La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k93125r74h/
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LA MËTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE : vijf CENT " CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : Ghancery Lane, W.C.2 — Teiephoae : Holberii iîl.'l. ABONNEMENT,, 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 sh. 24«t ANNEE DIMANCHE 1 ET LUNDI 2 JUILLET 1917 Nos, 182-183 LA GRANDE GUERRE M. Lloyd George et la paix NOUVEL EFFORT CONTRE VERDUN Petits succès allemands M. Lloyd George, premier ministre îf Gi^nde-Bretagne, recevant vendredi Glasgow le titre envié de bourgeois de grande cité industrielle d'Ecosse, a [•énoncé à cette occasion un de ses plus '.rjnarquables discours, au cours duquel ife discuté les conditions de paix de Angleterre avec une précision et une npieur auxquelles aucun homme d'Etat liais n'avait atteint jusqu'ici. Dans un langage mesuré et prudent, ais d'une netteté indiscutable, il a fait s;sortir que l'Angleterre, quoi qu'il ar-ve, ne mettra pas bas les armes avant le l'indépendance de la Belgique et de [Serbie ne soient restaurées et leurs -uples indemnisés et avant que la Mé-potamie et l'Arménie ne soient libé-es de l'oppression turque et confiées à s mains plus équitables que le Con-4s de la paix désignera; pour ce qui jflcerne les colonies allemandes — su-tldélicat étant donné l'attitude du Sud-flicain et de l'Australie — il a déclaré ue les vœux et les intérêts des habi-rjts des territoires libérés devaient être {acteur dominant dans la désignation eur gouvernement futur. [. Lloyd George déclara une fois de que nous devons obtenir des garan-es contre la répétition du crime alle-qhd, garanties qu'on ne peut trouver îe dans la destruction du militarisme ■ssien ou,mieux encore, dans la démo-•atisation du gouvernement allemand. : ce dernier point, M. Lloyd George ité particulièrement net. " Nous en-rons, a-t-il dit, en -négociations avec gouvernement allemand libre avec ; attitude d'esprit, une humeur, des positions différentes, avec moins de picions, avec plus de confiance que îs ne le ferions avec un gouvernement : nous saurions être dominé par l'es-l agressif et arrogant du militarisme issien. A mon avis, les gouvernements és agiront avec sagesse en faisant te distinction dans leur attitude gé- Fale au regard d'une discussion des iditions de paix." Jn tel langage est significatif. Nous ons déjà qu'il a attiré l'attention des eux politiques allemands et qu'il i probablement l'objet de remarques la part de M- de Bethmann dans le :ours qu'il prononcera au cours de la chaîne session du Reichstag. L'invi-de M. Lloyd George aux forces dé-pratiques de l'Allemagne a d'autant s de poids qu'il fit une allusion semble à la révolution russe pendant la nde retraite de 1915; elle lui valut son propre aveu deé ennuis de la t de la cour du Tsar, mais les événe-its ont montré qu'elle n'avait pas faite en vain. Lu sujet de la Belgique, M. Lloyd >rge a dit : On me dit que si vous êtes prêts à faire jaix maintenant, l'Allemagne, par exem-i rétablirait l'indépendance de la Belgi-e. Mais qui parle ainsi? Il y a dans ce vs des hommes qui prétendent en savoir ig sur les intentions des hommes d'Etat amands. Aucun homme d'Etat allemand V jamais dit qu'il restaurerait l'indépen-i|ce de la Belgique. Le Chancelier alle-uid s'en rapprocha de très près, mais les njkprs lui tombèrent immédiatement des-3, le poing de fer lui arrangea mal 'es nlles, et il ne répéta plus son offense. 