occasion leur en ■a été laissée. Le couloir qui leur est lais- ■ n'est large que d'une kilomètre et Wh* et toute retraite s'expose au feu Broisé c'es batteries britanniques et fran-Hçaises. Avec un petit effort les Alliés ■Pourront opérer leur jonction et la posi-B'°n Combles sera entourée, sans au-■® espoir pour la garnison de se tirer ■e ce mauvais pas, si ce n'est en se ren-B cette éventualité se produit il ■ a des chances que les Alliés fassent ■ un butin très conséquent, accumulé B* les souterrains du village. BSur 'e reste du front français il n'y a ■"qu'un duel violent sur la rive-droite B!,a Meuse, dans la région de Vaux-■«pitre-Le Chênois. B ^Ucun détail précis n'est communiqué ^■jusqu'ici au sujet de la bataille dans la ■P°brudja et il est dès lors difficile de ■frr du degré de progrès que les Russo- ■ oumains ont effectué sur ce front. De ■««rest d'une part on annonce un suc-B ''aile gauche, à la suite duquel une ■""juantaine de prisonniers ont été cap-»r"S d'autre part Pétrograde annonce B' 'es Russes ont remporté un avan-g sérieux dans la même région, et ont 2.000 prisonniers. B> Transylvanie nos alliés ont repris ■ S°ureusement leur mouvement offen-B'. ''avance continue dans les monts ■?efflen (sud des Carpathes) tandis qu'à ■ er»annstadt une attaque laissa en ■ta ma'lns Plus de trois cents prison-B;rS' ®ans la vallée du Jin, près de la Boc? ('e, Vulcain, il y a eu des actions Bte/S dirigées contre la passe qui est I !°Urt; aux mains ennemies. Depuis le début des opérations sur ce front les Autrichiens ont perdu 6.884 prisonniers, : dont 48 officiers. Sur le front de Macédoine les opéra- 1 tions sont poussées avec vigueur; les bombardements restent violents sur la rive gauche de la Struma, ainsi que du Vardar au lac Doiran. ! Au nord-est de Florina les Français ont capturé les premières maisons de Pe-torak, tandis que les Serbes ont atteint la crête au nord de Krushograd. 1 La situation en Grèce devient de plus 1 en plus critique. M. Vénizélos, l'ancien ' chef de cabinet et chef du mouvement ' nationaliste, favorable à l'Entente, est : parti pour la Crète où il s'est mis à la tête des insurgés, qui sont déjà au nombre de 30.000. Avec lui est parti l'ami- ' ral Condourio, grand-amiral de la flotte grecque et aide de camp général du roi Constantin. A son- arrivée en Crète, M. Vénizélos publiera une proclamation dans 1 laquelle il dira qu'il se met à la tête des révolutionnaires pour donner à la couronne et au gouvernement une dernière occasion de se mettre en ligne avec la majorité du peuple grec- Il fera en même temps appel à une mobilisation générale dans toute l'île en vue de la défense nationale, après quoi il visitera Mytilène, Chios et Samos et de là ira à Salonique. ! Que ce mouvement est assuré d'un cer- ; tain succès se prouve par le fait que M. Léonidas Embericos, l'homme le plus riche de la Grèce, propriétaire de la Compagnie nationale de navigation, a informé l'amiral Condouriotes qu'il met sa fortune à la disposition, du mouve- i ment national. 1 Dans la situation diplomatique il n'y : a pas encore de modification, et le cabi- ' net ne s'émeut guère; bien qu'on se ren- 1 de compte que des changements sont ' inévitables pour ce qui regarde certains portefeuilles on s'attend apparemment à ce que l'Entente désigne les ministres " indésirables ". Une nouvelle note a été adressée au ' gouvernement de Berlin au sujet de la ' capture par les Bulgares d'une compa- ! gnie d'infanterie grecque près de Flori- ' na. Aucune réponse officielle n'a encore été donnée au sujet de la capture des forts grecs ni au sujet de 1'" enlève- i ment " des 6.000 Grecs " hospitalisés " : en Allemagne. Dans les milieux diplomatiques ces ' deux derniers points sont considérés ' comme n'étant que d'une importance se- 1 condaire; on croit qu'ils n'amélioreront ] aucunement la tension qui existe entre le gouvernement grec et les Alliés et 1 qu'ils sont plutôt destinés à impression-- < ner favorablement les puissances de l'Entente en vue de gagner du temps. 