La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 23 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z90864560/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY M„. CIHQ CENTIMES îrflîDK I VIJF CEHT SraSSl DIX CENTIME. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chmncery Lane, W.C.2 — Téléphoné; Holborn 212. ABOMUHElfT 1 mois S «h. ; 3 mois, S^sfc. 24MB ANNEE MERCREDI 23 MAI 1917 No. 143 LA GRANDE GUERRE NOUVEAUX PROGRES A BULLECOURT I L'INFLUENCE DES COSAQUES CONTRE-ATTAQUES DANS LE TRENTIN Les nouvelles opérations qui se sont Lagées entre Bullecourt et Fontaine-ie°Croi«illes continuent en faveur de nos [lliés britanniques. A l'exception d'un lecteur d'environ 2.000 mètres de long, inmédiatement à l'ouest de Bullecourt, 10s alliés sont actuellement maîtres de oute la ligne Hindenburg d'un point sine à 1.600 mètres à l'est de Bullecourt usqu'à Arras. Les troupes qui s'étaient Urées de la possession de la tranchée ivanoée sur la ligne Hindenburg se ren-jirent maîtresses également de la transite de soutien. De fortes contre-atta-jues, faites à l'aide de contingents en nasse, furent repoussées avec de fortes jertes causées par l'artillerie. Environ ijo prisonniers furent capturés. Sur le front français la journée a été «lativement calme après l'échec des at-aques de la région au nord-ouest de iraye-en-Laonnois, du front Cerny-Heurtebise et de la ferme de Frpidmont. Sur la grande partie du front, à l'exception de Champagne, où l'ennemi a vio-tmment bombardé les positions capturées par les Français dans le massif de Uoronvilliers, il y a eu des actions in-fcrmittentes d'artillerie. Dans cette dernière région nos alliés iennent tous les postes d'observation mportants et en partant du plateau de lloronvilliers, la contrée descend en ente graduelle vers- la vallée de Suippes i Pont-Faverger, où l'ennemi avait à sa disposition toutes les positions dominantes.Sur le front italien l'ennemi a essayé le réagir dans le Trentin, en particulier mtre les vallées de l'Adige et de Ter-ragnolo, mais sans effet; les tentatives :urent renouvelées mais sans plus de succès dans la zone de Campo (vallee de Doane), au sud-ouest du lac Loppio et >ur la ligne du torrent Maso. Sur le iront Julien des attaques contre le San Marco, entre le mont Vucognacco et 'e «ont Faiti et dans le voisinage de la :rête 208 (sud du Carso), furent repousses. Nos alliés étendirent leurs positions Wre Palliova et Brittova (est de Plava) w la rive gauche de l'Isonzo, de même |ue les positions sur le Vodice furent grandies. La situation en Russie s'améliore de >ur en jour. La démoralisation de l'ar-iée n'a pas atteint l'artillerie où il y a » très peu de désaffections. Dans l'in-interie la situation n'avait pas atteint : degré d'anarchie que l'on trouvait à étrograde et il semblait qu'avec un ouvemement énergique tout pouvait icore être sauvé. Pour ce faire le gouvernement a trou-: un fondement solide dans les cosa-ies,dont les délégations sont venues in-ster sur une poursuite plus vigoureuse i la guerre. Les cosaques forment une ganisation guerrière à part basée sur propriété terrienne et libérée des peti-s tyrannies mesquines qui font du oujik un soldat apathique. Ce sont des ildats entraînés et pouvant mettre en 'ne cinq millions d'hommes parfaite-ent équipés en infanterie, cavalerie et tillerie. Ces cinq millions se sont dé->rés unanimement en faveur du gouvernent provisoire; comme proprié-ires terriens ils sont opposés à toute olence agraire et comme soldats ils nient se venger de l'ennemi. D'une Çon assez curieuse ils ne cherchent pas venger la mort de leurs camarades, ais suivant une expression : " Nous 'ons payer lourdement les Allemands 'Ur les chevaux que nous avons per-s", car les affections du cosaque suint l'ordre suivant : d'abord son che-I, ensuite ses armes, son fils et puis sa nme. Le