La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 16 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pz51g0k177/
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The Newipapir for Belgians LA MÉTROPOLE ONEJ PENNY ■npi CflQ CBITin; Tuhin : vu» enrr jWTfïirr'! MX « «TOI Ei PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holberm 212. (3 moi* 9 «hi 6 mois 17 «h. 1 an 33 »h, 25-* ANNEE VENDREDI 16 AOUT 1918 Registered at the G. P. O. as a Nrwspaper. No. 228 LA GRANDE GUERRE Prise de Ribecourt LES DEUX KRONPRINZ Vers la fin du bolchévisme ? Jeudi midi. Pour une fois, le communiqué allemand nous apporte un renseignements intéressant et apparemment authentique. Il nous révèle officiellement que Ludendorf a modifié de façon essentielle son ordre de bataille sur le front occidental en privant le prince héritier Ru-precht de Bavière du commandement sur .toute la partie sud de la ligne qu'occupent ses^ armées, c'est-à-dire depuis l'Ancre jusqu'à l'Oi-[se. Le commandement dans ce secteur si important où Ruprecht vient de subir une défaite retentissante est confié à un simple commandant d'armée et les événements qui s'y rapportent paraissent depuis mercredi dans le bulle-i tin de Berlin sous la rubrique " Front du gé-\ néral von Boehn ". On peut tirer plusieurs déductions intéressantes de ce fait en apparence peu important. Le général von Boehn, celui-là même dont l'armée passa près de Gand en septembre 1914 et qui fut mis au pied du mur au sujet des atrocités allemandes par M. Powell dans sa sensationnelle interview au World de New-York, est un spécialiste de la retraite. C'est I lui qui dirigea, avec un succès auquel, en tou-I te justice, il faut rendre hommage, le repli [stratégique sur la Marne, puis sur la Vesle. S'il a paru opportun à Ludendorf de placer ce spécialiste à la tête des divisions Somme-Oise, c'est peut-être qu'il prévoit dès à présent la nécessité d'un nouveau recul qu'il désire sans I doute effectuer dans les meilleures conditions possibles et vraisemblablement de sa propre [initiative. I En second lieu, cette modification dans les [commandements s'effectue d'une façon qui I n'est pas précisément destinée à faire plaisir I aux susceptibilités bavaroises. Une émulation ■ quelque peu jalouse a régné jusqu'ici entre les I deux Kronprinz. On n'a pas manqué de re-I marquer en Prusse et en Bavière que tandis I que le Kronprinz allemand se faisait si magni-I fiquement battu à Verdun, les armées du prin-I ce Ruprecht s'avancèrent veitorieusement jus-| que devant Amiens. Il est probable qu'après le nouvel échec du I fils du Kaiser sur la Marne, les Bavarois I comptaient sur leur " surhomme " pour con-| trebalancer cet échec par une nouvelle avance I sur le front britannique, qui aurait assis plus I solidement encore l'influence " méridionale " [dans les conseils de l'Empire. ! On sait comment cet espoir a été déçu. Ru-I precht a été battu plus désastreusement encore | que Wilhelm, puisque son armée a éprouvé des [ pertes énormes en prisonniers et en canons. I Mais, tandis que la défaite du Kronprinz alle. [ mand n'entraîne pour son auteur, comme [d'habitudes aucune espèce de sanction, le [ prince héritier bavarois est aussitôt privé d'une [ partie de son commandement et remplacé à la I direction des opérations dans un secteur criti-[ que, par un simple général prussien ! On peut ! être assuré que les subtils bavarois font à ce I sujet des réflexions amères et qu'on doit rire [ jaune à la Cour de Munich. Pour nous, il nous I suffit d'enregistrer ces faits, qui peuvent avoir | certaines conséquences. En attendant, ce n'est pas sur le nouveau [front von Boehn qu'on bat en retraite, mais, I encore une fois, sur celui de Ruprecht ! Le ma. [ réchal Haig annonce en effet que, faisant suite [ 4 ses récents reculs dans le secteur d'Hébu-I terne, l'ennemi a évacué toutes ses positions I avancées à Beaumont-Hamel, Serre, Puisieux-| au-Mont et Bucquoy, c'est-à-dire sur le front I de huit kilomètres au nord d'Albert qui couvre | Bapaume. Les patrouilles britanniques serrent I 'es Allemands de près et leur ont fait des pri-I sonniers. I Le secteur d'Hébuterne correspond au sail-| Jant allemand sur l'Ancre formé après la phase I initiale de la bat-aifle de la Somme de 