1 | Ils prennent leurs précautions A Anvers, les Allemands s'occupent de dédoubler en toute hâte le pont flottant qui se trouve établi devant Burght entre la rive gauche et la rive droite de l'Escaut. En outre, ils se procurent en ce moment les pontons nécessaires à l'établissement d'un nouveau pont sur le fleuve, qui sera établi par eux devant Cruybeke. On se perd en conjectures sur les raisons de cette soudaine activité. On y veut voir une conséquence directe du succès des Alliés t sur le front français. j Les feuilles de chêne du Kronprinz Le correspondant à Rotterdam du Daily j Telegraph écrit : i Ces feuilles de chêne sont destinées à dissimuler la déconvenue du Kronprinz et à abriter sa retraite. Il n'est pas un voyageur neutre, revenant d'Allemagne, qui n'ait constaté un sentiment de colère croissant i contre le fils du Kaiser, auquel on attribue § toutes les pertes inutiles de Verdun. En Hollande, chacun comprend que l'attribution de l'ordre Pour le Mérite et des feuilles de chêne est comme l'enregistrement d'une situation amère et une constatation que l'offensive de Verdun a pris fin. s Cinquante millions pour la Belgique La générosité britannique ( Un communiqué du Comité national ' anglais du Relief pour la Belgique, dont : le lord-maire de Londres est le président, : innonce que le montant des dons reçus le 21 septembre a porté la somme totale recueillie par le Fonds à plus de 2 millions de livres, soit plus de 50 millions de c [rancs. 1 Cette somme a été entièrement et exclusivement versée par des citoyens de l'Em- : pire britannique en Grande-Bretagne et ians ses possessions ou dominions et à c .'exception d'un navire canadien affecté lu Relief transportant une cargaison éva- c, uée à £54.721, tous ces dons ont été versés en espèces. De ces deux millions de r ivres, £1.900.000 ont déjà été versées à c .a Commission neutre du Relief, dont e M. Hoover, qui se trouve en ce moment r în Angleterre, est le président, et ont été iistribuées par elle sous forme de vivres i ces Belges loyaux, hommes, femmes et r înfants, que les Allemands refusent de £ îourrir. Les plus grosses souscriptions sont renues de l'Australie, mais en proportion ,s ie sa population, la Nouvelle-Zélande est :ête de liste. s Après deux ans d'oppression sans merci, e a situation des sept millions de Belges 6 •estés au pays devient de plus en plus * jrave. La tuberculose fait des ravages 'i nquiétants parmi les enfants d'un certain ige. De nouvelles souscriptions sont ab- e ;olument nécessaires pour faire face à la 1 situation. Une fois de plus nous recon- - c nandons l'œuvre du Relief aux Belges ® lui vivent en Angleterre de leur travail F ;t qui ont le devoir de secourir leurs compatriotes malheureux. Les dons peuvent r :tre envoyés à A. Shirley Benn, Esq., 1 tf. P. Hon. Treasurer, Trafalgar Buildings, ' lïafalgar Square, London, W.C. r — F Une alerte au Danemark D'après une dépêche de Copenhague à ^ a Nouvelle Gazette de Zurich le Danemark a l ;té agité en ces dernières semaines par les louvelles alarmistes les plus fantastiques. c 3ù qu'on allât, dans les cafés, sur les trains, s ians les tramways, on ne parlait que d'un iébarquement de troupes anglaises(P) au c Jutland. La bourse fut fortement influencée c par ces bruits qui, spécialement le vendredi ^ [4 septembre, prirent le caractère d'une e fraie panique (?). Dans les rédactions de ■ ournaux la sonnerie du téléphone ne cessait ie se faire entendre et des voix inquiètes c iemandaient s'il était vrai que la flotte itait mobilisée et que dix classes de milice ivaient été rappelées. L'origine de ces bruits doit être cherchée, paraît-il, dans la fermeture temporaire des ports anglais, qui força plusieurs navires Çl ianois à jeter l'ancre en pleine mer, et l'ab- n sence de tous télégrammes de l'Angleterre. g Vlais ce qui continua surtout à accentuer e ;ette panique guerrière, fut une communi- c: ;ation au sujet de mesures militaires aile- n nandes prises " dans l'intérêt de la sécurité o publique " dans le SlesvigduNord et près de a frontière danoise. La nouvelle des mesures allemandes à la n rontière provoqua une inquiétude colossale p ;t agita tout Copenhague. si A la fin, le gouvernement se vit forcé, C jour calmer l'opinion publique, de publier un n ivis officiel rassurant. Ce communiqué iffirmait que la situation du Danemark ne lonnait lieu à aucune inquiétude au point de me de la politique extérieure et que les me- a rares allemandes contre la frontière danoise P it, après une communication du gouverne- j1 nent impérial, ne s'étendaient pas seule- I nent au Slesvig, mais aussi au Mecklem- t; Dourg, en l'espèce au nord de la voie ferrée fl vVismer-Doberan-Ribnits, ainsi que dans les 1< villages le long des lignes Rostock-Sulze, Xostock-Lrage et Rostock-Bussow. Le com-nuniqué ajoutait que tous les bruits sur des nesures militaires au Danemark étaient sans 0 :ondement. La flotte danoise n'avait fait a qu'une manœuvre qui n'avait rien à voir avec v es rapports entre le Danemark