comité des D.O..S. fut 3mptement mis au courant de cette dé-ion; l'influence de ces derniers sur rmée diminue et l'opinion publique su-un revirement sous le poids des décla-ions énergiques de nombreux régi-nts du front. Une délégation de la lté de la mer Noire s'est exprimée avec éloquence au sujet de la reprise des opérations et le rétablissement de l'ordre. L'amiral Koltchak, chef de la flotte de la mer Noire, a fait un rapport au sujet de sa visite au front et à Pétrograde, et il voit l'avenir sous les couleurs les plus noires s'il n'est pas porté rapidement remède à la situation. o—o Nos parlementaires en Angleterre Le contrôle financier. — Les^ indemnités. — Le régime des attestions. Nous recevons la note suivante : A la dernière réunion des sénateurs et députés assistait un de leurs collègues du groupe de Paris. Il confirma une récente communication de celui-ci ayant trait à la nécessité d'un contact plus étroit et d'un accord plus complet entre les deux groupes dans leurs rapports avec le gouvernement, notamment en ce qui concerne l'indispensable contrôle parlementaire sur la gestion financière de l'Etat. Ce contrôle a été formellement promis. Il paraîtrait que des difficultés d'organisation et d'exécution, qui sçnt loin d'être insurmontables, en ont seules retardé l'application. Les mesures Législatives propres à assurer d'urgence la constatation et l'évaluation des dommages de guerre, ont fait l'objet d'une nouvelle discussion, à la suite de la réception du rapport fait à ce sujet par le groupe français. Si la manière de voir qui s'y trouve exposée est admise, elle aura pour effet de donner au problème une solution plus rapide et plus efficace que celle qui était projetée. En fin de séance, l'attention de l'assemblée a été attirée sur des inconvénients auxquels donne lieu le nouveau régime des questions posées aux ministres. Les modifications appoitées à ce régime ne sont pas assez connues. Elles furent résumées comme suit c]^ns une communication faite le 14 janvier 1916 à tous les membres du Parlement : "Il sera loisible aux sénateurs et députés d'envoyer telles communications ou questions qu'ils jugeront utiles au gouvernement par l'intermédiaire du bureau des Chambres. Leur président veillera à ce que la réponse soit donnée dans un délai assez court. La réponse pourra être publiée, soit par le gouvernement, soit par le député ou sénateur, sauf indication contraire. La publication devra se faire d'une façon impersonnelle, sans citer le nom du député ou sénateur." C'est cette dernière innovation qui a suscité des difficultés. Il ne peut, en effet, s'agir de porter atteinte, de quelque manière que ce soit, au droit de chaque membre du Parlement de poser telle question qu'il juge utile ou nécessaire. Mais d'autre part, l'irqperspnnalité dans la publication peut faire naître d'inadmissibles confusions. C'est ainsi que récemment deux questions individuelles ont été attribuées au groupe d'Angleterre qui n'en avait pas eu connaissance, loin d'en avoir assumé la responsabilité. 11 sera avisé aux moyens de paver à cet inconvénient. * * sjc Il n'est pas inutile de faire remarquer que c'est à la suite des observations de la Métropole que le groupe parlementaire belge en Angleterre s'est enfin aperçu des inconvénients du nouveau régime des questions anonymes qui lui a été imposé par le gouvernement.Nous constatons avec une grande satisfaction que le groupe ne prend pas la responsabilité de certaines de ces questions dont nous avons signalé le caractère risible et même anti-national. L'auteur desdites questions peut mettre cela dans sa pipe, et le fumer. De nouvelles déportations ont eu lieu à Anderlues le 22 avril. Le même jour, les agents allemands ont pris des dispositions pour le logement d'hommes et de chevaux dont l'arrivée était annoncée.. Ils ont également afjfiché