1916. I Beaumont-Hamel fut capturé par les Anglais I le 14 novembre 1916, Serre et Puisieux à la fin I lévrier 1917; Bucquoy fut évacué dans la I grande retraite sur la ligne Hindenburg en I jnars 1917. Les Allemands reprirent pied dans ■ 'a région le 5 avril 1918 au cours de leur gran. I de attaque entre Arras et la Somme. On peut j croire qu'ils se sont retirés maintenant vers le I cnemin de fer Albert-Arras afin de pouvoir en I Ças d'attaque, résister plus solidement sur la j ,'gne de hauteurs située un peu plus à l'est; 11 est possible aussi que le mouvement soit préparatoire à une rectification du saillant d'Al-I bert, menacé par l'avance anglo-américaine I sur Bray. I Le^ front britannique au sud de la Somme I Parait maintenant à peu près stabilisé, encore I <jue leS Australiens aient encore gagné un peu I e 'erra'n vers Parvilliers. I sur le front Humbert, l'avance française I continue, lentement, mais sûrement. Les trou-I Pes de la II le armée sont entrées hier à Ribé-I °°urt-sur-Oise, enflanqué depuis mardi par leur avance de deux kilomètres au nord de Cambronne. A l'est de Belval (sud de Lassi-gny) une contre-attaque allemande en préparation fut supprimée " dans l'œuf " si l'on peut dire avec capture de sept officiers dont deux majors de bataillon, et un grand nombre de soldats. Dans la région de Roye et de Lassigny le duel d'artillerie se poursuit avec activité. On signale aussi quelques progrès locaux dans le bois de Thiescourt. L'avance française dans tout ce secteur est évidemment très difficile. Le terrain valloné favorise la défensive des Allemands et les gaz dont ils ont littéralement imbibé le terrain sta. gne dans les bas-fonds et y rend les opérations d'attaque fort difficiles. En outre, l'ennemi dispose d'une double ligne de résistance fort solide composée de l'ancien réseau de tranchées françaises de. 1914-17 qui sont encore en assez bon état, flanqué à peu de distance des parallèles allemandes. Rien de décisif ne pourait sans doute être tenté sur ce point sans une vigoureuse intervention de l'artillerie lourde suivie de corps-à-corps à la grenade, et il est douteux qu'une telle attaque directe puisse | donner des résultats dignes des sacrifices qu'elle nécessiterait. Il est juste d'ajouter que les Français, établis sur le plateau de St-Claude, qui domine le bois de Thiescourt, et sur la crête d'Ecouvillon, qui commande la vallée de la Divette, occupent une position très rassurante qui rendrait fort coûteuse une réaction ennemie. Les Allemands sont assez actifs au sud-est d'Ypres ,dans les secteurs de Dickebusch et du mont Kemmel. Le rôle de l'aéroplane dans la bataille devient de plus en plus proéminent, et la capacité combattante de l'aviation britannique ne cesse de s'accroître. Le maréchal Haig signale que dans la seule journée de samedi elle a lancé 48 tonnes de bombes sur des objectifs militaires, dont 21 de jour et 37 de nuit. " Le bombardement continu des ponts de la Somme, dit-il, joint à celui des lignes et jonctions de chemin de fer, qui a eu lieu jour et nuit depuis le début de l'offensive, a perturbé l'arrivée des renforts de l'ennemi. Il a aussi forcé l'ennemi à employer un grand nombre d'éclaireurs pour essayer de protéger ses communications". Mardi les Anglais ont abattu 21 avions ennemis et en ont forcé 10 autres à la descente. Avec la collaboration d'escadrilles américai. nés ils ont attaqué un aérodrome ennemi incendié des hangars et détruit six machines. prêtes à prendre leur vol. En six jours de combat, 318 aéroplanes ennemis ont été descendus. Mardi les Français ont détruit 12 avions ennemis et lancé 32 tonnes de bombes, dont 15 à Ham et Noyon, où de grands incendies éclatèrent.En juillet, les " Indépendants " britanniques effectuèrent rien moins que 96 raids en Allemagne (contre 74 en juin) et lancèrent 81 tonnes de bombes (contre 61) Boulay fut bombardé, treize fois, Offenburg sept fois, Mor-hange six, Metz-Sablon, Thionville et Freis-dorf cinq, Remillv et Mannheim quatre. En tout, 43 localités différentes ont été bombardées.Toutes les nouvelles reçues indirectement de Russie, principalement par la Suède, confirment que la résistance aux bolchévistes s'accentue, principalement dans le nord. On dit que des bandes de paysans armés