et l'étranger. a Cette explication a calmé les esprits. Il q l'en reste pas moins que pendant plusieurs a ours on s'est attendu au Danemark à des événements importants. Le nouvel emprunt russe D'après les nouvelles télégraphiques prises i( l source autorisée, le nouvel emprunt de q ;uerre sera probablement émis au mois ti l'octobre, dans des conditions analogues à i; ;elles de l'emprunt de guerre précédent. Le V: nontant de cet emprunt n'est pas encore léfinitivement fixé, mais selon les bruits il b st vraisemblable qu'il sera émis pour la n omme de trois milliards de roubles. jy La langue internationale Des firmes commerciales britanniques, lui ont déjà éprouvé certaines difficultés l cause de la question des -langues dans e développement du commerce entre__Al-iés monopolisé en grande partie par 'Allemagne avant la guerre, vont ten-er de trouver une solution au problème lu cours d'une conférence qui se tiendra lemain jeudi sous la présidence du lord-naire de Londres, au Painter Stainer's lall. On y examinera la désirabilité et a possibilité pour les commerçants allés de se mettre d'accord sur l'adoption l'un langage commercial commun. Cette conférence est le résultat d'un irdre du jour voté récemment par la xmr du Conseil des Communes, expri-nant l'avis qu'il serait hautement utile [u'une seule langue puisse être reconnue n qualité de langue du commerce international et enseignée à ce titre dans tou-es les écoles des pays alliés. Un grand nombre d'hommes d'affai-es, d'hommes publics et de spécialistes lu monde des écoles ont promis d'assis-er à cette conférence. Il ne peut y avoir à notre avis qu'une eule opinion pratique sur le choix de la ingue du commerce, c'est qu'il se porte ur l'anglais, déjà immensément répandu n cette qualité dans le monde entier t dont la grammaire fort simple se prê-e bien à l'acquisition rapide du langage crit. On peut regretter, en vue de ce ait, que la conférence de jeudi se tienne n Angleterre, et qu'elle ne possède pas n caractère interallié par la présence de élégués français, russes, italiens, bel-es, serbes, portugais, roumains et; ja-'Onais.Il semble qu'il serait très facile de se lettre d'accord sur la question linguistique entre Alliés sur la base suivante : 'anglais pour tous les échanges commerciaux et économiques; le français iour tous les échanges littéraires, artis-iques, scientifiques et diplomatiques. L'intensification de l'étude de ces deux angues dans les écoles des pays alliés, l'exclusion de l'allemand, jargon bar->are dont on n'a que trop encombré la ervelle de nos malheureux enfants, 'impose d'une façon urgente. Parallèlement, il n'est pas moins né-essaire que les Anglais, s'ils veulent onquérir le marché allemand et entrer e plain-pied dans le cercle commercial ntentiste, mettent quelque hâte à étu-ier la décimalisation de leur système ésuet de poids et mesures. La flotte des Alliés en Grèce D'après les journaux grecs la flotte alliée ui a jeté l'ancre dans la baie de Sala-line a été renforcée par des navires de lierre envoyés de Cephalonie, de Mytilène t d'autres stations, ainsi que par le ■oiseur italien Lybia et compte mainte-ant 85 unités ayant à bord entre 70 et 3.000 hommes. Des torpilleurs ont établi un cordon de îines entre les îles d'Egine et de Phleva, our protéger la flotte contre les mourons possibles de sous-marins ennemis, haque jour une escadrille prend la hate 1er pour patrouiller les environs. L'approvisionnement de la grande flotte provoqué au début quelques difficultés cause du caractère subit de l'arrivée des avires et a perturbé pendant quelques )urs les marchés d'Athènes, du Pirée et de 'atras, mais les choses se sont rapidement issées, et aujourd'hui la présence de la otte est une véritable bénédiction pour :s commerçants locaux qui font de ma-nifiques bénéfices. La flotte alliée se trouve sous le haut jmmandement de l'amiral Fournier, qui, vec l'accompagnement classique des sales d'usage à échangé les visites obligées vec l'amiral grec Rondouriotis—le même ui vient de quitter Athènes pour La Canée ux côtés de M. Vénizélos. La devise de Frédéric II Ce roi de Prusse, qui se moquait volontiers e ses contemporains, avait eu la singulière lée de prendre comme devise : Suum cui-(A chacun le sien). Mais les Français, }ujours malins, avaient allongé d'un mot 1 royale devise : Suum cuique rapuit (Il ila à chacun le sien). Et la devise, ainsi corrigée, était devenue ien plus exacte, appliquée au prince qui e sut guère respecter... que le moulin du leunier