1! -lafc . " Nous rendrons la Belgique à i peuple, mais elle doit faire partie du ,tème économique de l'Allemagne, de. la VnSe militaire et navale de l'Allemagne, [ds devons contrôler les' ports." C'est là genre d'indépendance qu'Edouard 1er of-j à l'Ecosse, et après bon nombre d'an-,, l'Ecosse donna sa réponse définitive ànnockburn (Applaudissements). Ce n'est. là l'indépendance, c'est du vasselage. T. Lloyd George a 'fait également revue très complète de la situation •aire. Ce qui s'est passé récemment ; le front occidental montre, a-t-il dit, ui aurait été accompli si toutes les es alliées avaient été prêtes pour |er leur pression partout. Les dé veloppements extraordinaires qui s sont produits en Russie ont incontest; blement modifié cette année la situatio militaire temporairement à notre dé: avantage, mais au fond, pour le mieu> La révolution russe a certainement e pour effet de retarder la victoire corr plète, mais elle a rendu la victoire et 1 qualité de cette victoire plus sûres qu jamais. Comme instruction, équipemen expérience, les armées britanniques sor meilleures que jamais; elles posséder la plus belle collection d'engins à d( molir les tranchées qui ait jamais existe La nation doit conserver tout son sang froid et tenir jusqu'à la fin. C'est 1 puissance de la Grande-Bretagne jeté dans la brèche qui a, une fois de plu; sauvé l'Europe et la cause de la libert humaine. La force de la Russie se r< tablit de jour en jour, elle possède u gouvernement fort et capable, des hoir mes bien doués et patriotes dirigent se destinées. La^ victoire est certaine à deu conditions : d'abord que l'attaque souî marine soit brisée ou contenue dans de limites raisonnables, ensuite que le pei pie tienne. Les pertes en navires sor élevées, et elles provoqueront probable ment de nouvelles restrictions et peui être des privations. Après une discuî sion approfondie le gouvernement et arrivé à la conclusion que les sous-œs rins ne peuvent ni réduire l'Angleterr à la famine, ni chasser ses armées d champ de bataille. Si nous y collabc rons tous, le sous-marin allemand ser un échec presque aussi grand que le ze\ pelin. Les différents théâtres de la guerr ne nous apportent pas d'événements trè marquants, sauf devant Verdun, où le Allemands ont repris l'offensive dan une mesure qu'il n'est pas encore pos sible d'apprécier exactement, car elle dé pend évidemment de préparatifs et d j plans qu'il est impossible de jauge^. Quoi qu'il en soit, l'ennemi lanç jeudi soir ses troupes de choc contre 1 cote 304 et réussit à pénétrer jusqu'au premières lignes françaises, où il put s maintenir sur certains points, faisant -prétend-il — 550 prisonniers; dans 1 bois d'Avocourt, il occupa moins de 30 mètres de tranchées de première lignf Vendredi, l'attaque s'étendit au secteu du Mort-Homme; les Allemands déclan chèrent leurs troupes spéciales sur ui front de plus de deux kilomètres e réussirent d'abord à occuper toute 1, première ligne, mais d'énergiques con tre-attaques l'en délogèrent bientôt, ex cepté sur les pentes ouest de la célèbr-colline, où des troupes berlinoises e brandebourgeoises purent mainteni leur point d'appui. Pendant la journéi de samedi, elles essayèrent de dévelop per cet avantage, mais sans succès. Inu tile de dire que le duel d'artillerie es terrible. Sur l'Aisne également, les Allemand: ont obtenu quelques succès locaux, prin cipalement à Cerny, et La Bovellej" oi ils purent s'établir, à grand renfort de jets de feu liquide, dans un petit sail lant démoli par le bombardement. A Corbeny, ils ne purent se maintenir sui les 1.200 mètres de front attaqués. Aus si le communiqué allemand représente t-il l'affaire comme une " reconnaissance en force ", procédé commode poui dissimuler un échec. Les attaques allemandes effectuées à grands frais et au prix de pertes énormes, spécialement celles contre les lignes extérieures de la position de Verdun sont évidemment destinées à comtre-ba-lancer l'avance britannique qui se poursuit lentement mais sans répit devant Lens, où, pendant la semaine dernière, les Anglais ont progressé sur un front de six kilomètres et demi et une profondeur de 1.500 mètres. Après ce qui s'est passé l'an dernier, une nouvelle entreprise allemande contre Verdun ne peut être qu'une tentative désespérée. Enregistrons ici la mort du premier correspondant de guerre tué au front. Pour la reconstruction de la Belgique Un appel du Fonds du roi Alber En vertu d'un arrêté-loi du gouverne ment belge daté du 23 septembre 1910 un Fonds du roi Albert a été institué ei vue de