marchent sur Pétrograde. Il ne paraît pas douteux que le " gouvernement " bolcheviste a été déplacé à Cronstadt. Tchitchérine seul s'occuperait des affaires courantes à Moscou, où la réserve d'or déposée au Kremlin aurait été " évacuée ". On prête aux Allemands le projet d'occuper Pétrograde ,comme contre-poids à l'action alliée en Mourmanie et à Archangel. Ils poursuivraient activement leurs préparatifs sur la frontière finlandaise. Les premiers contingents japonais ont débarqué dimanche à Vladivostock sous les ordres du général Otani, ancien vétéran de la guerre russo-japonaise qui prend le commandement dte l'expédition alliée. Celle-ci servira d'arrière-garde aux Tchéeo-Slovaques et aux cosaques. Amiral von Capelle, ministre allemand de la Marine, aurait été remplacé par l'amiral von Behnke, ce qui pourrait indiquer un changement de vues dans la stratégie navale allemande.♦ Un aviateur beige qui s'évade Le lieutenant-aviateur Louis de Chestret, tombé dans les lignes allemandes et fait prisonnier le 27 juin dernier, vient d'arriver en Hollande. Après une évasien mouvementée, il est parvenu à traverser toute la Belgique occupée. Trop tard, messieurs! L& partie est perdue L'activité des pro-Boches de Belgique, ralentie en apparence pendant une période assez longue, vient de reprendre. Sentent-ils la partie désespérée et, à l'exemple de Ludendorff, ont-ils cru que le moment était bien choisi pour démasquer leurs batteries? Ce serait absurde. Ce n'est pas quand la certitude de lia victoire s'ancre de plus en plus dans les esprits qu'il faut entreprendre de venir nous démontrer que la Belgique ne devra son salut qu'à l'Allemagne. La seule supposition que nous puissions faire, c'est que les auteurs de la campagne menée actuellement à Londres et ailleurs aulssi en vue de convertir les Belges de la nécesisité de rabattre de leurs prétentions a été préparée alors que la menace sur Paris avait jeté le trouble dans le cœur des plus résolus et réveillé les espérances de la finance internationale. Ayant terminé leurs préparatifs ils ont commencé leur offensive ne voulant pas perdre un travail que leur immonde appétit considère évidemment comme parfait.Nous les prévenons charitablement qu'en temps et lieu toutes ces manigances assez répugnantes seropt rendues publiques et que leurs auteurs verseront des larmes de sang pour s'être rendus coupables de ces crimes contre le pays. ♦ L'impuissance des activistes Dolé&nces éftlorées de Meert Le sieur Hippolyte Meert, agent zélé de l'activismç flamingant et de la ger-manaphihlie en Belgique occupée, s'est fait interviewer par un rédacteur du journal hollandais Het Vaderland, de La Haye (25 juillet 1918). Entre beaucoup de choses sans intérêt ou gonflées d'un bluff 'tirés apparent, on lit cet aveu mélancolique au sujet du gouvernement et de l'administration d'Etat formés par le pseudo Conseil de Flandre. Voici mon impression : les Flamands (lisez les Activistes, N. d. 1. R.) manquent d'éléments. On est forcé, actuellement, de confier à un seul homme, trois, quatre fonctions différentes, ce qui n'est pas à l'avantage du travail fourni. Je pense qu'il en résulte aussi d'autres inconvénients. Il y a parfois des éléments trop jeunes qui occupent des postes à trop grande responsabilité. Quoique les intentions soient bonnes, l'expérience leur fait défaut et cela constitue de nos jours un facteur important. Les dirigeants du mouvement flamand (lisez activiste, N. d. 1. R.) reconnaissent, du reste, eux-mêmes ouvertement qu'ils sentent trop bien le manque d'éléments et qu'il y a parmi les passifs (Flamingants loyalistes, N. d. 1. R.) bien des gens qui pourraient rendre service. Ce qui signifie : les éléments sérieux et capables parmi les flamingants se détournent avec dégoût des amis et alliés du régime oppressif de l'Allemagne. Il est bon d'entendre dire ces choses par les activistes eux-mêmes. ♦ Le roi Albert et Sir Douglas Haig Les télégrammes suivants ont été publiés dans un ordre du jour spécial du maréchal Sir Douglas Haig à l'intention des troupes anglaises se trouvant en France : De S. M. le roi des Belges au maréchal Sir Douglas Haig (n août): "Je vous adresse mes félicitations les plus chaleureuses à l'occasion du succès splendi-de, grâoe à la