Sans-Souci. L'opinion hollandaise et les professeurs hollandais de l'Université de Gand H et Volk, organe officiel du parti socialiste hollandais, juge comme suit (n. du 14 septembre 1916) trois. Hollandais qui ont accepté des chaires de professeur à l'Université de Gand, flamandi-sée par les Allemands, en dépit de la protestation de 36 notabilités du mouvement flamand adressée en janvier 1916 au gouverneur allemand von Bissing : La force allemande continue à opprimer et à saigner à blanc la malheureuse Belgique. Des prêtres, des hommes d'Etat, des savants, de simples particuliers qui essayent de servir leur pays sont bannis, enfermés en Allemagne ou tués comme " traîtres " tandis qu une inscription : "Ci-gît un traître" marquée sur leur tombe, essaye en vain de salir le défunt. On vient d'enlever une somme de 600 millions de la caisse de la Banque Nationale, qui seront remboursés après la guerre avec un intérêt de 4 0/0. Nous pourrions allonger indéfiniment les exemples d'oppression d'un petit peuple par la soldatesque! Si, de notre côté, nous ne protestons pas journellement ce n'est pas parce que notre résistance finirait par diminuer ou parce que notre sens-de la justice diminuerait progressivement; mais plutôt parce que nous voulons éviter de réveiller la haine des peuples et que le récit deviendrait monotone, comme celui des vols dont Saïdia étart la victime Mais du moment que des Néerlandais prêtent une main secourable a 1 oppresseur pour accomplir sa tâche le silence serait une complicité insupportable. La tentative allemande de diviser les Bel ges en_ Flamands et en Wallons s'est sur- a Seftjr, pï" la création de l'Univer- flamande de Gand. Les ruines de l'Uni-versité de Louvain fument encore, et déjà incendiaire est prêt, sous prétexte de travailler pour la " science à allumer un nouvel incendie, mais cette fois l'unité bel-ge en serait la victime. Un grand nombre de professeurs et d'intellectuels belges ont refusé avec dignité 1'" honneur " d'un tel professorat. Mais, voyez! il est des Hollandais qui acceptent la nomination et aident ainsi les oppresseurs de nos malheureux voisins à réaliser leurs vues. Les noms de ces t ^ TV.tt !"• E" C" C°dée Molsbergen! lecteur à 1 Université d'Amsterdam; Dr Jan Versluys pnvaat docent au même éta- hem6ment: J' J' Ph' Valeton- d'Arn- Ce trio d'illustres,qui dans leur propre pays auraient peut-être conquis le titre de professeur un peu moins vite, et aussi quelques Flamands qui atteignent par ce chemin la hauteur qu'ils n'auraient jamais pu attein-dre autrement, doivent être considérés com-me des ^chevaliers de la triste espèce qui peuvent être certains que la grande majorité de fleurs compatriotes n'éprouvent pour eux qu'une considération très médiocre. Sur le même sujet, le Nieuwe Rotter-damsche Courant, l'un des plus importants organes de la Hollande, qui n'est nullement suspect d'hostilité au mouvement flamand, ni de partialité pour l'Entente, s'exprime dans le même sens que Het Volk après avoir fait remarquer que les Hollandais qui ont accepté sont ou bien d'origine ou bien de formation allemand^; il prend soin de montrer que les Universités de Hollande ont tenu à rester totalement étrangères à la manœuvre allemande. ^ La très_ grosse majorité des jeunes savants, estiment à juste raison nous sem-ble-t-il qu aussi longtemps que la Belgique se trouve sous la domination étrangère, ce n'est pas le moment pour des Néerlandais d'y accepter des emplois publics. Voilà qui est parler d'or. L'oreille et le canon M. Wicart a fait, à l'Académie de médecine, à Paris, une communication sur la mutilation des organes auditifs par les détonations violentes et sur les moyens pratiques de les éviter. Il faut, conseille l'auteur, au moment des détonations^ avaler fortement sa salive deux ou trois fois, en se pinçant les narines durant cette déglutition. En outre, pendant les bombardements ou tirs continus, il convient de remplir les conduits auriculaires d une meche de coton imbibée de glycérine et de se couvrir les oreilles d'oreillères garnies de coton cardé. Enfin, il est nécessaire d'assurer le dégorgement et la désinfection des conduits auriculaires avec de la glycérine, de l'huile camphrée additionnée d'eucalyptus, d'essence de lavande, etc. Ces applications peuvent être utilement faites, dans les formations sanitaires, aux assourdis du front. On évite ainsi l'otite suppurée et ses j complications.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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