coopérer à la reconstruction d la Belgique saccagée par les troupes d l'envahisseur. Les renseignements cer tains, que l'on possédait à la date di 1er mai 1916, établissent que 43.001 immeubles, sis dans 600 communes, on été incendiés ou détruits par les troupes allemandes. La terreur que ces violence jeta dans le pays provoqua l'exode d plus de 400.000 Belges, réfugiés ei France, en Hollande, en Angleterre e en Suisse. Le Comité du Fonds du ro Albert s'est donné pour tâche d'aider ai relèvement des ruines et de seconde les efforts des victimes de la barbarie al lemande. Le Fonds du roi Albert fait savoir ai public que, en témoignage de recon naissance, les noms des donateurs d'uni somme de 1.000 francs au moins figiye ront au Livre d'or des Œuvres de guer re que fera publier le gouvernement bel ge; les noms des personnes qui verseron 5.000 francs au moins seront, en outre gravés sur des plaques commémorative: que l'on se propose d'apposer sur le: murs des hôtels de ville de Louvain, di Dinant et d'Ypres. M. Van Landeghem, 1, rue Jules-Le febvre, à Paris, est le trésorier di F.D.R.A.. •—a Un trait typique de la mauvais* foi allemande / Il remonte au début de la guerre, mai il vient seulement de nous être révélé pa le Corriere délia Sera, d'après un mémoin exposant au gouvernement italien l'odys sée navrante des Italiens qui séjournaien en août 1914 dans l'Afrique Orientai allemande. Une fois la guerre déclarée et le blocu: anglais décrété, l'Afrique Orientale si trouvait coupée complètement de ses re lations avec l'Europe. Dans ces condi tions. les étrangers, et notamment les Ita liens, qui se trouvaient en Afrique Orien taie durent se fier excliisivement aux nou velles allemandes et les journaux allemand: comme la Deutsche Ost-Africa Zeitun[ du 8 août, la Usambara Post du 15 aoûl 1914, annoncèrent officiellement que l'Italie s'était unie à l'Allemagne et à l'Autriche contre la France et l'Angleterre et, dt 8 août 1914 au mois de mars 1915, le drapeau italien flotta à côté du drapeau allemand sur le fort de Miranza (Lae Victoria) Cet état de choses a eu pour conséquence que quelques Italien ss'enrolèrenl dans le corps de troupes constitué pour la défense de la colonie allemande. On se figure l'étonnement de ces Italiens lorsque^ plus tard, ils apprirent enfin la vérité sui l'attitude de l'Italie ! Les autorités allemandes, de leur côté, ne s'occupèrent jamais de démentir la nouvelle de l'intervention de l'Italie à leurs côtés ; mais cela ne les empêcha pas d'arrêter et d'interner les Italiens lorsque, le 23 mai 1915, l'Italie déclara la guerre à l'Autriche. o—o 15 milliards vont être demandés au Reichstag La Strassburger Post dit qu'il est probable que la prochaine session du Reichstag, qui commence le 5 juillet, durera seulement une dizaine de jouïs et que le gouvernement déposera une demande de crédits de quinze milliards. Notre bon confrère Serge Basset, du Figaro, critique dramatique de talent et dramaturge à ses heures, a été abattu par une balle sur la colline 65, qu'il visitait en compagnie d'officiers anglais. Cette mort, qui sera vivement regrettée dans le monde de la presse, montrera également au public que le " métier " n'est pas toujours sans risque. Le croiseur français Kléber a coulé sur une mine au large du cap Mathieu, le 27 juin. Il y a trente-huit manquants. L'activité augmente sur le front russe, surtout en Galicie, où l'offensive attendue est peut-être moins loin qu'on ne le croit communément. Les as belges Jean Olieslagers abat 2 avions en 2 jours Ont été cités à l'Ordre du jour de l'Armée : Olieslagers, Jean, sous-lieutenant, av. mil. Pilote de chasse exceptionnel ; volant depuis les débuts de l'aviation ; est pour ses jeunes camarades un exemple constant de dévouement, de courage et de discipline. A abattu un avion ennemi le 14 juin 1917 et un second le 15 juin. Est déjà chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix de guerre. Thieffry, Edmond, adjudant, av. mil. Pilote de chasse de la plus haute valeur, très