bravoure et à l'élan de vos vaillantes troupes." Du maréchal Sir Douglas Haig à S. M. le roi des Belges : "Je vous prie de bien vouloir recevoir, au nom de l'armée britannique se trouvant sous mon commandement mes remerciements les plus chaleureux et les plus respectueux pour l'aimable message de félicitations de Votre Majesté." ^ Voleurs de marque On raconte, en Hollande, qu'il y a une quinzaine de jours, des agents venant d'Allemagne offraient en vente des tableaux et autres objets provenant du palais royal de Bruxelles. Parmi ceux-ci se seraient trouvés un grand nombre de livres appartenant à la bibliothèque du roi Albert. Les volumes en question auraient été enlevés par l'un ou l'autre prince allemand, qui aurait trouvé "que ce q.ii est bon à prendre est aussi bon à vendre '. Comment se pose le problême des langues en Belgique On saiit l'excellent accueil fait par la presse suisse à la brochure publiée dans ce pays par le sénateur F. Struye sous le titre ; Flamands et Activistes. Le sénateur belge montre d'une façon très claire que le problème des langues en Belgique exdlut, de par son essence même, toute intervention internationale, a fortiori, toute immixtion allemande. Voici comment oe Flamand de race s'exprime (p. 6): Au fond donc, la question flamande est une question sociale; elle jaillit, non d'une opposition entre deux races, entre deux peuples, entre deux unités politiques, mais d'une évolution divergente entre deux couches sociales appartenant à la même raoe, à la même nation, au même peuple. Insistons bien sur ce point essentiel : la question flamande se pose, non entre Flamands et Wallons, mais entre deux traditions qui s'affirment au sein même du peuple flamand. De quel droit, dès lors, prétendait-on en faire un problème européen ou même simplement international. Il est d'une évidence palpable qu'il s'agit ici d'une question de régime interne. L'Allemagne ou n'importe quel autre pays de l'Europe n'a pas plus de droit d'y intervenir que dans la constitution fédérale de la Suisse ou dans le mode d'élection des membres du Conseil national. ♦ La résistance des Luxembourgeois du Grand-Duché l Un voyageur, récemment arrivé d'Ar-lon (Luxembourg belge), rapporte que la résistance du peuple luxembourgeois du Grand-Duché continue à être aussi belle que celle des Belges de la province du Luxembourg. Il paraît, dans la ville de Luxembourg, un petit journal écrit dans le fier patois du pays et aussi courageux que la fameuse Libre Belgique; il s'appelle D'Natio'n et mène campagne contre l'Allemagne et contre ceux qui voudraient ou laisseraient germaniser le pays- Dans son dernier numéro, on pouvait lire les phrases suivantes : Retournons au Luxembourg de 1867, de 1830, de 1794! Ayons des idées qui nous élèvent ! Soyons des hommes comme Servais (le grand patriote qui, en 1870, tint tête à Bismark). Admirons la France souffrant son calvaire sanglant pour la liberté de l'Alsace-Lorraine! Admirons cette malheureuse Belgique dont, en 1839, nous avons été arrachés au mépris de tous les droits, cette Belgique à laquelle, encore aujourd'hui, la moitié de la nation luxembourgeoise appartient avec fierté ! ♦ Le général Lyautey fait acclamer la Belgique au Maroc La célébration de la fête nationale américaine (4 juillet) à Casablanca (Maroc), par les notabilités françaises et étrangères de la ville, sous la direction du résident général Lyautey d'exprimer, en s'adressant à M. Moulin, consul de Belgique, sa vive sympathie pour la Belgique. Le général Lyautey fit remarquer que, après avoir parlé du dernier pays entré en lice, il s'imposait de rappeler au souvenir de tous, celui qui, le premier, soutint le choc. Il insista sur le fait que la Belgique avait fait beaucoup plus que son devoir, que son sens de l'honneur et de la justice l'avait jetée au devant des plus effroyables catastrophes, que ses souffrances ne pourraient jamais être réparées suffisamment et qu'un souvenir ému et reconnaissant s'attacherait éternellement à la noble et héroïque nation. Puis, il évoqua la grande figure du roi Albert qu'il avait eu, dit-il, l'insigne honneur d'approcher et dont l'attitude reste si simple qu'il semble être seul à ignorer que son nom est synonyme de gloire, de noblesse, d'honneur. Il termina en soulignant le caractère profond des liens qui unissent la France et la Belgique et que tant d'épreuves et d'héroïsme ont resserrés à jamais. De vibrants applaudissements accueillirent l'improvisation du général Lyautey, aussi élevée de forme que de fond. ♦ Le président Wilson en Europe Paris, 14 août.