des avis demandant des terrassiers et de bons blndeurs pour Givet. Le Relief belge L'Amérique reprend le ravitaillement Le Right Hon. M. W. H. Dunn, lord-maire de Londres, nous adresse la lettre suivante au nom du National Committee for Relief in Belgium : A la suite de la reprise par le gouvernement des Etats-Unis de toute la responsabilité financière pour le travail de la Commission for Relief in Belgium, il a été décidé que le National Committee for Relief in Belgium cessera ses appels au public dans l'empire britannique. Toutes les sommes reçues après le 1er juin seront réservées pour des cas imprévus en rapport avec les secours en Belgique. Cette façon d'opérer est pleinement d'accord avec la suggestion faite par M. Hoover, président de la Relief Commission, qui se trouve à présent à Washington et emporte l'approbation du gouvernement de Sa Majesté et du ministre de Belgique. Au cours de son existence, le comité a vu passer par ses mains une somme de plus de ^2.400.000 (62 millions et demi de francs) souscrits dans l'Empire britannique pour l'aide à nos alliés opprimés en Belgique. La seconde réunion annuelle sera tenue le 15 juin à Mansion House et il sera pris prétexte de cette réunion pour exprimer la reconnaissance aux comités et personnes qui ont collaboré avec tant de dévouement à l'œuvre du Comité national. Pour le Comité national, W. H. Dunn, lord-maire de Londres, président ; Randall Cantuar ; Francis, Cardinal Bourne ; John Brown, Modéra -tor, Church of Scotland ; W. B. Selbie, président, Fr'ee Church Council ; J. H. Hertz, Chief Rabbi ; W. A. M. Goode, Hon. Secretary ; Lansdowne ; Rosebery ; Bryce ; Arthur Henderson ; John E. Redmond ; A. Shirley Benn, Hoïl. Trea-surer. o—o Les prisonniers martyrs Horrible traitement de Belges Le Gouvernement britannique vient de publier sous forme d'un Livre blanc, les témoignages recueillis par le Comité officiel sur le traitement par l'ennemi des prisonniers de guerre britanniques. Les témoins sont ""des prisonniers rapatriés. Le rapport établit un grand nombre de faits précis sur la brutalité des gardes des camps qui frappaient sans raison les prisonniers à coups de crosse, les rasaient avec des rasoirs obtus et les faisaient mordre par des chiens-Joups. Certains faits ont trait à des prisonniers belges. La major A.S. Peebles, qui a séjourné au camp de Halle, déclare : A diverses reprises, j'ai vu un soldat belge quitter le camp portant un certain nombre de sacs et accompagné par deux " Feldwebel " (sergents) et par plusieurs chiens. Le Belge était un peu innocent. Un soir il parut être très excité. Je lui demandai où il était allé l'après-midi. Après beaucoup d'hésitations, il me raconta qu'op. le menait dans les champs habillé de sacs et qu'il servait de " sujet " pour l'entraînement des chiens. Le soldat F. W. Farmer, qui résida à Soltau, déclare : Un jour, vers le mois d'avril (.1915), les prisonniers étaient alignés pour se rendre à la cantine et un Belge était hors de l'alignement à cause de la presse. Des sentinelles passaient, employant la crosse de leur fusil, baïonnette au canon, et l'une d'elles frappa ce Belge de sa baïonnette... Je crois que le Belge fut atteint à l'épaule ; quoi qu'il en soit, il tomba à terre sur-le-champ et mourut endéans la semaine. Le gouvernement allemand avoue l'emploi de chiens de police, mais cherche à s'excuser par " le grand nombre de prisonniers en Allemagne " et déclare qu'il n'est pas en opposition avec les principes de traitement humain et raisonnable des captifs ! Les traîtres chez Falkenhausen Amsterdam, 21 mai. — Un télégramme de Bruxelles dit qu'une députation du Conseil dés Flandres a soumis au gouverneur-général von Falkenhausen les voeux et les buts du mouvement. Le général von Falkenhausen, dans sa réponse, déclara qu'il était déterminé à prêter son aide pour assurer les