courageu-x, très dévoué et en même temps très calme. A abattu son second avion ennemi ; a été légèrement, blessé à l'atterrissage. A eiéjà la Croix de guerre. Demeulemeester, André, premier sergent-major, av. mil. Pilote de chasse exceptionnel, très allant, très brave, très discipliné. A abattu son second avion ennemi. S A été cité à l'Ordre du jour de l'Armée et décoré de la Croix de guerre : Kervyn de Lettenhove, Georges. Jeune pilote de chasse, plein d'allant et de bravoure. A abattu un avion ennemi. Bravo ! les as belges ! Les sports dans l'armée Une excellente initiative vient d'être prise au Havre. En vue de contribuer au développement des sports parmi les troupes de la Place belge, le général comte de Grunne, commandant la Place, a décidé d'organiser sous la présidence d'honneur de M. de Broqueville une série de réunions sportives auxquelles seront invités à participer tous les services de la garnison. Il y aura des épreuves de sports athlétiques divers et un championnat de football. Celui-ci commencera le premier dimanche de septembre prochain : toutes les unités pourront participer ^.u championnat, qui comportera des médailles aux équipes vi-torieuses et des souvenirs pour les équipes classées 2e, 3e et 4e. Pour les courses à pied les épeuves éliminatoires commenceront le mois prochain les finales auront lieu le dernier dimanche d'août. Une coupe sera attribuée à l'établissement militaire qui aura obtenu le plus grand nombre de points par équipe. M. de Broqueville, ainsi que nous l'avons dit, a accepté la présidence d'honneur du comité que préside le comte de Grunne et qui a pour membres les commandants Biaise, Bemelmans et Brouyère, l'ingénieur d'artillerie Wigny, le médecin de bataillon Delmotte et le sous-lieutenant Denis, ainsi que des délégués sportifs pratiques, que désigneront les divers commandants d'unités.Nous souhaitons un vif succès à cette entreprise. L'aide pratique des Américains Tandis que le Congrès américain est occupé à discuter le projet de loi sur l'alimentation, M. Herbert C. Hoover, contrôleur des vivres, avec l'approbation du président Wil-son, met âon programme à exécution. Il déclare que, les femmes américaines faisant 90% des achats de denrées, c'est à elles qu'il s'adresse en leur demandant de s'organiser volontairement en ligues nationales et de s'engager à réduire au minimum leur alimentation afin de pouvoir augmenter le tonnage d'exportation de denrées aux Alliés. M. Hoover assure que l'économie hebdomadaire d'une livre de pain par personne permettrait une exportation supplémentaire de blé de 3.600.000 tonnes. L'appel demande aux femmes : 1. De substituer les légumes frais et le poisson aux denrées exportables ; 2. De servir au moins un repas par jour sans froment, qu'on peut remplacer par d'autres céréales ; 3. De servir des portions moins grandes et d'acheter moins de viande ; 4. De ne pas abuser des graisses et de s'abstenir de faire la cuisine au beurre ; 5. De faire ses achats chez les marchands de la localité afin d® ne pas encombrer les chemins de fer et de les laisser libres pour le transport des munitions et autre matériel de guerre ; 6. De pratiquer " l'évangile de l'assiette propre " en ne gaspillant aucune nourriture. Toutes les femmes qui signeront la circulaire recevront un tableau représentant un bouclier entouré de gerbes de blé qu'elles exposeront à leurs fenêtres. L'embargo sur les exportations * Le président Wilson a décidé d'appliquer immédiatement la clause de la loi sur l'espionnage qui lui permet de mettre l'embargo sur toutes les exportations de vivres. Le secretaire d'Etat, M. Redfïeld, ministre du Commerce,^ a annoncé à la presse cette importante décision en ces termes : "Depuis plusieurs semaines les pays neutres avaient augmenté leurs achats chez nous dans des proportions tellement considérables que les Alliés nous ont signalé eux-mêmes le fait, en attirant notre attention sur les conséquences graves qiîi pourraient résulter de cet état, de choses, conséquences d autant plus graves que