— Dans le Journal de Paris, M. Maurioe Damour, député, annonce que le président Wilson est à la veille de venir en Europe et que la réception qui sera réservée en France au premier citoyen de la démocratie américaine dépassera en splendeur celle qui fut faite en temps de paix 1 aux souverains visitant le pays. Le président Wilson, ajoute M. Damour, est plus qu'un souverain et qu'un empereur, il est la personnification d'une race qui nous i est particulièrement chère.— Reuter. Le "gage,, belge Wolff contre Hertling Dans un leader du Berliner Tageblatt (29 juillet 1918), M. Théodor Wolff souligne, non sans malignité, la contradiction embarrassée des déclarations du chancelier, en ce qui regarde la Belgique : Le combe Hertling, dit le publiciste allemand, vient de faire, en trois tranches successives, des déclarations sur le "gage" belge, dans lesquelles chaque parti a trouvé de quoi satisfaire son programme. Ensuite, il est parti pour Bruxelles, où il a fait savoir au Conseil de Flandre, à en juger par un télégramme officieux, qu'il professe toujours, dans la question flamande, le point de vue de ses prédécesseurs, sans y apporter aucun changement. Or, cette récente déclaration est difficilement conciliable avec la souveraineté de la Belgique. C'est cette souveraineté pourtant, aux dire de certains, car les prétendues assurances du chancelier restent singulièrement sibyllines, qui aurait été reconnue avec l'approbation du Reicbstag. On voit, par la critique de M. Théodbr Wolff, ce qu'il faut en croire. -♦ Une critique du "Tijd„ En réponse au manifeste des pacifistes hollandais du Anti-Oorlogsraad, adressé aux partis politiques du Reich-stag, la Vossische Zeitung, souis la signature de M. Georg Bernhard, réédite contre la Belgique et son gouvernement, sous une forme plus enveloppée et d'autant plus insidieuse, l'accusation d'avoir voulu la guerre contre l'Allemagne en refusant les offres dte paix avec indemni-| té que lui faisait l'Empire. La première de ces offres de paix se présenta sous la forme d'un ultimatum invitant la Bel-I gique à livrer passage dans les douze heures, à l'armée allemande. Le Tijd, d'Amsterdam, qui reproduit intégralement l'article die Bennhard (31 juillet 1918), le fait suivre de ce commentaire bref, sévère et péremptoire : Il est évident que Bernhard, dans les considérations ci-dessus, part de faits inexactement présentés. Ce n'est pas l'Empire allemand qui fut menacé par la Belgique, mais la Belgique par l'Allemagne; et quand les Allemands envahirent la Belgique, les Belges défendirent leur pays, leur neutralité contre les puissances qui devaient la protéger.Ce n'est donc pas l'Allemagne qui peut exiger, de la Belgique, "la garantie que le pays belge ne servira plus de marche pour menacer l'Allemagne et pour, en cas de guerre, l'attirer dans un piège meurtrier", mais la Belgique qui doit exiger des garanties de l'Allemagne, afin que les armées allemandes n'envahissent plus à nouveau, illégalement, le pays belge pour le transformer en territoire d'invasion et en "gage". ♦- Les trois présidents de la Cour d appel de Bruxelles sont revenus d'Allemagne Les trois présidents de la Cour d'appel de Bruxelles, qui avaient été déportés en Allemagne à la suite des incidents du mois de mars dernier, viennent de rentrer à Bruxelles. C'est en raison de leur mauvais état de santé que les trois magistrats ont bénéficié de cette mesure. ♦ Ta bouche, Bertha! Le président de la Croix-Rouge américaine, à Paris, a reçu de source autorisée la déclaration suivante : "Votre personnel n'aura plus dans l'avenir à craindre l'effet du canon a longue portée car, pour autant que l'on peut avoir une certitude à ce sujet, Paris ne sera plus exposé aux projectiles de la "grosse Bertha".♦ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qui s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur commande, avec les frais de poste.

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