droits du peuple flamand à sa langue maternelle, l'administration autonome des Flandres et son libre développement. Les. Flamands et les Allemands auraient le droit historique et moral de leur côté s'ils coopéraient à faire revivre le caractère germanique supprimé de la Belgique. — Reuter. LES ABSENTS Comme disait avec tant de simplicité ce bon M. Jean de la Fontaine : Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. L'un d'eux partit. L'autre avait juré de l'attendre. Il l'attendit. Le dernier mari de Belgique, chères sœurs, suivant en cela l'exemple du dernier mari de France, sera bientôt parti et il ne nous restera qu'à l'attendre en notre gîte. La douce et fidèle mais oisive Pénélope, pour tromper l'absence du mari qu'elle aimait et qui, pendant la guerre de Troie, était quelque part, au front, avec son régiment d'infanterie, je crois, se contenta de faire de la tapisserie; et longtemps après, les femmes des guerriers imitèrent avec grâce et constance cet exemple facile qui leur permettait d'élégantes attitudes. Les " tanks " ont changé et remplacé le cheval de bois. Je ne sais pas encore pourquoi, puisque celui-ci "(prouva un succès " plus rapide que les premiers.Les femmes de Belgique ont changé aussi et celles qui, il y a quelques mois encore, se contentaient de faire de la tapisserie ont limité tout le monde et se sont mises à faire, dans la mesure de leur possible, du war work. Il n'y a plus que les grand'mères qui peuvent sans crainte d'un juste blâme continuer à te-nirs le rôle passif de réfugiées.Toutes les autres sont devenues des citoyennes responsables et solidaires de l'Etat unique formé par les Etats en guerre contre ^eux qui les premiers ont dit : " Les temps ne sont plus où Bertha filait (1)." M. Frédéric Masson, homme grave puisque de l'Académie française, au cours d'une conférence qu'il donnait le 16 février dernier, à la salle des Conférences de Paris, posait le problème suivant : La comparaison des services rendus par les femmes alliées pourra être un jeu intéressant, une foi s la paix conclue; elle fera ressortir les tempéraments divers, les façons différentes de comprendre le patriotisme et le sacrifice. Le 16 février 1918, devant la foule sympathique des grands jours, la guerre étant alors finie depuis plusieurs mois, M. Frédéric Masson, en cette même salle des Conférences de ce même Paris alors en fête, lira son palmarès : ... Les femmes de Belgique, dira-t-il, furent, même dans un long et douloureux exil, des mères admirables et des épouses modèles... • Et avec ce titre, dont j'ai le ferme espoir d'être la prophétesse, nous aurons obtenu la plus grande distinction et aussi la reconnaissance bienheureuse de nos chers absents que dans les revendications féministes et les progrès nous avions quelque peu oubliés; nos chers absents : messieurs nos maris. L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent ; Elle éteint le petit et ranime le grand. Que de ménages attiédis par dix, quinze années d'union paisible ont senti soudain revenir, devant la menace d'une séparation forcée, le renouveau d'amour sur lequel on ne comptait plus depuis longtemps ! La femme qui ne regrettait pas, au moins deux fois par semaine, d'avoir, parmi tant de partis plus avantageux, élu le mari quelconque, banal, indifférent, prosaïque, boudeur, chicaneur, tracassier, injuste, cruel, prétentieux, autoritaire, difficile, désagréable, laid même, qui fut un jour l'objet de toutes ses espérances, était extrêmement rare. Peut-être même que des maris qui n'en pensaient pas autant de leurs épouses n'existaient pas du tout ! Je n'en sais rien. Je fus hier à un thé où il n'y avait que des épouses dont le mari est de l'autre côté de la mer et un vieux monsieur qui ne compte pas. J'ai cru en sortant que je venais d'une réunion de jeunes fiancées. — Quand je vais au cinéma, me