les Alliés s'abstenaient eux-mêmes, d'accord avec nous, de faire aucun achat important. Le président, dans ces conditions, estima qu'il y avait lieu de prendre des mesures immédiates et énergiques. Défense sera faite d'exporter sans une licence délivrée par l'Etat. "M. Wilson désignera demain, dans une proclamation lancée à cet effet, les articles soumis au contrôle et les pays dans lesquels ces articles pourront être exportés avec une licence. Le Comité des exportations fixera la quantité de vivres qui pourra être exportée. Ce Comité n agira qu'après avis exprimé par les divers départements compétents." La décision du président a été prise à la suite d'un grand conseil de cabinet tenu à la Maison-Blanche, après consultation avec M. Hoover, administrateur général du ravitaillement, et les hauts-commissaires des pays alliés. Il n'est pas besoin de souligner la portée de cette décision qui complétera de façon opportune les lacunes du blocus. 8 » M. Taft flétrit les rapts allemands Une cérémonie universitaire d'un éclat tout particulier et qui a pris les proportions d'une grande manifestation proalliée a eu lieu à l'occasion du 217e anniversaire de la, célèbre Université d'Yale. M. André Tar-dieu, Sir Edward Rutherford, l'illustre savant anglais ; M. Myron T. Herrick, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Paris ; M. Paderewski, le grand musicien, étaient parmi les personnages éminents, que l'Université reçut docteurs honoraires. Dans le speech qu'il prononça au déjeuner des anciens étudiants qui suivit la cérémonie de réception, M. Tardieu insista sur le fait que les forces morales sont aussi nécessaires pour mériter la victoire que les forces matérielles.Puis la foule répéta trois fois religieusement le nom de la France. M. Taft, ancien président des Etats-Unis, se leva alors et prononça un discours dans lequel il rendit hommage à l'héroïsme déployé par la France, prononça contre l'Allemagne un acte d'accusation énergique et éloquent, rappelant la politique de fer et de sang inaugurée avec Bismarck. " Politique, dit-il, qui a empoisonné le peuple allemand et lui a permis de ravir contre tout droit le Schleswig, le Hanovre et surtout l'Alsace-Lorraine. L'orateur termina ainsi : Les Américains se dressent pour payer leur dette ïi la France et aux Alliés qui ont livré bataille pour les Etats-Unis eux-mêmes. " Dieu punira l'Allemagne aveuglée qui a méconnu la bravoure et la splendide résistance de la France en espérant l'anéantir. Mais n oublions pas que l'Allemagne n'est pas encore épuisée et portons au serpent du militarisme allemand des coups mortels.'* o—o La Kultur en Chine L Echo de Chine, arrive par le dernier paquebot, contient la proclamation suivante, qui, rédigée eri chinois, a été affichée en de nombreux endroits de la cité de Tierftsin : Depuis la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne, les Allemands ont fait suivre leur dépit d'une animosité intense envers le gouvernement chinois. Ils craignent que la Chine ne suive l'exemple des Etats-Unis et ne déclaré la guerre a l'Allemagne. En conséquence, ils ont décidé dç se débarrasser des deux principaux partisans de la déclaration de guerre, MM. Lian Chi Tschae et Tuân Ti-Sui, et ont engagé-des meurtriers Tonghoutzo pour les assassiner. L'âme de ce complot est von Hannoken, un des t- 1.ci— paux négociants allemands, dont la femme est à la tête d'une certaine société philanthropique. ^11 est en ce moment en étroites relations avec les plus importants membres du parti opposé à la guerre. Il y a quelque temps, un espion des Allemands, nommé Hsu Tang-Fu, s'est suicidé et la raison de son suicide était qu'il avait échoué dans une tentative d'assassinat contre un important membre du gouvernement chinois. Si le gouvernement de la Chine ne prend pas vite les mesures nécessaires contre de- " pareils complots, il est à craindre que la situation ne devienne bientôt intolérable.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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