dit une brave petite mère de trois fils, et que je vois des scènes d'amour, je me figure toujours que c'est lui et moi... Ainsi, hier... — Je comprends cela, interrompt une autre, une petite brune de vingt-neuf ans (je vous demande un pçu, mesda mes, à vingt-neuf ans !) et pour moi la journée ne dure qu'une minute, celle du facteur ! O lignes que sa main, que son cœur a tracées ! — C'est Mme Desbordes-Valmore, n'est-ce pas, qui a dit cela? Je viens de lire ses œuvres. Comme elle aimait son mari, cette femme ! C'est rare, dites, une femme qui chante les charmes de son mari en vers !... — Moi, je n'en connais d'autres que cette charmante Maroelline. — Il faut dire qu'elle va un peu loin. Ainsi dire d'un homme : Souvent il m'apparut sous la forme d'un ange Dont les ailes s'ouvraient. —-Tu me passeras le livre? — Avec plaisir ! — Mon mari est à la C.A.M.A. —7 Qu'est-ce que c'est que cela? — Je ne sais pas. Je le lui ai demandé. Il m'a répondu qu'il ne pouvait pas me le dire. Il paraît qu'il y a plusieurs C.A.M.À., entre autres le C.A.M.A. Soutra. Comme je vous le disais, j'ai cru que je venais de sortir d'une réunion de jeunes fiancées. Cela augure bien pour la saveur des congés, ces rares festins d'amour qu'un impitoyable G.Q.G. accorde trop rarement à nos pauvres maris. J'oubliais presque de vous dire qu'une amie m'a confié que, son mari s'appelant Charles, elle lui avait demandé de regarder tous les jours, à la même heure qu'elle, une étoile ou une planète ou une constellation appelée ' ' le Cœur de Charles ' ' ! C'est décidément le retour aux albums de poésie ! Comme je le disais donc,cela augure bien pour les congés de ces messieurs ; et cela augure surtout bien (pourquoi rougir en le disant?) pour les classes 37, 38, 39 et suivantes. CHRISTINE ALBERTS. (1) Bismarck au Nord-Deutscher Reichs-tag, 24 mai 1870. La Conférence de Stockholm Revirement à Paris Paris, 21 mai, — Les délégués de la Fédération socialiste de la Seine se sont réunis hier pour décider de leur altitude à la réunion générale du parti socialiste français du 27 mai au sujet de la conférence de Stockholm. La motion des majoritaires refusant de se rencontrer avec les socialistes allemands, considérés comme traîtres à l'Internationale, obtint 4.466 voix ; celle des minoritaires, en faveur de la conférence internationale, en réunit 5.341, celle des Zimmerwaldiens, 790. Il y eut 45 abstentions. Le Matin prévoit l'accord général du parti sur une motion demandant la convocation d'une conférence socialiste internationale au plus tard le 15 juin. — Reuter. <>—o 67 milliards de dépenses de guerre M. Joseph Thierry, ministre des Finances en France, a déposé le jour de la rentrée de la Chambre le projet de loi portant ouverture de crédits provisoires pour le troisième trimestre de 1917. Les crédits demandés s'élèvent à 9 milliards 443 millions. Sur cette somme, les dépenses de guerre atteignent 8 milliards. Si l'on récapitule les crédits ouverts depuis le 1er août 1914 jusqu'au 30 septembre 1917, c'est-à-dire en y comprenant ceux qui vont être demandés pour le troisième trimestre de 1917, on constate que leur chiffre total s'élèvera à un peu plus de 90 milliards, dont 67 milliards pour les dépenses de guerre proprement dites. La piraterie allemande Selop une dépêche de Copenhague, le Tidende Tegn rapporte que, dans de nombreux cas, des sous-marins allemands ont été maquillés en bateaux de pêche. Le capitaine Folk, du steamer norvégien Kong luge, qui est arrivé à Bergen, raconte que ce navire — qui a été'coulé— a été attaqué par un de ces sous-marins. Les équipages des autres navires arrivés dans les ports norvégiens disent que, souvent, des sous-marins déguisés lancent de faux, signaux de détresse et détruisent tous les navires qui s'approchent pour porter secours.

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